18/08/2016
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Janggunat de Shotugara


Drapeau de Shotugara

Nom courant : Shotugara
Inspirations culturelles : Corées, Période Joseon, Japons, Daimyos et seigneurs japonais

Population (données Janvier 2015) : 12 Millions d'habitants
Plus grandes villes : Sen-seol

Carte de l'état :

Carte de Shotugara


Introduction :

Petite nation isolée des autres membres de la Fédération, Shotugara en reste pas moins un grand état. Depuis sa fondation, le Janggunat ( équivalent coréen du Shogunat ) n'a cessé de permettre la conservation d'une tradition et d'une culture riche et vivante, présente dans nombre d'aspects de la vie quotidienne Shotugarienne. Ce soft power a permit pendant longtemps à l'état d'être important dans la politique Yukanaslave, bien que d'autres facettes viennent s'ajouter à cette suprématie. Après l'acquisition du petit territoire à l'est de Shiramazu, le Janggunat tient fermement une place importante dans le commerce régional, notamment grâce à la création du canal de Yee-Mong, proche de la capitale étatique de Sen-Seol.

Sommaire

  • Gouvernement
  • Histoire

  • [en cours d'écriture, patience... ]
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    Gouvernement


  • Le Janggun
  • Janggun Taejo II Mohamoto
    Janggun Taejo II Mohamoto

    Héritier de plusieurs siècles d'histoire, le Janggun est le dirigeant unique de Shotugara. Il dirige toutes les affaires concernant de près ou de loin le petit état. Autrefois, un empereur existait, cependant, suite à la perte lente de toute forme de pouvoir par celui-ci, le Janggun de l'époque a forcé l'abdication du dernier empereur vers 1752, bien avant l'arrivée des Yukanaslaves. Ainsi, depuis presque trois siècles, un Janggun dirige tous les pouvoirs du Janggunat. Cependant, ce dernier doit faire avec les seigneurs et Daimyos locaux, qui ne sont parfois pas toujours en accord avec le Janggun.

    Bien qu'au départ son pouvoir soit uniquement militaire, les bouleversements dans l'histoire ont propulsé ensuite le Janggun à un rôle politique, puis enfin religieux, garantissant la liberté de culte de tous, tout en étant chef de la religion Janggunisme ( un courant du Shintoïsme et du Bouddhisme ). Cette montée en puissance est donc un facteur important d'un tel calme en Shotugara.

    L'actuel Janggun est Taejo II de la Dynastie Mohamoto. Cette dernière dynastie est la même qui a renversé le dernier empereur il y a deux siècles et demi. Bien que Taejo II est jeune, car ayant la vingtaine, il n'en reste pas moins actif dans la bonne tenue de son petit état. Ainsi, le pouvoir est stable et semble être tout aussi paisible que durant les derniers siècles.

  • Le Grand Daimyo

  • Ce titre, hérité de celui du "prince" lorsqu'il y avait encore un empereur en Shotugara, représente le régent et le successeur du Janggun. Il conseil l'actuel Janggun dans ses décisions, et est généralement intouchable dans la cour, tout simplement car il est l'héritier du régime. Depuis près de deux siècles et demi, le Grand Daimyo prélève l'impôt sur les seigneurs et Daimyos locaux et assure leur fidélité envers le Janggunat. Plusieurs fois dans l'histoire, lorsque de révoltes ont éclaté, le Grand Daimyo a permit de nombreuses victoires face aux ennemis du Janggunat.

    L'actuel Grand Daimyo est Myeong Mohamoto, petit frère de Taejo II Mohamoto. Actuellement âgé de deux ans de moins que son ainé, il est déjà doté d'un talent incroyable pour la diplomatie et la gestion administrative. De ce fait, le shogun peut dormir sur ses deux oreilles.
    Bien que cela peut sembler étrange, le Grand Daimyo est toujours issu de la dynastie Mohamoto, et est généralement le petit frère, puis le fils d'un des frères.

  • Les Daimyos et seigneurs

  • Ce sont des petits seigneurs présents sur tout le territoire ( hormis l'enclave de Shiramazu qui a un statu spécial ) qui dirige un petit domaine. Entrant régulièrement en concurrence, les affrontements ont été monnaie courante durant le XVIIIe et le XIXe siècle. Pour mettre fin à ces guerres internes sanglantes, le Janggun Myong Mohamoto a déclaré en 1847 l'édit de Sen-Seol, qui obligeait les seigneurs et Daimyos à procéder à des combats d'arènes, en envoyant leur meilleur soldat s'affronter dans un espace restreint. Cette tradition perdura jusqu'à nos jours et permit d'éviter des guerres internes supplémentaires.

