21/02/2015
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[ORGANISATION] Le complexe militaro-industriel du Jashuria

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Le complexe militaro-industriel jashurien

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« Les Jashuriens ne sont pas que des poseurs de parpaings ! »


SOMMAIRE

  • Le complexe militaro-industriel jashurien : généralités
  • L’art de la guerre chez les Jashuriens
  • L’armée de terre jashurienne
  • La marine nationale jashurienne
  • L’armée de l’air et de l’espace jashurienne
  • Sérénité : le service de renseignement jashurien
  • L'équipement militaire jashurien



Le complexe militaro-industriel jashurien : généralités


Le complexe militaro-industriel jashurien est défini dans la Troisième République du Jashuria comme étant l’ensemble imbriqué des décideurs politiques, des responsables militaires et des industriels chargés d’assurer la fourniture de leurs matériels aux forces armées. Au sein de l’Etat jashurien, l’armée est pilotée, financée et équipée par l’Etat. Des contrats juteux sont passés avec les firmes jashuriennes pour le développement et la recherche autour de l’armement tandis que les usines produisent à rythme soutenu depuis le XXIe siècle de nouveaux équipements pour moderniser les forces armées.

Le Jashuria évite d’importer ses armes d’autres pays, sauf pour des équipements très particuliers. Les services de renseignement jashuriens recourent régulièrement à l’espionnage industriel ou l’Etat achète les licences de production si le matériel s’avère intéressant sur le long terme. En matière de planification de la production et de la modernité des équipements, les Jashuriens sont plutôt pragmatiques : si le matériel est meilleur ailleurs, autant acheter les licences et le produire à domicile. En ce sens, les ingénieurs jashuriens sont devenus des professionnels de la rétro-ingénierie et du pillage industriel, surtout quand il s’agit de hautes technologies et d’armement de pointe.

En matière de production, le Jashuria cultive le secret. Les complexes d’armement sont localisés dans des endroits tenus secrets, au cœur des forêts jashuriennes. Les usines d’armement sont protégées à toute heure et font l’objet d’une surveillance quasi-paranoïaque de la part de l’Etat car il en va de la sûreté du pays.

En parallèle de ses usines d’armement, le pays dispose de nombreuses forteresses côtières et de positions terrestres défendues à ses frontières et dans des goulots d’étranglement. Les frontières naturelles du Jashuria forment un rempart naturel face à des voisins parfois un peu trop entreprenants et l’Etat-major s’attache à connaître chaque centimètre carré du territoire. Le Jashuria dispose de plusieurs revendications territoriales, notamment les îles limésiennes, qui aideraient grandement au développement de son bouclier maritime sur la partie septentrionale du pays. Le pays lorgne aussi sur la Thidarie et les colonies listoniennes, bien qu'il n'en fasse jamais état dans ses communications officielles.

L’art de la guerre chez les Jashuriens

L’art de la guerre chez les Jashuriens est l’héritier de deux longues traditions : celle de la guérilla dans les jungles du pays et celle de la défense des forts. Les Jashuriens n’aiment pas les batailles rangées et plus généralement, perdre des hommes sur un terrain découvert. Profitant des jungles naturelles du pays, les traditions militaires des Jashuriens se sont concentrées principalement sur le combat dans les jungles et les tactiques de guérillas meurtrières. Frapper vite et frapper fort, puis amener l’ennemi dans une guerre d’attrition, puis profiter de sa connaissance du terrain pour couper les lignes de ravitaillement pour enfin cueillir l’adversaire quand il est au plus bas, voilà des stratégies que les Jashuriens affectionnent. D’aucuns pourraient les considérer comme des guerriers peu honorables et c’est le cas : les Jashuriens font peu cas de l’honneur sur le champ de bataille et sont prêts à utiliser tous les outils à leur disposition pour éviter d’avoir à affronter l’ennemi de front. Par conséquent, les militaires jashuriens sont principalement formés à opérer en petites unités mobiles et spécialisées dans le combat forestier et les terrains difficiles. Car comme on le dit à l’académie militaire d’Azur : « Jashurien dans la plaine, plomb dans l’aine ». Un Jashurien debout au milieu d’une rizière est un Jashurien mort … alors qu’un Jashurien caché dans les fougères est un prédateur redoutable.

En parallèle de leur attrait pour la guérilla, les traditions de bâtisseurs des Jashuriens – et aussi le fait qu’ils se sont faits attaquer pendant des siècles – en ont fait de redoutables défenseurs lors des sièges. Spécialisés dans cette discipline – à savoir, survivre en se faisant pilonner par les adversaires sans paniquer – les militaires jashuriens ont appris à défendre avec efficacité chaque mètre carré de terrain. Les forteresses et les positions défensives des Jashuriens sont réputées pour être des plus tenaces, les Jashuriens étant assez têtus pour tenir longtemps leurs positions avant de se replier … et de piéger leurs défenses.

L’armée jashurienne actuelle est l’héritière de ces deux traditions de guérilla forestière et de défense de positions. L’Etat-Major travaille en permanence à la planification de potentielles actions militaires à plus ou moins long terme afin de se tenir en permanence sur le qui-vive et ne pas se reposer sur ses lauriers. Les forces armées jashuriennes privilégient la qualité à la quantité, car le pays n’a pas les moyens d’entretenir une vaste armée, mais reste très friand d’innovations technologiques. Le pays peut en revanche s’appuyer sur une grande quantité de réservistes. Le service militaire jashurien, obligatoire pour les hommes comme pour les femmes, tend à former non seulement des personnes dans l’administration, mais aussi à la prise de poste dans la réserve militaire. Les réservistes jashuriens sont formés sur un temps beaucoup plus court que les professionnels, mais sont particulièrement utiles en cas de catastrophes naturelles ou humaines pour aider les secours. La réserve militaire jashurienne est en ce sens l’une des principales forces du pays, pouvant être mobilisée à peu de frais en des temps records.

L’armée de terre de la Troisième République du Jashuria est une armée qui traditionnellement, fonde son expertise sur deux domaines : le siège et la guérilla. Le haut-commandement de l’armée de terre est l’héritier de traditions millénaires de combat de jungle et de prise de forts, si bien que leur expertise dans ce domaine est inégalée. Les Jashuriens sont peu à l’aise sur les autres terrains, leur équipement étant principalement dessiné et construit pour des combats « à domicile ». Car l’armée de terre du Jashuria est considérée en matière de théorie militaire, comme une force de défense. Si le pays a des revendications plus ou moins claires sur certains territoires et multiplie les planifications et les anticipations stratégiques via le réseau de renseignement militaire, les forces du Jashuria sont principalement conçues dans une optique de défense des intérêts nationaux et du territoire et non comme des forces de frappe.

