09/06/2016
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République du Kaderstan


Drapeau du Kaderstan

Nom courant : Kaderstan
Inspirations culturelles : Arabie, Syrie, Iran, Turquie, nation arabe et turc en général

Population (données Janvier 2015) : 15 Millions d'habitants
Plus grandes villes : Imnakad

Carte de l'état :

Carte du Kaderstan


Introduction :

Deux petits territoires en Nazum de l'ouest, le Kaderstan a toujours été la proie de grands empires, de nations ou d'invasions. Aujourd'hui, il s'agit principalement d'un lieux de commerce important aux yeux de la Fédération de Yukanaslavie car ce territoire dispose de ressources qui ne sont pas présentes ailleurs comme de l'or, du cuivre ou encore du fer. Egalement, en terme religieux, l'état est sans doute le plus croyant, ayant adopté l'islam suite à l'arrivée des premiers empires arabes et turcs dans ls premiers siècles de l'histoire de l'Islam. Aujourd'hui, le Kaderstan est l'un des états les plus riches et aussi les plus prospères, suite au commerce dans la région se développant de plus en plus.

Sommaire

  • Gouvernement
  • Histoire
  • Liste des dirigeants du Kaderstan

  • [en cours d'écriture, patience... ]
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    Gouvernement


  • Le Président
  • Abdal-il-Mahouid
    le Président Abdal-il-Mahouid

    Suite aux élections de 2005, Abdal-il-Mahouid devient le nouveau président du Kaderstan. Ce poste, créé il y a de cela des dizaines d'années, en 1975, fait suite aux tensions internes dans l'Empire Yudjénide, un ancien grand état dans l'ouest du Nazum, qui était à ce moment en déclin.

    Il concentre la totalité des pouvoirs exécutifs, n'ayant pas de premiers ministres ou de quelconque personne à égal du président. Cette décision fait suite à la tradition du pouvoir des Beys, qui sont des seigneurs encore présents sur certains territoires de la République, dans le Nord-Est principalement.

    Lorsqu'un président arrive au pouvoir, il se doit de jurer sur la constitution et sur le Coran qu'il n'outragera pas le peuple et la République. Encore une fois, ce passage obligatoire est issu des traditions ancestrales voulant que les beys ou les sultans, lorsqu'ils arrivent au pouvoir, jurent sur le coran, en particulier pour légitimer leur pouvoir aux yeux des populations musulmanes de la région.

    Egalement, le Président est le chef des armées de l'état. Dans les faits, le Kaderstan, comme tous les autres membres de la Fédération, n'ont pas de soldats propres à eux, mais ce titre permet de symboliser le pouvoir important du président sur le peuple et en particulier sur ses ministres.

    Le président est élu tous les 10 ans au suffrage universel masculin et féminin.

  • Le Sultan
  • Abdulammid III
    le Sultan Abdulammid III

    Uniquement symbolique, le Sultan est l'héritier de l'histoire du grand Empire Yudjénide, qui a autrefois régné sur un vaste empire dans le Nazum de l'ouest. Bien malheureusement, son pouvoir n'est plus et il représente aux yeux de la population uniquement les traditions du pays.

    Cependant, il dispose néanmoins d'un minimum de pouvoir, notamment diplomatique. En effet, lors de relations diplomatiques, il arrive que le sultan est envoyé pour réglé des affaires avec d'autres pays ou d'autres états. Malheureusement, cela est bien rare.

    L'unique pouvoir important du Sultan actuellement est qu'il dirige la religion Chiite du Kaderstan. Elle aussi hérité du glorieux Empire Yudjénide, ce culte a continué à exister, faisant par ailleurs du territoire l'une des rares entités chiites du monde musulman, souvent sunnite.

    L'actuel Sultan est Abdulammid III, de la dynastie Yudjénide, celle qui a autrefois régné sur l'immense empire du même nom. Principalement populaire auprès des derniers Beys et seigneurs traditionnels, il est néanmoins de moins en moins connu auprès de la nouvelle jeunesse qui n'a jamais vécu sous le régime impérial, commençant alors à lentement créer un sentiment de mépris envers les anciens traditions.

  • L'Assemblée Parlementaire

  • L'Assemblée Parlementaire occupe la fonction qui dirige les pouvoirs législatifs internes à l'état. Fondée après la création de la République du Kaderstan, cette assemblée permet l'expression populaire à travers des représentants de différents partis, en fonction des bords politiques du peuple.

    Egalement, l'assemblée peut conseiller le président lorsqu'une décision doit être prise concernant une proposition qui touche l'intégralité de l'état. De cette manière, une certaine proximité existe entre le président et l'assemblée.
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    Histoire


    Drapeau du Kaderstan
    Drapeau de la République du Kaderstan


  • Introduction

  • Pendant longtemps, la région où se trouve le Kaderstan a été le théâtre de nombreux affrontements, de guerres et d'invasions, poussant ses populations à se battre, à fonder des nations, des empires, et à observer les évènements arriver sur le territoire souvent en ne pouvant répliquer. Par exemple, on peut penser aux peuples turcs, perses ou arabes qui ont chacun jouer leurs rôles dans l'histoire de la région. On ne doit aussi pas oublier les peuples nomade du Nazum du nord, comme les Moritons.
    Dans toute l'histoire cependant de cette région, un empire va marquer les esprits, il s'agira de l'Empire Yudjénide.


  • Chapitre I : Aux origines des premiers peuples...

