Le Tianwang, officiellement appelé le Royaume Divin du Tianwang, repose sur un système politique hybride et complexe, hérité de son histoire et de ses particularités quasiment uniques dans le monde. Ce système hybride, puise directement ses origines dans la fondation même de l’État, à l’âge antique durant les prêche du prophète Chong et lors de la naissance du Tianwang officiellement en -320. Bien que ce système ait évolué et subi des modifications au fil du temps, visant à le perfectionner et à l’améliorer afin d’éliminé les imperfections, ses principes fondamentaux et sa structure demeurent largement inchangés reste fidèle au principe édicté par Chong.
Le Maître Drahma, souverain du Tianwang, occupe les fonctions de chef de l’État, du gouvernement et de l’armée. Cependant, les Maîtres Drahma ne sont ni des souverains autoritaires ni des tyrans. Ils incarnent des dirigeants sages, entourés de conseillers, intervenant dans l’arène politique uniquement pour assurer la paix et l’ordre au sein de la société Tianwangais.
Le pouvoir législatif est exercé par deux assemblées : le Conseil des Sages (la chambre haute) et l’Assemblée Générale (la chambre basse). Le pouvoir judiciaire, bien qu’indépendant, est de manière honorifique et symboliquement placé sous l’autorité du Maître Drahma duquel émane l’autorité judiciaire. La plus haute instance judiciaire, le Sanctuaire de la Justice, assure l’équilibre des institutions et le respect des traditions.
Le Tianwang est, dans son ensemble, une vaste fédération de cités autonomes, chacune administrée selon une forme de démocratie représentative ou directe propre à chacune. Ces cités fonctionnent par le biais d’une assemblée communale regroupant prêtres, notables et représentants des corporations. L’objectif de ces assemblée communale était de permettre à chacune des 3 classes sociales du Tianwang d’avoir son mot à dire sur la politique de sa cité et d’éviter la tyrannie d’une seule classe qui domine les autres. Ces entités locales sont chapeautées par le Monastère de Gwangsu, institution centrale du Tianwang, qui supervise les politiques diplomatiques, financières et sécuritaires de la nation à travers ses branches gouvernementales, tout en coordonnant la nation dans son ensemble.
Le Monastère de Gwangsu est également chargé d’organiser et de gérer le culte à l’échelle nationale comme internationale, jouant ainsi le rôle d’État central. Sa conception du pouvoir politique, issue de l’histoire unique du Tianwang, repose sur l’idée que les pouvoirs politique et religieux sont naturellement liés et doivent fonctionner en harmonie. Cela constitue une grande partie de l’originalité du régime Tianwangais : une autorité religieuse qui collabore avec l’autorité civile, sans tomber dans les excès de l’un ou de l’autre, tout en garantissant une certaine flexibilité au système afin de ne pas être rigide et ne pas s’adapter à son époque et aux défis que lui présente la société.
La participation du Monastère de Gwangsu au pouvoir politique s’exprime principalement par son influence, plutôt que par l’imposition de décrets ou de décisions au entité locale. La politique Tianwangaise repose sur principe de consensus : chaque partie cherche à trouver un accord commun, profitable à tous. Ainsi, le Maître Drahma n’intervient dans les affaires d’une cité que lorsque celle-ci se retrouve incapable de fonctionner pour une raison ou une autre. En concertation avec les élus locaux, il engage des discussions approfondies, s’assurant que chaque point de vue est pris en compte avant toute décision.
Selon la philosophie Tianwangaise, visant à atteindre l’illumination pour tous, tant que la société progresse dans la bonne direction, il n’est pas nécessaire qu’une force politique s’impose face aux autres. Au contraire, chaque partie doit travailler ensemble pour mener une politique utile à tous, préservant la tranquillité des cieux et de la terre.
De ce fait, il n’est pas jugé nécessaire que tous les citoyens – qu’ils soient moines, notables ou membres de corporations – participent activement et uniformément à la vie politique locale ou nationale. Celle-ci peut être confiée à des organismes plus compétents instruites et soumis à un contrôle stricte pour en assurer la gestion. Cependant, cela ne signifie pas que les citoyens doivent se désintéresser de ceux qui les dirigent. Au contraire, ils sont à la fois juges et arbitres : ils évaluent les actions de leurs représentants lors des élections, répondent aux questions qui leur sont posées à travers les référendums ( très fréquent au sein des cités et surtout sur les politiques majeurs) et rendent leur verdict en renouvelant ou non leur confiance à leurs candidats.
Le Monastère de Gwangsu joue le rôle d’arbitre vigilant ni trop passif ni trop intrusif, intervenant uniquement lorsque nécessaire et que la situation l’exige et n’ira pas au-delà des besoins de la situation afin de ne pas troublé le fonctionnement des cités et retire leurs autonomies ce qui serait source de désordre. Il privilégie influence la société à travers l’éducation, la charité, les rites, les traditions et la culture, tout en conseillant les dirigeants locaux, sans forcément entre en ingérence directe dans les affaires politiques locales.
Cependant, il occupe un rôle actif en matière de diplomatie et de politique étrangère, grâce à son sens du compromis mais aussi du consensus et à sa volonté d’assurer la pérennité du Tianwang, afin que plus jamais un régime comme celui des Chong ne mette en péril ce royaume millénaire. Enfin, le Monastère est fortement engagé en faveur de la paix et propose de nombreuses solutions et projets de résolutions de conflits allant dans ce sens.