La mentalité du Jashuria a considérablement évolué depuis la réunification du pays. La paranoïa suivant les années de la réunification a laissé place à une attitude patiente et mesurée. Le haut-commandement jashurien est à l’image d’un dragon en sommeil, préférant attendre le moment opportun pour frapper et se contentant le plus clair de son temps d’observer ses rivaux et ses frontières. L’Etat-major sait que la position géographique du Jashuria et son poids géopolitique au sein du Nazum le prémunissent de toute tentative d’invasion, mais cela ne l’empêche pas d’utiliser au maximum les crédits qui lui sont alloués pour que l’armée soit opérationnelle en toutes circonstances.

L’armée de terre jashurienne

Historiquement, l’ancien corps d’armée sur lequel se fonde l’armée moderne du Jashuria est issu des restes des forces de l’Armée de Libération du Jashuria (l’ALJ), fusionné avec les éléments restants l’Entente et de la DPJ. L’ALJ fut constitué dès l’exil du gouvernement légitime du Jashuria et de la diaspora jashurienne, contre les forces de la junte militaire de l’Entente et les troupes de la Démocratie Populaire du Jashuria. Formée par les Eurysiens et les Aleuciens, l’ALJ a été constituée en grande partie comme une force de guérilla. Il se fonde sur l’idée que chaque Jashurien devait apprendre à se défendre, selon le mythe du paysan-soldat propre au sud-est du Nazum.

L’idée du paysan-soldat remonte loin dans les racines du pays. Etant donné le climat, la géographie et l’histoire tumultueuse du Jashuria, les paysans ne pouvaient que se soutenir eux-mêmes face aux invasions et aux bandits. Malgré la protection des élites locales, les communautés paysannes devaient assurer elles-mêmes leur défense. Les troupes ordinaires de l’ancien empire Yahudharma, mais aussi ses prédécesseurs devaient compter sur des effectifs nombreux, mais peu entrainés, souvent dotés d’outils et d’armes rudimentaires. Il n’était pas rare que les troupes se battent avec des fourches et des outils de labours. Seules les troupes régulières pouvaient porter l’épée et la lance, ainsi qu’une armure. Il était alors d’usage qu’un paysan survivant à plusieurs campagnes pouvait se payer une pièce d’armure, signe de son expérience et de sa valeur. Le reste du temps, le paysan-soldat se battait avec ce qu’il avait sous la main.

Aujourd’hui, la doctrine militaire étant différente, l’ancienne Armée de Libération du Jashuria cherche à devenir une force moderne, dotée d’une technologie de pointe et d’une bonne capacité de projection. Si ses forces actives restent limitées à une dizaine de milliers d’hommes, elle a mis au point un Contingent d’Intervention Extérieur spécialisé dans les réponses rapides sur les sols étrangers. L’équipement se modernise petit à petit, en fonction des avancées du complexe militaro-industriel en la matière. Le reste du temps, le Jashuria recours à des contrats de mercenaires pour des missions spécialisées.

Ne disposant pas d'une force armée expérimentée et habituée aux théâtres de guerre, le Jashuria compte principalement sur des connaissances en matière de planification et de stratégie. L'académie militaire d'Agartha forme depuis des années des spécialistes de la stratégie militaire et bien que nombreux soient les officiers qui n'aient vu la guerre qu'en simulation, la qualité de la formation n'est plus à prouver. Depuis 2006, les officiers jashuriens de l'armée de terre forment les cadets du Spaoya.

L’armée jashurienne est organisée selon ce que l’Etat-major jashurien nomme des théâtres d’opération. Ces théâtres d’opération, constitués dans unités géographiques, permettent à l’Etat-major de mieux piloter les différentes forces à l’œuvre au Jashuria et dans ses opérations extérieures. Il existe actuellement plusieurs théâtres d’opération au Jashuria et à l’extérieur du pays, qui ne seront pas révélés ici par mesure de sûreté militaire. Il est cependant acquis que chaque théâtre d’opération est géré par un commandement intégré différent, supervisé par l’Etat-major central comprenant l’Etat-major de l’armée de Terre, les forces marines, l’armée de l’air, .... Cette décentralisation de la hiérarchie militaire est un vieux souvenir des périodes antérieures du Jashuria, basé sur le modèle des chefs de guerre. Chaque théâtre d’opération se gérant différemment, il a été convenu, dans un souci tactique, de laisser le plus de marges de manœuvres possibles aux généraux en place afin d’accomplir leurs missions.

Vers la fin des années 90, le Jashuria a opéré une transformation de ses groupes d’armées en vue d’une modernisation de sa force terrestre. La réorganisation des théâtres d’opération et la transformation du complexe militaro-industriel jashurien ont conduit à repenser les stratégies de défense nationale ainsi que le potentiel de projection du pays à l’international.

Aujourd’hui, chaque théâtre d’opération jashurien intègre entre trois et cinq armées, comprenant des divisions d’infanterie, d’artillerie, de cavalerie blindée, de soldats du génie, ainsi que des forces spéciales, des spécialistes de la guerre numérique et des parfois des brigades amphibies. Chaque armée dispose de ses propres quartiers généraux et passe une grande partie de son temps à assurer ses missions de défense territoriale et à patrouiller dans les terres jashuriennes.

Les récents développement du complexe militaro-industriel jashurien ont amené l’Etat-major à considérablement moderniser l’armée de terre jashurienne, qui aujourd’hui, est capable d’intervenir sur pratiquement toutes les zones du monde, grâce à l’appui de sa force aérienne et navale. La mise en œuvre de nouvelles usines militaires et l’appui considérablement de la R&D sur la création de nouveaux équipements a permis aux Jashuriens de posséder une armée moderne et conséquente, formée en grande partie de professionnels. Les opérations militaires gagnées par le Jashuria ont aguerri les troupes engagées et le pays est désormais sûr de ses capacités militaires.

