22/01/2016
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[DEFENSE] Les unités de l'Armée de l'Air de la République faravanienne

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Les unités de l'Armée de l'Air de la République faravanienne

Les grands commandements de l’Armée de l’Air faravanienne




Insigne de l’Armée de l’Air faravanienne, composée d’une couronne de lauriers symbolisant l’excellence, d’une étoile pour guider les aviateurs et des ailes qui incarnent l'essence de l’Armée de l’	Air.
Insigne de l’Armée de l’Air faravanienne, composée d’une couronne de lauriers symbolisant l’excellence, d’une étoile pour guider les aviateurs et des ailes qui incarnent l'essence de l’Armée de l’ Air.

La structuration de l’Armée de l’Air faravanienne en grands commandements doit permettre de rationaliser l’emploi des moyens en partant du principe que l’éloignement de la menace et la nature inhéremment projetable de la force aérienne ne permet pas structurellement de préassigner des forces à d'éventuels grands commandements territoriaux dès le temps de paix. L’Armée de l’Air faravanienne se divise ainsi en commandements organiques, responsables de la mise en condition des forces, ainsi que les commandements opérationnels qui assurent la conduite des opérations.

Les commandements organiques sont chargés de la mise en condition des moyens qui leur sont attribués et du soutien logistique de ceux qui sont engagés dans les opérations : le Commandement des Systèmes d’Information (CSI) ; le Commandement des Fusiliers de l’Air (CFA) ; et le Commandement des Ecoles de l’Air (CEA).

En plus de ces commandements organisques et sous l’autorité du chef d'état-major de l'Armée de l'air (CEMAA), du Chef d'État-Major des Armées (CEMA) et du Ministre des Armées, les forces de l’Armée de l’air faravanienne sont organisées autour de trois grands commandements opérationnels par nature de forces comme suit :
  • Le Commandement de la force de combat (CFC) ;
  • Le Commandement aérien stratégique (CAS) ;
  • Le Commandement du transport aérien (CTA).

Plus récemment, un Commandement des Forces Spatiales (CFS) a également été créé devant la prise de conscience du rôle des moyens spatiaux dans la conduite des opérations militaires.

Ces commandements sont le plus souvent sous-divisés en escadres, regroupant des appareils d'un même type ou accomplissant une même mission. Ces escadres sont quand à elle également sous-divisées en escadron puis en escadrilles, des unités généralement composées d'un même modèle de matériel existant dans le but de disposer d'une chaine de commandement claire lors de l'engagement des moyens de l'Armée de l'Air. Le nombre d'escadres, escadrons et escadrilles dans un commandement dépend de la mission et du matériel employé.

Le Commandement de la force de combat (CFC)




Deux chasseurs et deux bombardiers de la force de combat de l’Armée de l’Air faravanienneInsigne de l’Armée de l’Air faravanienne, composée d’une couronne de lauriers symbolisant l’excellence, d’une étoile pour guider les aviateurs et des ailes qui incarnent l'essence de l’Armée de l’	Air.
Deux chasseurs et deux bombardiers de la force de combat de l’Armée de l’Air faravanienne.

Le Commandement de la force de combat (CFC) constitue l'un des grands commandements opérationnels les plus importants. Il est organisé en commandement spécialisé, c'est a dire qu'il suit une logique de réunion des moyens propres à une grande mission de l'Armée de l'air. Le CFC a pour mission la mise en œuvre de l'ensemble des appareils dédiés à une mission offensive. A cet effet, on considère comme remplissant ces critères les appareils dédiés aux missions de chasse, d'attaque et de bombardement. Le CFC a sous ses ordres des unités qui peuvent être engagées en permanence dans n'importe quelle région du monde. D’une part, elles garantissent sans interruption la souveraineté de l’espace aérien faravanien et la police du ciel sur le territoire national. D’autre part, dans le domaine de l’intervention immédiate, les unités de combat du CFC apportent d'importantes capacités d'intervention à la Défense nationale faravanienne. Elles permettent ainsi des frappes aériennes, elles assurent la protection des forces déployées au sol et la maîtrise du ciel en opérations extérieures (feu aérien en appui des forces lors des combats terrestres). Du côté de la formation et de l’entraînement, le CFC procède à la spécialisation « chasse » des navigants. Il est également chargé de la formation opérationnelle des équipages et des contrôleurs aériens avancés. Certaines de ces formations sont également dispensées au personnel des autres armées (notamment l'aviation de la marine nationale) et de nations alliées. En conséquence, le CFC s'organise autour de trois types d'escadres suivant ce principe de missions :
  • escadre de chasse ;
  • escadre d'attaque ;
  • escadre de bombardement.