    Ainsi, les Daimyos règnent sur des petits territoires, doivent soumettre l'impôt au Grand Daimyo et au Janggun, et se doivent d'être fidèles et loyaux au Janggunat. Leurs affrontements sont généralement devenus de moins en moins fréquents, les combats devenant plus un sport national de lutte, permettant la naissance d'une stabilité à l'échelle régionale.

    Parfois, le Janggun convoque une assemblée de tous les seigneurs de Shotugara en situation de crise ou pour être conseillé. Cependant, c'est assez rare que cela arrive, généralement le Janggun se contente d'être conseillé par son Grand Daimyo.
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    Histoire


    Drapeau de Shotugara
    Drapeau du Jauggunat de Shotugara


  • Introduction

  • De part sa position géographique d'une grande importance, de part son accès à "위대한 한반도" ou "la grande péninsule", le Shotugara a été, durant toute son histoire, un lieu stratégique qui a attisé la convoitise de nombreux grands empires locaux. On peut penser aux Khans Moritons, ou bien aux empires Tahoku ou Xin. Cependant, cette position difficile à tenir à été certainement la plus grande force des Shotugariens : l'Union National contre les envahisseurs. En effet, ces invasions ont accentué, au fil des siècles, un véritable sentiment nationaliste et traditionnaliste qui continue toujours de faire prospérer la culture Shotugarienne et à permit la survie du petit pays.


  • Chapitre I : Les premiers royaumes

  • EN REDACTION

  • Chapitre II : Le Royaume de Goyeong ( environ 900 - 700 avant J.C. )

  • EN REDACTION

  • Chapitre III : Les Grands Royaumes ( environ 700 - 100 avant J.C. )

  • EN REDACTION

  • Chapitre IV : Le Royaume de Kuryo ( 100 avant J.C. - 150 après J.C. )

  • EN REDACTION

  • Chapitre V : Le Royaume de Seol ( 150 - 400 après J.C. )

  • Statue en Bronze
    Statue en Bronze Seolien ( fin IIIe siècle - IVe siècle avant J.C. )

    Succédant au Royaume de Kuryo après sa chute vers les années 150 après J.C., le Royaume de Seol trouve son origine autour des vestiges de l'actuelle capitale, autrefois connue sous le nom de Seol. Fondée aux alentours de l'an 0, la ville est rapidement devenue un centre majeur des échanges et du commerce régional. Ce développement rapide a alors permit à la ville de prospérer, de s'enrichir, et donc, de s'agrandir avec les naissances nombreuses à cause du surplus de nourriture.
    Ainsi, Seol passa d'une petite bourgade à une véritable citadelle vers l'an 120 après J.C. Lieu capital du Royaume de Kuryo, afin de maintenir sa domination dans l'est du pays, la ville fut transformée en marche du pays, face aux minuscules états clients de l'est. Malheureusement, avec la chute de Kuryo vers 150 après J.C., dû à la disparition de la dynastie, le pays sombra dans une lutte terrible ( mal sourcé, ce conflit reste encore peu connu des historiens modernes ).

    Après cette "guerre civile", Seol, qui était devenu le nouveau centre politique du pays après la destruction de Gong Do ( ancienne capitale du Kuryo ), forma alors un royaume influent au centre du Shotugara. Celui-ci, dirigé par un certain Kyongmong, envahit l'ouest du pays, en proie au chaos. Grâce à la puissance de la citadelle, et de part son territoire déjà étendu après la chute du Kuryo, l'ouest fut conquit en peut de temps ( vers 150 - 160 après J.C. ). A cette date, le Royaume de Seol, seule puissance régionale, fut de fait l'état successeur du Kuryo.

    Le premier roi à sa tête se prénomme donc Kyongmong. Ancien chef de la marche de Seol, il dirigea avec sagesse sont territoire, avant de s'éteindre paisiblement en 170 après J.C. ( les sources ne sont pas claires et nombreuses, ce récit aurait pu être embellit afin de créer une bonne image de Kyongmong ).