L’infanterie jashurienne compte parmi les plus disciplinées de sa génération et la mieux équipée. Les récents entrainements avec les forces du Lofoten ainsi que les opérations militaires au Plantar, au Prodnov, au Mokhai et aux abords de Macao ont donné aux soldats une expérience solide et a offert à l’Etat-major des données particulièrement précieuses sur les capacités militaires du pays. L’armée de terre jashurienne mise principalement sur son infanterie et son équipement, au détriment de chars plus modernes. Les blindés de l’armée de terre restent aujourd’hui en-deçà des capacités réelles du pays. Cet état de fait est principalement dû au fait que les blindés sont compliqués à manœuvrer dans un pays parsemé de jungles et que l’armée de terre a préféré maintenir des garnisons d’infanterie plutôt que de mobiliser des divisions de blindés qui de toute manière s’enliseraient.

La répression des troupes loduariennes au Mokhaï a coïncidé avec la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie moderne : la doctrine fluviale. Largement abandonnée par les puissances eurysiennes, la doctrine militaire fluviale est devenue l’un des atouts du Jashuria lors de ses interventions militaires. Spécialistes des canaux et des fleuves, les soldats jashuriens se sont spécialisés dans l’occupation des rives et l’utilisation des fleuves pour organiser la prise de contrôle de positions stratégique, notamment des accès à l’eau et au commerce. La redécouverte des fleuves comme voie de communication stratégique, notamment pour l’accès à la capitale du Mokhaï, fut l’une des clefs du succès de l’armée jashurienne contre la Loduarie communiste, coupant définitivement son accès au ravitaillement et permettant aux forces coalisées de progresser rapidement vers le front pour encercler les Loduariens.

Les fleuves sont des éléments stratégiques dont les Jashuriens ont grandement conscience. Les escadrons de rivière sont issus des écoles des fusiliers marins et les « Eaux Douces » n’ont rien à envier à leurs homologues « d’Eaux Salées » en matière d’expertise de combat et de résultats. L’utilisation des navires d’attaque rapide fluviaux comme les CB90 de l’armée jashurienne permettent un déploiement rapide, et un débarquement de troupes optimisé, faisant de l’infanterie de rivière une des clefs du contrôle des positions stratégiques pour le Jashuria.


La marine nationale jashurienne

Le Jashuria n’a pas été entrainé dans la moindre guerre navale ouverte depuis des décennies. Pourtant, il serait malavisé de penser que l’armée ne prend pas ce sujet au sérieux. L’intensification des échanges commerciaux entre le Jashuria et le reste du monde rend nécessaire la protection des navires marchands, notamment dans les eaux territoriales. Si les vieux croiseurs et frégates du milieu du XXe siècle ont été démantelés car obsolète, le Jashuria prend la constitution d’une nouvelle flotte navale très au sérieux étant donné les enjeux.

La récente alliance avec le Banairah, le Lofoten et Saint-Marquise pour le développement des lignes commerciales, ainsi que la garantie d’indépendance de Kotios ont conduit le pays à amorcer une modernisation de la flotte militaire. Si la marine marchande jashurienne a toujours été une des forces sur laquelle le pays pouvait compter, le pays souffrait de son manque de patrouilleurs et de frégates de pointe pour protéger ses routes commerciales, rendant les contrats de mercenariat indispensables. Le Jashuria a donc pendant longtemps eut la réputation de recourir à des mercenaires pour assurer sa protection dans le domaine maritime, ses précédentes flottes de guerre ayant été remisées et démantelées après les années 50. L’obsolescence de la flotte jashurienne a donc été compensée par le recours à des forces étrangères et étant donné que le pays était bon payeur et que l’argent coulait à flots, il n’était pas nécessaire de revoir la doctrine navale.

Les chantiers navaux du pays commencent à sortir leurs premiers équipements modernes, sous la forme de patrouilleurs rapides et capables de couvrir de longues distances vers les zones à risques. La marine jashurienne, jusqu’ici cantonnée à de la marine marchande, reprend du poil de la bête et recrute de nouveaux éléments à même de servir sur terre comme sur mer. Il n’est pas encore certain que le Jashuria puisse à terme devenir une puissance navale de rang mondial, mais l’Etat-major est prudent et mise d’abord sur la sécurisation des abords du Grand Canal et sur le contrôle du sud-est du Nazum, notamment face à la Thalassocratie Limésienne, avec qui le pays a un long passif de piraterie. L’extension de la sphère d’influence du Jashuria au nord de son territoire s’est concrétisé en 2010 avec l’accord militaire passé avec le Fujiwa pour la gestion commune des îles de l’archipel limésien. Grâce à cet accord, les Jashuriens ont pu implanté avec le Fujiwa des bases permettant une meilleure coordination et gestion du trafic maritime et de la gestion de la piraterie dans les alentours.

Le récent essor de l'île de Destanh entre le Banairah et le Jashuria a coincidé avec l'extension des recrutements et de la production maritime en matière de défense. Les nouveaux patrouilleurs du Jashuria commencent à mouiller dans les eaux de l'île de Destanh et à agir pour sécuriser les eaux territoriales. En prenant l'île comme point d'appui pour son ravitaillement, la flotte maritime du Jashuria peut opérer plus facilement dans les eaux internationales et dans ses couloirs commerciaux.

En 2013, après des années d’investissements dans les industries maritimes et les chantiers navaux, le Jashuria peut se targuer d’être l’une des puissances mondiales disposant d’un contrôle certain sur les océans limitrophes. Conscients que la sécurité du pays passait avant tout par un contrôle des océans, les Jashuriens ont largement investi dans une marine professionnelle et bien équipée afin de sécuriser les routes commerciales. L’adhésion du Jashuria à l’ONC a grandement multiplié les capacités d’intervention du pays, qui sait aujourd’hui se déployer aux quatre coins de la planète sans qu’on puisse s’opposer véritablement à sa domination navale.

La flotte jashurienne est aguerrie et participe régulièrement à des opérations conjointes, soit avec les membres des Accords de Sokcho, soit avec l’Organisation des Nations Commerçantes. Sa dimension stratégique est indéniable, car elle appuie et transporte les troupes aux quatre coins du monde. Les porte-avions jashuriens sont parmi les meilleurs de leur génération et contrôlent les océans du sud avec en appui les sous-marins et les patrouilleurs de la marine.