  • Après l'arrivée de l'homo sapiens il y a des dizaines de milliers d'années, les premiers peuples commencèrent à arriver sur l'actuel Kaderstan. Majoritairement proche des civilisations plus au sud, c'est à dire d'Iskandriane ou d'Astyarie, les premiers habitants se développaient en cités autonomes, qui commerçaient via les routes littorales du Kaderstan.
    EN REDACTION

  • Chapitre II : l'Après Jésus-Christ

  • EN REDACTION

  • Chapitre III : Fondation de l'Empire Yudjénide ( environ 850 après J.C. - 1000 après J.C. )

  • Tuğrul Ier de la Dynastie Yudjénide
    Tuğrul Ier de la Dynastie Yudjénide

    Après la chute du Royaume de Scathie, différents beys commencèrent à se déclarer indépendants de l'autorité centrale. Cette série de sécessions va progressivement menée à la chute du Royaume vers 800 après J.C. A partir de cette période, les différents souverains de petits territoires autonomes se battent pour des questions uniquement territoriales, sans réelles ambitions de reconstituer l'ancien Royaume.

    C'est à cette période, selon les sources du livre "Fondation de l'Empire Sublime" ( texte datant de l'an 1000 environ et traçant la naissance et l'histoire de l'Empire Yudjénide ), qu'un homme dénommé Tuğrul arriva au pouvoir dans sa petite principauté d'Imnakad. Issue de grandes familles aristocratiques d'origine Aykhanides, il était déjà à la tête d'un grand état, légué par son père le Roi Mahmud. Cette puissance va alors permettre au jeune nouveau roi de s'imposer en premier lieu face à ses opposants et ses voisins, qui ont toujours souhaité s'emparer du riche royaume d'Imnakad.

    Cependant, vers 850, Tuğrul découvrit l'Islam suite à une discussion avec un commerçant de la capitale ( selon la légende ). Emerveillé par cette foi, il se convertit à l'Islam Chiite peu de temps après, faisant de lui le premier souverain Kaderstanais musulman de l'histoire. Peu après, le prophète Mohammed lui serait apparu en lui confiant la mission d'étendre l'influence de l'islam au Nazum, et en créant un vaste Empire digne de régner sur ces vastes contrées. Cette apparition, nommée "la Rencontre de Karvul" ( du nom du lieu où elle se serait produite ) amena le jeune roi à se proclamer, en 853, Empereur de l'Empire Yudjénide sous le nom de Tuğrul Ier.

    Peu de temps après, il envoya son armée soumettre les régions de l'Est à son autorité. Le seigneur voisin, alors menacé, appela à une coalition des Beys afin de repousser cette invasion. La principale bataille retenue dans les sources attestent d'un affrontement au Mont Alkmalid vers 860. Durant celui-ci, les forces de Tuğrul Ier étaient au nombre de 5 000, tandis que la coalition disposait de 8 000 hommes. Cette différence ne provoqua cependant pas le recul de l'armée Yudjénide, qui finalement chargea sur les forces adverses. La mêlée fut terrible, des centaines d'hommes tombaient, tandis que le souverain d'Imnakad et les rois coalisés s'affrontaient dans des duels interminables. Finalement, ce serait l'apparition de l’ange Gabriel (Jibril) lui-même qui changea le cour de la bataille selon les sources d'époque. En effet, alors que la bataille semblait être favorable aux défenseurs, un étrange nuage apparu et provoqua alors un orage qui effraya l'armée ennemie. Profitant de l'occasion, Tuğrul Ier perça les lignes adverses avec ses troupes et tua les maîtres de cette armée. Par cet acte héroïque, il gagna la bataille et s'empara après d'une petit territoire important sur la côte Kaderstanaise.

    Cependant, il ne pu profiter de sa victoire bien longtemps, car vers 865, il mourut d'une terrible fièvre. Finalement, c'est son fils Barkyaruq qui devint le deuxième souverain de l'Empire Yudjanide, à l'âge de 17 ans.

    Barkyaruq de la Dynastie Yudjénide
    Barkyaruq de la Dynastie Yudjénide

    Après la mort de son père, Barkyaruq a décidé d'arrêter les conquêtes menées par son prédécesseur, et se concentra principalement sur la tâche de maintenir le petit empire stable. En effet, bien qu'il soit ridiculement petit en comparaison avec des nations de la même époque, les beys locaux qui s'étaient soumis commencèrent déjà à nouveau tenter de se déclarer indépendant de l'Empire.

    Afin de palier à cette situation, Barkyaruq décida d'éduquer les héritiers des beys à la capitale. De cette façon, il convertit les élites à l'Islam Chiite, mais de plus cela permit d'éviter des sécessions, car les Beys ne souhaitaient en aucun cas perdre leurs héritiers. Cette politique se joignit également d'un renforcement de la nouvelle religion sur le territoire, en exemptant de certains d'impôts ceux qui se convertissaient à l'islam. Cette stratégie porta ses fruits et vers l'an 870 plus de la moitié de la population était convertie à la nouvelle foi.

    Egalement, afin de restructurer l'armée, il organiser chaque armée en groupe de 1000 hommes, dirigés par un général issu de l'aristocratie locale. Ceux-ci devaient obéissance à l'Empereur. De cette manière, la force armée de l'Empire devint bien plus puissante et hiérarchisée, tandis que les petits seigneurs locaux étaient ravis de leurs nouveaux postes pour la majorité.

    Vers l'an 880, Barkyaruq repoussa une armée coalisée de Beys encore indépendants en provenance du nord. Grâce à la réforme de l'armée menée plus tôt par l'empereur, la force ennemie fut donc massacrée, et la bataille fut une cuisante défaite. Cette invasion fit prendre conscience à Barkyaruq qu'il faudra, un jour ou l'autre, s'emparer de tout le Kaderstan, ou tous les territoires faisant autrefois partie du Royaume de Scathie.

