Centre azuréen de la connaissance et de la recherche
L'institution
L’Université Ibn Sina est la principale institution de recherche scientifique en Azur ; elle a été créée en 1885 pour rassembler l’ensemble des centres de recherches, des chaires d’études et des diverses niches qui se consacraient aux sciences naturelles et techniques. C’est aujourd’hui une confédération d’instituts et de facultés rassemblés sous une même administration ; ceux-ci existent toujours, et certains d’entre eux sont très anciens. L’Université Ibn Sina accueille plus de huit cent mille étudiants cette année, soit près d'un tiers des étudiants inscrits dans l'ensemble des centres universitaires azuréens. L'Université Ibn Sina est également citée dans plusieurs classements internationaux et renommée pour l'excellence des enseignements qui y sont prodigués, ainsi que pour la richesse remarquable de ses collections et l'historique de sa contribution à la science mondiale.
Histoire
Si les premières universités azuréennes remontent au Haut Moyen Âge, la décision de créer une institution centralisée, organisée, publique et ouverte à tous remonte à 1885. Elle a été décidée par Sa Vénérable Altesse le Khalife Abd-al-Qadir, Père de la Nation, par un firman portant "création d'un centre scolaire national" dédié "aux sciences de la nature, à l'étude des phénomènes, et à leur apprivoisement". Cette décision s'inscrivait dans la politique globale d'industrialisation et de modernisation de la Première Période Constitutionnelle, après la Révolution de Safran de 1876. Soucieux d'armer matériellement, économiquement, scientifiquement la nation azuréenne, Abd-al-Qadir souhaitait voir renaître le goût musulman et arabe pour les sciences, qui avait caractérisé l'âge d'or de l'Islam entre les IXème et XIIIème siècles. A l'époque, le monde musulman était le pionnier mondial des inventions, de la recherche et des découvertes, dans des champs aussi variés que l'astronomie, la pharmacopée, l'algèbre, l'ingénierie, l'architecture ou encore la cryptologie. C'est dans l'espoir de retrouver cette grandeur que l'Université Ibn Sina a été créée.
Connu en Occident sous le nom d'Avicenne, Ibn Sina, savant et philosophe musulman, est qualifié de sheikh al-rais, "Prince des Savants", en raison de l'étendue de ses connaissances et de ses découvertes en divers domaines, notamment la médecine. C'est sous son patronage que l'Université est née et s'est développée. Depuis désormais 129 ans, l'Université Ibn Sina représente le fleuron, la pointe avancée de la science azuréenne. Ses accomplissements sont innombrables et sa réputation n'est plus à faire. Toujours orientée vers l'accroissement du génie humain et des savoirs, elle est entrée dans le XXIème siècle en se dotant de nouveaux moyens pour étudier des domaines aussi pointus que les nanotechnologies, l'intelligence artificielle, ou encore la recherche astrophysique.
Etudier ou enseigner à l'Université Ibn Sina
Les enseignements à l'Université Ibn Sina sont ouverts à tous, femmes comme hommes, âgés d'au moins 16 ans, qui ne font pas l'objet d'une contre-indication par les autorités judiciaires. L’Université Ibn Sina est une institution académique et un centre de recherche multidisciplinaire, renommée pour sa tradition de l’enseignement et de l’étude. Elle propose un modèle pédagogique combinant apprentissage théorique rigoureux et pratique expérimentale immersive, favorisant une interdisciplinarité entre les matières et les départements qui la composent, au service de la résolution des grands défis contemporains. Les cours sont organisés en petits groupes, permettant un encadrement personnalisé par des enseignants-chercheurs de renommée internationale. L’université intègre les dernières technologies dans ses méthodes d’enseignement, telles que la réalité augmentée et les simulations numériques. Les étudiants participent activement à des projets de recherche menés par des laboratoires de pointe et sont encouragés à développer un esprit critique et collaboratif. Les cursus, axés sur l’excellence académique, s’étendent des sciences fondamentales à l’ingénierie, aux sciences humaines et sociales, offrant des diplômes de licence à doctorat. L’institution promeut une communauté inclusive, ouverte aux échanges internationaux. Plus de 100 000 étudiants étrangers sont accueillis chaque année sur les différents campus de l'Université Ibn Sina, ce qui en fait l'une des institutions de recherche les plus accueillantes au monde.
L'institution
L'Université Ibn Sina est une université publique comme le prévoit le firman de 1885, modifié en 1922 et en 1981 en ce qui concerne le statut des instituts d'étude islamique. Son fonctionnement a été continu depuis cette date, y compris sous la dictature républicaine. L'Université dépend des crédits du ministère des Sciences. Le Président de l'Université est choisi par le Sérail. Le titulaire actuel de la fonction est le Professeur Abdul Qarîm Khan, chercheur émérite en atomique et en physique nucléaire. Le Président de l'Université représente l'institution et organise la mise en oeuvre des activités de recherche. Il supervise l'ensemble des activités des départements d'étude.
