[Karty-Azur]
Posté le : 12 déc. 2024 à 18:20:11
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Subséquemment à un échange épistolaire, il a été convenu cela que des représentants de la nation d'Azur se rendrait en sol Kartien. C'est ainsi que l'aéroport de Volkingrad s'apprêtait à recevoir une délégation azuréenne, et plus particulièrement le Ministre des Affaires Etrangères, Ferdl Van Cros. Ce dernier était dans l'aéroport et venait d'apercevoir l'aéronef de la délégation.
Posté le : 13 déc. 2024 à 15:18:50
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Depuis la nacelle, à travers les hublots à double épaisseur de verre qui laissaient entrer la lumière, on se sentait comme nager au milieu de longues et lisses vagues d'air. L'atmosphère était cotonneuse, lourde, et le dirigeable se frayait lentement un chemin à travers elle à la force de ses hélices. Le grondement ténu des moteurs parvenait depuis l'extérieur et le fond de l'appareil. Les cabines réservées aux passagers étaient presque parfaitement silencieuses, un peu comme quand, en montagne ou en hiver, la neige étouffe les bruissements et épure le silence.
En scrutant la campagne depuis les ouvertures, Jamal al-Dîn al-Afaghani, ministre des Affaires étrangères, se faisait repasser quelques éléments par ses conseillers. Avec une délégation du Califat Constitutionnel azuréen, il faisait route vers Volkingrad, capitale de l'empire de Karty, qui avait invité l'Azur à un sommet bilatéral. Circonspects, les Orientaux avaient accepté la proposition. Afaghani voulait dire oui, par principe ; sa stratégie de multiplication des contacts diplomatiques pour asseoir petit à petit l'Azur dans le concert des nations passait aussi par ce genre d'occasion.
Tariq al-Gharmani, dignitaire religieux et conseiller diplomatique du Grand Vizir, était également présent pour cette visite officielle, la première représentation azuréenne à Karty. Celui-ci laissait ses doigts glisser sur les pages reliées d'un rapport de synthèse portant sur l'Empire kartyen, réalisé par l'Intelligence.
– Six cent quatre-vingt-onze milliards de dollars internationaux de produit intérieur brut, répétait-il machinalement. Une industrie militaire active. Une croissance économique solide. Des risques importants.
Jamal reporta son attention sur les champs et les forêts qui, loin en contrebas, défilaient comme des taches brunes, vertes, grises, parfois encore mouchetées de neige. Le ciel était bas et lourd comme un nuage hivernal ; le printemps commençait à peine, et déversait sur l'Eurysie des pluies régulières et monotones.
– La fête nationale était le 11 avril.
Le ministre se gratta la barbe et réfléchit à son voyage. Dans sa représentation géopolitique des choses, il n'avait jamais vraiment envisagé Karty comme un partenaire de premier ordre. Les deux pays étaient en effet éloignés sur bien des aspects ; géographique, d'abord, puisque l'Azur s'étendait en Afarée orientale, tandis que Karty était un pays d'Occident, avec près de neuf milles kilomètres d'écart à travers la mer et les continents. La culture d'autre part ; Karty était un pays eurysien, orthodoxe, et l'Azur une nation musulmane arabo-persane et turque. L'idéologie politique enfin ; Karty était un Etat que certains qualifiaient d'autoritaire, bien qu'il existe un Parlement ; sa Constitution accordait un pouvoir considérable au Tsar. En Azur, le pouvoir était essentiellement détenus par la classe des religieux, en partage avec un Sérail de parlementaires hétéroclites élus.
– Un intérêt commun pour la religion.
L'Azur s'était intéressé aux affaires kartyennes lorsque la question de l'autorité sur l'Eglise orthodoxe s'était posée, au moment où le pays avait quitté l'Union Economique Eurysienne. La foi orthodoxe était indéniablement le fer de lance d'une politique intérieure tournée vers la mise en avant de l'élément slave, et la création d'un ardent nationalisme.
– Cela n'a rien à voir avec l'Azur.
Afaghani répondit à la remarque de Gharmani. On disait en Azur que la mise en avant de l'islam comme ciment social, correspondant à l'idéologie islamo-démocrate et islamo-conservatrice de la Nahda, servait à masquer et invisibiliser les clivages culturels et ethniques, et à renforcer le rôle politique des oulémas, les savants musulmans. C'était incontestablement une stratégie historique du Califat constitutionnel, pour lequel les agitations nationalistes étaient une plaie. Afaghani ne pouvait décemment pas nier ce constat, mais il refusait d'admettre les critiques qui reprochaient à la Nahda de faire de l'islam un outil politique interne. Selon lui, l'Azur n'avait aucune intention belliqueuse à l'égard des non-musulmans, et les musulmans en Azur n'étaient pas traités avant davantage de privilèges que les minorités confessionnelles. C'était une grande différence avec Karty, où les Slaves orthodoxes menaient une lutte féroce contre les germanophones dans les institutions.