    A sa mort, aucun de ses successeurs proches nous sont connus. Il faut attendre l'an 291 pour avoir la dénomination d'un roi. Celui-ci, descendant de Kyongmong, se prénomme Gyejong. Durant son règne, il instaura une guerre avec les dernières cités de l'ouest à encore s'opposer à sa domination. Cette guerre, mal documentée, semble avoir été remportée par le souverain de Seol. Grâce à cette conquête, le royaume est devenu une des pierres angulaires du commerce centro-nazuméen.
    Egalement, durant son règne, de 291 à 320 environ, l'art et la littérature se développèrent, permettant à des artistes de se dévoiler et à des seigneurs de devenir des mécènes. Ce développement des arts, combinée à une stabilité politique, permit donc au royaume de commercer et de devenir assez important régionalement. En effet, certaines statues en bronze ont pu être retrouvée à Pongyuon ( la région autonome à l'ouest du Shotugara ), alors même qu'à cette époque le commerce dans des régions aussi éloignées était rare, voir impossible.
    Cette transmission de culture nous permet de comprendre mieux cette civilisation qui va réellement fonder le Shotugara des siècles après.
    En 320 après J.C., malheureusement, Gyejong meurt, probablement de vieillesse. Après son règne, un vide dans les archives et sources empêchent réellement de connaitre toute l'histoire post-Gyejong du Royaume de Seol.

    La dernière archive que les historiens ont pu découvrir mentionne le roi "Nemyong", qui aurait été tué par un de ses plus grands généraux, un homme du nom de Sen Moyang. Cet assassinat, arrivant vers l'an 400 après J.C., marque la fin du Royaume de Seol tel que l'on connaissait jusqu'alors, et démarre la période des "Royaumes de Sen-Seol et Pongyong".

    Carte du Royaume de Seol à son apogée

  • Chapitre VI : Les Royaumes de Sen-Seol et Pongyong ( 400 - 780 après J.C. )

  • Le meurtre de Nemyong vers 400 après Jésus-Christ marque une rupture entre deux époques. Premièrement par la fin de l'ère des "Anciens Royaumes" ( c'est à dire les entités politiques antiques du Shotugara ), qui passe donc à celle des "Nouveaux Royaumes" ( c'est à dire les entités politiques du Moyen-âge shotugarien ). Cela se remarque dans la littérature, l'art et la philosophie dans lesquelles des manières différentes de penser et de comprendre le monde vont se développer.

    Aussi, la "chute" du Royaume de Seol ( qui survivra sous la nouvelle forme de l'entité du Royaume de Pongyong jusqu'en 780 après Jésus-Christ ), par l'assassinat brutal du roi Nemyong marque donc l'apparition de deux états distincts sur le petit territoire shotugarien. Le premier, celui du Royaume de Sen-Seol, se concentre sur la majeure partie du territoire de l'ancien état de Seol, transformant même l'ancienne capitale pour en faire la demeure de la famille fondatrice de ce petit territoire : la Dynastie Sen. Le second, lui, se concentre dans le nord-est du territoire, comprenant certaines terres de l'ancien royaume et se centrant autour de Pongyong, nouvelle grande ville, qui sera dirigée par les survivants de la dynastie Seol : les Seol postérieurs ( à l'image de la dénomination des pays Ushongs ou Ramchoures pour leurs dynasties, dû aux influences successives de ces pays envers les états successifs du Shotugara ).

    Le Royaume de Sen-Seol :

