15/01/2016
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Système politique du Tianwang

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Introduction :


Le Tianwang, officiellement appelé le Royaume Divin du Tianwang, repose sur un système politique hybride et complexe, hérité de son histoire et de ses particularités quasiment uniques dans le monde. Ce système hybride, puise directement ses origines dans la fondation même de l’État, à l’âge antique durant les prêche du prophète Chong et lors de la naissance du Tianwang officiellement en -320. Bien que ce système ait évolué et subi des modifications au fil du temps, visant à le perfectionner et à l’améliorer afin d’éliminé les imperfections, ses principes fondamentaux et sa structure demeurent largement inchangés reste fidèle au principe édicté par Chong.

Le Maître Drahma, souverain du Tianwang, occupe les fonctions de chef de l’État, du gouvernement et de l’armée. Cependant, les Maîtres Drahma ne sont ni des souverains autoritaires ni des tyrans. Ils incarnent des dirigeants sages, entourés de conseillers, intervenant dans l’arène politique uniquement pour assurer la paix et l’ordre au sein de la société Tianwangais.

Le pouvoir législatif est exercé par deux assemblées : le Conseil des Sages (la chambre haute) et l’Assemblée Générale (la chambre basse). Le pouvoir judiciaire, bien qu’indépendant, est de manière honorifique et symboliquement placé sous l’autorité du Maître Drahma duquel émane l’autorité judiciaire. La plus haute instance judiciaire, le Sanctuaire de la Justice, assure l’équilibre des institutions et le respect des traditions.

Le Tianwang est, dans son ensemble, une vaste fédération de cités autonomes, chacune administrée selon une forme de démocratie représentative ou directe propre à chacune. Ces cités fonctionnent par le biais d’une assemblée communale regroupant prêtres, notables et représentants des corporations. L’objectif de ces assemblée communale était de permettre à chacune des 3 classes sociales du Tianwang d’avoir son mot à dire sur la politique de sa cité et d’éviter la tyrannie d’une seule classe qui domine les autres. Ces entités locales sont chapeautées par le Monastère de Gwangsu, institution centrale du Tianwang, qui supervise les politiques diplomatiques, financières et sécuritaires de la nation à travers ses branches gouvernementales, tout en coordonnant la nation dans son ensemble.

Le Monastère de Gwangsu est également chargé d’organiser et de gérer le culte à l’échelle nationale comme internationale, jouant ainsi le rôle d’État central. Sa conception du pouvoir politique, issue de l’histoire unique du Tianwang, repose sur l’idée que les pouvoirs politique et religieux sont naturellement liés et doivent fonctionner en harmonie. Cela constitue une grande partie de l’originalité du régime Tianwangais : une autorité religieuse qui collabore avec l’autorité civile, sans tomber dans les excès de l’un ou de l’autre, tout en garantissant une certaine flexibilité au système afin de ne pas être rigide et ne pas s’adapter à son époque et aux défis que lui présente la société.

La participation du Monastère de Gwangsu au pouvoir politique s’exprime principalement par son influence, plutôt que par l’imposition de décrets ou de décisions au entité locale. La politique Tianwangaise repose sur principe de consensus : chaque partie cherche à trouver un accord commun, profitable à tous. Ainsi, le Maître Drahma n’intervient dans les affaires d’une cité que lorsque celle-ci se retrouve incapable de fonctionner pour une raison ou une autre. En concertation avec les élus locaux, il engage des discussions approfondies, s’assurant que chaque point de vue est pris en compte avant toute décision.

Selon la philosophie Tianwangaise, visant à atteindre l’illumination pour tous, tant que la société progresse dans la bonne direction, il n’est pas nécessaire qu’une force politique s’impose face aux autres. Au contraire, chaque partie doit travailler ensemble pour mener une politique utile à tous, préservant la tranquillité des cieux et de la terre.

De ce fait, il n’est pas jugé nécessaire que tous les citoyens – qu’ils soient moines, notables ou membres de corporations – participent activement et uniformément à la vie politique locale ou nationale. Celle-ci peut être confiée à des organismes plus compétents instruites et soumis à un contrôle stricte pour en assurer la gestion. Cependant, cela ne signifie pas que les citoyens doivent se désintéresser de ceux qui les dirigent. Au contraire, ils sont à la fois juges et arbitres : ils évaluent les actions de leurs représentants lors des élections, répondent aux questions qui leur sont posées à travers les référendums ( très fréquent au sein des cités et surtout sur les politiques majeurs) et rendent leur verdict en renouvelant ou non leur confiance à leurs candidats.