– L'élément slave, l'élément germanique. Incompatibles, insolubles comme l'eau et l'huile. Cette dualité caractérise l'Empire de Karty, et explique la fébrilité militaire de son régime.
Renforcer le slavisme intérieur, telle était l'interprétation azuréenne de la politique intérieure kartyenne. C'était aussi, peut-être, la raison de la politique étrangère de Volkingrad. Les Kartyens avaient récemment déployé un certain nombre de bases militaires, en Antegrad, en Sochacia, dans d'autres régions d'Afarée et du monde ; signe d'un Etat qui veut montrer sa force militaire et qui compte sur elle pour parvenir à ses objectifs ; une approche diamétralement opposée à celle de l'Azur, qui privilégiait la voie diplomatique et ne comptait aucun soldat en-dehors de ses propres frontières.
– Tenir la population en alerte, vivre dans un climat d'urgence perpétuel, militariser la société, préparer les prochains conflits, vivre jour et nuit pour la seule pensée de la guerre. Renforcer l'Etat contre les minorités ethniques, contre les pays étrangers, installer partout la seule logique de l'affrontement.
Afaghani venait de citer à haute voix une critique formulée par un délégué du parlement azuréen, qui avait manifesté son refus que le Califat constitutionnel entre en contact avec l'Empire de Karty. Le ministre s'y était montré indifférent. Il avait répliqué :
– L'Azur cherche des partenaires, et ne fera pas de distinction par principe. Nous irons en Karty écouter ce que le Tsar Stanislas a à nous dire.
Et la délégation s'était envolée à bord du dirigeable DZ 107, le "Bételgeuse", sorti en 1992 des chantiers aériens de Majnissa, en Tigrane. C'était le dernier dirigeable à avoir été construit en Azur ; l'héritier d'une lignée qui avait fait la fierté des industries azuréennes pendant tout le vingtième siècle, avant de péricliter lentement ; véritables navires volants, les zeppelins s'étaient petit à petit vus concurrencer par l'avion à réaction et le train à grande vitesse. Le premier était plus rapide, le second moins coûteux. Le dirigeable militaire avait fini par être abandonné dans les années soixante, son rôle d'éclaireur ayant été rendu inopérant par les progrès des sonars, des radars, des satellites. Le dirigeable civil lui avait survécu, à grand renfort d'investissements patriotiques ; néanmoins, quelques accidents catastrophiques et les tarifs des billets de voyageurs le rendaient prohibitif pour l'essentiel de la population. La filière dirigeable était donc bien ancienne, songeait Jamal en observant à travers le hublot les toits et les tours de la capitale kartyenne qui s'annonçaient. Elle risquait de disparaître complètement. Le Califat l'utilisait pour ses déplacements officiels, en raison du confort des cabines et de l'aspect étonnant de l'appareil qui ne pouvait qu'assurer une publicité supplémentaire pour l'Azur à tous ceux qui levaient les yeux vers cette grosse baleine flottante. Néanmoins, c'était se vanter d'une technologie qui commençait à faire son temps.
– Peut-être essaierons-nous de vendre des zeppelins à Karty, suggéra Tariq. Certains usages peuvent intéresser l'armée kartyenne.
Un mouvement ample d'air surpris les passagers, qui jetèrent un oeil au paysage. On arrivait. Dans son micro, le pilote confirma qu'on était en train de descendre vers l'aérodrome de Volkingrad.
– Surtout, pas d'imprudences, ordonna Tariq aux conseillers et aux membres de la délégation. Et n'abordez pas le sujet de la Loduarie devant nos hôtes.
Il faisait référence à la destruction de plusieurs appareils de l'armée de l'air kartyenne par la Loduarie communiste. L'événement, survenu quelques mois plus tôt, avait suscité une crise majeure en Eurysie occidentale, à laquelle l'Empire de Karty avait répondu par le silence. Aux yeux des chancelleries internationales, le Tsar Stanislas ravalait son humiliation pour ne pas risquer un conflit généralisé dans lequel il se serait retrouvé en difficulté. Cet épisode laissait une trace cuisante dans la réputation des deux pays. Observateurs à distance, les Azuréens avaient été très marqués par la brutalité possible des rapports inter-étatiques en Eurysie. C'est donc avec une appréhension non feinte qu'ils posèrent le pied sur le tarmac de bitume en descendant l'escalier. Devant un parterre uniforme de militaires, le ministre des Affaires étrangères kartyen s'avançait. Il serra la main à Afaghani et ils se dirent quelques mots.
L'air portait une odeur d'humidité et de pluie chargée de parfum de feuilles nouvelles et de bourgeons. La délégation se laissa conduire, prête à entamer les premières discussions officielles entre le Califat constitutionnel et l'Empire.
Posté le : 14 déc. 2024 à 15:03:37
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Ministre des Affaires Etrangères Kartiennes, Ferdl Van Cros: Mes salutations à vous, bienvenue en sol Kartien ! Je vous en prie, veuillez me suivre.