    Le Royaume de Sen-Seol est ainsi fondé vers 400 après Jésus-Christ après le meurtre du roi de Seol, Nemyong par l'un de ses plus grands généraux : Sen Jugong. Probablement issu d'une famille du sud du pays, donc sous influence culturelle des puissances nazumis continentales, il décide de se renommer en Sen Dainomogong en 407 après Jésus-Christ. Il pose donc les bases de la première grande dynastie qui marquera le Shotugara : les Sen. Leur puissance est telle que l'assassin de Nemyong décide de renommer la capitale en Sen-Seol, rajoutant donc le nom de sa dynastie afin de montrer au reste de la région quelle famille domine réellement le Shotugara. Fort malheureusement, le règne de Sen Dainomogong reste très mystérieux, de part le manque de sources écrites nous étant parvenues.
    Cependant, succède à lui son fils Sen Gyeon en 432 après Jésus-Christ. D'après les récits de l'époque, il se convertit rapidement au bouddhisme, religion qui jusque là était minoritaire au Shotugara, dès son accession au trône, se démarquant donc radicalement de ses prédécesseurs. Cette conversion, bienvenue chez le peuple et les familles nobles, va cependant provoquer la fureur d'une minorité qui voit l'arrivée de cette religion comme une invasion qui risquerait de transformer la civilisation entière. Ainsi, une révolte éclata en 438 après Jésus-Christ, menée par un noble du nom de Gong Goegyong, qui permet la création d'un état temporaire dans le nord-est du Royaume de Sen-Seol. Celui-ci, prenant le nom de "Royaume de Tsigyong", ne dure que 7 ans avant de perdre le contrôle de son territoire suite à la réponse de Sen Gyeon en 445 après Jésus-Christ, amenant à la mise à sac du chef-lieu de cet état : Tsigyong.
    Après cette révolte, contée dans le roman "le Cycle des dix rois", écrit par Du Hangko, philosophe et penseur shotugarien ( né à Sen-Seol et ayant fait des études à la grande académie de Shintinenzari ), il est dit que Sen Gyeon plongea dans une profonde paranoïa, finissant même par tuer sa soeur. Cette incapacité à effectuer avec calme ses devoirs royaux va amener à la destitution de celui-ci en 449 après Jésus-Christ. Afin de s'assurer que la lignée ne disparaisse cependant pas, les mécontents de Sen Gyeon vont mettre sur le trône son neveu, Sen Ryu-Yee.
    Au départ trop jeune pour assurer parfaitement son titre, il est placé sous la tutelle de Deung Sugdong, un important général de l'armée du Royaume réputé par ses pairs et respecté dans tout l'état. Sa régence, qui va durer de 449 à 457 après Jésus-Christ, va profondément marquer le souverain, considérant finalement, après avoir atteint ses vingt ans, que Deung Sugdong tentait de prendre le pouvoir à sa place. Ainsi, il le condamnera à l'exil dès son accession total au trône. N'ayant donc plus d'opposants officiels, le nouveau roi décide de procéder à des campagnes militaires au sud, contre le peuple des Maïshas, un groupe sino-mongolien issu des différentes invasions et migrations voisines du continent nazumi. Cependant, à cause de la perte de brillants stratèges comme Deung Sugdong, les victoires furent difficiles et certaines batailles finirent même en défaites. Cette crise profita au Royaume de Pongyong, qui avait accueillit à bras ouvert l'ancien régent de Sen-Seol, et, ayant appris ses talents pour l'art de la guerre, l'utilisa afin de s'emparer de plus de territoires au sud. Cette stratégie provoqua donc la perte de nombreux territoires de Sen-Seol, qui se retrouva donc sans armées pour garder le nord et la capitale, mais de plus laissait la cour sans défenses, Sen Ryu-Yee lui-même étant partie avec son armée au sud contre les Maïshas. Afin d'éviter une catastrophe, il signa la paix avec le peuple du sud et se dirigea vers Sen-Seol. Cependant, lorsqu'il était partie au sud vers 460 après Jésus-Christ, au sein de la cour, après plusieurs années, on pensait que le souverain était mort. Profitant de cette situation, le frère du roi, Sen Gogong, prit la place de son frère et se renomma Sen Jugong II. Lorsque l'armée royale arriva dans le nord, elle devait donc faire face à deux ennemis : le frère de Sen Ryu-Yee et le Royaume de Pongyong soutenu par l'ancien régent Deung Sugdong. Cette situation plus que dramatique expliquant donc la crise que traversait le Royaume de Sen-Seol à cette époque.