    Finalement, en 884, Barkyaruq mourut après environ 20 ans de règne. A sa mort, ses fils Arslan et Mahmud, ayant alors la majorité, provoquèrent une terrible guerre civile pour savoir qui allait hérité du trône. Après 2 ans de guerre acharnée, c'est finalement Arslan qui parvint à tuer son frère après que ce dernier ait tenté de s'emparer d'Imnakad. Ainsi, Arslan fut couronné troisième Empereur de l'Empire Yudjénide sous le nom d'Arslan Ier.

    Arslan Ier de la Dynastie Yudjénide
    Pièces représentants Arslan Ier de la Dynastie Yudjénide

    Après sa victoire sur son frère, Arslan Ier, grand adorateur de son illustre grand-père, décida de se forger un nom en partant guerroyer à l'extérieure des frontières de l'Empire. Se servant de la réorganisation du territoire entreprise sous Barkyaruq, Arslan Ier décida de commencer ce que les sources appellent "le Djihad Kaderstanais". Ce terme désigne alors la politique de conquête toujours plus poussée vers l'extérieure du Kaderstan qui sera menée bien après Arslan Ier.

    Ainsi, partant de la puissance léguée par son père, le nouvel empereur partit se battre contre les derniers beys indépendants dans la région autrefois nommée "Scathie". Au départ, certains seigneurs locaux se soumirent au conquérant, tout simplement car ceux-ci avaient soit peur de la puissance militaire de ce dernier, soit ils s'étaient convertis à l'Islam Chiite, et souhaitaient rejoindre l'illustre empire. Ainsi, les premières années de guerre furent victorieuses pour Arslan Ier.

    Cependant, les autres Beys qui eurent peur de cette expansion firent front commun dans ce qui fut appelé la "Troisième Coalition" ( si l'on compte celles battues sous Tuğrul Ier et Barkyaruq, on en arrivait à trois coalitions à partir du début du Djihad Kaderstanais ). Cette nouvelle force d'opposition, grâce à sa connaissance du terrain et à sa tactique d'harcèlement grâce aux guerriers montés de certains seigneurs, parvint à battre l'armée d'Arslan Ier à de nombreux points, jusqu'à même provoquer une terrible défaite notamment à Bhergézhod ( 895 ) proche de la frontière sud de l'Empire.

    Ces défaites poussèrent alors l'empereur à attendre des mois entiers le temps de faire parvenir de nouvelles troupes en provenance du littoral. Finalement, ce temps d'attente se stoppa en 897, lorsqu'une armée de la troisième coalition se fit battre proche de la capitale Imnakad. Cette nouvelle victoire, inespérée, poussa alors Arslan Ier à s'enfoncer dans le territoire ennemie, totalement à sa merci suite à la terrible défaite dans le sud. Finalement, le dernier grand affrontement fut celui d'Iyubad, en 898, durant lequel les armées des Beys furent totalement écrasés. C'est à partir de ce moment que la totalité du Kaderstan, ou de ce que l'on nommait auparavant le Royaume de Scathie, devint un territoire totalement contrôlé par l'Empire Yudjénide.

    Après cette victoire, cependant, Arslan Ier mourut en 899, à peine un an après sa victoire, à cause d'une fièvre terrible, comme ce fut le cas pour Tuğrul Ier. A sa mort, son successeur et fils Tuğrul II monta sur le trône, en surnommant son père "le conquérant", un titre qui par ailleurs est encore utilisé de nos jours.

    Carte de l'Empire Après Arslan Ier "le Conquérant"Empire Après Arslan Ier

    Après son accession au trône, Tuğrul deuxième du nom s'instaura en réformateur. A l'heure où les conquêtes avaient radicalement changé la structure politique de la région, il était important de transformer le système administratif pour en développer un nouveau qui puisse tenir la route pour les années à venir, voir les siècles qui suivront.

    C'est ainsi que débuta la rédaction de ce que l'on appela "l'administration Tugrulienne". Cette réforme permit alors une restructuration plus centralisée autour d'Imnakad, la capitale, tout en conservant les cultures locales des anciens beylicats du nord et de l'est. Ainsi, la capitale devait réunir tous les pouvoirs, et devait être le centre de l'Empire Yudjénide. Les anciens territoires des beys doivent être considérés comme des "provinces", ayant un statu semi-autonome, ce qui permit l'intégration plus rapide de celles-ci dans l'empire, en prenant compte des réalités locales, tout en fédérant ces provinces autour d'Imnakad.

    Cette réforme permit alors d'éviter des révoltes trop importantes, et d'intégrer les peuples plus facilement, et plus paisiblement, ceux-ci n'ayant voulu que la paix depuis leur naissance. Les nomades du nord, de plus, se sédentarisèrent pour beaucoup, formant alors les premiers petits villages de la steppe.

    Finalement, Tuğrul II mourut en 937, après 38 ans de règne principalement utilisée pour la fabrication de "l'Administration Tugrulienne". Cependant, après le troisième souverain de la dynastie Yudjénide, aucune source historique n'atteste de souverains à cette époque. Des théories prétendent que les descendants de Tuğrul II se seraient fait la guerre, d'autres affirment uniquement que les sources écrites n'ont pas été encore découvertes.