Ferdl Van Cros conduisit la délégation Azuréenne jusqu'à un convoi qui les attendait, prêt à partir. En parallèle de l'avancement dudit convoi, le Tsar Stanislas I était au Kremlin, lisant des rapports préalablement effectués contenant des informations sur la nation d'Azur.
Le Califat Constitutionnel d'Azur, dirigé par le Calife Kubilay ibn Sayyidest, une théocratie parlementaire, la religion musulmane y est omniprésente. Avec pour capitale Agatharchidès, le pays a une croissance économique notable avec 576 000 000 000 $ de Produit Intérieur Brut, cependant, la population est plutôt pauvre, avec 8 000 $ de PIB par habitant.
Cette nation possède un très faible accès à la mer sur le Golfe du Yaxaaska, 70 kilomètres de littoral. Frontalier à 4 nations, Faravan, Faristan, Bainarah et la Cité du Désert, Azur repose sur une ressource naturelle sans laquelle le pays ne pourrait exister, l'eau. En effet, la principale ressource énergétique de ce pays sont les barrages, un des multiples facteurs qui rend la nation dépendante de cette ressource. Nonobstant, Azur possède de nombreuses ressources dont voici la liste exhaustive:
- Nickel.
- Cuivre.
- Fer.
- Cobalt.
- Zinc.
- Or.
- Argent.
- Soufre.
- Phosphate.
- Pétrole.
- Uranium.
- Charbon.
"L'uranium ? Voilà qui est intéressant !" Pensa le Tsar, bien que le Saint Empire importe déjà suffisamment de cette ressource, il cherche à diversifier ses fournisseurs. Au fur et à mesure que le Tsar lisait le rapport, il comprit assez vite que Karty est Azur n'avait pas beaucoup de points communs si ce n'est quasiment pas. Le plus important étant l'attachement religieux, même si Karty penchait vers l'orthodoxie et Azur pour l'islam. Parallèlement à sa réflexion, le tourne-disque jouait sa musique, habitude du Tsar lorsqu'il lisait ses rapports.
Le convoi s'arrêta devant le Kremlin, Palais Impérial du Saint Empire de Karty. Le Ministre Kartien signala l'arrivée du convoi, la délégation découvrit l'imposant Kremlin. Des étendards aux couleurs Kartiennes mais aussi azuréennes étaient accrochés le long de la façade du bâtiment, majestueusement battus par la brise.
Lorsque la musique s'arrêta, un bruit lourd frappa la porte, la délégation était arrivé. Dès que la porte s'ouvrit, le Tsar se leva en saluant chaleureusement son homologue azuréen.
Tsar Stanislas I: Je vous souhaite la bienvenue ! Prenez place, je vous en prie.
Posté le : 15 déc. 2024 à 12:13:37
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Afaghani entra dans la pièce et présenta sa paume droite au Tsar, et la posa sur sa poitrine en signe de respect et de salutation. Des deux mains, il serra la main du monarque, avec chaleur et sollicitude, à la mode arabe, et fit à nouveau le signe du respect en touchant son coeur. Puis il suivit les indications des Kartyens qui l'invitaient à prendre place sur un fauteuil ouvragé. Dans la grande salle du palais, au haut plafond décoré de moulures et de chandeliers, on voyait à travers les longue fenêtres les toits et les tours du reste du Kremlin. Et, plus loin, Volkingrad, qui s'étendait au-delà des murailles.
Afaghani ordonna à ses serviteurs d'apporter une boîte enveloppée d'un fin tissu de soie. Il la présenta respectueusement à son hôte.
– Voici un humble cadeau de la part de mon maître, Sa Sémillante Altesse le Khalife, qui vous envoie ses salutations et me mande auprès de vous pour notre entretien de ce jour.
Le paquet délicat contenait une boîte en sycomore incrusté d'ivoire et de laque. Cet ouvrage de marqueterie renfermait le plateau et les pions d'un jeu de dames en ivoire - jeu de stratégie très prisé par les Arabes depuis le Moyen-Âge, c'était autant un cadeau de politesse qu'une invitation à entrer dans le jeu.
Afaghani se tenait tout attentif à ce que le Tsar, qui l'avait invité, se préparait à lui dire.
Posté le : 15 déc. 2024 à 19:52:33
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Le Tsar fut agréablement surpris par le présent azuréen, en effet, lors de ses précédents rencontres, celles-ci était faites sous le signe diplomatique et froid, tandis qu'ici, la rencontre était cordiale voir même amicale.
Tsar Stanislas I: Quelle magnifique attention ! Ce présent prendra place dans mon bureau, même si je n'ai aucune idée de comment fonctionne ce jeu. En Karty, la coutume est plutôt de jouer aux échecs voyez-vous ? Me feriez-vous l'honneur de m'expliquer les règles sieur Afaghani ?
