“Bonjour et bienvenue sur P-TV Xinemane, il est 5 heures 30 du matin ici à Xine Shoudu, je suis heureux de vous retrouver en cette chaude journée d'août et comme tous les matins je suis accompagné de Bai Na. Bonjour Bai Na, comment vas-tu ?
Bonjour Jin Tian, moi aussi je suis très heureuse de te retrouver en ce mardi 12 août. Et on commence tout de suite avec la météo régionale présentée par Wen Huan. Bonjour Wen Huan.
Bonjour Bai Na. Bonjour Jin Tian. Aujourd’hui et comme toute la semaine, la température devrait être très élevée dans le Xinemane, au plus fort de la nuit on a relevé 29° à Handan, 28° à Suwei ou encore 27° à Mizhong et Yuyang. Dans la matinée, les températures devraient continuer de grimper frôlant ou dépassant les 38° dans l’arrière pays de Handan. Sur la côte, les températures devraient se stabiliser vers les 33-35° aux alentours de midi, toutefois une pointe à 37° pourrait être attendue dans la capitale régionale au plus fort de la journée. Comme souvent, seule la préfecture de Schangdang devrait être épargnée avec une température agréable de 27° et une nuit presque un peu trop fraîche sous les 18°, dans Azura. Il faut s’attendre à 2 voir 3° de degré en dehors de la célèbre station balnéaire.
Les autorités locales ont donc déclenché le 2e niveau du plan de fortes chaleurs, il est recommandé à chacun de mettre sa clim autour de 26° afin d’éviter les coups de chaleur et de boire régulièrement de l'eau. Par ailleurs, toutes les municipalités, exceptées celles de la préfecture de Schangdang, ont ouvert plusieurs salles communes climatisées afin de passer la journée au frais et en agréable compagnie.
Venons maintenant à la principale actualité de ce jour, avec le mouillage du navire école Nobuyasu dans le port de Xine Shoudu qui doit accueillir ce matin…”
Le grand écran de télévision s’éteint, dans la cabine où il est situé, se trouve un magnifique jeune étudiant à la beauté légendaire et au charme ravageur. Le type de beauté dont il n’existe qu’un ou deux exemples dans le monde, celle qui attire tous les regards dans la rue, qui fait stopper toute conservation dans une pièce. Le ravissant jeune homme sort de son immense lit aux draps souple et léger de lin jaune enlève rapidement son pyjama et enfile tout aussi rapidement un t shirt et un pantalon de sport noir et des baskets de running noires. Après avoir pris son téléphone portable et un casque audio, il quitte discrètement sa cabine et arrive rapidement sur le pont de rotin parfaitement lustré d’un immense voilier. Profitant de la faible agitation matinale, il se faufile sur le pont pour rapidement descendre la passerelle et arrivé sur un quai très élégant, parsemé de riches massifs fleuris et d’imposants candélabres sur lequel sont alignés plusieurs grands voiliers. En arrière-plan, se dessine la caractéristique skyline de Xine Shoudu et ses très nombreuses tours à la forme unique symbole d’un subtil mélange des styles orientaux et occidentaux.
Le sublime jeune homme à la chevelure blonde, reflet doré, aux yeux bleus intenses, aux traits parfaits remonte rapidement les quais et le “front de mer” de Xine Shoudu. Il s’arrête d’abord chez Yokado, l’enseigne de supérette 24/24 et 7/7 la plus répandue dans la région et y achète des onigiris fourrés au thon, du lait frais infusé au thé matcha, des pâtes de fruit et des barres énergétiques qu’il met dans son sac à dos. Il continue de courir le long de l’interminable promenade végétalisée le long de la mer d’Azur et s’arrête devant un marchand de plage pour acheter “糖果 - Tángguǒ”, une petite peluche en forme de panda et symbole de Xine Shoudu, il la range à nouveau dans son sac. Enfin, il arrive sur la “星海广场 - xīnghǎi guǎngchǎng”, la plus grande place de la capitale des Xinemans, situé en bordure du centre ville et mesurant plus de 1 millions de m2. Il s’assoit sur un imposant banc en fonte et en bois qui sont disposés autour des massifs de la place et attends.