    Malik Shah Ier de la Dynastie Yudjénide
    Malik Shah Ier de la Dynastie Yudjénide

    La première fois qu'un souverain est de nouveau mentionné, celui-ci répond au nom de Malik Shah Ier. Selon les mythes oraux des derniers nomades, il serait le petit-fils de Barkyaruq, mais issu du frère de ce dernier ( dont les sources sont rares à son sujet, et les historiens prétendent même que ce frère n'aurait pas existé, et estiment que Malik Shah Ier serait certainement le frère de Tuğrul II, mais issu d'une autre mère ). On estime qu'il a débuté son règne vers 960 ( ce qui laisse donc des mystères quant à l'histoire qui s'est déroulé entre 937 à la mort de Tuğrul II et le début potentiel du règne de Malik Shah Ier ), bien que cela reste approximatif, à cause du manque de sources écrites claires.

    Ce qui reste certain, et avéré par tous, c'est les campagnes militaires menées par Malik Shah Ier. Souhaitant continuer à étendre l'empire comme le souhaitait le grand Tuğrul Ier, le nouvel empereur décida d'envahir le nord, notamment la partie est du Transernikse. Fort des réformes administratives et militaires procédées par ses ancêtres, Malik Shah Ier décida de lancer plusieurs raids en premier lieu, de 970 à 975 environ. Grâce à ceux-ci, un butin considérable fut amassé, et les captifs de ces pillages furent réduis en esclavage à Imnakad.

    Cependant, des simples razzias ne suffisaient pas pour Malik Shah. Ainsi, il décida de mener une campagne de conquête contre le Transernikse. Celle-ci débuta alors en 982, et permit de s'emparer d'un large territoire, doublant celui d'avant l'arrivée du quatrième empereur connu. Grâce à cette annexion territoriale, la puissance de l'Empire Yudjénide commença à germer et des rumeurs circulèrent sur ce puissant empire en formation.

    Après la prise de ces terres, Malik Shah Ier tenta de s'en prendre aux états côtiers et au sud du Transernikse, cette fois-ci sans victoire. Cette défaite mit fin aux projets de conquêtes du souverain, qui décida alors de rentrer régner sur son empire à Imnakad. Mais lors du retour de son armée, il contracta la peste, et mourut à la capitale en 991. Son règne, bien que parfois oublié, reste néanmoins le premier ayant étendu les frontières de l'empire hors du Kaderstan, et cette expansion permettra plus tard d'autres grands conquêtes importantes.

    Carte de l'Empire à la mort de Malik Shah IerEmpire à la mort de Malik Shah Ier

    A la mort de Malik Shah Ier, son frère monta sur le trône sous le nom de Malik Shah II. Tout ce que nous savons de lui, c'est qu'il créa le "tombeau des empereurs" à Imnakad, rassemblant les corps des premiers empereurs dans cette sépulture. Par la suite, tous les autres souverains Yudjénides seront reposés en ce lieu.

    Son règne prend fin en 1002, probablement de vieillesse ( Malik Shah Ier étant déjà vieux lorsqu'il prit le pouvoir, son frère, peut éloigné de ce dernier en terme d'âge, à certainement dû subir le passage du temps ). La fin du règne de Malik Shah II marque la fin des "premières conquêtes", du berceau de l'Empire à Imnakad à l'avènement de la puissance dans la région, avec les premières conquêtes en dehors du Kaderstan.


  • Chapitre IV : Apogée de l'Empire Yudjénide ( 1000 - 1600 )

  • Mahmud Ier de la Dynastie Yudjénide
    Mahmud Ier de la Dynastie Yudjénide

    Après la mort de Malik Shah II en 1002, son neveu Mahmud monte sur le trône dans l'année. Dominant un vaste territoire, et étant largement puissant militairement, aucune nation extérieure ne souhaitait affronter le terrible empereur d'Imnakad. Ainsi, connaissant sa place régionalement, Mahmud Ier se contenta de régner paisiblement sur ses nouveaux acquis.

    En premier lieu, il paya un chroniqueur connu sous le nom de Mendayavid "le vieux", un historien et écrivain déjà important dans l'empire. Celui-ci commença à rédiger vers les années 1000, "Fondation de l'Empire Sublime", qui retrace toute l'histoire des dirigeants et de l'Empire Yudjénide. Ce texte sera perpétuellement agrandi au cours des siècles suivants, ce qui facilitera le travail des archéologues et historiens contemporains pour comprendre la situation Yudjénide.

    Aussi, Mahmud Ier est le premier souverain à avoir rassemblé la totalité des corps des anciens empereurs au sein du "Tombeau des empereurs". En effet, à la mort de Malik Shah II, il manquait certains membres de la dynastie, dont Tuğrul Ier et Barkyaruq, qui furent découvert respectivement en 1005 et en 1007.

    Cependant, vers les années 1010, Mahmud Ier dû faire face à des hordes nomades venues de l'est. Cette situation terrible provoqua, malgré les forces des Yudjénides, des grands pillages et des massacres abominables. Ce peuple, connu sous le nom de Palchades, mirent à sac la capitale en 1011, déposant même l'empereur. Cette chute inattendue, en partie dû aux forces montées de ce peuple, provoqua alors la début d'une nouvelle branche de la dynastie : les Yudjénides Palchadiens.

    Le premier empereur de la lignée aussi surnommée des "imposteurs" est Arslan II, le prétendu cousin de Mahmud Ier. Celui-ci se couronna donc empereur de Yudjénie la même année que la déposition, et déclara alors de vastes réformes internes, détruisant en partie les efforts menés par les anciens souverains. Cet affaiblissement ne va cependant pas trop toucher l'empire car en 1025, seulement 14 ans après le début de son règne, Arslan II meurt assassiné par l'un de ses rivaux, un certains Oghedei.

