21/02/2015
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Rencontre EDLF - Carnavale

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16 Mars 2005, Ministère des Affaires Étrangères de Latios

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Golionios : Je n'en peux plus de ces rencontres à la chaîne, je n'ai pas eu une journée pour me reposer que je devais déjà préparer les autres rencontres

Premier Consul : Ne vous plaignez pas ce n'est pas vous qui allez en Alguarena dans quelque jours

Golionios : À la bonne heure, vous irez gentiment siroter des cocktails avec la présidente de la fédération

Premier Consul : Détrompez-vous, ils ne sont pas content parce-que le peuple a demandé le rétablissement de l'esclavage et ils ne veulent plus nous vendre d'armes alors que nous sommes leur meilleur et probablement seul client

Golionios : Vous n'allez pas me faire croire que vous ne resterez pas quelques jours de plus histoire de profiter des plages

Premier Consul : J'ai le droit à des vacances moi aussi

Golionios : Ben voyons

Premier Consul : Un peu de courage, il me semble que c'est la dernière rencontre de votre carnet de rendez-vous

Golionios : Je l'espère, je l'espère

Premier Consul : Je vous promet que je parlerais au Premier Ministre pour que vous puissiez prendre un peu de temps pour vous, deux semaines vous irai?

Golionios : Oh que oui, j'en ai besoin. Je vous remercie d'avance

Chevalier de l'Ordre Consulaire : Monsieur, ils arrivent

Premier Consul : Assez parlé, je vous laisse le commandement des troupes pour l'accueil je vais filer

Golionios : Bien alors bonne fin de journée. Chevaliers tenez vos positions
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A l’heure convenue, pas une minute de retard, pas une d’avance, le jet privé du président directeur général de la Compagnie Dalyoha, Blaise Dalyoha en personne posait le pied sur le territoire de l’Empire Démocratique Latin Francisquien. Seul et unique héritier de la mégacorporation et homme d’affaire multimilliardaire, Blaise Dalyoha n’en avait pas moins seize ans tout juste et des préoccupations d’adolescent presque normal pour son âge. Entre deux galas de charités et signatures de contrats faramineux avec des hommes d’affaire étrangers, il aimait jouer au tennis, s’occuper de ses cheveux et particulièrement de son grand étalon noir et entretenait depuis peu de temps une liaison publique avec la jeune héritière Clothilde Choivrefeuille dont les médias carnavalais avaient fait leurs choux gras depuis qu’on avait pris des photos d’eux s’embrassant sur la plage privée de Grand Hôpital, appartenant à Dalyoha Compagnie.

Le jet était d’une ligne élégante, issue de l’entreprise d’aviation Obéron, concurrente des Dalyoha mais à qui tout le monde à Carnavale achetait son équipement de pointe puisqu’ils possédaient le monopole de l’industrie aéronautique. Soit par naïveté soit par calcul, le jeune Blaise n’avait pu s’empêcher de laisser fuiter à la presse son entrevue future avec l’Empire Démocratique Latin Francisquien ce qui n’avait pas manqué d’attirer la convoitise de Pervanche Obéron, la matriarche du clan qui s’était empressée d’offrir fort généreusement le dernier modèle de jet à Blaise, à l’occasion d’un bal donné par la noblesse, en lui assurant d’un ton doucereux que c’était pour son anniversaire et suggérant qu’il pourrait certainement l’essayer pour se rendre à son rendez-vous diplomatique. La vieille carne ne manquait pas d’arrière-pensée et outre s’attirer la sympathie du jeune homme friand de nouvelles technologies, elle en faisait indirectement le porte-étendard de l’excellence de l’industrie Obéron.