Après quelques minutes d’attente, passé à manger l’onigiri et boire le lait frais au matcha, une jeune femme s’approche en courant du rayonnant jeune homme blond. La belle jeune fille, à peu près du même âge que le garçon aux cheveux dorés, porte elle aussi une tenue de sport.
“OH ! Salut Léo ! Je ne pensais pas que tu viendrais. J’espère ne pas t’avoir fait trop attendre.”
“Mais enfin Li, je n’allais pas abandonner une fille aussi charmante que toi. Et puis j’ai à peine attendu deux minutes, c’est un exploit que tu sois arrivée si vite en ne connaissant rien de cette ville.”
“C’était pas compliqué, j’ai juste suivi le chemin que tu m’as montré hier, tu es un excellent guide. Et après tout, c’est bien petit par rapport à chez moi, je viens quand même de Neijing, la plus grande ville du monde.”
“Enfin… On ne vous apprend pas au Ling que la seule grande ville de ce monde est Karaimu, la capitale des mers, la ville multimillionnaire, la cité des milles trains ?”
“Oh non Leo… Ne me dis pas que toi aussi tu aimes les trains ? Tu étais parfait jusqu’alors.”
“Eh si, la perfection n’existe pas. Et encore, tu ne connais pas mon père…”
Les deux nouveaux amis, inconnus, s’étaient rencontrés quelques jours plus tôt à la gare centrale de Xine Shoudu. Léo était juste là pour passer le temps, Li descendait d’un train en provenance du Grand Ling. Voyant une belle jeune femme perdue au milieu de la foule des travailleurs pendulaires de la grande métropole Xinemane, le resplendissant jeune homme alla lui proposer de l’aide. S’appréciant immédiatement, le beau Leo, se présentant comme un étudiant de Karaimu en voyage au Xinemane, devient rapidement un excellent guide touristique pour la jeune Li. Il lui présentait les “bonnes adresses” de la ville et la raccompagnait tous les soirs à son luxueux hôtel sur les coteaux de la ville.
Hier soir, les deux amis avaient convenus de se retrouver sur 星海广场 et de courir ensemble sur la magistrale promenade arborée longeant le Canal Latéral du Xinemane, un remarquable ouvrage d’art récemment inauguré permettant de développer le transport à gabarit fluvial dans tout le Xinemane. Ainsi, comme de nombreux locaux, les jeunes “inconnus” profitent de l’ombre et de la fraîcheur des très nombreux arbres de la promenade pour se livrer à un peu d'exercice.
Au bout d’un moment, fatigués par l'effort, les deux amis s'arrêtent quelques instants dans un des nombreux parcs situé le long du Canal Latéral. Très peu fréquenté à cette heure relativement matinale, ils en profitent pour se reposer, Li s’effondre sur un long banc en bois et en fonte et Leo préfère rester debout, posant juste son sac à dos par terre. Après quelques instants, il enlève son t-shirt laissant apparaître un magnifique torse musclé parfaitement dessiné. Leo s’approche alors de Li, qui détourne le regard le visage tout rouge, avant de se rendre compte qu’il fouille juste dans son sac. Il propose alors le lait aromatisé et les barres énergétiques à Li.
“Merci beaucoup Léo, tu n’étais pas obligé, je te redois ça.”
“Mais non Li ! Enfin… Arrête de penser que tu dois rendre tout ce qu’on te donne, tu penses pas qu’on peut juste être… gentil dans la vie ?”
Passé ce petit moment, les deux amis sortent du parc et se retrouve devant l’immense plage de sable blanc de Xine Shoudu, sable non naturellement présent sur place et importé à grand frais des fonds de Tairopototo, tous les ans par la municipalité, pour les besoins de la carte postale. Ils regardent ensemble l’horizon et Leo est le premier à briser le silence.