L’armée de l’air et de l’espace jashurienne

Le premier avion ne survola le pays qu’à partir des années 20, permettant pour la première fois aux autorités jashuriennes d’apprécier l’ampleur de leur territoire et de ses ressources naturelles. Au Jashuria, l’aviation n’a jamais été synonyme de puissance militaire, mais de découverte et d’exploration. L’aviation civile s’est avant tout développée autour de l’idée que les trois grandes régions du pays pouvaient être reliées plus efficacement avec des vols réguliers entre les trois grandes métropoles, ne serait-ce que pour la livraison du courrier et la transmission des informations cruciales. Il en résulte que dans le pays, l’aviation militaire est un domaine où les Jashuriens et les militaires sont restés très en retrait.

La première utilisation militaire de l’aviation, outre la cartographie et la reconnaissance fut lors de la guerre fratricide qui marqua la seconde moitié du XXe siècle entre les autoritaristes et les communistes. Les premiers aérodromes militaires furent déployés et les premiers avions de chasse et bombardiers achetés à des puissances étrangères. Les combats aériens ont depuis longtemps cessé et l’aviation de combat reléguée aux musées ou mise à la casse. Depuis la seconde moitié du XXe siècle, les Jashuriens comptaient surtout sur du matériel et de l’aviation commandée à des puissances tierces pour appuyer leurs unités au sol. Le pays n’ayant pas eu à affronter des conflits de grande ampleur dans les dernières décennies, l’utilisation de l’aviation s’est cantonnée à la surveillance et à la reconnaissance.

L’entrée du Jashuria dans le XXIe siècle a nécessité un changement de doctrine dans l’aviation militaire. Afin de conserver sa position dominante dans le sud-est du Nazum et de se déployer plus efficacement sur les différents théâtres d’opération, l’Etat-major a reçu pour ordre de redéployer une partie de la recherche et développement autour de la constitution d’une aviation jashurienne digne de ce nom. Tant que le Jashuria ne dispose pas d’une force de frappe aérienne suffisante, le pays continue de compter sur ses alliés et sur l’achat d’avions étrangers.

La situation s’est rapidement inversée en 2006 avec l’augmentation des dépenses liées à l’aviation au sein de l’armée de l’air jashurienne. Faisant face à des menaces concrètes comme celle de la Listonie, l’armée de l’air jashurienne a établi un record national de production de chasseurs d’attaque en très peu de temps. Les nouvelles escadrilles de chasseurs sortant des usines du complexe militaro-industriel du Jashuria sont désormais capables de tenir la dragée haute à l’aviation moderne de pays eurysiens. L’apparition du premier porte-hélicoptères du Jashuria permet au pays de se déployer plus efficacement sur de nombreux théâtres d’opérations et de bénéficier d’un soutien logistique accru.

Le déploiement du premier porte-avion moderne jashurien a signé l’augmentation de la capacité de projection de l’aviation jashurienne à l’étranger. Grâce à ses nouveaux avions-ravitailleurs, son porte-avion et son porte-hélicoptère, le Jashuria est capable de déployer sa force de frappe aérienne sur les nombreux théâtres d’opération dans le monde. En 2007, cette force a été utilisée dans le cadre de l’opération conjointe de pacification du Prodnov dans les mers du nord de l’Eurysie.

La force de frappe aérienne continue d’être un sujet brûlant dans le haut-commandement du pays, dans la mesure où le Jashuria est amené à intervenir de plus en plus fréquemment dans les opérations militaires conjointes de l’Organisation des Nations Commerçantes. Si le pays ne dispose pas nécessaire de la meilleure aviation du monde, étant donné son historique, il compense cette apparente faiblesse par une intégration poussée de sa force de frappe aérienne avec son commandement maritime.


Sérénité : le service de renseignement jashurien

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La Sérénité est l’organe de renseignements intérieur et extérieur du Jashuria. Leur devise : « prévoir l’imprévu ».

L’histoire de cette organisation remonte à loin et trouve ses origines chez les moines bouddhistes qui collectaient des renseignements et les colportaient auprès des riches propriétaires jashuriens. Sérénité est l’héritière de cette tradition de rapprochement entre le pouvoir spirituel bouddhiste et l’aristocratie jashurienne en quête d’informations. Leur immixtion donna petit à petit naissance à une organisation de moines-espions, chargés de préserver la paix dans les provinces jashuriennes et d’anticiper les mouvements des voisins. A la fois secte et organisation militaire proche du pouvoir central, l’ancêtre de Sérénité a depuis longtemps alimenté l’imaginaire des écrivains jashuriens. On ne compte plus les romans sur ces espions mythiques, à la fois aventuriers, religieux et sauveurs de la veuve et de l’orphelin … quand ils ne sont pas tout simplement les antagonistes retors et machiavéliques qui opèrent derrière le pouvoir !

L’actuelle organisation portant le nom de Sérénité se revendique officieusement de cet héritage de moines-espions à la fois antagonistes et proches alliés au pouvoir. Responsables des renseignements intérieurs et extérieurs du Jashuria, les agents de Sérénité forment une organisation aux nombreuses ramifications, répondant à une hiérarchie stricte. Placés sous les ordres du Cercle Intérieur, ses agents constituent un service d’acquisition du renseignement à l’intérieur et à l’extérieur du Jashuria afin de protéger les intérêts de la nation.

Sérénité ne connait ni la guerre ni la paix. Cette distinction n’a pas de sens pour les renseignements jashuriens. Le renseignement jashurien ne dort jamais et est subordonné à la volonté politique, souvent très friande de renseignements pour guider son action. Sans cette volonté, le renseignement n’existe pas car le politique détermine les objectifs, les conditions et l’exploitation des résultats des services de renseignements. Sérénité a pour objectif d’aider le politique à concentrer ses actions sur là où l’ennemi est le moins méfiant et surtout, d’amener l’adversaire à disperser des forces, en rendant l’Etat jashurien cryptique et difficile à suivre.

Les méthodes de Sérénité reposent principalement sur des moyens ne faisant pas appel à de la violence. L’obtention de renseignements par les analystes de Sérénité sont essentiellement des observations, de l’espionnage, de l’écoute, … Le contre-espionnage fait aussi parti de ses activités, par le biais de la désinformation, de la traque et du retournement des agents ennemis, mais aussi par le suivi méthodique de leurs activités sur le sol jashurien. Ses activités à l’étranger peuvent être illégales et l’organisation a souvent recours à des agents locaux pour disposer de renseignements de première main. Sérénité étant méticuleuse et prudente, elle procède selon tryptique recherche-analyse-exploitation (le cycle du renseignement) pour générer de l’information riche et fiable pour ses supérieurs hiérarchique.

