15/09/2015
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Hernandia

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République Fédérale d’Hernandia


Généralités :



Nom officiel : République Fédérale et Autonome d’Hernandia.
Nom courant : Hernandia
Gentilé : Hernandien/ Hernandienne

Inspirations culturelles : États d’Amérique du Sud, notamment la Colombie.
Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Antérinien, Espagnol
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Dialectes natifs et créole.

Drapeau :
Drapeau

Devise officielle : Pour Dieu et la République !
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Le talent hernanais.

Capitale : Saint Jacques des Mers.

Population : 25 millions d’habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :

La période préhernandienne


Les premières traces humaines en Hernandia datent de -6000 ans environ, puis les premières civilisations « préhernandiennes » apparurent aux alentours de -300 avant le Christ, les premiers états sakkins considérés comme « évolués » apparurent au premier siècle. La construction des cités locales, qui auront la même évolution que les cités sakkines de Nouvelle Antérinie, débutèrent à ce moment là. Tout au long du Moyen Age (500-1500 [environ]), les états sakkins évoluèrent et se firent la guerre entre eux pendant environ trois siècles, les relations intercités d’ailleurs variaient en fonction des intérêts de chacun des roitelets (appuyés par le clergé téotliste). Puis, après quelques siècles de luttes internes entre les cités, un nouvel acteur apparut dans la région, l’empire Sakkin (plus ou moins proche des aztèques) qui réussit à vassaliser les petites principautés du nord du pays. L’Empire Sakkin instaura ainsi un système de vassalité tandis qu’il essayait de réduire les poches de résistances que des états indépendants formèrent au sein de même des conglomérats d’états vassaux. La mise au pas de ces épines dans le pied est difficile, d’abord en raison de la topographie et de la nature du terrain, et ensuite car les empereurs se succédant n’avaient pas tous les capacités pour mener de longues campagnes militaires dans la jungle… L’Empire Sakkin était un état offrant au souverain un pouvoir absolu qui était légitimé par le clergé (là encore téotliste) avec une organisation sociale proche de l’Empire aztèque. Ces cités jouèrent un rôle importants dans la chute finale de l’Empire Sakkin. Ce dernier sombra dans la guerre civile en 1430 (ou aux alentours) et une oligarchie marchande (composée aussi de militaires et d’aristocrates) commença à s’établir et à prendre le pouvoir.

La découverte de la Nouvelle Antérinie et la période Coloniale

Puis, en 1437, les navires battants le pavillon antérinien arrivèrent au large des cotes de l’Empire (sakkin), si les antériniens furent globalement bien accueillis par les indigènes qui y voyaient les descendants des dieux en exil, ils furent avant tout impressionnés par la richesse des villes (qui étaient des centres commerciaux attractifs) qui mènera à la cupidité des conquérants lors de la phase de conquête. Néanmoins, les nouveaux arrivants, comprirent très vite que la situation n’était pas idyllique pour l’Empire, en effet les stigmates de la guerre civile persistaient et les tensions étaient vives. Ainsi, Hernandez, le chef de troupe des « conquistadores » (ils étaient pour la plupart issus de Saint Jean de Luz, état antérinien hispanophone) comprit rapidement que les peuples sous tutelle des Sakkins souhaitaient s’affranchir de cette dernière et qu’il pouvait se servir de ces sentiments d’indépendance pour prendre possession du territoire et pouvoir les christianiser. Ainsi, il se lanca dans plusieurs batailles afin pouvoir soumettre l’Empire. En 1443, soit après 13 ans de luttes, les antériniens tuèrent le dernier oligarque qui s’était fait couronner empereur deux ans. Les conquérants intégrèrent cela au domaine royal et administrèrent la colonie jusqu’à un changement de statut en 1535 (pour en faciliter la gouvernance). Les crimes coloniaux furent certes violents pendant la phase de conquêtes mais connurent une période d’accalmie après les conversions forcées et massives et le premier choc microbien, les ordonnances des rois antériniens réclamant à ce que les indigènes soient traités en tant que sujets furent faites respectées par des intendants royaux.

L’Indépendance et l’ère moderne.

D’un point de vue démographique, les groupes ethniques étaient globalement assez équilibrés, 50 % d’Antériniens et 50 % de natifs (il faut avouer que les épidémies et une émigration encouragée par la Couronne aida à instaurer cette proportion démographique). D’un point de vue économique et politique le pouvoir était détenu par une riche bourgeoisie d’affaire et par une petite élite militaire qui contrôlait les forces royales tandis que les Hernandez se succédaient et ce grâce à l’achat de la charge de Vice-roi en 1544, cette riche oligarchie évoluait et fut progressivement influencée par les philosophes du mouvement des Lumières qui modifièrent le paysage littéraire antérinien. Alors que les idées des lumières se renforçaient, la Couronne perdait en influence tandis que ses colonies en Aleucie centrale ne faisaient que se réduire. Ce sera certainement la défaite de 1704 qui marqua le début de la fin pour les colonies antériniennes en Aleucie, en effet, après la perte d’une partie du Cinat en Métropole, l’Antérinie dut réduire ses effectifs dans les colonies, l’élite voyant que l’Empire était perdu, se précipita sur l’occasion pour déclarer son indépendance, qui dut être approuvée en 1715 par l’Empereur, qui manquait de troupes pour rétablir l’ordre. Le nouvel état indépendant se déclara républicain (et ce grâce aux Lumières) et forma un semblant de démocratie, qui favorisait les élites… Une révolte forca les oligarques à transformer l’état en un ensemble fédéral et une véritable démocratie fut instaurée en 1875 (peu après la révolution) tandis que les idées socialistes et assimilées se propagèrent tout au long du siècle.