Le Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov, quant à lui, fut étonnamment surpris par l'attitude du Tsar. Il n'était pas d'habitude à être aussi jovial, du moins pour une première rencontre. Sans doute qu'il appréciait son homologue se dit le Ministre, enfin bon rien de très important. Parallèlement à sa réflexion, le Ministre fit signe à un serveur.
Serveur: Souhaiteriez-vous un rafraîchissement peut être ?
Tsar Stanislas I: Quelle magnifique attention ! Ce présent prendra place dans mon bureau, même si je n'ai aucune idée de comment fonctionne ce jeu. En Karty, la coutume est plutôt de jouer aux échecs voyez-vous ? Me feriez-vous l'honneur de m'expliquer les règles sieur Afaghani ?
Le Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov, quant à lui, fut étonnamment surpris par l'attitude du Tsar. Il n'était pas d'habitude à être aussi jovial, du moins pour une première rencontre. Sans doute qu'il appréciait son homologue se dit le Ministre, enfin bon rien de très important. Parallèlement à sa réflexion, le Ministre fit signe à un serveur.
Serveur: Souhaiteriez-vous un rafraîchissement peut être ?
Posté le : 15 déc. 2024 à 20:53:37
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Jamal al-Dîn al-Afaghani fit un geste bref et ferme à l'intention d'un de ses conseillers, qui, comme un valet, déplia le petit paquet, ouvrit délicatement la boîte, disposa les pions blancs d'ivoire et les pions noirs en santal. Le damier ouvragé dégageait un parfum très doux de marqueterie de luxe. Jamal saisit lui-même des pions qu'il arrangea d'une main pour montrer au souverain kartyen les règles du jeu de dames.
– Le tablier, que voici, est composé de cases alternativement noires et blanches, sur lesquelles les dames se déplacent en diagonale. Les deux camps se font face, et l'un après l'autre, les joueurs disposent leurs pions et font avancer leur couleur sur le tablier. L'enjeu est de s'emparer des pions adverses ; on dit qu'on les souffle. Pour cela, il faut déplacer une dame de manière à ce qu'elle enjambe un pion adverse ; ce pion-là est soufflé. Dans les règles azuréennes, souffler n'est pas jouer ; aussi, tant que vous "mangez" des pions adverses, vous pouvez déplacer la dame dans toutes les directions possibles. Voyez, Majesté, ce jeu d'apparence simple renferme de multiples combinaisons et possibilités ; un joueur adroit sait capturer beaucoup de pièces en peu de coups. Il existe des stratégies pour attirer l'adversaire à vous, le bloquer, coincer ses pièces, et créer les conditions d'une victoire totale. Chaque partie de dames est unique. Elle requiert une bonne attention aux mouvements de l'adversaire, et une grande observation du tablier qui se reconfigure à chaque coup. Mais je ne suis qu'un bien piètre joueur !
Afaghani éclata de rire. Il se réjouissait de l'intérêt du Tsar pour ce cadeau. Son expérience de diplomate lui permettait de penser que les relations humaines jouaient un rôle essentiel dans la diplomatie internationale, presque plus encore peut-être que la froide analyse des rapports économiques ou militaires. A la fin, ce sont des hommes qui tranchent ; et tout homme a un coeur, des émotions, une subjectivité qui peut jouer un grand rôle au moment fatidique. Recueillir de bons rapports avec l'Empire de Karty n'était donc pas seulement une question de propositions stratégiques, mais aussi de démonstration d'intérêt et de confiance.
Pour le moment, Afaghani ne souhaitait pas dérouler ses propositions. En tant qu'invité, il laissait son hôte ajuster le tempo de la réunion selon ses dires. L'essentiel était de ne froisser personne.
– On me dit le plus grand bien des sirops de sapin des montagnes de Karty. Je serai heureux d'en goûter,
répondit-il au valet de la maison royale qui lui demandait ce qu'il souhaitait boire.
Posté le : 16 déc. 2024 à 07:12:51
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La rencontre prenait une tournure pour le moins inattendue, le Tsar avait pour habitude de discuter d'accords sur des discussions où la moindre erreur était digne d'une large faiblesse. Nonobstant, il se trouvait actuellement dans la même pièce où s'était déroulées lesdites rencontres, cependant, il s'y trouvait actuellement entrain d'apprendre les règles d'un jeu, expliquées par un Ministre Azuréen. Cette tournure inattendue était peut être le signe d'une grande entente pensa le Tsar. Subséquemment à la prise de parole du dirigeant Kartien, le serveur s'exécuta.
Tsar Stanislas I: Tout cela est fort intéressant ! Je vous propose désormais de passer à des sujets d'une importance plus, disons cruciale, pour nos nations. Ainsi, le Saint Empire de Karty a remarqué votre nation sur l'échiquier international, nous souhaiterions en outre passer des accords économiques. Tout d'abord, nous pourrions lier nos aéroports, et, nous serions intéressés de part vos ressources énergétiques et notamment l'uranium. Effectivement, le Saint Empire de Karty cherche à diversifier ses importations dans le but d'éviter une dépendance trop importante. Quant à notre nation, nous produisons pétrole et acier principalement.