Les activités de Sérénité peuvent être globalement réparties selon la liste suivante :

  • Le renseignement en tant que tel : Sérénité recherche tous les types de renseignements politiques, militaires, économiques, scientifiques, culturels, … qui pourraient aider le politique à orienter son action. Sérénité ne disposant pas des ressources pour tout analyser et tout traiter, elle doit opérer des choix et trier les informations. Généralement, c’est l’action politique et l’agenda du Cercle Intérieur qui permet de trancher sur les priorités.

  • Le recrutement d’agents : constituer un réseau d’agents fiables, sur le sol jashurien ou à l’étranger, est la priorité de Sérénité actuellement. Chargée de veiller à la formation, au financement mais aussi à la sécurité de ses agents, Sérénité investit sur le long terme et préfère être sûre de la loyauté d’un agent plutôt que de disperser ses ressources à droite et à gauche. Sérénité répugne à retourner des agents ennemis mais y consent parfois, sous des conditions draconiennes.

  • Le contre-espionnage : le contre-espionnage se mène aussi bien sur le sol jashurien qu’à l’étranger. Dès lors que les intérêts du Jashuria sont menacés, Sérénité n’hésite pas à frapper les agents ennemis et / ou à leur extorquer des informations sensibles.

  • La désinformation : une des grandes spécialités du renseignement jashurien est sa capacité à désinformer les agents ennemis sur les activités réelles du Jashuria. C’est une activité très difficile à maîtriser, mais qui est tenue en haute estime par le renseignement jashurien. Le pays étant déjà une société quelque peu cryptique, Sérénité n'hésite pas à prolonger cette désinformation en créant des miroirs de fumée, de faux sites d'informations ou créant parfois de fausses données pour confondre les espions étrangers.

  • L’action secrète : les actions secrètes sont coûteuses, surtout pour un pays comme le Jashuria. Le pouvoir politique est donc très frileux à l’idée de multiplier les ingérences et les actions coup de poing, surtout s’il peut s’en passer. Les sabotages, les forces spéciales et les actes de coercition ne peuvent être menés sans éveiller l’attention sur Sérénité. Or, cette organisation préfère qu’on la sous-estime et passer sous les radars. L’action des forces spéciales jashuriennes est limité à des cas de force majeure, là où la simple collecte de renseignement ne suffit plus et où la raison d’Etat prime.

  • La cyberguerre : le développement récent des outils numériques et la multiplication des moyens de communication a rendu l’utilisation et la compréhension du numériques indispensables pour Sérénité. Pressentant le développement futur des moyens de communication numérique, les Jashuriens spécialisés dans la cryptographie et la sécurité ont investi le domaine du numérique afin de pouvoir établir les bases de la cyberguerre qui s’annonce. Les hackers jashuriens sont parmis les plus compétents en la matière et Sérénité est particulièrement attentive à conserver en son sein un bon vivier de hackers capables de tester en permanence les protocoles de sécurité de leurs voisins.

L’actuel représentant de la Sérénité est monsieur Kutsa Luang. Ce cinquantenaire à la barbe bien taillée et aux costumes sombres dirige la Sérénité depuis maintenant une décennie. Sous son impulsion, les agents de la Sérénité ont investi de nouveaux domaines de recherche et ont revu leurs méthodes d’acquisition et de traitement du renseignement. Discret de nature et avare en mots, Kutsa Luang dirige la Sérénité avec un conseil composé des directeurs des différents départements de l’organisation. Les décisions prises y sont les plus collégiales possibles et tous les scénarios y sont revus afin de prendre les meilleures décisions possibles.

En 2006, les menaces de l’Empire Listonien sur la Troisième République du Jashuria ont amené les services de renseignements jashuriens à investir les territoires listoniens pour y collecter des informations. Qu’il s’agisse de coopérations avec les « victimes » de la Listonie ou d’actions menées directement sur ses territoires d’outre-mer, la Listonie est devenue la cible privilégiée de la Sérénité, qui espère pouvoir saborder les efforts des Listoniens pour consolider leur empire.

La doctrine des Trois Lances

La doctrine des Trois Lances est aujourd’hui la doctrine de référence de la Sérénité en matière d’influence jashurienne à l’étranger. Elle se compose de trois « lances » plantées métaphoriquement dans le flanc des ennemis du Jashuria : une guerre psychologique, une guerre de l’opinion publique et une guerre du droit. Ces trois « lances » doivent servir respectivement à influencer les décisions de l’adversaire, à modeler son opinion publique et à forger un environnement législatif et normatif favorable au Jashuria. Il s’agit d’une politique qui vise à utiliser toutes les ressources disponibles pour maintenir la prédominance du Jashuria sur la scène internationale, de sorte que sa position reste pérenne. Elle s’articule autour de plusieurs Bureaux d’Influence, qui opère chacun sur une cible spécifique identifiée en haut-lieu par les élus du pays.

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L'équipement militaire jashurien

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« Les Jashuriens ne sont pas que des poseurs de parpaings ! »


SOMMAIRE

  • L’équipement d’infanterie
  • Les véhicules
  • L’artillerie
  • L’aviation
  • L’équipement de communication et d’information
  • Les fortifications
  • La flotte
  • Equipements divers



L'équipement d’infanterie


Les récentes transformations du monde ont conduit le pays à revoir de fond en comble ses doctrines militaires et la manière dont son armée s'équipe. Si le pays dispose encore de nombreuses caches d'armes, souvent des vieilleries datant de la première moitié du siècle dernier, l'armée jashurienne a pendant longtemps fonctionné avec des contrats de mercenariats et des livraisons de matériels, d'armements et de munitions pour équiper ses propres troupes. Il en résultait alors une armée éclectique, avec une logistique limitée et peu de marges de manoeuvres sur sa capacité opérationnelle. La fin du XXe siècle a permis de revoir, avec l'approbation de la nouvelle Constitution, le fonctionnement et l'équipement de l'armée. Le pays se modernisant à grande vitesse, l'équipement du soldat se standardise, s'améliore et reflète de mieux en mieux la volonté du pays d'apparaître comme une puissance militaire de première importance dans le Nazum, en plus de ses volontés de puissance économique et culturelle.