    Mais ne se laissant pas abattre, le roi premier de Sen-Seol décida de prendre d'assaut la capitale contrôlée par son frère, finissant, après plusieurs mois et des centaines de morts, par s'emparer de la ville en 466 après Jésus-Christ. Cependant, Sen Jugong II fuit vers l'est, trouvant refuge chez un petit état local sans importance. Malheureusement, à peine rentré et réinstallé au pouvoir, Sen Ryu-Yee meurt en 469, sans avoir pu récupérer ses anciens territoires dorénavant contrôlés par le Royaume de Pongyong.
    C'est ironiquement Sen Jugong II qui remonte sur le trône après la mort de son frère, faute d'autres membres de la famille royale en vie. Il réussit à stabiliser le territoire et à le renforcer, en dressant notamment une fortification plus importante à Sen-Seol. Tragiquement, lui-même ne tient pas aussi longtemps sur le siège royal car il décède en 476 après Jésus-Christ. Après lui, on connait une liste de souverains ayant eu chacun des règnes assez courts, qui n'ont marqué que vaguement la sphère politique et militaire dans l'état. Cependant, sur le plan culturel et sociétale, cette période est un véritable âge d'or, car de nombreux poètes et penseurs naissent à cette période. On peut nommer Min Guhong, originaire du sud du Royaume de Sen-Seol, qui théorisa sur de nombreux aspects de la religion, bouddhiste en particulier, mais aussi Nam Jakong, écrivain qui rédigea de somptueux poèmes encore marquants aujourd'hui dans la littérature traditionnelle shotugarienne. Ainsi, malgré des crises successorales et militaires, cette période encore méconnue historiquement cache un jardin d'essor en tout genre, permettant l'avènement d'une culture particulièrement unique qu'est celle du Shotugara.
    Néanmoins, tout cela se bouscula lorsqu'un roi monta sur le trône. En 542 après Jésus-Christ, un jeune membre de la famille royale décida de massacrer sa propre famille afin de s'assurer le trône tout en s'attirant la sympathie de l'armée. Après la mort du souverain de l'époque, cet homme devint le nouveau roi ( faute d'autres héritiers en vie ) sous le nom de Sen Daikonong "le Grand". Celui-ci, au départ peut connu de la cour, fut rapidement reconnu par ses pairs après sa victoire fulgurante contre les Maïshas au sud, les intégrant enfin au sein du royaume qui dominait donc tout le sud du Shotugara actuel. Cette conquête, quoique violente, permit de légitimer le souverain et lui assura la fidélité d'une grande partie de la noblesse du pays qui s'amusait jusqu'alors à changer les rois selon leurs ambitions et leurs intérêts. De plus, afin de conserver un grand pouvoir, Sen Daikonong démarra un processus de centralisation du pouvoir à Sen-Seol, appelant à la création d'un "conseil des nobles" permettant à chaque aristocrates de s'exprimer sur divers sujets et en faire un rapport au roi. Grâce à cela, la présence des nobles était presque constante et il était nettement plus facile de les surveiller. Après la mise en place de ces nouvelles mesures, Sen Daikonong décida de porter son courroux envers le Royaume de Pongyong qui jusque là se plaisait à observer son voisin mourir lentement et surement après la perte de nombreux territoires. Fort malheureusement pour le royaume du nord, il ne disposait plus du génie qu'était Deung Sugdong, et l'armée du pays était totalement obsolète et mal entrainée. Ainsi, grâce à l'expérience acquise lors de la guerre contre les Maïshas dans le sud du Shotugara, Sen Daikonong réussit à enchainer victoire sur victoire jusqu'à atteindre la capitale elle-même. Ne voulant perdre leur précieuse forteresse, le roi de Pongyong de l'époque, Ri Yudeong, déposa les armes en 553 après Jésus-Christ. Cependant, alors qu'il avait la possibilité de contrôler la totalité de la péninsule shotugarienne, Sen Daikonong décida de s'emparer d'une grande partie des terres de Pongyong et de laisser le reste vivre sous la forme d'un état tributaire faible et avec une branche royale issue d'une famille fidèle à la cause du roi de Sen-Seol. C'est ainsi qu'en moins de 15 ans, Sen Daikonong venait d'unifier de manière indirecte pour la première fois depuis presque cent ans le Shotugara. Mais comme tout grand conquérant, à peine rentra t'il à sa capitale qu'il décéda en 556 après Jésus-Christ à cause d'une maladie encore inconnue à ce jour.
    Cette mort va amener à l'avènement d'une sous-période à celle des Royaumes de Pongyong et de Sen-Seol : "l'Hégémonie Sen". Cependant, après toute cette histoire, il va maintenant être temps de retourner observer l'histoire du point de vue de Pongyong car il se pourrait que vous, lecteurs, vous posiez des questions sur le comment et le pourquoi de l'existence du Royaume de Pongyong.