Tsar Stanislas I: Tout cela est fort intéressant ! Je vous propose désormais de passer à des sujets d'une importance plus, disons cruciale, pour nos nations. Ainsi, le Saint Empire de Karty a remarqué votre nation sur l'échiquier international, nous souhaiterions en outre passer des accords économiques. Tout d'abord, nous pourrions lier nos aéroports, et, nous serions intéressés de part vos ressources énergétiques et notamment l'uranium. Effectivement, le Saint Empire de Karty cherche à diversifier ses importations dans le but d'éviter une dépendance trop importante. Quant à notre nation, nous produisons pétrole et acier principalement.
Posté le : 16 déc. 2024 à 16:42:33
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– Bien entendu, votre Majesté.
Afaghani essuya les plis de son ample vêtement de savant musulman, qu'il portait bien qu'il occupât des fonctions séculières. Cette grande robe, le manteau et le turban de savant lui renforçaient le personnage de bon sage qu'il aimait cultiver. Il se redressa et s'éclaircit la gorge.
– En ce qui concerne ces propositions économiques, je peux d'ores et déjà vous répondre positivement. L'Azur se réjouira de pouvoir établir des liaisons aériennes directes entre nos capitales. Ces longs-courriers transcontinentaux devront être ouverts à la concurrence de plusieurs compagnies, et nous espérons que les compagnies kartyennes pourront assurer ces échanges souhaitables. Je peux ajouter un point à cette proposition, qui serait d'assouplir les règles de visa, en permettant aux visiteurs réciproques d'obtenir un visa à leur arrivée, plutôt que d'avoir à en obtenir un avant de prendre leur vol. Cette disposition faciliterait la vie des touristes autant que des voyageurs d'affaire.
La seconde proposition touchait au commerce.
– Sur les volets commerciaux que vous avez abordé, vous touchez un point juste en mentionnant l'opportunité d'échanger du pétrole et de l'acier. Bien que l'Azur soit lui-même doté d'importantes réserves pétrolières, nos moyens de production d'acier sont limités, aussi de nouveaux contrats seront les bienvenus. La question de l'uranium est plus spéciale. L'Azur dispose de réserves assez limitées en uranium, bien qu'elles ne soient pas négligeables ; nous souhaitons donc en tirer le meilleur potentiel. Je vous confirme que nous sommes ouverts à l'idée d'en procurer à votre Empire. Nous souhaiterions assurer l'essentiel des opérations de transformation (épuration, raffinement, enrichissement, conditionnement en crayons prêts à être utilisés par les réacteurs nucléaires) en Azur ; nous vous proposons donc de nous acheter des crayons d'uranium de haute qualité. Pour le moment, cette filière n'existe pas encore en Azur ; des investissements sont requis. Le Califat constitutionnel souhaite d'ailleurs se pencher sur la recherche nucléaire, et se doter d'un premier réacteur expérimental, car il ne dispose pas de cette technologie. Voilà le deal que nous vous proposons : en échange d'un uranium de haute qualité, nous souhaiterions pouvoir bénéficier de l'appui scientifique et technique d'experts kartyens pour créer un tel réacteur chez nous, dans le cadre d'un accord de coopération nucléaire.
Posté le : 16 déc. 2024 à 17:32:55
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Tsar Stanislas I: Voilà qui est intéressant, le Saint Empire de Karty possède une dizaine de centrales nucléaires actives ainsi qu'une autre dizaine en construction. C'est ainsi que nos ingénieurs sont en mesure d'avoir un tel niveau ! J'accepte donc promptement cet accord, des ingénieurs Kartiens aideront à l'élaboration, la construction et la mise en place d'un réacteur nucléaire en échange d'uranium raffiné.
Le monarque Kartien avait fait ouïe de ses propositions, il attendait celles Azuréennes désormais.
Posté le : 17 déc. 2024 à 11:37:42
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Jamal ordonna à ses conseillers de procéder à la rédaction des textes des accords. L'Azur souhaitait voir ces premiers partenariats mis en forme, avec toutes les précisions que requiert le droit ; c'était autant pour garantir une bonne compréhension commune que pour construire une base sur laquelle s'appuyer. Afaghani, comme tous les juristes et théologiens musulmans, avait la culture du texte ; jamais il ne prendrait de décision qui ne serait pas fondée en droit. Ainsi, il fallait bien rédiger les accords qu'on venait de citer, aussi simples soient-ils. Voici ce que la délégation azuréenne allait proposer à Karty, sur la base des déclarations du Tsar :
Le présent accord contient les dispositions pour officialiser les échanges commerciaux entre l'Azur et le Karty sur les matières stratégiques que sont l'acier et l'uranium, et mettant en oeuvre la coopération nucléaire entre les deux parties.