L’uniforme militaire des combattants jashuriens :

Plus portés sur le combat dans les jungles du pays qu’à l’extérieur, l’uniforme militaire jashurien est spécialisé dans le combat forestier. L’uniforme jashurien est constitué d’un tissu respirant permettant le combat dans les jungles et est traité anti-blast pour les explosions. Il est complété par une veste tactique, un casque doté de lunettes de visées nocturnes si besoin et d’un kevlar au niveau du torse. Les articulations sont renforcées afin de faciliter le tir à genoux et limiter les blessures sur le terrain.

La veste tactique du militaire jashurien est pensée pour être facile d’utilisation et optimiser au maximum les espaces de rangement. Les combats de jungle étant pensés pour être sur le long terme et sans ravitaillement, les soldats jashuriens doivent optimiser au maximum l’espace disponible pour les rations de survie et l’eau afin de prolonger le combat forestier et rester mobiles. Le camouflage joue un rôle important dans l’art de la guerre au Jashuria et l’uniforme se veut à l’image des jungles du pays. Les uniformes militaires possèdent une version prototypale du camouflage numérique (ou camouflage pixélisé) créé avec les ordinateurs nationaux. Ce camouflage, créé par images satellites pixellisées rencontre un bon succès dans les combats forestiers et se distingue du treillis classique par la complexité du dessin. Les uniformes et les pièces d’équipements sont généralement vert sombre afin de mieux se fondre dans le décor.

Trouvez le soldat jashurien caché dans cette image
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L’uniforme militaire en développement : le FELIN

Les plus récents modèles sont basés sur un système innovant de « fantassin à équipements et liaisons intégrés » (FELIN) visant à améliorer l’efficacité au combat en assurant plusieurs fonctions : la communication, l’observation, la létalité, la protection, la mobilité et le soutien du soldat.

Remplaçant le traditionnel uniforme militaire jashurien composé d’une veste tactique et d’un treillis militaire à camouflage forestier, les dispositifs FELIN sont des unifirmes connectés combinant deux réseaux : la transmission de données et l’alimentation en énergie. Chaque partie de l’uniforme dispose de son sous-système dédié pour l’armement, la protection et le camouflage, l’information tactique, l’intégration dans les véhicules, … Il s’agit d’équiper le soldat de systèmes intégrés à son uniforme afin de l’épauler tactiquement au combat.

L’uniforme de base en développement basé sur la technologie FELIN reprend les codes de l’uniforme militaire jashurien. L’enjeu étant de laisser au soldat sa mobilité, il est doté de nombreuses poches intégrées à la veste tactique afin de permettre au soldat de ne pas avoir à transporter d’équipement sur son dos. Le tissu de l’uniforme est ignifugé et respirant, afin de permettre au soldat de tenir dans des conditions extrêmes, notamment le combat de jungle, où l’humidité reste très présente.

La veste tactique du soldat est complété par des protections sur les coudes et les genoux afin de favoriser le tir baissé. Le couteau de combat est placé à l’avant du gilet afin de faciliter sa prise en main. Le gilet de protection est traité pour absorber les balles et peut être renforcé avec l’ajout de plaques de protection pour le combat rapproché.

Mais l’innovation principale du système FELIN est l’ajout dans les différentes pièces d’équipement d’une plateforme électronique portable permettant de gérer les équipements techniques et tactiques du soldat : GPS, transmissions radios, vision nocturne, aide à la visée, … A l’heure actuelle, le développement de ces systèmes embarqués reste à l’état de prototype et reste réservé aux opérations spéciales. Le pays cherche cependant à miniaturiser le plus possible les systèmes afin de pouvoir à terme en équiper le plus de soldats possibles et limiter les pertes sur le terrain.

Les fusils d’assaut traditionnels jashuriens : le AK-47 et le Sturmgewehr 45 (SIG 510)

L'armée du Jashuria a pendant longtemps été équipée du traditionnel AK-47 et du Sturmgewehr 45. Le pays ayant été partitionné en deux suite à des tensions internes et à la prise de pouvoir des communistes et des autoritaires, le Jashuria s'est retrouvé pendant très longtemps avec deux armées équipées de manière différente. A la réunification du pays et sa constitution moderne à la seconde moitié du XXe siècle, l'Etat-major nouvellement constitué s'est retrouvé avec des stocks entiers d'AK-47 et de Sturmgewehr 45 (remplacés progressivement par le SIG-510). L'armée du Jashuria s'est donc constituée autour de l'utilisation de deux types de fusils d'assaut différents, et à devoir composer avec des munitions hétéroclites.

L'armée actuelle du Jashuria remplace progressivement les vieux AK-47 et les SIG-510 par les nouveaux HK416 fabriqués dans le pays. Le matériel existant est quant à lui utilisé par les conscrits et les réservistes et notamment dans le cadre de leur entrainement. A mesure que l'armée du Jashuria se modernise, les vieux fusils se retrouvent à prendre la poussière dans les entrepôts. Les SIG-510 ont déjà pratiquement tous été remisés pour les conscrits et les réservistes. Le AK-47 reste une arme que le pays tient en haute estime et l'Etat-major en tient encore des stocks et organise leur production pour les réservistes.

Le nouveau fusil d’assaut jashurien : le HK416

Le fusil d’assaut jashurien HK416 est le résultat d’années d’expérimentations de l’armée à partir des technologies récoltées en Eurysie. Dernier né des industries militaires nationales, le HK416 présente un bon compromis entre légèreté et létalité. Il vient remplacer les traditionnels AK-47 et Sturmgewehr 45 utilisés par l’armée pendant la seconde moitié du XXe siècle. L’armée du Jashuria ne s’étant que très récemment modernisée sur le plan militaire, les fusils d’assauts restaient assez éclectiques, l’Etat faisant avec non seulement les stocks des guerres précédentes, mais aussi en fonction des livraisons de matériels de ses voisins et partenaires commerciaux. La nouvelle doctrine militaire jashurienne a revu à la hausse la demande en qualité et en standardisation. Finie l’armée hétéroclite et place à une force armée professionnelle et entrainée, correctement équipée. La recherche et le développement continue pour cette arme et les ateliers militaires envisagent d’en développer des variantes avec lance-grenades intégrés.