    Guerrier du Royaume de Sen-Seol en armure de fer du début du VIe siècle après Jésus-Christ
    Guerrier du Royaume de Sen-Seol en armure de fer du début du VIe siècle après Jésus-Christ

    Le Royaume de Pongyong :

    Suite à l'assassinat de Nemyong et à la prise de pouvoir de Sen Jugong vers 400 après Jésus-Christ, les derniers membres de l'ancienne famille royale décidèrent de s'installer au nord à Pongyong, dans des territoires jusqu'alors dénués de grands royaumes. La ville, à cette époque, n'était qu'un petit centre urbain sans importance. Cependant, la prise de celle-ci par les reliquats du Royaume de Seol va alors amener de grands changements. En premier lieu, par la création de remparts importants, mais aussi par la montée démographique du nombre d'habitants à Pongyong.
    Le premier roi de ce second état se nomme Ga Sejuo. Prétendu neveu de Nemyong, il fonde la dynastie Pongyong qui régnera pendant un certain temps sur le territoire du nord du Shotugara. Ses premières actions étaient la formation d'une armée solide en capacité de contrer toutes potentielles attaques du Royaume de Sen-Seol mais aussi en la fortification du petit territoire qui comprenait à l'époque que la ville de Pongyong et ses alentours. Ces décisions vont alors apporter une défense sereine pour le jeune état. Malheureusement pour le pays, Ga Sejuo meurt en 428 après Jésus-Christ, sans réellement apporter une grandeur à l'ancienne famille royale de Seol.
    C'est alors son fils Gyejong ( que certains surnomment Gyejong II en honneur à sa filiation avec le Royaume de Seol ) qui prend le pouvoir. Il incite à la création d'une puissant état au nord du Shotugara en envahissant les petites cités-états voisines et il parvint alors à créer un puissant royaume de Pongyong vers l'an 440 après Jésus-Christ. Egalement, durant son règne, le bouddhisme, importé depuis le Royaume de Sen-Seol convertit un peu plus tôt, s'implante de manière importante au sein de l'état. Ces apports vont alors permettre un rayonnement important des descendants de Nemyong. De plus, des routes maritimes se sont formées au nord en partant de Pongyong, permettant un essor commercial du jeune pays. Cet enrichissement va être profitable au frère ennemi de Sen-Seol, et il va se conserver durant près d'un demi-siècle. Malheureusement, le très long règne de Gyejong ( II pour les nostalgiques ) se termine en 458 après Jésus-Christ, lors du décès du roi après 30 ans de règne.
    C'est alors son fils Mu Kyongmong ( surnommé aussi Kyongmong II en honneur à la filiation qui relie les rois de Pongyong au rois de Seol ( dans ce cas là au fondateur du précédent royaume Kyongmong )) qui hérite du pouvoir et entame une nouvelle époque pour l'état. En effet, plus au sud, le régent du pouvoir, Deung Sugdong, a été exilé par le nouveau roi Sen Ryu-Yee. Mécontent de sa situation, l'ancien stratège décida de servir le Royaume de Pongyong. Ayant eu connaissance de ses talents pour l'art de la guerre, Mu Kyongmong décida de déclarer la guerre à Sen Ryu-Yee, alors que celui-ci était en guerre au sud pour annexer le territoire des Maïshas. Cette absence de troupes permit alors à Deung Sugdong de prendre sa revanche et de s'emparer d'un plus vaste territoire au nom de ses nouveaux maitres de Pongyong. Constatant son erreur, Sen Ryu-Yee tenta de sauver ce qui pouvait encore l'être mais malheureusement il dû abandonner l'idée de reprendre ses territoires car son frère Sen Jugong II, qui avait usurpé le trône durant son absence, était un ennemi bien plus dangereux que le roi du nord. Finalement, Mu Kyongmong profita de son vaste territoire jusqu'à sa mort en 478 après Jésus-Christ.
    Après sa mort, son neveu Ryeo Jongong prit le pouvoir et hérita d'un puissant royaume, précisément le plus important du Shotugara à cette époque. Grâce à cette position, il favorisa l'émergence du bouddhisme et l'intégra en temps que religion officielle du royaume, mais aussi développa les écoles de penseurs et de philosophes, provoquant alors un âge d'or pour le Royaume de Pongyong. Le roi tenta quelque fois de s'emparer de plus de territoires au sud, mais ne parvint qu'à assiéger Sen-Seol sans réels succès. Son règne, quoiqu'important dans les arts et la culture, n'a cependant pas été aussi conquérant que ses prédécesseurs. Finalement, il décède en 508 après Jésus-Christ de vieillesse.
    C'est alors son fils Gyejong ( III si on prend en compte la dénomination à partir de l'ancienne famille royale de Seol ) qui prend le pouvoir. Il profite de l'instabilité des rois de Sen-Seol pour corrompre certains membres de la cour pour pouvoir apporter sur le trône de Sen-Seol certains candidats choisis par le pouvoir de Pongyong. Cette stratégie va cependant s'avérer inutile car les dirigeants changeaient tous les deux ans au mieux, et tous les dix mois au pire. Autrement, Gyejong ( III ) va avoir la chance de disposer de bonnes récoltes qui vont permettre un accroissement de la population du nord qui parvint même à rattraper celle de Sen-Seol et de ses environs. Tous ces apports, qui semblaient promettre un bel avenir au royaume, vont cependant disparaitre en 549 après jésus-Christ, lorsque Gyejong ( III ) meurt d'une peste inconnue.
    C'est alors son frère Ri Yudeong qui hérite du trône. Malheureusement pour lui, son règne n'est point aussi glorieux et est même dramatique. En effet, au sud, un roi nouveau s'impose à la cour de Sen-Seol : il s'agit de Sen Daikonong dit "le Grand". Après que ce dernier ait écrasé les Maïshas, il décida de prendre sa revanche sur Pongyong en envahissant le royaume dès 551 après Jésus-Christ. Tragiquement, le royaume du nord n'avait pas développé suffisamment son armée, et celle-ci se trouva donc à être obsolète et surtout, indisciplinée et dissipée. Les batailles se muèrent donc en défaites jusqu'à la terrible année 553 après Jésus-Christ durant laquelle Ri Yudeong, ne voulant pas voir Pongyong disparaitre dans des cendres, décida de se rendre à Sen Daikonong. Après cela, le dernier roi héritier du Royaume de Seol meurt exécuté en 554 après Jésus-Christ.
    Alors que l'on pourrait penser que le Royaume de Pongyong disparaitrait, en réalité Sen Daikonong décida de conserver l'état sous la forme d'un pays tributaire de Sen-Seol et gouverné par une famille noble fidèle au roi du sud. Ce changement marque alors le début d'une nouvelle sous-ère dans la période des Royaumes de Pongyong et de Sen-Seol : "l'hégémonie Sen".