Le Monastère de Gwangsu joue le rôle d’arbitre vigilant ni trop passif ni trop intrusif, intervenant uniquement lorsque nécessaire et que la situation l’exige et n’ira pas au-delà des besoins de la situation afin de ne pas troublé le fonctionnement des cités et retire leurs autonomies ce qui serait source de désordre. Il privilégie influence la société à travers l’éducation, la charité, les rites, les traditions et la culture, tout en conseillant les dirigeants locaux, sans forcément entre en ingérence directe dans les affaires politiques locales.

Cependant, il occupe un rôle actif en matière de diplomatie et de politique étrangère, grâce à son sens du compromis mais aussi du consensus et à sa volonté d’assurer la pérennité du Tianwang, afin que plus jamais un régime comme celui des Chong ne mette en péril ce royaume millénaire. Enfin, le Monastère est fortement engagé en faveur de la paix et propose de nombreuses solutions et projets de résolutions de conflits allant dans ce sens.
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Le maître Drahma


Le Maître Drahma est le chef de l’État, du gouvernement et de l’armée du Tianwang. Il est également l’ancien du monastère de Gwangsu, le chef du culte Drahma et son plus haut représentant et interprète. L’actuel Maître Drahma est Ryong Myung-Hee,302 eme maître Drahma, qui succède à Son Ji-Hu.Sa résidence officielle est le Palais du Soleil à la cité de Gwangsu, bien qu’il réside la plupart du temps à la forteresse-monastère de Jaseon dans la cité de. Le premier Maître Drahma est Kong, le fondateur du culte Drahma et prophète de la religion qu’il a prêchée durant toute sa vie, et dont ses successeurs, les Maîtres Drahma, ont répandu la foi dans le monde.

Le Maître Drahma, à la disparition de l’ancien porteur, est élu par une assemblée de tous les Sages, anciens et hauts fonctionnaires du Tianwang, durant un processus extrêmement compliqué et cérémoniel. Tout d’abord, le candidat doit subir un interrogatoire de la Lotus Rouge (police secrète du Tianwang), remplir toutes les conditions nécessaires, qui sont très strictes, afin de s’assurer que le futur Maître Drahma ne vient pas de n’importe où et qu’il n’est à la solde d’une puissance étrangère, ce qui exclut d’ailleurs tous ceux qui ne sont pas croyants dès la naissance et qui ne sont pas citoyens tianwangais. Il est ensuite soumis à un procès-verbal public où la population peut l’interroger quant à ses motivations et ses aspirations à la tête de l’État. Par tradition, ce sont des représentants des trois classes – moines, notables et corporations – qui posent des questions au nom de leurs électeurs, pour qu’ensuite une élection fermée ait lieu entre les membres du Conseil des Sages. Ceux-ci ne sont limités par rien et disposent de tout leur temps pour élire un Maître Drahma ; cela peut durer un jour comme plusieurs mois. Le candidat qui obtient la moitié des voix des votants est élu et devient Maître Drahma. Il est ensuite couronné lors d’une immense procession religieuse, proclamée jour férié jusqu’à la mort du Maître Drahma, au monastère de Kong, puis fait le tour des grandes cités de la fédération pour rencontrer le peuple, avant de revenir à la capitale effective du Tianwang, Baozuishan. Son mandat ne débute que la fin du mois suivant son élection, par tradition.