Les escadres de chasse, présentement au nombre de deux dans l'Armée de l'Air faravanienne, sont des unités de combat dédiées à assurer la maitrise du ciel en tout temps et en tout lieux. Dans l'espace aérien faravanien, elles garantissent sa souveraineté en maintenant une permanence opérationnelle visant à intercepter et, si nécessaire neutraliser, toutes les menaces aériennes qui viendraient à se présenter. En opérations, elles sont déployées en première ligne pour obtenir la supériorité aérienne et ainsi permettre aux forces alliées d'évoluer sans être soumis à la menace des aéronefs ennemis. La modernisation des chasseurs de supériorité aérienne permet aujourd'hui aux escadres de chasse de se détacher du rôle unique de combattant aérien pour pouvoir mener des missions plus variées, dont l'attaque au sol. La maitrise du ciel reste néanmoins la première mission de ces escadres et leur matériel, bien que polyvalent, est néanmoins spécialisé à cet effet. L'entrainement permanent que reçoivent les aviateurs de ces unités en font les experts du combat aérien, prêts a assurer leur mission dans toutes les conditions. Les escadres de chasse s'organisent autour de 4 escadrons, eux même composés de 4 escadrilles, chacune composées de 5 aéronefs en moyenne, soit d'environ 20 chasseurs par escadron et 80 par escadre :

La 1ère escadre de chasse, elle met uniquement en œuvre les chasseurs de supériorité aérienne IAF « Azarakhsh » (Foudre) standard 5 :
  • 1er escadron de chasse, composé de la 11, 12, 13 et 14ème escadrille de chasse ;
  • 2ème escadron de chasse, composé de la 21, 22, 23 et 24ème escadrille de chasse ;
  • 3ème escadron de chasse, composé de la 31, 32, 33 et 34ème escadrille de chasse ;
  • 4ème escadron de chasse, composé de la 41, 42, 43 et 44ème escadrille de chasse.

La 2ème escadre de chasse est en pleine montée en puissance, elle viendra compléter la 1ère escadre en mettant en œuvre le standard 8 du chasseurs Azarakhsh.
  • 5ème escadron de chasse, composé d'une unique escadrille, la 51ème escadrille de chasse. Cette dernière sera bientôt rejointe par de nouvelles escadrilles au fur et à mesure que d'avantage de chasseurs seront livrés à l'Armée de l'Air.