Le Pr Khan est le Président actuel de l'Université.
Départements d'étude
L'Université Ibn Sina est une institution fédératrice qui rassemble un grand nombre de centres de recherches, de bibliothèques, de facultés, de médersas, d'écoles, d'académies, d'instituts. Elle compte une poignée de grands départements d'étude, qui se subdivisent eux-mêmes en sous-départements.
Le dirigeable de modèle zeppelin DZ-101 Rijil Centaurus survole les serres de l'Institut Botanique à Seylimsaray.
L'Institut Botanique
L'Institut Botanique est l'organisme dédié à la recherche dans les vastes domaines de la biologie, de l'agronomie, de la science des sols, de la climatologie et de la météorologie. Fondé en 1631, il dispose de vastes terrains d'expérimentations et d'infrastructures dans de nombreuses localités à travers le territoire national, mais ses bâtiments historiques sont situés dans le Parc de l'Institut à Agatharchidès. Merveille architecturale, ce véritable palais accueille en son sein le mausolée dédié au grand savant Taqiyuddin, inventeur du système hydraulique qui porte son nom. L'Institut Botanique possède plusieurs sous-départements ; l'Institut d'Hydrologie, l'Institut d'Agriculture, ainsi que des centres de recherche dédiés à l'écologie, à la biologie, à la pédologie.
Le mausolée Taqiyuddin abrite la tombe du grand savant depuis 1631. En marbre, ceinturé par les Pavillons de grès rouge construits sous le sultan Sélim, c'est un joyau architectural qui attire chaque année des milliers de touristes.
L'Institut de Géographie
L'Institut de Géographie rassemble les activités de cartographie, d'océanographie, de sismologie, de volcanologie, de géologie.
L'Académie Aéronavale
Fondée en 1891, l'Académie Aéronavale a très tôt été structurée pour former l'élite des officiers de la Marine azuréenne ainsi que pour développer la filière de construction et de pilotage des aéronefs. Un mémorial au comte Zeppelin est situé au coeur des bâtiments historiques de l'Académie.
La Médersa Al-Ghâzali
La Médersa Al-Ghâzali rassemble l'université de théologie islamique d'une part, et la faculté de droit islamique d'autre part. De fondation récente (1901), elle forme les cadres religieux du pays selon les principes de la Révolution de Safran. Elle a été fermée pendant la période de la dictature républicaine. Depuis sa réouverture, elle accueille un nombre croissant d'étudiants, ce qui en fait la première université islamique en Azur, devant les autres institutions traditionnelles.
Grande Bibliothèque d'Agatharchidès
Construite entre 1966 et 1985, la Grande Bibliothèque d'Agatharchidès a été inaugurée à l'occasion du centenaire de l'Université Ibn Sina. Initiée pendant la Période républicaine et terminée sous la Deuxième Période constitutionnelle, c'est un monument majeur situé en plein coeur de la capitale, aux abords du lac Shediz. Equipée d'un système ultramoderne de sécurité, elle accueille plus de 20 millions d'ouvrages, dont des millions de livres, de périodiques, de documents historiques anciens, ainsi qu'une base de données numérique considérable. C'est la plus grande bibliothèque sur le continent afaréen.
Son architecture empreinte au brutalisme, au gigantisme et au minimalisme. L'architecte, Mehmet Sinan, voulait en faire un phare de la modernité. Ses quatre tours - représentant le Temps, les Lois, les Nombres et les Lettres - encadrent un jardin intérieur où sont conservées des espèces remarquables, comme le cyprès du Sahra. L'ouvrage se voulait être un monument à la gloire de la République et de la modernité. Très décriée par les adversaires du régime républicain, il a été envisagé de la détruire dès 1978 ; elle a finalement été sauvée et fait aujourd'hui la fierté de tous les Agatharis.
Bâtiment et accès
La Grande Bibliothèque d'Agatharchidès est située aux numéros 4 à 122 de l'Avenue du Progrès, dans le centre-ville de la capitale azuréenne. Elle est située au bord du lac Shediz, dont elle peut puiser l'eau en cas d'incendie. Sa conception assure la sécurité des ouvrages qui y sont recensés, même en cas d'inondation, comme cela a pu se produire en 1993. Elle est accessible librement pour les collections libres ; le reste des collections demande la détention d'une carte de recherche, que peuvent se procurer tous ceux qui y droit.
Collections
La Grande Bibliothèque d'Agatharchidès répertorie des ouvrages, les périodiques, ainsi que des documents inédits. Elle contient aussi les Archives Nationales dans des salles sécurisées, qui ne sont pas accessibles au public.