L’Hernandia aujourd’hui.

Suite à la fédéralisation de la République, les inégalités intraterritoriales sont plus poussées, en effet, les territoires du nord sont pauvres et reposent avant tout sur une économie agraire, les territoires centraux sont plus « riches » (dans le sens moins pauvres) grâce à une semi industrialisation et à la vente de ressources naturelles abondantes, le sud lui est riche (un P.I.B « décent ») et ce grâce à la forte croissance industrielle qui eut lieu durant la seconde moitié du XIXe siècle. Ces inégalités sont dues à des facteurs démographiques et politiques, d’abord, 65 % de la population hernandienne vit en milieu rural, elle est par conséquent plus nombreuse et plus difficile à nourrir que les populations urbaines, plus concentrées. Mais la politique a un rôle à jouer dans cette situation, en effet, les présidents qui se succédèrent étaient pour la plupart élus grâce à des systèmes lobbying, que menaient de riches hommes d’affaires du Sud, le président élu, pour remercier ses généreux donateurs finançaient au nom de l’état de grands chantiers proches des donateurs fortunés qui pouvaient directement administrés leurs sites de production sans avoir besoin de relier le nord… Et cette région, fut bien entendue désavantagée pendant de nombreuses décennies et même aujourd’hui, les inégalités persistent entre le Nord et le Sud. D’un point de vue politique, les différents mouvements de gauche concernent avant tout les milieux ouvriers, tandis que les groupes de trafiquants, profitants de ce pays très pauvre gagnent petits à petits les quartiers ouvriers tandis qu’une partie de l’arrière pays reste aux mains des grands propriétaires. Les démocrates libéraux eux se concentrent à la frontière stérusienne alors que les groupes radicaux (anarchistes notamment) se rallient au sud du pays (près de l’enclave de Reaving). Vous l’aurez compris, l’Hernandia est aujourd’hui une oligarchie semblant respectée les règles de la démocratie mais influencée par les grands patrons et par les généreux donateurs.


Mentalité de la population :
Les relations entre les états fédérés sont complexes, du fait des inégalités de richesse, mais aussi au niveau idéologique, les grandes factions politiques se réunissant près de leurs états de référence, tels que Reaving pour les anarchistes ou Stérus pour les libéraux. Ainsi, les provinces agricoles sont gouvernés par une riche élite de planteurs conservant un état ségrégationniste entre les sakkins et les eurydescendants et les quartiers pauvres des villes sont sous la coupe de trafiquants en tout genre.

Place de la religion dans l'État et la société :
La seule chose rapprochant et unissant les hernandiens est la religion catholique, le clergé local ayant compris que mieux valait rester politiquement neutre ne se positionne que très peu sur les évènements politiques. Ainsi, la religion n'est pas un marqueur politique, meme le M.A.A s'il souhaite établir un état laic, ne souhaite pas pour autant réduire le catholicisme (une section est meme dédiée à la vie révolutionnaire du Christ, "premier socialiste"). Il en va de meme pour les planteurs qui jouissent du soutien d'eveques corrompus et les libertariens se disent catholiques mais ne sont pas les plus réceptifs quant au respect des Evangiles.


Politique et institutions :



Institutions politiques :
Les états fédérés dirigent chacun leurs propres parlements, qui sont élus selon des modes de scrutin différant selon la province. Mais les populations élisent aussi une assemblée générale représentant cette fois-ci l’intégralité des hernandiens, mais cette dernière ne jouit que de pouvoirs limités et représente assez bien les divisions au sein de la population.

Assemblée Générale 2015

Principaux personnages :
Le Président Manuel de San Pedro tente de maintenir la cohésion interne, mais ses efforts restent vains à cause des relations conflictuelles entre les membres d’un gouvernement pour le moins divisé.

Hernan de la Torre est un riche planteur qui représente les intérêts de ses pairs, qui dominent les régions agricoles du pays.

Francesco de Làsare représente les industriels (libertariens) souhaitant le rétablissement d’une politique répressive à l’encontre des ouvriers.

Louis Guevero est le chef du M.A.A, mouvement d’action anarchiste, courant grandement influencé par les kah tanais de Reaving (je reste à ta disposition pour harmoniser Vast).

Politique internationale :
Le pays étant actuellement très divisé, il n’a pas défini de politique diplomatique claire, il n’en a pas défini tout court.

ObjectifL’objectif serait ici de jouer un pays pré guerre civile espagnole, entre d’un coté des libertaires et de l’autre des libertariens à tendances racistes. On y ajoute à cela quelques défis aleuciens (le traitement des populations autochtones) et la présence d’états aux antipodes idéologiques, d’une organisation interventionniste et de potentielles rivalités et l’on obtient la République d’Hernandia. Les joueurs pourront ainsi préserver le continent d’une guerre civile, ou au contraire jeter de l’huile sur le feu pour attiser les tensions. Menant à une dynamique que j’espère intéressante.
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