“Li… Je veux te dire que… J’ai quelque chose pour toi…”
Ne la laissant même pas répondre, il sort de son sac à dos la petite peluche Tángguǒ.
“C’est pas grand chose mais ça te fera toujours un souvenir de Xine Shoudu.”
“Oh merci Leo. JE SAIS PAS… comment te remercier…”
Li, le visage complètement rouge, prend la main de Léo et approche son visage de celui du jeune homme. Alors qu’elle était très proche, il la repousse.
“Je suis désolé Li… Je ne peux pas. D’ailleurs, je suis très occupée cet après-midi. Tu veux que je t’accompagne à ton hôtel ?”
Li, ne dit plus un mot mais prend la main de Léo et va vers la station de métro la plus proche, agrippant le petit panda dans l’autre main. Le métro de Xine Shoudu frappe par sa grande modernité, la blancheur de ses murs, la propreté des espaces, le luxe apparent des aménagements avec notamment des quais fait de dalles de granit poli… Sans dire, un mot et la mine triste, ils prennent alors la ligne circulaire 2 puis la longiligne ligne express 5 et descendent à une gare en viaduc en bordure de la ville, sur les coteaux. Le trajet fut un peu plus long que prévu, du fait de la fermeture des stations autour de la principale gare de la ville, la police ayant bouclé le quartier pour les besoins de la visite officielle de l’empereur du Grand Ling.
“Adieu Léo, j’espère que la vie te sera profitable et peut-être qu’on se reverra un jour.”
“A bientôt ravissante inconnue.”
Chacun s’en va de son côté, sans dire un mot de plus et sans se retourner, chacun avec quelques larmes dans les yeux. Leo regagne rapidement la station de métro, perd à nouveau du temps du fait des fermetures des stations imposées par la police municipale et la Garde Impériale, dont la présence souligne l’importance de l'événement. Il remonte rapidement le long quai des voiliers en courant et arrive devant le yacht qu’il avait discrètement quitté le matin.
Cette fois-ci, tout le secteur est quadrillé par la police et les agents de sécurité de l’Agence Impériale, les curieux et les journalistes sont parqués loin de l’agitation qui entoure l’immense voilier. Un immense tapis rouge est dressé depuis l’entrée du “port” jusque sur le pont du navire. Des gardes impériaux, en uniforme d’apparat sont déjà postés tout le long du tapis et on s'affaires à bord du voilier pour dresser de sublimes tables de dîner sur le pont parfaitement lustré. Léo passe sans problème tous les barrages de police et de contrôle mais tombe sur un vieux monsieur acariâtre au pied de la passerelle.
“Monsieur le prince héritier, cela fait un certain temps que je vous cherche, ou étiez-vous donc parti ? Votre attitude est proprement irresponsable, dans quelques minutes nous accueillerons le souverain du Grand Ling et toute sa famille pour une rencontre de la plus haute importance et vous n’êtes même pas à bord de Nobuyasu. Je ne sais vraiment pas pourquoi votre père, notre souverain, vous laisse porter ce titre dont vous n’êtes pas digne. D’ailleurs, la princesse héritière a votre âge, tâchez de faire bonne impression devant elle, j’irais demander à Dame Keiko de vous arranger des noces convenables par la suite.”
“Roh… Calmes-toi le vieux, je suis toujours prêt à temps, je serais peut être même arrivé à la gare avant toi. Et comme je te le dis à chaque fois, papa déteste les mariages arrangés et mon coeur est déjà pris par la plus belle des oiselles du ciel.”
“C’est cela oui… Je l'ai jamais vu cette belle oiselle.”