C’est très dignement que Blaise Dalyoha descendit les marches de son avion qui menaient au tarmac où l’attendaient les soldats francisquiens. Elevé dans le luxe et l’opulence absolue, le jeune homme n’était pas du genre à se laisser impressionner par quelques chevaliers formant une haie d’honneur : ses domestiques faisaient de même chaque matin pour son petit déjeuner, quoique eux ne portaient pas sabre au clair. Dayoha se fit la réflexion qu’il faudrait qu’il le leur demande un de ces jours, juste pour voir ce que ça donnerait dans l’allée du manoir, devant la fontaine à eau pétillante.


Blaise Dalyoha : Je remercie l’Empire pour son invitation, la compagnie que je représente est ravie de savoir qu’elle compte des amis partout dans le monde.

Il avait bien appris son texte mais il fallait bien reconnaitre qu’il était quelque peu déçu : on lui avait vanté les charmes de l’Impératrice et même si les profits de sa compagnie lui tenaient à cœur, son cœur d’adolescent était certainement plus curieux de découvrir cette fameuse beauté nordique plutôt que de causer chiffres de vente avec de vieux monsieur pas très intéressants.
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Ayant vu arriver le jeune homme une haut responsable un peu pressée vint se présenter à lui

Haute responsable du Ministère : Monsieur Dalyoha c'est un honneur. Vous devez vous rendre sans tarder au ministère le ministre vous y attend déjà et sera sûrement ravi de vous rencontrer. Une voiture vous attend juste ici

C'est dans une limousine que devait être conduit le jeune homme qui allait directement en direction du Ministère des Affaires Étrangères

Haute responsable du Ministère : Je ne vous presse pas cependant le ministre vous attend et il aimerait vous recevoir dans les plus brefs délais

Pendant ce temps au ministère

Golionios : Il n'est pas censé être déjà ici depuis 10 minutes?

Conseiller du ministre : Nous avons accordés une marge de 19 minutes à la responsable se chargeant de l'accueil du prince au cas où il y aurait eu des complications

Golionios : Comment ça des complications? Je ne vais pas attendre 20 minutes ici enfin!

Conseiller du ministre : Bien-sûr que non monsieur le ministre mais il semblerait que le véhicule que nous avons fait envoyé ai eu un retard

Golionios : Si c'est encore ce maudit chauffeur je vous préviens que je ne veux plus le voir après cette rencontre! Dès que le prince sortira du véhicule vous le renvoyez!
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Le jeune homme a des manières, sans aucun doute, et sait faire passer les intérêts de sa compagnie avant tout le reste. Non seulement on l'a éduqué ainsi, mais c'est l'héritage de ses parents, une manière de perpétuer leurs legs.

Blaise Dalyoha : Honneur et ravissement partagés madame.

Il esquisse un baise-main et un sourire. A Carnavale, on a des manières.

Blaise Dalyoha : Bien entendu, me sera-t-il toutefois permis de visiter un peu votre pays ensuite ?

Il demande avec la politesse de façade de ceux qui n'ont pas l'habitude qu'on leur refuse quoi que ce soit.

Blaise Dalyoha : Bien sûr j'aime parler affaire mais le tourisme, c'est important aussi. Mon père disait toujours qu'il fallait visiter le monde pour le comprendre.
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Haute responsable : Je n'en n'ai aucune idée monsieur, je suppose que vous verrez cela avec le Ministre des affaires étrangères et le ministre des armées qui est d'ailleurs...juste ici?

La haute responsable regarda la voiture avant de regarder le prince

Haute responsable : Il semblerait que le ministre des armées vous attend déjà dans la voiture, je ne vous presse pas mais je pense que vous devriez le rejoindre au plus vite
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Un hochement de tête suffit, la conversation est terminée. D'un geste à son majordome, Blaise Dalyoha ouvre la marche jusqu'à la voiture où on lui ouvre la porte.

Blaise Dalyoha : Monsieur le ministre des armées.

Il parle un excellent Latin, ayant reçu la meilleure éducation possible.

Blaise Dalyoha : Dites moi donc monsieur, comment ma Compagnie peut aider votre nation ?
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Cronios : Monsieur Dalyoha.

