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Un homme condamné par le tribunal Aveniste pour blasphème….


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Tribunal aveniste du district d’Asiraf


Al-Kurziya, 25 février 2015 – Le tribunal aveniste d’Al-Kurziya a prononcé hier un verdict marquant dans une affaire de blasphème visant les fondements sacrés de notre foi. L’accusé, reconnu coupable d’avoir proféré des propos insultants et dégradants envers la princesse et la communauté des croyants, a été condamné à recevoir trente coups de fouet en place publique, ainsi qu’à trois années de prison.

L’accusé, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a été arrêté par les forces de police du quartier après plusieurs plaintes de citoyens. Selon les témoignages, il aurait proféré des propos profondément insultants, qualifiant la princesse de termes dégradants tels que « catin » et « femme de joie ». Ces paroles choquantes, perçues comme une grave atteinte à la dignité de la princesse et une insulte à la foi, ont conduit à son arrestation immédiate.

Lors de son interrogatoire, l’accusé a reconnu les faits et présenté ses excuses à la communauté pour le choc causé par ses propos. Cependant, compte tenu de la gravité de ses actes, les autorités ont décidé de le poursuivre en justice.

Le procès, qui s’est déroulé sur plusieurs semaines, a examiné en détail les faits reprochés, les témoignages et les preuves fournies par l’accusation. L’accusé a bénéficié d’une défense, mais les juges, après une analyse approfondie, l’ont reconnu coupable de l’ensemble des charges retenues contre lui.

Le 25 février, le tribunal a rendu son verdict : trente coups de fouet en place publique, suivis de trois années de prison ferme. La sentence sera exécutée dès le lendemain matin sur la place centrale du district d’Asiraf, en présence d’un juge chargé de veiller à ce que l’application de la peine respecte les dispositions prévues par la loi divine et les normes de dignité humaine.

Pour les autorités, ce verdict incarne la fermeté et la justice de l’État aveniste. Le juge principal a souligné que le procès s’était déroulé dans le respect des principes de l’État de droit et des droits de l’homme, en garantissant à l’accusé un procès équitable. « La justice n’est pas là pour assouvir une vengeance, mais pour punir à la hauteur des crimes commis », a-t-il déclaré.

Le procureur général du royaume a, de son côté, affirmé que cette peine, bien que sévère, doit servir d’exemple à tous. « Aucun crime ne restera impuni. La loi s’applique avec fermeté mais également équité, afin d’assurer la cohésion et la stabilité de notre communauté. »

Si certains membres de la partie civile estiment que la peine aurait pu être plus lourde, ils se félicitent néanmoins de la décision du tribunal, qui offre à l’accusé l’opportunité de se repentir et de retrouver le chemin de la foi.
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