    Guerrier du Royaume de Pongyong en armure de fer de la fin du Ve siècle après Jésus-Christ
    Guerrier du Royaume de Pongyong en armure de fer de la fin du Ve siècle après Jésus-Christ

    L'hégémonie Sen :

    Après la mort du conquérant, le Shotugara s'ouvre vers une période de prospérité qui diffère de la période tourmentée qu'elle a connu auparavant. La sous-époque de l'hégémonie Sen est souvent perçue par certains historiens comme une période à part entière tant son développement est long sur la durée et conséquent dans les innovations.
    Ainsi, après la mort de Sen Daikonong en 556 après Jésus-Christ, son fils Sen Rudong hérite du trône et devint le second souverain de la dynastie Sen à contrôler l'intégralité du Shotugara. Poursuivant l'oeuvre de son père, il tente de s'emparer de territoires au sud, sans succès. Cette défaite permit aux Maïshas de s'insurger contre le royaume dès 558 après Jésus-Christ. Cette révolte, connue comme celle "des rubans jaunes", regroupa la majorité de l'ethnie afin de créer un royaume indépendant au sud. Cette situation assez dramatique fut endiguée lors de la bataille de Zendong ( 560 après Jésus-Christ ), durant laquelle les forces de Sen Rudong écrasèrent les forces des rubans jaunes. Cependant, bien que la majorité des forces de la rébellion avaient été détruites, il restait néanmoins toujours des rebelles dans les villages reculés dans les montagnes du sud.
    Suite à cette crise, Sen Rudong renforça son armée et développa une "armée de ville", une sorte de proto-police principalement localisée dans le sud afin de contenir toutes nouvelles grandes révoltes populaires. Après cette réforme, le roi décida de fortifier les plus grandes villes du pays afin de contenir toutes nouvelles agressions extérieures. Principalement bâties en pierre, ces murs étaient dotés de plus de fortifications de bois tout autour afin de compliquer la tâche aux assaillants. Finalement, Sen Rudong mourut en 572 après Jésus-Christ.
    C'est alors son frère Sen Kyongmong qui devint le nouveau roi. Au contraire de ses prédécesseurs, il accentua ses efforts dans les domaines de la littérature, de l'art et des sciences, permettant à de nombreux artistes et auteurs de s'illustrer à cette période, comme Tu Zahong, créateur de la "statue de Sen Daikonong" qui trône encore aujourd'hui sur l'une des places principales de Sen-Seol, ou bien Lu Huo, jeune Maïshas qui devint un célèbre philosophe. Mais bien malheureusement, Sen Kyongmong meurt assez rapidement en 581 après Jésus-Christ, de vieillesse.
    C'est alors le fils de Sen Rudong ( et donc neveu de Sen Kyongmong ), Sen Jugong III, qui prend le pouvoir. Aussitôt après son couronnement, celui-ci tente de s'emparer de plus de territoires à l'ouest, mais ne tiens ces territoires que quelques années avant de les perdre. Cette campagne infructueuse va alors provoquer des tensions internes à l'état. En effet, de son côté, le Royaume tributaire de Pongyong décide de se déclarer indépendant en 588 après Jésus-Christ. Cet acte va alors provoquer une répression terrible de la part de Sen Jugong III qui décide d'incendier Pongyong en représailles et exécute le roi de la ville. La légende veut que le roi de Sen-Seol ait prit le crâne de son adversaire et l'a découpé de telle sorte à ce qu'il lui serve de verre. Cette victoire pour Sen Jugong III va alors réaffirmer son pouvoir suite à sa campagne désastreuse dans l'est. Malheureusement, à sa mort en 597 après Jésus-Christ, les révoltés du ruban jaune ( s'étant réfugiés dans les montagnes du sud depuis 558 après Jésus-Christ ) décident de saisir l'occasion et de ravivé les braises de l'insurrection.