Dites moi donc monsieur, comment ma Compagnie peut aider votre nation ?

Cronios : Attendons d'être arrivé au ministère pour en parler, le ministre des affaires étrangères a d'ailleurs jugé plus convenable que vous soyez reçu au ministère des affaires étrangères comme tous les diplomates et étrangers. Je ne suis pas en accord avec ce choix mais monsieur est très attaché à son lieu de travail alors qu'il en soit ainsi. Comment allez-vous? Votre voyage s'est bien passé?
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Blaise Dalyoha : Ah oui ? Et quel aurait donc été votre choix monsieur le ministre ? Il est vrai que je ne suis pas techniquement un diplomate.

Il demande cela presque sur le ton de la taquinerie, il semble très à l'aise.

Blaise Dalyoha : Mon voyage a été excellent. Nous testons de nouveaux avions actuellement et la dernière gamme de jets de madame Obéron est impressionnant, des fois je regrette que ma famille se soit spécialisé dans la médecine c'est un peu moins... spectaculaire. Mais nous faisons des miracles tout de même. D'ailleurs si vous souhaitez retoucher un peu votre visage, ou opérer quelques transformations physiques, n'hésitez pas à prendre rendez-vous, je suis certain que nous saurons vous satisfaire !
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Cronios : Hum...Oui oui.

La voiture entra dans la cour du Ministère

Cronios : Nous y sommes et manifestement mon homologue au ministère n'a pas l'air très heureux...Quoi que je crois qu'il en a après le chauffeur. Son air grognon s'envolera sans douter lorsqu'il vous verra sortir.

Deux responsables du ministère vinrent ouvrir au prince et au ministre qui sortirent tous les deux de la voiture

Golionios : Ah! Monsieur Dalyoha! J'ai bien eu peur que vous ayez annulé notre rendez-vous à la dernière minute! Je vois que vous avez déjà fait connaissance avec le Ministre des Armées monsieur Cronios, formidable. Entrons sans plus tarder si vous le voulez bien car nous aurions dû entamer les discussions il y a près de 10 minutes.

Avant de se retourner vers le bâtiment le ministre fit un signe au chauffeur de déguerpir sur le champ

Cronios : Ne pressons rien, monsieur Dalyoha est un homme très compréhensif j'en suis sûr.
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L'adolescent semble trouver plutôt amusant de se faire balader par ces individus atypiques.

Blaise Dalyoha : Compréhensif, absolument, ne vous en faites pas. Un jour je vous inviterai à Carnavale, les bals des galas y sont interminables, il faut s'armer de patience assurément.

Il suit les deux hommes dans le bâtiment, toujours suivi de son majordome qui marche quelques pas derrière en portant une mallette.
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Golionios : Bien. Allons directement à mon cabinet je vous prie, l'architecture du bâtiment nous en parlerons plus tard enfin si cela vous intéresse évidemment.

Les trois hommes marchent rapidement jusqu'au cabinet du ministre qui semble malgré tout pressé et l'atteigne en à peine quelques minutes

Golionios : Monsieur le Ministre, Monsieur Dalyoha si vous voulez bien entrer et vous installer

Les deux hommes s'installèrent puis le ministre prit place dans son siège

Golionios : Enfin. Commençons.
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Il jette un œil à l'architecture, ne semble pas très convaincu.

Blaise Dalyoha : C'est... petit... mais élégant.

Il se rattrape. Carnavale est connue pour son gigantisme et ses building démesurés qui tranchent avec l'architecture néo-classique des francisquiens. Il continue de suivre les ministres jusqu'au cabinet où il prend place dans un siège confortable.

Blaise Dalyoha : Commençons, oui. Mon entreprise peut rendre de nombreux services à une nation ambitieuse, Carnavale est un laboratoire à ciel ouvert pour l’ingénierie sociale et biologique. J'imagine que vous avez une idée assez précise de ce que vous attendez de la Dalyoha Compagnie et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous contenter au mieux de nos capacités.
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