    Ce même Oghedei, après 2 ans de règne, en 1027, meurt lors d'une partie de chasse. C'est son frère Torong qui hérite du trône, avant d'être renversé deux mois plus tard pour mettre sur le trône un certain Kerman. Ce dernier sera le dernier membre de sa dynastie à diriger l'Empire Yudjénide.

    En effet, l'instabilité politique a donné raison à certains Beys et seigneurs qui ont commencé à soutenir l'un des derniers membres de la dynastie Yudjénide originelle encore en vie : Tuğrul III. Cet homme, grand stratège et guerrier, s'empara d'Imnakad en 1029, alors que Kerman était occupé à mater des révoltes dans le nord. Cette défaite provoqua alors la création de deux entités distinctes : l'Empire Yudjénide au sud, et le Royaume Palchade au nord.

    Carte du Kaderstan en 1029carte du Kaderstan en 1029

    Après cette victoire éclaire et inattendue dans la capitale, Kerman se pressa pour abattre cette nouvelle révolte. Cependant, par des tactiques ingénieuses, notamment par des embuscades dans les rares forêts du sud, et grâce au soutien populaire, Tuğrul III réussit à battre l'imposteur durant la bataille de Kastoruc ( fin 1029 ). Acculé, Kerman tenta de s'échapper après la bataille, mais fut retrouvé au début de l'année 1030. Finalement, Tuğrul III décréta l'exécution de l'ancien empereur, mettant fin assez rapidement à la dynastie Yudjénide Palchadien.

    Peu de temps après, dans le courant de l'année 1030, il se couronna empereur, reformant l'Empire Yudjénide. Les dernières poches de résistances Palchades, sans chef, tombèrent les unes après les autres, jusqu'à la prise de Tarac dans le nord du Kaderstan en 1035. Après cette invasion, le nouvel empereur décréta alors la construction d'une grande muraille le long de la frontière nord. Cette construction permettra alors d'éviter des invasions futures de peuples des steppes de l'est.

    Rétablissant ainsi la dynastie originelle, Tuğrul III se forma alors une image de grand souverain, et réussit à redresser assez rapidement l'empire, sur une dizaine voir vingtaine d'années. Cette reconstruction se concrétisera avec la restauration du "Tombeau des Empereurs" à Imnakad, dans lequel le corps de Mahmud Ier reposera pour l'éternité.

    Jusqu'en 1048, Tuğrul III régnera sur l'empire. Cependant, durant cette terrible année, il décéda d'une crise cardiaque. Son fils, Ibrahim, fut nommé comme le nouvel empereur de l'empire Yudjénide.

    Ibrahim de la Dynastie Yudjénide
    Ibrahim de la Dynastie Yudjénide

    Après la mort de Tuğrul III, Ibrahim, en temps que nouveau souverain de l'Empire, préféra dans un premier temps restaurer la puissance de sa nation en consolidant les villes de son pays. En effet, certaines villes, principalement à l'est, étaient dénuées de murailles, ce qui facilitait les sacs et les pillages. Voulant éviter de subir encore ces assauts, Ibrahim finança alors la construction de murs tout autour des villes de l'est et du nord, et permit donc de renforcer l'intérieur de l'empire, en sécurisant ses cités.

    Peu après, il créa également un système financier plus moderne, créant notamment le poste de "messagers de l'Empereur", qui devaient vérifier l'attitude des vassaux de l'Empereur et surtout prendre l'impôt que les cités doivent donner à l'Empire Yudjénide.

    Toutes ces inventions et innovations permirent alors à l'Empire de se redresser après la guerre face aux Palchades, qui avaient bien martyrisé le pays pendant de longues années. Mais malheureusement, comme tout à une fin, Ibrahim mourut en 1102, après 54 ans de règnes, l'un des plus longs de l'histoire de l'Empire. C'est alors son fils, Mnemelik, qui devint le nouvel empereur Yudjénide.

    Le début du règne de Mnemelik fut plutôt calme, préservant l'intégrité de l'empire par la choix de la paix et du commerce. Continuant donc sur la lignée de son père Ibrahim, le nouvel Empereur développa les villes avec des fortifications plus robustes, réorganisa l'administration avec des fonctionnaires locaux et s'assura la fidélité des gouverneurs provinciaux.

    Cependant, un grand changement durant le règne de Mnemelik va se produire : son changement de titre. Depuis la fondation de l'Empire, le seul titre Yudjénide était celui de l'Empereur, ne donnant ainsi aucun aspect de l'islam, pourtant la religion majoritaire, au sein des institutions politiques du pays. Ainsi, en 1108, Mnemelik se proclama premier Empereur-Calife de l'Empire Califale ( ou de l'Empire ou du Califat ) Yudjénide.

    Cette rupture marque un profond changement, notamment avec les autres états musulmans d'Afarée ou naissant au Nazum. Bien que déjà l'Empire Yudjénide était différent par sa foi Chiite, la rupture politique avec les grands pouvoirs centraux de l'Islam bouleverse profondément les relations politiques de l'époque, plaçant donc le nouveau Califat comme un prétendant à l'unique titre du Calife.

    Egalement, un second grand changement s'opère dans le pays : la conservation des noms turcs d'avant l'islam. Bien que cela peut sembler anecdotique, en réalité c'est un évènement majeur, car il souligne la volonté de séparation avec les états musulmans de l'autre côté de la mer Blême. La création d'une identité forte, différente des autres, va amener l'Empire Yudjénide à devenir une grande force équivalente au Califat Afaréen au Nazum.