L’arme de poing standardisée : le Glock 19

Léger et doté d’un grand magasin, le Glock 19 est un pistolet semi-automatique utilisé par l’infanterie est un dérivé de celui utilisé par la police nationale. Le Jashuria les produit directement à domicile et ils présentent des qualités indéniables, tant dans le maniement et la légèreté que la précision. La police jashurienne est aussi formée à son maniement et tout Jashurien ayant effectué son service militaire en connait au moins les composants de base. On retrouve parfois au sein des forces de l'ordre des modèles de Glock 17, mais ceux-ci tendent à disparaître dans les forces de police pour être uniquement visibles dans l'armée jashurienne. Son gros avantage est sa légèreté et sa fiabilité. Son chargeur le rend assez universel et il reste à ce jour une des armes les plus communes au Jashuria.
Les mortiers jashuriens : le M-6 et le M-3

L’infanterie jashurienne dispose d’une série de mortiers de 81 mm et de 60 mm dédiés à la guerre de position et au tir contre les cibles masquées. Les Jashuriens ayant fait de la guerre de position et de siège leur spécialité, l’infanterie jashurienne est parfaitement formée au maniement de ces armes et à leur utilisation efficace en combat. L’armée de terre jashurienne utilisait autrefois des mortiers de siège fixe à chambre en poire au milieu du XVIe siècle, mais petit à petit, notamment grâce aux innovations importées d’Eurysie et au développement de l’utilisation de la poudre à canon, les mortiers jashuriens se sont petits à petits miniaturisés pour être portés par un soldat sur le champ de bataille et infliger un maximum de dégâts sur les défenses ennemies.

Les mortiers de 81mm et 60mm de l’armée jashurienne sont adaptés au tir courbe sont démontables en plusieurs parties pour pouvoir être transportés sur les théâtres d’opération. Les munitions sont généralement transportées par un auxiliaire, qui s’occupe généralement des opérations de pointage et de mise en batterie avec son binôme. Les artilleurs jashuriens sont ainsi capables de lancer une série de 25 obus de 60mm à 81mm à la minutes.

L’armée jashurienne utilise actuellement des mortiers de type M-6 (60mm) et M-3 (81mm). Les mortiers de type M-6 sont optimisés pour tirer des obus sur une distance comprise entre 100m et 3900m. Le chargement s’effectue par la bouche et se transporte en trois fardeaux (parties) : un turbe, un pied et une plaque de base.

L’armée jashurienne n’a jamais put trancher entre les modèles à 81mm et les modèles à 60mm. Ceci s’explique par les traditions militaires très différentes qui opèrent dans l’armée jashurienne, elle-même issue de la fusion de plusieurs types d’armées hétéroclites qui n’ont pas eu à affronter d’ennemi commun depuis des décennies depuis leur formation en un seul et unique corps d’armée.


Les véhicules


L’artillerie

Les lance-fusées multiples Pinaka

L’armée de terre jashurienne utilise en artillerie longue distance ce qu’elle surnomme les Pinaka : des camions lance-roquettes multiples. Développés dans les centres militaires jashuriens, les Pinakas sont des lance-roquettes multiples équipés de deux fourreaux de six roquettes chacun. Chaque roquette pèse environ 250 kilos pour une longueur totale de 5 mètres de long et peut être tirée sur une distance maximale de 42 kilomètres. Le lance-roquette multiple est installé sur un camion huit roues capables d’être déployés sur de nombreux théâtres d’opération. Chaque Pinaka est accompagné de son équipage ainsi que d’un camion de munitions le suivant partout ainsi que d’un véhicule radar.

Conçu en 1986, le lance-roquette multiple Pinaka a été produit en série qu’à partir des années 90 par l’armée jashurienne. Les véhicules sont généralement accompagnés d’un système radar et d’un véhicule de commandement afin de diriger les tirs depuis des positions éloignées. Les équipages de Pinakas sont formés pour opérer à tous les postes et doivent respecter des consignes strictes d’acquisition des données et de respect de la chaine de commandement pour éviter que l’artillerie ne pilonne par erreur l’armée jashurienne. Les Pinakas sont faits pour les tirs longues distance et sont capables d’embarquer des missiles contenant des charges incendiaires comme du napalm.

Les canons automoteurs jashuriens

Spécialisés dans les techniques de siège, les soldats jashuriens ont développé un système de canon automoteur capable de pilonner les positions adverses et de les déloger en causant un maximum de dégâts aux infrastructures. L’artillerie automotrice jashurienne comprend des canons longue portée disposant de leur propre système moteur, permettant une meilleure mobilité lors des sièges.

Les Jashuriens utilisent des canons automoteurs de type PCL-181, développés dans les laboratoires jashuriens. Il s’agit d’un camion de transport disposant d’un canon de 155mm. Apparu pour la première fois au début des années 2000 à l’occasion de la proclamation de la nouvelle république, le canon automoteur PCL-181 remplace les précédents modèles de 152mm et 130mm. Si le PCL-181 n’a pas encore fait son apparition officielle dans les listings officiels de l’armée jashurienne, il s’inspire grandement des avancées jashuriennes en matière d’artillerie. Disposant d’un système embarqué d’acquisition de cible, le canon automoteur utilisé par l’armée jashurienne tire à une distance de 40km à 70km pour les munitions à longue portée et peut embarquer jusqu’à 30 cartouches et dispose d’un système de munitions à guidage laser pour les projectiles à très longue portée.

Les opérateurs des PCL-181 sont capables de manipuler les ordinateurs embarqués sur le camion et de calculer rapidement la trajectoire des projectiles. Si le camion pèse près de 20 tonnes, il reste plus léger que ses congénères. Les canons automoteurs jashuriens ont une cadence de tir de 4 à 6 coups par minute et accueillent un équipage de six personnes.


L’aviation

L’avion de chasse jashurien : le J-11

Le J-11 est un intercepteur mis en œuvre par la Troisième République du Jashuria dans le cadre de son programme de défense aérien. Conçu dans les années 90, le J-11 voit ses premiers vols d’essais effectués en 1995, pour être finalement mis en production vers le début des années 2000 afin de conforter et de moderniser l’aviation jashurienne.