Leo grimpe rapidement la passerelle et arrive sur le pont, au milieu de l’agitation des domestiques dressant les tables. A cet instant, une grande dame blonde aux yeux bleus, d’une quarantaine d'années et encore très belle, sors de la plus belle cabine dominant tout l’arrière du navire. Elle porte des vêtements d’une rare délicatesse, une longue robe de soie bleue et rehaussé de broderies aux fils d’ors, un long châle en fine laine de montagne recouvre délicatement ses épaules, ses pieds portes les “légendaires” talons dorés, marque des impératrices burujoises. Elle est parée d’un des plus beaux ensembles de joailleries au monde, trois grands colliers en véritable perles de Tairopototo orne son cou, ses mains portent des bagues de saphir d’un éclat encore jamais vu et ses boucles d’oreilles sont serties des mêmes diamants et saphir étincelants que ses bagues. Elle s’adresse alors à Léo.
“Ah c’est pas trop tôt, ton grand-oncle te cherche partout il arrête pas de m’embêter à ton sujet. File te changer et tâche de rejoindre ton père à la gare au plus vite, je vais essayer de prendre la même voiture que toi.”
Leo file alors dans sa cabine, sans oser répondre, se déshabille rapidement et prend rapidement sa douche. Simplement vêtu d’une serviette, il fait appeler un domestique pour qu’on lui apporte son costume, un complet trois pièces bleu clair. Il prend soin, après avoir mis sa chemise, son veston et sa veste de bien ajuster la plaque et l’écharpe noir, doré de Grand Cordon de l’Ordre Précieux du Faisan d’Or, le plus précieux ordre honorifique burujois. Il ajoute également les quelques autres médailles qu’il a déjà reçu dans sa “courte” vie comme la médaille d’or du mérite scolaire, la médaille avec palme du mérite sportif ou encore quelques distinctions étrangères reçues en tant que prince héritier d’une des plus grandes monarchies du monde. Après avoir chaussé ses mocassins de cuir, se coiffe d’un canotier trainant sur un meuble de la pièce et quitte sa cabine.
Il retourne alors sur le pont où il retrouve la belle dame aux souliers d’or, la croche par le bras et descend avec elle la passerelle. Ils remontent ensemble le grand tapis rouge et une grosse voiture moderne s’approche alors, des gardes impériaux ouvrent les imposantes portes du véhicule. Léo et la grande dame blonde montent alors dans le véhicule qui part immédiatement, toute sirène hurlante dans les grandes avenues de Xine Shoudu. La voiture arrive rapidement à la Gare Impériale de Xine Shoudu, un imposant bâtiment flambant neuf, envahi par les agents de la police municipale, de l’Agence de la Police Nationale et de l’Agence Impériale.
Ils descendent alors de la voiture, remontent un long tapis rouge entouré de gardes en habits d’apparats et arrivent rapidement sur le quai n°1 de la gare. Ils y retrouvent tout un parterre de dirigeants locaux, régionaux et nationaux ainsi qu’une partie de la famille impériale. Naturellement, chacun alla se placer de part et d’autre de l’empereur Tadashi IV, un grand homme, massif, lunatique, habillé d’un costume sombre et focalisant toute l’attention sur lui. La dame à la parure de saphir se plaça à la droite de Tadashi et Léo à sa gauche. A peine quelques minutes après leur arrivée, un train orné des drapeaux du Grand Ling et de l’Empire Burujoa arrive en gare. Aidé par les agents d’escale de CIB Xinemane, l’arrêt se fait au centimètre pour que la porte où doit descendre le souverain soit alignée avec le tapis rouge.
Après quelques instants de flottement, la porte s’ouvre enfin et le souverain du Grand Ling apparaît dans l'encadrement de la porte, à peine pose t-il le pied sur le quai de marbre que l’empereur Tadashi IV s’approche de lui pour lui secouer très chaleureusement les mains sous le crépitement des flashs de centaines de photographes. La dame à la robe de soie bleu s’approche de la souveraine lingoise, lui fait une révérence, avant de lui faire la bise. Comme le veut la tradition, l’empereur présenta à son homologue tout le comité d’accueil.