    Malheureusement, ces temps de changements ne vont pas durer. En 1148, Mnemelik, après plusieurs années à créer une identité nationale au pays, par la volonté de se séparer des autres musulmans, va mourir assassiné par son propre frère Ibn el-Mustafa, qui devient donc le nouveau Calife.

    Aussitôt après sa prise de pouvoir, afin de la légitimer d'avantage, Ibn el-Mustafa décide d'attaquer la région littoral à l'ouest de l'Empire, comprenant les actuels sud du Transernikse et Mokhaï. Rapidement, les victoires furent totales, notamment grâce au siècle de paix débuté sous Ibrahim, et grâce aux réformes et modernisations menées par les Empereurs précédents.

    Carte de l'Empire Yudjénide en 1160carte de l'Empire Yudjénide en 1160

    Cette conquête va permettre au Califat Yudjénide de s'affirmer au Nazum et face aux autres puissances locales. Ces territoires, par ailleurs, étant des relais du commerce euryso-nazumi, enrichissent l'Empire qui devient alors un véritable carrefour des affaires en orient. Ces richesses permettent alors de fonder de grandioses bâtiments, comme la Mosquée d'Imnakad en 1178, l'une des plus grandes du monde.

    Malheureusement, le règne belliqueux et grandiose d'Ibn al-Mustafa se termine assez vite, l'Empereur décédant en 1168, soit 8 ans après la conquête de l'ouest, et sans avoir pu observer les magnifiques bâtiments qu'il a financé totalement terminé. C'est alors le fils de Mnemelik, caché par la veuve de ce dernier, un certain Osman, de prendre le pouvoir sous le nom d'Osman Ier.

    Celui-ci fait face à de nombreuses révoltes internes, notamment à l'ouest et au nord, qui durent de 1170 à 1180 environ. Cependant, la force militaire léguée par son oncle, préparée à l'art de la guerre, finit par écraser les rébellions après plusieurs années de dures combats. Imnakad, non content de cette situation, décidera notamment de se révolter, mais finira vite par faire chemin arrière après avoir vu l'armée Califale arriver aux portes de la ville.

    Le règne d'Osman Ier marque un tournant dans l'histoire Yudjénide. En premier lieu, car c'est un retour aux noms turcophones et traditionnels, là où depuis Ibrahim les souverains préféraient des noms Afaréens et Nazumis du sud. Ensuite, le vaste territoire contrôlé par l'Empire le démarque des autres états comme l'un des plus puissants du Nazum, et l'impose en grande puissance. Enfin, le Chiisme prôné par les Yudjénides finit par être très largement majoritaire, les autres religions étant pratiquement inexistantes, ou alors extrêmement minoritaires.

    Toutes ces nouvelles ont fait du règne d'Osman Ier la "Seconde Fondation" de l'Empire, ayant même un impact plus important que la dénomination de l'Empire sous le terme de Califat, près de 330 ans après la création de l'Empire par Tuğrul Ier en 850 environ.

    Durant le reste du règne d'Osman Ier, après 1180, les arts et la philosophie se sont développés rapidement, reprenant les travaux des historiens et des penseurs Rhèmiens, les étudiant et créant alors des courants de pensées vastes dans le Kaderstan. Par exemple, Orul Tuyren, écrivain du XIIIe siècle, a écrit un célèbre livre intitulée "le Doux Seigneur", étudiant dans son oeuvre les probabilités de l'existence d'un Dieu, remettant déjà en question son existence, mais sans conclure par son inexistence .

    Finalement, Osman Ier va décéder en 1224, après 56 ans de règne, ce qui le place dans les plus longs règnes de l'histoire Yudjénide. A sa mort, c'est son fils Tuğrul IV qui hérite du trône et devient le nouveau Calife.

    Tuğrul IV de la Dynastie Yudjénide
    Tuğrul IV de la Dynastie Yudjénide

    Succédant à son père sans aucune crise successorale ou complot de cour, Tuğrul IV marque son règne de nombreuses manières.

    En premier lieu, il met en place un impôt lourd sur les non-musulmans, afin d'inviter ceux-ci à se convertir pour ne plus payer en contrepartie. Cette stratégie va se révéler à double tranchant. Entre 1225 et 1228, des révoltes chrétiennes ( ils étaient une extrême minorité ), juives et tengristes se sont formées aux quatre coins du pays, provoquant en réaction de larges répressions brutales. On décompte à 5 000 au minimum de morts selon le livre "Fondation de l'Empire Sublime", mais d'autres sources extérieures décomptent bien plus de décès. L'effet immédiat sera une fuite des non-musulmans de l'empire en dehors de la mer Blême, et la quasi-domination du Chiisme dans le domaine religieux du Kaderstan.

    Cependant, au contraire des révoltes, cet impôt a amené des minorités religieuses à se convertir à l'islam, amenant pacifiquement des populations à croire en Allah. Ce bilan, tantôt glorifié, tantôt détesté, va faire de Tuğrul IV un Empereur controversé. Cependant, par la suite, sa politique religieuse va se détendre, jusqu'à revenir à une situation d'avant l'impôt.

    Dans une seconde partie de son règne, l'Empereur Yudjénide décide d'envahir le reste du Transernikse qui résiste encore dans sa partie nord aux troupes impériales. Lancée en 1234, cette campagne va cependant se révélée catastrophique, se terminant par une débâcle de l'armée dans le nord de l'actuel nation au drapeau flou.

    Finalement, après sa défaite dans le nord de l'Empire, il est destitué par son frère, Kerkaruq, en 1238, qui se proclame nouvel empereur. Par la suite, ce dernier exécutera Tuğrul IV l'année d'après pour éviter une revendication du trône impérial.

