Lors de la fermeture du commerce par les sœurs baptistines en 1420, les di Villardo sont les seuls à continuer le commerce malgré l’interdiction. Ils avaient en effet beaucoup de moyens grâce à la flotte imposante qui était en leur possession ce qui leur a permis d’échapper aux interdictions grisoliennes de l’éoque. Ainsi, lors de la réouverture progressive du commerce au XVIIème siècle, les di Vilardo sont dans une situation plus que favorable pour imposer leur domination.
De même lors de la grande récession du XXe siècle, accompagnée d’une baisse du commerce extérieur, la famille se maintient par le commerce entre les différentes provinces de Grisolia, mais stagne et dessert de moins en moins Baudouino et Prolinio.
Le chef de famille est désormais Giulio di Vilardo, un homme d’affaire intelligent et vif de cinquante-six ans. Par le passé, il a réussi à relever la fortune de sa famille en ouvrant des voix commerciales vers la Clovanie. À ce jour, Giulio di Vilardo n’a pas de lieu de résidence fixe, il est constamment sur les mers entre Blonvillia, les Coltori, Ieri et la Clovanie.
Giulio di Vilardo a épousé Alessandra. C’est elle qui gouverne les affaires internes de la famille depuis Blonvilia, étant donné que son époux est presque toujours en voyage.
Ensemble ils ont eu trois fils et quatre filles. Paula di Vilardo, l’héritière de la famille, est très proche d’Alessandra et la seconde dans toutes ses taches. Olivio, le premier fils, est celui à qui a été confié la direction du port d’Orta. Ernesto et Beatricia, les deux jumeaux, sont les plus à part, ils ne portent que peu d’intérêt au commerce. Regina accompagne son père dans tous ses voyages. Melania et Leonardo, les deux plus jeunes, n’ont pour l’instant que dix années de vie derrière eux.