    C'est alors le fils de Sen Jugong III, un certain Sen Geojon, de riposter face à cette menace qui dure depuis presque cinquante ans. Réunissant alors les troupes royales et celles de rares vassaux du nord et de l'est, le roi combat les rubans jaunes lors de la bataille de Shenzhou en 598 après Jésus-Christ. Durant celle-ci, l'armée royale se fait prendre en embuscade et subit une terrible défaite, perdant presque 2 000 hommes sur les 6 000 que comptaient l'armée initiale. C'est finalement un jeune général du nom de Huan Jogong, un Maïsha fidèle à Sen-Seol, qui parvint, grâce à des missions d'espionnages, à faire avancer l'armée royale au sein des territoires insurgés. La dernière grande bataille de cette guerre, connue sous le nom de "bataille des deux peuples" ( qui a eu lieu en 601 après Jésus-Christ ), va alors s'affirmer comme une victoire écrasante des force de Sen Geojon. Cette victoire marque alors la fin des rubans jaunes, qui auront perdurés de 558 à 601 après Jésus-Christ, sois pendant de 43 ans. Malheureusement pour les vainqueurs, Sen Geojon va se faire trahir par Huan Jogong qui va usurper le trône en 603 après Jésus-Christ suite à un coup d'état. C'est alors la première fois en deux siècles qu'un roi de la dynastie Sen se fait renverser.
    Huan Jogong établit alors la Dynastie Huan en 603 après Jésus-Christ. Cette dynastie, bien plus proche de la culture ushong ou nazumi médiane, de part son appartenance à l'ethnie Maïsha, apporte là un grand bouleversement dans la chronologie du Shotugara. C'est la première fois dans son histoire qu'une telle dynastie s'empare de tout le Shotugara. Malheureusement pour Huan Jogong, il se fait assassiner par son propre frère qui se proclame roi à son tour sous le nom de Huan Wandi ( on reconnait aux noms l'influence des Maïshas et la différenciation avec les anciens noms des rois ) en 605 après Jésus-Christ. Cependant, alors qu'il pensait pouvoir régner avec calme, ces conflits de cour ont eu raison de Huan Wandi qui subit alors une révolte de sa propre cour de Sen-Seol qui réclame le retour des Sen au pouvoir.
    C'est ainsi que Huan Wandi doit fuir de la capitale et doit se réfugier dans le sud en 607 après Jésus-Christ. Cette nouvelle situation ne va cependant pas durer, car à Sen-Seol, le fils de Sen Geojon est retrouvé et est placé sur le trône sous le nom de Sen Gaidagomong. Celui-ci, voulant venger son père de la traitrise de la lignée du général Maïsha, décide de lever une armée afin d'écraser l'usurpateur. Heureusement pour le nouveau roi de Sen-Seol, les soutiens de Huan Wandi se font de plus en plus rares, et l'homme doit sans cesse fuir dans différentes villes pour ne pas se faire livrer par les habitants qui ne veulent pas subir la même fureur qu'à produit Sen Geojon sur les rubans jaunes. L'ancien usurpateur est finalement tué lors de la bataille de Jyuandhi dans le nord-ouest en 609 après Jésus-Christ. La chute de la Dynastie Huan marque donc la fin de la période de l'usurpation et le retour de la Dynastie Sen au pouvoir. Malheureusement, les campagnes dans le sud ont provoqué l'arrivée de maladies jusqu'alors peu transmises à la cour, provoquant le décès du roi Sen Gaidagomong en 610 après Jésus-Christ.
    C'est alors son fils Sen Kengomong qui lui succède. Tristement, il n'aura pas un aussi grand règne que ses prédécesseurs. En effet, les crises ayant eu lieu durant dix ans ont provoqué entre autre une autonomie plus claire des seigneurs locaux, provoquant donc un effondrement de l'autorité centrale. Cette situation pourtant durement combattue par Sen Kengomong ne pourra empêcher des insurrections durant tout son règne, comme une énième rébellion des survivants des rubans jaunes et des derniers soutiens des Huan. Bien que la grande majorité ont été défaites, ces crises à répétition vont totalement affaiblir les Sen. Finalement, en 632 après Jésus-Christ, à la mort de Sen Kengomong, les seigneurs vassaux ou tributaires se révoltent et forment de nombreuses entités politiques diverses, mettant fin à presque cent ans d'une hégémonie de la dynastie Sen sur l'ensemble du Shotugara.

    La seconde division :

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  • Chapitre VII : Le Royaume de Sen-Seol ( 780 - 940 après J.C. )

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  • Chapitre VIII : Les Cinq Royaumes ( 940 - 1120 )

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  • Chapitre IX : L'Empire de Shotugara ( 1120 - 1752 )

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  • Chapitre X : Le Jauggunat de Shotugara ( 1752 - à nos jours )

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