    Cependant, cette instabilité politique et les conflits militaires vont lentement affaiblir l'empire. La situation dégénéra même lorsque des croisés venant de l'Empire Kaulthe ( à ce moment là une des plus grandes puissances de l'Eurysie ), ayant traversé l'isthme du Bulistan, se déchainèrent sur les côtes de la mer de Blême.

    Une première armée, commandée selon "Fondation de l'Empire Sublime", par Argon de Kentenberg, assiégea et s'empara d'Imnakad en 1241, créant alors le premier Etat Croisé d'Orient. La capitale Yudjénide prise par les envahisseurs, Kerkaruq n'eu d'autres choix que de fuir à Tibel et en faire sa capitale temporaire, le temps de reprendre la grande ville de l'ouest.
    Le chef des envahisseurs, lui, se proclama roi d'Imnakad sous le nom d'Argon Ier.

    Malheureusement, en 1243, une seconde invasion croisée s'empara d'une partie sud du territoire, créant alors le deuxième Etat Croisé d'Orient : Sankt-Just, du nom de Justin "le conquérant", l'initiateur de cette seconde marche vers l'orient, qui fut canonisé par l'Empereur après sa mort.

    Carte de l'Empire Yudjénide en 1245carte de l'Empire Yudjénide en 1245

    La création de ces Etats Croisés transforma rapidement la stratégie militaire de l'Empire, tournant toutes ses forces face à ce nouvel ennemi dangereux. Ainsi, Kerkaruq, faisant profit de ses guerriers montés hérités des Palchades, provoqua de nombreuses embuscades, limitant l'expansion des croisés kaulthes au sein des terres de l'Empire Yudjénide.

    Cependant, ces affrontements vont porter ses fruits : Argon Ier, roi d'Imnakad, meurt en 1248 lors d'une attaque surprise dans une petite ville du nord du Kaderstan actuel. C'est alors un certain Grimald qui hérite du trône, avant d'être renversé par le prétendu fils d'Argon Ier, Argon II. En bref, la mort du fondateur de l'état va provoquer des crises politiques internes qui vont fracturer l'unité des croisés.

    Cette instabilité va profiter à Kerkaruq qui va pouvoir reprendre certaines villes autour d'Imnakad. Cependant, malgré la guerre de succession après Argon II, la capitale tient bon face aux Yudjénides.

    De leurs côtés, Sankt-Just laissent un nouveau roi gouverner les nouvelles terres acquises en 1257 : Aldaric. Celui-ci, conscient de la difficulté dans laquelle se trouve le royaume d'Imnakad, décida d'envoyer ses forces et parvint à remporter une victoire face à Kerkaruq, qui finit même par mourir d'une blessure suite à cette bataille.
    Dagobert est proclamé roi d'Imnakad à la suite de cette bataille ( il s'agissait d'un des généraux sous Argon Ier ).

    Pour environ 30 ans, les Yudjénides vont abandonner ce front côtier pour plutôt tenter de nouvelles incursions extérieures.

    A la mort de Kerkaruq en 1257, donc, c'est à son fils Bentörluk d'hériter du trône. Celui-ci, voyant l'impossibilité de reprendre totalement l'ancienne capitale centenaire des Yudjénides, décide de consolider sa frontière et de plutôt préparer des opérations dans le nord du pays.

    EN REDACTION

  • Chapitre V : Déclin de l'Empire Yudjénide ( 1600 - 1900 )

  • EN REDACTION

  • Chapitre VI : L'homme malade du Nazum ( 1900 - 1975 )

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  • Chapitre VII : la Révolution et la République ( 1975 - A nos jours)

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    Liste des dirigeants du Kaderstan


    [Histoire pré-Yudjénide, à écrire...]

  • Empire Yudjénide - Dynastie Yudjénide

  • ☪ Tuğrul Ier ( 850 - 865 ) :
    Fondateur de l'Empire Yudjénide en 850, Empire islamique chiite autour de l'actuelle capitale Imnakad. Il s'empare de quelques territoires voisins avant de s'éteindre en 865 d'une fièvre.☪ Barkyaruq ( 865 - 884 ) :
    Deuxième souverain de l'Empire Yudjénide, il monte sur le trône à 17 ans. Il est le fils de Tuğrul Ier. Il renforce la religion musulmane sur le territoire et réforme l'armée. Il affronte une coalition de Beys mécontents du régime qui sont vaincus assez rapidement. Il meurt en 884
    [Guerre de succession]

    ☪ Arslan Ier ( 886 - 899 ) :
    Il remporte la guerre civile face à son frère Mahmud en 886. Arslan Ier étend les frontières de l'Empire au Kaderstan actuel. Cependant, il doit affronter la troisième coalition des beys. Après plusieurs défaites, il parvint finalement en 898 à vaincre ses ennemis et à prendre le contrôle de toute la région. Il meurt en 899 à cause d'une forte fièvre.☪ Tuğrul II ( 899 - 937 ) :
    Fils d'Arslan Ier, il hérite du trône en 899. Au contraire de ses prédécesseurs, Tuğrul II réforme l'empire au lieu de ce battre. Il fonde ce que l'on nomme "l'administration Tugrulienne". Il meurt en 937 après avoir passé sa vie à forger son administration.
    [flou historique]