“Très cher ami, bienvenue dans le merveilleux Empire Burujoa ! C’est un honneur de vous recevoir ici à Xine Shoudu, j’espère que votre voyage s’est bien placé et que vous êtes prêt à prendre le large sur l’unique Nobuyasu."
Permettez-moi de vous présenter mon épouse, Catherine et mon fils aîné, mon héritier, le futur empereur Leonhardt.”
Tadashi présenta ensuite ses frères et soeurs, directeurs des plus importants départements de l’administration impériale, ainsi que son administration locale, Dai Tsao, la Représentante de la préfecture de Xineshoudu ou Song Se-Yoon, le Délégué impérial de la municipalité de Xine Shoudu. A son tour, le souverain lingois présenta sa suite, le vieux monsieur acariâtre de la passerelle apparaît alors furtivement derrière Tadashi et Catherine.
“Et sa fille ! Ou est sa fille ! Où est la princesse ? Il faut à tout prix que le prince héritier la rencontre. Demandez- lui OÙ EST SA FILLE ???”
L’impératrice Katherine Ière, visiblement agacée, se retourna brusquement vers lui.
“Assez ! Yasuho vous me fatiguez, montez dans votre voiture tout de suite et retrouvez-nous sur le bateau tout à l’heure.”
“Mais votre majesté…”
“J’ai dis TOUT DE SUITE !”
L’empereur Tadashi IV, connu dans le monde entier pour sa passion des trains, prit le soin de faire visiter la Gare Impériale de Xine Shoudu, dont il assurait lui-même les commentaires et les réponses aux questions de ses invités. Il fait d’ailleurs remarquer que toute la gare est climatisée ou chauffée pour permettre de garder une température entre 19° l’hiver et 26° l’été pour le confort de tous les voyageurs.
Après cela, toute la délégation quitte la gare, alors que la suite prend place à bord de voitures, fourgonnettes et cars, l’impératrice Katherine Ière invite son homologue lingoise à prendre place à bord d’un ravissant carrosse tiré par deux chevaux blancs. L’empereur Tadashi IV monte lui aussi à bord d’un imposant carrosse doré tiré par 6 chevaux noirs, le souverain lingois prend place à ses côtés, comme le prince Leonhardt qui est assis dos à la route.
Commence alors une longue parade équestre dans les rues de la “capitale du Xinemane” pour les deux couples souverains tandis que les dignitaires burujois et lingois filent tous directement sur les bords de la mer d’Azur. La conversation chaleureuse entre les deux dirigeants nazumis se déroule naturellement, sous les acclamations de la foule, dans des avenus abondamment décorés de drapeaux burujois et lingois. Les panneaux publicitaires de la ville annoncent la visite avec le portrait des dirigeants des deux nations voisines. La température commençant à monter, l’empereur Tadashi IV desserre un peu le nœud de sa cravate et invite son homologue à en faire de même. Le prince Leonhardt, toujours tiré à quatre épingle ne dessert pas le nœud de sa cravate malgré la recommandation de son père.
“Dites moi cher ami, je n’ai pas vu votre fille à la gare, pourtant j’étais sûr qu’elle se joindrait à nous. Elle n’a pas pu venir ? Elle a eu un empêchement ? J’espère que ce n’est pas trop grave.”
“Ne vous faites pas trop de soucis, ma fille Lihua est arrivée ici il y a une semaine par le train. Elle doit nous rejoindre directement à votre navire, elle voulait faire un peu de tourisme toute seule. C’est son premier voyage toute seule et son premier voyage à l’étranger, mais je ne me fais pas trop de soucis, les burujois sont des gens honnêtes et sérieux et vos rues sont sûres.”
“Je ne savais pas… J’espère que son premier voyage se passe très bien.”
“Ne vous inquiétez pas, j’ai eu des nouvelles de Li et elle est enchantée par votre pays. Elle aurait fait la rencontre d’un de vos étudiants, un dénommé Léo qui lui a rendu service et lui a fait découvrir la ville.”
En attendant cela, l’impassible prince Leonhardt se figea.