Les escadres d'attaque, présentement au nombre de deux dans l'Armée de l'Air faravanienne, sont des unités de combat regroupant les systèmes d'armes destinés à attaquer les forces de l'adversaire au plus prés des lignes de front. La capacité offensive de ces escadres peut ainsi être utilisée de façon autonome ou en étroite collaboration avec les forces terrestres faravaniennes engagées dans un cadre national ou aux cotes de nos alliés. Ses missions, conçues et exécutées au sein d'une manœuvre combinée aéroterrestre, sont l'attaque et la destruction au sol du potentiel aérien adverse ainsi que l'appui et la couverture de la manœuvre des forces terrestres. Ces unités sont en mesure de frapper vite et fort, là où la situation l'exige. La puissance de feu et la souplesse d'emploi des escadres d'attaque permettent, dans des délais extrêmement brefs, d'exercer une action de combat efficace et adaptée. Leur emploi est massif, sous la forme de raids composés d'un nombre important d'avions offensifs, accompagnés de moyens électroniques et défensifs importants destinés à détruire ou à saturer les défenses anti-aériennes adverses avant d'attaquer les forces fixes ou mobiles de l'ennemi sur toute la profondeur de son dispositif. Sa capacité opérationnelle en armement repose sur une large panoplie d'armements air-sol et air-air d'usage général ou très spécialisé comme les missiles antiradar, les armes guidées laser, les bombes anti-pistes, etc. Les technologies modernes permettent à ces unités d'être les plus polyvalentes de la force de combat, capable d'accomplir toutes les missions dans le spectre du combat aérien. D'une manière similaire aux unités de chasse, les escadres d'attaque s'organisent autour de 4 escadrons, eux même composés de 4 escadrilles, chacune composées de 5 aéronefs en moyenne, soit d'environ 20 chasseurs par escadron et 80 par escadre :

La 1ère escadre d'attaque, elle met uniquement en œuvre les chasseurs-bombardiers multi-rôles IAF « Saeqeh » (Tonnerre) standard 3 :
  • 1er escadron d'attaque, composé de la 11, 12, 13 et 14ème escadrille d'attaque ;
  • 2ème escadron d'attaque, composé de la 21, 22, 23 et 24ème escadrille d'attaque ;
  • 3ème escadron d'attaque, composé de la 31, 32, 33 et 34ème escadrille d'attaque ;
  • 4ème escadron d'attaque, composé de la 41, 42, 43 et 44ème escadrille d'attaque.

La 2ème escadre d'attaque finalise sa montée en puissance, elle complète la 1ère escadre en mettant en œuvre le standard 5 du chasseurs Saeqeh.
  • 5ème escadron d'attaque, composé de la 51, 52, 53 et 54ème escadrille d'attaque ;
  • 6ème escadron d'attaque, composé de la 61, 62, 63 et 64ème escadrille d'attaque ;
  • 7ème escadron d'attaque, composé de la 71, 72, 73 et 74ème escadrille d'attaque ;
  • 8ème escadron d'attaque, composé de la 81, 82, 83 et 84ème escadrille d'attaque.

Les escadres de bombardement ne sont pas encore présentes dans l'ordre de bataille de l'Armée de l'Air faravanienne. La création de ces unités est néanmoins prévue avec l'acquisition d'aéronefs spécialisés dans les missions de bombardement. Contrairement aux unités d'attaque, le bombardement se concentre dans l'exécution des opérations de frappe aériennes dites tactiques ou stratégiques. Ces dernières ont généralement pour objectifs la destruction ou la paralysie des sites stratégiques de l'adversaire tels que les sites industriels, les cibles renforcées (bunker, etc.) et autres centres névralgiques pour l'effort de guerre adverse. Elles ont parfois aussi des objectifs psychologiques afin d'influencer le moral de l'ennemi ou de l'amener à cesser le combat. Si les unités d'attaque sont amenées a opérer sur toute la profondeur du dispositif ennemie, le bombardement est a même de frapper de l'autre coté du front, au delà de l'arrière de l'adversaire. Les bombardiers sont appelés à mettre en œuvre des grandes quantités d'armement simultanément, tels que des missiles de croisière, grâce à leurs importantes capacités d'emport. En raison de la mission particulière qu'est le bombardement, du cout que représente l'acquisition des bombardiers et de leurs caractéristiques singulières, une unité de bombardement est typiquement plus petite que son homologue de chasse ou d'attaque. Quelques points de leur organisation différent ainsi avec les escadres de chasse et d'attaque, si les escadres de bombardement s'organisent également autour de 4 escadrons, ces derniers ne disposent que de 2 escadrilles chacune composées de 5 aéronefs en moyenne, soit d'environ 10 bombardiers par escadron et 40 par escadre.
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