    ☪ Malik Shah Ier ( 960 - 991 ) :
    Possible petit-fils de Barkyaruq, Malik Shah Ier, il hériterait du trône vers 960. Il procède à des raids à l'est du Transernikse entre 970 et 975. En 982, une campagne militaire est lancée et parvint à s'emparer du sud du pays. Il est cependant stoppé vers le sud-ouest du pays envahit. Il contracte la peste et meurt en 991. ☪ Malik Shah II ( 991 - 1002 ) :
    Malik Shah II monte sur le trône après la mort de son frère en 991. Il créa le "tombeau des empereurs", dans laquelle les corps de tous les dirigeants de l'empire y sont enterrés. Il meurt en 1002. ☪ Mahmud Ier ( 1002 - 1011 ) :
    Neveu de Malik Shah II, Mahmud Ier devint le nouvel empereur en 1002. C'est sous son règne que le livre "Fondation de l'Empire Sublime" est débuté. Cependant, il doit faire face à des hordes nomades venues de l'Est. Ces attaques vont finalement mener à la prise d'Imnakad en 1011 et par la déposition de Mahmud Ier.
  • Empire Yudjénide - Dynastie Yudjénide Palchadien

  • ☪ Arslan II ( 1011 - 1025 ) :
    Premier souverain des Yudjénides Palchadiens ( il se revendiquait comme cousin de Mahmud Ier ), il tente de totalement transformer l'Empire. Malheureusement pour lui, il meurt en 1025 assassiné par un de ses opposants répondant au nom d'Oghedei.☪ Oghedei ( 1025 - 1027 ) :
    Il assassine Arslan II en 1025. Il meurt en 1027 lors d'une partie de chasse.☪ Torong ( 1027 - 1027 ( deux mois seulement )) :
    Il est mit sur le trône par les nobles Palchades en 1027. Il se fait renverser 3 mois plus tard la même année.☪ Kerman ( 1027 - 1030 ) :
    Kerman est mit sur la trône en 1027 par les nobles Palchades. Il passe son règne à tenter d'écraser des révoltes. Cependant, il est battu par Tuğrul III en 1030 et exécuté la même année.
  • Empire Yudjénide - Dynastie Yudjénide

  • ☪ Tuğrul III ( 1030 - 1048 ) :
    Descendant de la Dynastie Yudjénide originelle, après avoir vaincu Kerman, il se couronne Empereur en 1030. Suite à la chute des bastions du Royaume Palchade, il créa un mur à l'est pour prévenir les attaques nomades. Il reconstruisit l'empire, et notamment le "tombeau des empereurs" à Imnakad. Tuğrul III règnera jusqu'en 1048, année où il décèdera d'une crise cardiaque.☪ Ibrahim ( 1048 - 1102 ) :
    Fils de Tuğrul III, il hérite du pouvoir à la mort de ce dernier. Il fortifia les villes du pays, créant un véritable système de défense. Il créa un nouveau système financier et délégua des "messagers de l'empereur" auprès des beys locaux pour s'assurer du respect des lois Yudjénides. Malheureusement, il meurt en 1102, après 54 ans de règne, l'un des plus longs de l'histoire de l'Empire. ☪ Mnemelik ( 1102 - 1148 ) :
    Fils d'Ibrahim, il continua la politique lancée par son père. Pour la première fois, il prit le titre d'Empereur-Calife, provoquant une rupture avec le monde musulman afaréen en 1108. Egalement, il favorisa les noms turcs aux noms arabes pour la dynastie et les familles nobles, considérant que les noms nouveaux étaient corrompus par le sunnisme. Cependant, il meurt assassiné par son frère Ibn el-Mustafa en 1148.☪ Ibn el-Mustafa ( 1148 - 1168 ) :
    Ayant assassiné son frère en 1148, il monta donc sur le trône peu après. Il envahit le sud du Transernikse et du Mokhai, s'emparant de ces larges territoires. De cette manière, il réussit à se légitimer et à se maintenir sur le trône. Egalement, il battit la Mosquée d'Imnakad en 1178, grâce à la richesse du pays avec son commerce florissant dans la région. Ibn el-Mustafa meurt en 1168, après 20 ans de règne. ☪ Osman Ier ( 1168 - 1224 ) :
    Fils caché de Mnemelik, il monta sur le trône en 1168, après la mort d'Ibn el-Mustafa. Il affronte des révoltes dans le nord de l'empire entre 1170 et 1180. Il écrase ces révoltes après quelques années. Egalement, il poursuit le projet de son père de rendre plus important les noms turcophones. Par la suite, après 1180, la littérature, l'art et la philosophie vont se développer, créant alors un véritable âge d'or. Il meurt en 1224, après 56 ans de règne, l'un des plus longs de l'histoire du Kaderstan. ☪ Tuğrul IV ( 1224 - 1238) :
    Fils d'Osman Ier, il hérite du trône à la mort de ce dernier en 1224. Il décide de créer un impôt pour les non-musulmans, voulant
    forcer ces derniers à se convertir à l'islam Chiite. Malheureusement, cela va entrainer des révoltes et une violente répression. Il tente de s'emparer du reste du Transernikse, mais finit par être mis en déroute. Il est destitué par son frère Kerkaruq en 1238.
    ☪ Kerkaruq ( 1238 - 1257 ) :
    Après avoir renversé son frère en 1238, et s'être proclamé empereur la même année, il exécute son frère quelques mois après. Il doit faire face aux croisades Kaulthes. Malheureusement pour Kerkaruq, il perd Imnakad et la partie sud du Kaderstan actuel. Il réussira à reprendre quelques territoires mais sans réellement infliger une grande défaite envers les croisés. Il meurt en 1257.☪ Bentörluk ( 1257 - ???? ) :
    Fils de Kerkaruq, Bentörluk devint empereur en 1257.
    [en rédaction, patience...]
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