Le terrorisme Hamajak, un danger pour la démocratie Yukanaslave ? Depuis Mai 2015, dans le Nouveau-Saptär, des groupes de rebelles, de l'ethnie Hamajak, se sont formés dans le sud de l'état, et revendique la considération en tant que peuple membre de la Fédération. Cette situation peut être assez perturbante, surtout quand l'on sait, selon
la Constitution Yukanaslave de 1885, à l'Article VII : "Tous les peuples de Yukanaslavie sont égaux, qu’importent leurs cultures, leurs histoires, leurs mœurs".
Alors pourquoi, et comment nous en sommes arrivés là, et quelle situation politique provoque ces mouvements de contestations ?
Vers le XVIe siècle, alors que la colonisation de l'Aleucie battait son plein, sur les côtes nord de ce qui deviendra le Nouveau-Saptär, des navires débarquaient sur la plage. A leurs bords, des colons sapythes, forcés par leurs oppresseurs Kaulthes de la métropole à partir vers le nouveau-monde pour éviter de grands mouvements de révoltes en Eurysie. Cette vague de migration, que l'on pourrait qualifier aujourd'hui de déportation de masse, a été la plus grande entreprise de colonisation de l'Empire Kaulthe en Aleucie.
Grâce à celle-ci, durant les premières années d'installation, des petits comptoirs et ports apparaissaient, et on permit à la Kaulthie de s'enrichir plus que jamais. Cette prospérité à un temps permit la création du "Rêve Aleucien", qui a fait migré des minorités de la Kaulthie Métropolitaine en soif de libertés et richesses qu'ils n'avaient pas sur le continent.
Cependant, plusieurs dizaines d'années après, suite à l'augmentation de la population et des terrains agricoles, un peuple natif fut découvert au sud : les Hamajaks. Divisés en différents clans sur tout le sud de la Péninsule de l'Occizyan, ces groupes vivaient relativement dans le calme et la paix. Cependant, l'avancée des colons a irrémédiablement provoqué des prises de contacts entre les deux peuples. Et celles-ci, tout d'abord positives, en créant des partenaires commerciaux, comme des fourrures en échanges d'armes à feu et des chevaux, devinrent vite négative, car les colons sapythes souhaitèrent rapidement s'emparer de l'ouest et du sud du territoire, notamment riche en or et en argent ( ce qui alimentera d'ailleurs "le grand mouvement vers le sud-ouest", une migration progressive de chercheurs d'or voulant faire fortune bien plus loin dans les terres ).
Ainsi, vers 1650 - 1660, des premiers affrontements eurent lieux entre les Sapythes et les Hamajaks, se terminant dans la majorité des cas par la victoire des envahisseurs. Ces premiers combats commencèrent à animer une profonde haine entre les deux peuples, les premiers considérant que les Hamajaks étaient une pestilence empêchant les Sapythes de gagner en puissance, et les seconds considérant les Sapythes comme des envahisseurs.
Cette situation continua durant de nombreuses années, et siècles, les Hamajaks étant toujours plus acculés vers le sud et l'ouest, tandis que les Sapythes progressaient, construisaient des villes, routes, etc... Le pire arriva lorsque le Nouveau-Saptär rejoignit la fédération de Yukanaslavie en 1883. Alors que dans la constitution il était bien écrit que les peuples étaient tous égaux et libres, la question Hamajak n'a jamais été mise sur la table. Ainsi, la situation de colonisation et de recul du peuple natif continua, sans s'arrêter.
Cependant, tout bascula en 1915. A ce moment, l'entité de la Fédération de Yukanaslavie envisageait d'intégrer le Dgondu, un état natif sud-afaréen. Mais, cette décision fut vivement contesté par certaines populations, dont les Sapythes. Furieux finalement de la tendance pro-intégration que prenait la négociation, le Nouveau-Saptär, ainsi que la Nouvelle-Warenburg, firent le choix de se séparer de la Yukanaslavie et de créer la Fédération d'Aleucie du Sud, aussi nommée FAS. C'est ce que l'on nomme "la Guerre des Statuts". Durant celle-ci, les Hamajaks se sont positionnés comme des soutiens de la cause Yukanaslave, et furent beaucoup soutenus via le transfert d'armes et autres équipements.