Le Maître Drahma est officiellement un souverain absolu avec un pouvoir concentrant les trois fonctions – législative, exécutive et judiciaire –, qu’il exerce par des décrets ayant force de loi, ensemble ces décrets et les jurisprudence ont formé au fil du temps la norme suprême du Tianwang. Toutefois, contrairement à ce que l’on aurait pu penser, la nature même de la fédération du Tianwang et son histoire ont fait en sorte que les Maîtres Drahma successifs agissent plus comme des arbitres institutionnels qui interviennent en cas de crise que comme des tyrans mégalomanes qui exercent un pouvoir absolu et sans limite pour leur bénéfice personnel ou pour une puissance étrangère, délaissent les croyants qu’ils sont sensé dirige et mène à l’illumination. Au contraire, la mission des Maîtres Drahma est d’assurer la paix et l’harmonie sur la terre et dans les cieux au nom des dieux, de répandre la foi, tout en veillant à la tranquillité et à la paix des croyants afin qu’ils atteignent l’illumination et l’élévation spirituelle. Ainsi, les Maîtres Drahma délèguent leurs pouvoirs aux entités locales et nationales, tout en les supervisant directement pour qu’aucune institution n’entre en conflit ou pour résoudre les litiges qui surgissent. Les Maîtres Drahma apparaissent alors plutôt comme des pères de la nation, voués à la protection du peuple et des traditions, que comme de véritables acteurs politiques. Toutefois, ils exercent encore de nombreuses prérogatives immenses qui se répartissent en trois catégories principales.

Premièrement, il dispose de pouvoirs discrétionnaires pour lesquels aucune approbation extérieure n’est requise. Ainsi, il nomme librement le gouvernement du Tianwang, même s’il suit souvent la demande du Conseil des Sages et la composition de l’Assemblée générale ; le chancelier du Trésor Sacré, à la tête de l’une des administrations les plus importantes de la fédération ; les administrateurs des territoires de Gwangsu et de Tayong ; ainsi que les responsables du commandement militaire, dont il est directement à la tête. Il dirige également le monastère de Gwangsu, dont il est l’ancien, use de son droit de veto (pouvant s’opposer à toute loi sans avoir à rendre de comptes) et nomme les onze juges du Sanctuaire de la Justice Équilibrée au décès d’un de leurs membres. Il définit également les grandes orientations politiques, économiques et sociales de la nation, bien qu’il n’intervienne plus activement dans la vie politique. S’il décide d’user de ses pouvoirs, il peut contraindre les administrations à suivre ses décrets. En tant que chef de l’État, c’est à son effigie que la monnaie est frappée, et c’est en son nom que les textes officiels sont publiés, les jugements rendus, les passeports émis, et les décisions prises.

Deuxièmement, certains pouvoirs du Maître Drahma sont soumis à l’approbation du Conseil des Sages, bien que leur rôle demeure consultatif. On dit qu’un bon Maître Drahma sait prendre en considération les avis de ses conseillers pour des questions cruciales telles que la nomination des chefs et directeurs des agences et des administrateurs publics centraux, la promulgation des lois, la proposition du budget du Tianwang, et la conduite de la politique diplomatique, notamment en ce qui concerne la ratification des traités et alliances négociés. Aujourd’hui, c’est en général le Conseil des Sages et l’Assemblée générale ainsi que le gouvernement qui présentent ces décisions au Maître Drahma, qui est libre de les accepter ou non.

Enfin, le Maître Drahma collabore avec le Sanctuaire de la Justice Équilibrée pour interpréter les Écritures sacrées en tant que successeur de Kong. Ensemble, ils émettent des décisions qui interprètent ces textes (appelées jurisprudences), appliquées ensuite par décret ayant force de loi à travers les différentes institutions du Tianwang. Ces interprétations ne sont jamais vraiment définitives, sauf si le Sanctuaire de la Justice Équilibrée, en session conjointe avec le Conseil des Sages, décide après le décès du Maître Drahma de ratifier une jurisprudence de manière permanente. Dans ce cas, seule une future jurisprudence contradictoire pourrait annuler la précédente.