Article 1
L'acier et les dérivés de l'acier exportés par le Saint-Empire de Karty seront autorisés à être mis sur le marché en Azur. Les droits de douanes appliqués sur ces marchandises seront limitées à un seuil maximal de deux pour cent, et les restrictions commerciales sur ces marchandises ne seront pas permises. En retour, Karty s'engage à ce que les prix de l'acier proposés à l'Azur ne dépassent pas ceux du marché.
Article 2
Le Califat constitutionnel d'Azur s'engage à proposer à ses partenaires kartyens des crayons d'uranium de haute qualité répondant aux standards de l'industrie nucléaire kartyenne, à un prix convenu fixe, qui doit être inférieur à celui du marché.
Article 3
Les institutions de recherche et les centres d'innovation technologique kartyens fourniront aux institutions scientifiques azuréennes les moyens technologiques et l'assistance technique nécessaires à la construction d'un réacteur nucléaire expérimental à Kayhisar, en Syrane. Les frais de leur séjour seront couverts par l'Azur. Ce réacteur sera associé à une nouvelle ligne d'épurement, de raffinage et d'enrichissement de l'uranium, pour une utilisation à des fins civiles.
– Votre Majesté, Excellences. Les propositions de l'Azur sont de deux ordres : premièrement, nous souhaitons vous proposer un accord maritime ; deuxièmement, nous souhaitons signer avec vous un mémorandum secret sur des questions stratégiques.
Il laissa un temps passer, pour prendre une gorgée du savoureux sirop de sapin. Dehors, une pluie légère caressait les toits de Volkingrad.
– Un accord maritime nous semble souhaitable pour bien définir les contours de la navigation et des droits de nos deux Etats. Nous savons que certains pays agressifs n'hésitent pas à franchir les limites des territoires souverains, à arraisonner des navires pacifiques, à ignorer le droit local, en utilisant le prétexte qu'il n'existe pas et qu'aucune règle n'existe en mer. Il faut en finir ; nous sommes prêts à reconnaître un cadre juridique maritime entre nous, comme nous le proposons d'ailleurs à tous les autres pays. Nous proposons trois règles simples :
(1) qu'une zone maritime souveraine soit reconnue entre nous sur les eaux situés entre les côtes nationales et une limite de 300 kilomètres ; cette zone, considérée comme territoire national, est une propriété privée. Ainsi, nous y reconnaîtrons le droit national kartyen, ce qui signifie que nous considérerons illégal et injustifiée toute désobéissance à votre droit national par les navires qui s'y trouveront. Cela vous permettra de bénéficier de notre soutien en cas de litige, car, dans tous les cas, l'Azur se range du côté du droit, et cet accord stipulera que nous reconnaîtrons votre juridiction même dans cette zone maritime. Cela garantit que nous reconnaissons tous vos droits sur ce territoire. Evidemment, de telles considérations devraient être réciproques.
(2) nous proposons que les navires civils soient assurés de circuler librement dans les eaux internationales (situées au-delà de 300 kilomètres des côtes) et dans les eaux nationales de nos pays réciproques, et qu'ils soient libres d'accéder à tous les ports, sans condition autre que celle de respecter la loi locale. Cela permettra ainsi aux plaisanciers, aux commerçants, aux navigateurs, de bénéficier d'un cadre sécurisant pour vaquer à leurs affaires en toute quiétude.
(3) nous proposons que l'accès à la zone maritime souveraine de l'un par les navires militaires de l'autre soit possible si l'un l'autorise au préalable.
Voilà, en quelques mots, l'accord maritime que nous souhaitons trouver avec vous. Si vous l'agréez, cet accord pourra se nourrir de dispositions supplémentaires, comme des accords de pêche pour autoriser les prélèvements de poissons, ou des accords pour la conservation de la biodiversité ou l'extraction minière en mer. Néanmoins ces sujets nous semblent moins urgent, vu la distance qui sépare nos territoires maritimes.
Jamal al-Dîn al-Afaghani en vint ensuite au deuxième point des propositions azuréennes.
– Le mémorandum que nous vous proposons tient à des questions stratégiques essentielles pour nous. Un mémorandum n'est pas un traité et n'a pas de valeur juridique ; c'est un mémo qui vise à acter les points essentiels que nous devrions garder en tête pour le futur. Ecrire ce mémorandum en commun est la garantie, pour nous, que nous sommes sur la même longueur d'onde. Mustafa, présente donc à leurs Excellences le texte que prévoit le Khalife.
Un des membres de la délégation s'avança, déboutonna une sacoche noire, ouvrit un dossier relié en cuir dans lequel se trouvait une seule feuille. Il remit le dossier ouvert aux Kartyens, et s'effaça. Sur le papier épais étaient imprimés, en petits caractères, les dispositions suivantes.