Cette "traitrise" poussa alors un général, un certain Pellegos Androniaque, un Arovaque d'origine émigré dans le Nouveau-Saptär, a procéder à l'un des plus grands crimes du XXe siècle : le Génocide Hamajak de 1916. Afin d'arriver à ses fins, et sachant que certains groupes s'étaient cachés dans les jungles, Pellegos ordonna la destruction par le feu de ces forêts, détruisant au passage de nombreuses espèces animales et végétales. Dans les plateaux du sud, les groupes Hamajaks furent traqués, provoquant, alors, l'un des plus grands massacres de l'ethnie native connu.
Finalement, cet enfer s'arrêta en 1920, lorsque la Fédération d'Aleucie du Sud déposa les armes, et fut réintégré à la Yukanaslavie. Le Génocide n'a jamais été mis sur la table, probablement pour éviter de détériorer plus que nécessaires les relations entre les états vainqueurs et les états vaincus. Cependant, cette décision fut prise comme une trahison de la part des survivants, qui n'ont jamais été reconnu comme victime de ce conflit.
Finalement, encore aujourd'hui, les Hamajaks sont détestés par la population Sapythe ou autres descendants de colons, et le Génocide n'est pas encore reconnu officiellement, bien que des personnalités se battent pour cela. Bien malheureusement, dans le Nouveau-Saptär, les Hamajaks n'ont toujours pas de places, et ne sont à vrai dire pas reconnus comme réels citoyens de l'état, ce qui pose problème, principalement au niveau constitutionnel, car cela va à l'encontre du principe même qui a fait la Yukanaslavie : "Tous les peuples de Yukanaslavie sont égaux, qu’importent leurs cultures, leurs histoires, leurs mœurs".
A présent, le seul moyen pour l'ethnie de se faire entendre est par la voie des armes, bien que celle-ci soit illégale en Yukanaslavie. En effet, de nombreux groupes occupent des territoires dans l'état, et font régulièrement des pillages dans des villages proches des lieux d'implantations des groupes terroristes. Cette montée des violences n'est cependant toujours pas prise en compte par le Gouvernement central, malgré les messages d'avertissement de pro-natifs et pro-Hamajaks.
Aujourd'hui, le président du Nouveau-Saptär, Volodimir Pervetcha, considère que les Hamajaks nuisent profondément à la société Sapythe, et Yukanaslave. De ce fait, il combat férocement ces groupes terroristes qu'il décrit comme "de la pestilence" en envoyant la police ou, parfois même avec l'autorisation Fédérale, de l'armée. Cette répression est souvent signe de contestation de la part des peuples de la Métropole, qui, pour certains, s'indignent du sort des Hamajaks.
De plus, cette situation s'est empirée avec des dramas autour du président Sapythe, qui aurait dit des paroles choquantes pour la Yukanaslavie, comme : "Les Hamajaks sont une sous-race de l'humanité qui ne mérite que la mort", ou bien aussi "le Terrorisme Hamajak est une maladie que l'on doit guérir". Egalement, certains affirment que Pervetcha est profondément Horvanxiste, un courant Westalien qui réclame, dans les grandes lignes, souhaite l'infériorité des Hamajaks, et la création d'un état fort avec des peuples unis.
Toute cette situation bouscule le monde politique Yukanaslave, qui se divise souvent en deux : d'un côté, les soutiens de Pervetcha, souvent des descendants de colons, qui rêvent de la fin totale des Hamajaks, et les soutiens des Hamajaks, qui souhaitent la reconnaissance de ce peuple et même la création d'un onzième état hamajak au sein de la Yukanaslavie. Cette division n'a pour le moment pas été évoqué par le Président Fédéral Moctezuma III Kalpàn, mais pourrait un jour être exprimé si la situation le demandait.
Terroriste Hamajak dans les jungles du sud du Nouveau-SaptärHRPPensées Sapythes est le média slave le plus auditionné du pays. En effet, la large minorité slave sapythe a largement influencé le domaine médiatique ces dernières années, particulièrement avec les progrès technologiques. Ainsi, cette source d'information transmet des nouvelles généralement du point de vue du gouvernement du Nouveau-Saptär, et, indirectement, du point de vue des minorités slaves du pays. C'est un média assez fiable.