Malgré ses pouvoirs absolus, il existe quelques limites au pouvoir du Maître Drahma :
- il ne peut pas interférer dans les affaires du Conseil des Sages, modifier leur composition, et ne siège pas en son sein. On dit que le Maître Drahma ignore le fonctionnement du Conseil des Sages ;
- il ne peut en aucun cas régler sa succession : « le Maître Drahma ignore sa mort » ; le Maître Drahma peut choisir un favori qu’il peut demander à voir succéder, mais le Conseil des Sages n’est nullement contraint de suivre cette décision et est libre de son choix. À savoir qu’il est strictement interdit que le favori soit issu de la même famille que le Maître Drahma pour éviter toute tentative d’héritage dynastique, considéré comme despotique et blasphématoire ;
- il ne peut conclure un traité, déclarer une guerre ou converser avec un dirigeant séculier sans demander l’autorisation consultative du Conseil des Sages et de l’Assemblée générale ;
- il peut demander une procédure judiciaire, mais ne peut pas y participer ;
- il ne peut s’opposer au Sanctuaire de la Justice Équilibrée par principe, car le Maître Drahma est lui-même à la tête de l’autorité judiciaire, et la justice ne peut s’opposer à elle-même. Ainsi, même s’il n’est pas en accord avec une jurisprudence du Sanctuaire, il ne peut s’y opposer directement. Toutefois, il peut le montrer en pratiquant l’oubli de la jurisprudence (c’est-à-dire qu’elle existe, mais qu’elle n’est pas contraignante). À savoir que le Maître Drahma ne peut être poursuivi en justice pour aucun motif, car la justice ne peut être elle-même poursuivie (concept de justice et non des tribunaux ou des juges).
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Pouvoir exécutif :


L’Assemblée exécutive constitue la branche exécutive fédéral du gouvernement tianwangais. Elle est composée de ministres avec portefeuille et d’un Premier ministre, nommé par le Maître Drahma, à qui il est directement responsable. Bien que l’Assemblée générale puisse voter une motion de censure contre le gouvernement, le Maître Drahma conserve le pouvoir de l’accepter ou non. En cas d’acceptation, le Premier ministre et son gouvernement sont renvoyés et un nouveau gouvernement est formé. Si la motion est rejetée, l’Assemblée générale peut être dissoute, entraînant des élections anticipées.

Le Premier ministre n’est pas le chef du gouvernement à proprement parler, ce rôle étant exclusivement dévolu au Maître Drahma. Il agit davantage comme le représentant et le coordinateur du gouvernement dont il est un primus inter pares. Ses fonctions incluent la présentation de la politique générale et du budget devant l’Assemblée générale, ainsi que la coordination des différents ministères pour garantir leur fonctionnement harmonieux et efficace. Afin d’éviter tout conflit d’intérêts, corruption ou affiliation partisane, les membres de l’Assemblée exécutive, y compris le Premier ministre, sont tenus de quitter leurs fonctions précédentes et ne peuvent cumuler aucun autre mandat pendant leur exercice du pouvoir et doivent rendre des comptes sur leurs actions durant leurs mandats devant l’assemblée générale.

L’Assemblée exécutive fonctionne comme un organe collégial, où chaque membre à savoir les ministres dispose d’une voix égale. Ses réunions visent principalement à définir et coordonner la politique générale de la nation ainsi que l’administration du territoire. Toutefois, son rôle reste centré sur l’exécution des lois votées par les assemblées, plutôt que sur leur proposition de lois. Cette séparation stricte entre les pouvoirs législatif et exécutif reflète la volonté des maîtres Drahma successifs d’éviter les conflits d’intérêts entre les branches du pouvoir et de préserver l’harmonie céleste et terrestre, un principe central dans la philosophie du Tianwang.

Les réunions du Conseil des ministres se tiennent généralement chaque mardi, soit dans une aile dédiée du Palais du Maître, soit au bureau du Premier ministre. Par ailleurs, les six grandes cités de la fédération abritent chacune plusieurs sièges des ministères, répartis sur le territoire afin de mieux représenter et servir les populations locales.

Fonctions spécifiques du Premier ministre :

Les fonctions du Premier ministre sont définies par l’actuelle Maître Drahma en exercice, toute fois chaque maître Drahma est libre de définir quel pouvoir il délégué au premier ministre et pour combien de temps. Elles incluent notamment :

- Sur vote des membres du gouvernement vote à la majorité absolue, le Premier ministre peut demander au Maître Drahma de dissoudre l’Assemblée générale et de convoquer de nouvelles élections anticipées autant de fois que nécessaire. En cas d’incapacité à former une coalition majoritaire stable au sein de l’Assemblée générale, le Premier ministre et son gouvernement sont tenus de démissionner.
- Le Premier ministre ouvre et clôture les sessions de l’Assemblée générale au nom du Maître Drahma, par le biais d’un discours officiels.
- Il présente les propositions de loi au Maître Drahma, qui peut les approuver, les interdire ou émettre des conseils et avertissements à leur sujet. Le premier ministre doit prendre en compte la volonté du maître Drahma.
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