- L'Azur n'installera jamais d'armements d'aucune sorte, et ne demandera jamais l'accès pour ses troupes ou sa marine, aux pays frontaliers du Saint-Empire de Karty.
- Karty n'augmentera pas ses capacités militaires existantes en Afarée.
- Ainsi, l'Azur et Karty n'entreprendront aucune action qui leur permettrait d'accéder aux capacités de se frapper mutuellement.
- Karty et l'Azur s'informeront mutuellement des problématiques stratégiques éventuelles, et chercheront une bonne entente mutuelle avant de passer, si la situation l'exige, à l'utilisation de la force militaire contre un pays tiers.
Posté le : 17 déc. 2024 à 13:23:02
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Tsar Stanislas I: C'est avec joie que le Saint Empire de Karty accepte l'accord nucléaire et industriel que vous proposez. Vis-à-vis du traité visant une reconnaissance des territoires maritimes, nous possédons déjà un accord de reconnaissance mutuelle de ZEE avec la Manche Silice, il est compliqué de former un accord sur un autre, de plus, l'éloignement de nos nations suscite une question: est-il vraiment utile de faire un accord de ce type ?
Le monarque Kartien leva le couvercle d'un encrier posé sur le vaste bureau en sapin, prit la plume posé à côté, la trempa dans ce dernier et signa le traité.
Le Tsar était nonobstant retissant face au deuxième accord proposé. Restreindre de la sorte l'armée impériale n'était aucunement possible, et, cela tâcherais l'image et le symbole de celle-ci.
Tsar Stanislas I: Quant au deuxième accord, cela risque d'être fort compliqué. En effet, vous avez connaissance de la présence de deux bases militaires Kartienne en Afarée, en UC Sochacia et en Antegrad. Ce qui nous donne 1300 soldats présents sur votre continent. Nous ne pouvons nous engager à ne pas augmenter lesdits effectifs ou même installer une nouvelle base, il n'est pas exclu que la base en UC Sochacia accueille plus de nos hommes. Je vais peut être vous apprendre l'existence du Traité de Barlena, nous liant à la patrie Loclenasque, qui est sous protection imperiale. Sans cette base, cet accord n'a pas de sens, nous ne pouvons protéger un pays correctement sans y avoir des hommes.
Posté le : 21 déc. 2024 à 18:57:01
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Jamal al-Dîn al-Afaghani ordonna que les livrets contenant la version définitive soient signés et emportés pour obtenir la ratification du Khalife et du Sérail, ce qui n'était qu'une formalité administrative. Il reporta ensuite son attention sur l'accord maritime.
– Votre Majesté, je comprends tout à fait que vous vous interrogiez sur la pertinence d'un traité sur la mer, notamment portant sur la reconnaissance d'une zone maritime souveraine. Nous pensons néanmoins qu'il serait utile d'en signer un. Pourquoi ? Parce qu'il n'existe à ce jour aucune législation internationale qui protège les revendications légitimes des Etats souverains à pouvoir disposer de leurs eaux territoriales. Que se passerait-il si l'un de nos voisins décidait, par exemple, de rejeter des déchets toxiques dans les eaux que nous considérons appartenir à notre pays ? Si personne ne nous reconnaît le droit de propriété sur la zone, nous n'aurons "que nos larmes pour pleurer", car personne n'aurait de raison valable de prendre notre défense. De même, que se passerait-il si, un jour, l'un de vos voisins décidait de s'en prendre à un de vos navires de pêche ou à un convoi de transport dans vos eaux territoriales ? Si l'Azur ne reconnaît pas officiellement un texte qui stipule que capturer un navire civil ou violer les frontières maritime est illégal, il n'aurait aucune raison de prendre votre défense.
Jamal prit une gorgée avant de continuer son propos.
– Votre Majesté, je ne dis pas que vous ayez absolument besoin que nous prenions votre défense, ni que nous ayons besoin de votre aide. Mais établir un cadre juridique entre nous est une garantie. C'est aussi une garantie vis-à-vis de tous les autres pays. Si nous signons le traité maritime que nous vous proposons, il garantira que nous serons l'un attentif à l'autre, et il contribuera à renforcer nos revendications réciproques. Ce sera une étape importante dans le rapprochement bilatéral que nous appelons de nos voeux. Mais nous sommes prêts à modifier cet accord en fonction de vos besoins. S'il vous apparaît pertinent d'aligner la zone maritime que vous revendiquez sur celle qui est stipulée dans votre accord avec la Manche Silice, nous ne voyons aucun problème à le faire. Ainsi, nous nous engagerions à reconnaître votre propriété sur la zone déjà définie dans l'accord avec la Manche Silice. Réciproquement, nous espérons que vous pourrez bien reconnaître nos revendications, que nous ne souhaitons pas abaisser en-dessous de 300 kilomètres à partir des côtes, car notre façade maritime est bien petite en comparaison de la vôtre.
Afaghani espérait que le Tsar comprendrait son point de vue. Un accord maritime n'était en effet pas l'urgence principale, mais c'était un élément important de la coopération que l'Azur souhaitait construire avec Karty. Enfin, le ministre azuréen aborda le dernier point.
– Votre Majesté, je vous prie de m'excuser, j'ignorai que vous étiez lié par un tel accord avec l'Ustyae Clia Sochacia. Dans la mesure où la présence de vos troupes est encadrée par un accord voulu par Garthram, nous ne voyons pas de raison de vous demander d'en modifier quoi que ce soit.
Le ministre se pencha vers le Tsar, pour s'adresser à lui à voix basse, afin qu'il perçoive l'importance des propos.
– L'important, pour nous, est de garantir que l'Afarée s'émancipe progressivement. Si c'est un sujet rédhibitoire pour vous, nous n'irons pas plus loin. Mais nous avons besoin de démonstrations que vous respectez aussi notre indépendance et notre sécurité. Vous comprenez l'adage qui dit : "il n'y a pas d'amour, il n'y a que des preuves d'amour" ; c'est ainsi que nous envisageons de faire, l'un envers l'autre, des preuves d'amitié. Je vous confirme que le Khalife recherche votre amitié, Majesté. Mais pour qu'elle se construise, il faudra que des preuves soient apportées. Le mémorandum que je vous proposai consistai à apporter les preuves que nous renoncerions l'un et l'autre aux moyens de nous frapper mutuellement. Mais s'il ne vous convient pas, nous sommes ouverts au fait que notre amitié se construise sur d'autres preuves. Lesquelles ? Laissez-moi vous faire une suggestion.
Là, il s'assura que le Tsar était le seul à l'entendre.
Posté le : 22 déc. 2024 à 12:18:42
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Le Tsar fut quelque peu étonné des propos Azuréens, en venir à ce type d'accords dès une première rencontre était pour le moins peu commun. Le dirigeant Kartien décida d'aborder le sujet secondaire avant de passer au plus important, se laissant un temps de réflexion.
Tsar Stanislas I: Vis-à-vis de la reconnaissance des eaux territoriales, nous voulons fixer cela sur les bases du Traité effectué avec la Manche Silice.
Stanislas Valaski s'adressa donc au Ministre Van Cros, lui donnant des instructions en russe.
Tsar Stanislas I: Не могли бы вы пойти и получить копию территории, на которую распространяется договор ?
Quelques minutes plus tard, le Ministre Kartien entra à nouveau dans la pièce, une mallette à la main. Après avoir ouvert cette dernière, Ferdl Van Cros sortit le "Traité de ZEE" et le donna à la délégation Azuréenne.
Article I: La Manche Silice s'engage à reconnaître les eaux territoriales Kartiennes représentées dans l'alinéa 1 du présent article. Le fait de "reconnaître" ce territoire sera expliqué dans les autres alinéas du présent article.
Article I Alinéa 1:
Article 2: Le Saint Empire de Karty s'engage à fournir la Manche Silice en pétrole offshore en exportant gratuitement toute la production d'une seule plateforme pétrolière sur l'année.
Article 3: Les navires pêcheurs de la Manche Silice sont autorisés à effectuer leur activité dans la ZEE Kartienne dans la zone extra-sud uniquement, sans abus de surpêche.
Article 4: Ledit traité prendra forme dès que les deux états auront signés le présent traité.
Ministre des Affaires Etrangères Kartiennes, Ferdl Van Cros: Je souligne le fait que ce Traité est actuellement en cours de négociation, cependant, la zone concernée et précisée dans l'article I alinéa 1 a été acceptée par le gouvernement de Manche Silice. En outre, seul l'article I alinéa 1 nous intéresse ici.
Tsar Stanislas I: Comme a justement souligné le Ministre Van Cros, seule la zone de nos "eaux territoriales" nous intéresse. Ainsi, si vous reconnaissez cette zone sous autorité Kartienne, nous reconnaîtrons la vôtre. Je dois souligner nonobstant qu'avant d'effectuer cette reconnaissance officielle, nous devons avoir la cartographie précise de ladite zone.
Dès le sujet des territoires maritimes clos, le Tsar en vint au cœur du sujet.
Tsar Stanislas I: Nous vous remercions de comprendre notre position vis-à-vis des bases militaires et notamment celle d'UC Sochacia. Nous serions en effet plus enclin à relier nos nations par le deuxième type d'accord proposé.
Le Tsar fit de même que son interlocuteur et fit en sorte que seul ce dernier l'entendrait.
Posté le : 30 déc. 2024 à 00:17:28
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Posté le : 30 déc. 2024 à 11:37:28
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Tsar Stanislas I: Quant à la reconnaissance des eaux territoriales, je propose de voir cela lorsque votre cartographie sera finie. Ce type d'accord n'a rien de pressant au vu de l'éloignement de nos nations. Outre cela, auriez-vous d'autres sujets à aborder ?