Les chasseurs de type J-11 sont des intercepteurs monoplaces dotés de turboréacteurs. Disposant un canon de 30mm et d’une dizaine de points d’emports pour les missiles, les bombes et les roquettes, le J-11 est l’avion le plus utilisé actuellement au sein de l’aviation jashurienne. Fiable et précis, il a remplacé les anciens modèles basés sur les conceptions étrangères. Le J-11 est essentiellement basé sur des modèles étrangers. Issu d’une rétroingénierie, puis d’une hybridation avec le savoir-faire jashurien, un doute existe au niveau des licences d’exploitation pour savoir s’il s’agit bien d’une conception originale ou d’une copie d’avions déjà existants.

Le bombardier : le H-6J

S’inspirant des modèles utilisés en Eurysie, les Jashuriens ont mis en place des bombardiers d’attaque au sol nommés les H-6J. Ces transporteurs de bombes basés sur une ancienne coopération militaire entre le Jashuria et l’Eurysie dans les années 60 a permis au Jashuria de profiter de son savoir-faire en matière de rétro-ingénierie pour développer ses propres appareils. Ressemblant énormément (peut être même un peu trop) à certains modèles eurysiens, les bombardiers stratégiques jashuriens ont été produits en série et améliorés jusqu’à aujourd’hui. Le Jashuria ne s’interdisant jamais de modifier les designs qui lui tombent entre les mains, les H-6J, même s’il ressemblent diablement à des bombardiers Tupolev, disposent de leurs propres munitions et systèmes d’armement pour effectuer des bombardements tactiques un peu partout où la situation l’exige.

Le ravitaillement en vol : le H-6U

La question du ravitaillement en vol des avions jashuriens a longtemps été un défi à la hauteur des meilleurs designers de la nation. Le complexe militaro-industriel jashurien a développé depuis quelques années un ravitailleur basé sur le design de ses bombardiers stratégiques : le H-6U. Les H-6U, malgré leur nom peu gracieux, sont les tous premiers modèles d’avions ravitailleurs de la flotte aérienne jashurienne. Sa mise en service résulte du besoin exprimé par les pilots de pouvoir se ravitailler en vol lors des patrouilles dans les eaux internationales lors des chasses aux pirates.

L’appareil possède deux réservoirs capables de ravitailler en vol deux avions, pour un maximum de six avions par vol. Son principal problème réside actuellement dans le fait qu’il s’agit à la base d’un bombardier et non d’un design spécifique pour les avions ravitailleurs, ce qui fait que son autonomie reste limitée si on la compare aux avions de l’Alguarena. Il est cependant équipé d’un système radar et de systèmes de navigation capables d’informer en temps réel de la situation au sol pour les chasseurs jashuriens, notamment sur les conditions météorologiques. Le H-6U compense alors son manque d’autonomie actuel par une diversification des missions qu’il peut remplir, notamment la reconnaissance et la mise à jour d’informations tactiques.

L’équipement de communication et d’information


Les fortifications


La flotte


Les navires d’attaque rapides sur fleuves

CB90
Le CB90 utilisé par le Jashuria lors de l'opération au Mokhaï


Le Jashuria se spécialise depuis le Mokhai dans le combat de rivière, redécouvrant un pan oublié de l’histoire stratégique et tactique. Fort de son expérience dans la navigation fluviale grâce à ses fleuves et au Grand Canal, le pays a mis en œuvre la production des Classes CB90, des navires d’attaque rapides spécialisés dans le débarquement de troupes et le contrôle de positions.

Le CB90 est un bateau exceptionnellement rapide et agile qui peut exécuter des virages extrêmement serrés à grande vitesse, décélérer de la vitesse maximale à un arrêt complet en 2,5 longueurs de bateau et ajuster à la fois son pitch et son angle de roulis. Son poids léger, son faible tirant d'eau et ses water jets jumeaux lui permettent de fonctionner à des vitesses allant jusqu'à 40 nœuds dans les eaux côtières peu profondes. Les water jets sont partiellement canalisés, ce qui, avec des gouvernes sous-marines similaires aux ailerons de plongée d'un sous-marin, donne au CB90 sa maniabilité.

Le CB90 est conçu pour accueillir un équipage de trois personnes (deux officiers et un ingénieur) ainsi qu’une vingtaine de passagers, ce qui permet à deux escouades d’occuper le navire et de débarquer sur des positions. Il est équipé de trois mitrailleuses Browning M2HB, d’un lanceur de grenades Mk19 et accueille parfois des mines navales et des charges en profondeur. Il possède en outre un emplacement mobile d’arme, ce qui lui permet d’être équipé en fonction des missions.

Les porte-hélicoptères jashuriens

Les porte-hélicoptères jashuriens sont ce que l’on nomme des BIP : Bâtiment d’Intervention Polyvalent. Leur rôle est de remplir la fonction de soutien logistique et opérationnel pour les troupes au sol, depuis les espaces maritimes. Dotés d’héliports sur le pont principal et de chalands de débarquement dans les radiers de cales, les porte-hélicoptères jashuriens sont de véritables bases d’opérations mobiles et des ateliers flottants capables de soutenir les troupes au sol. Les porte-hélicoptères jasuriens peuvent accueillir jusqu’à 7 hélicoptères en simultané et le stockage d’hélicoptère est porté à 14 dans le pont inférieur. Le bâtiment dispose d’un pont de maintenance aéronautique avec pont roulant pour réaliser l’entretien de l’équipement embarqué. Doté d’installations de ravitaillement aussi bien en kérosène qu’en munitions, les porte-hélicoptères sont des ateliers de maintenance ambulant et de véritables petites forteresses.

Les porte-hélicoptères jashuriens, loin d’être seulement des ateliers de maintenance et de transports, sont aussi des bâtiments de commandement avancés. Disposant du dernier cri de la technologie d’acquisition radar du pays, la passerelle de commandement est spécialement dessinée pour la maîtrise d’opérations militaires avancées. Les porte-hélicoptères jashuriens étant des bâtiments polyvalents, ils disposent d’un hôpital militaire intégré à bord ainsi que de la place pour abriter un équipage régulier de 150 personnes.

Les porte-hélicoptères jashuriens, s’ils ne sont pas aussi armés que les frégates ou les corvettes, disposent d’un système de défense anti-aérien via des tourelles DCA. Ces tourelles ont essentiellement un effet dissuasif car il n’est pas un navire de ligne spécialisé dans l’engagement naval. Le bâtiment dispose aussi d’un système de missiles anti-aériens capable d’abattre à longue distance les menaces aériennes. Le développement des hélicoptères jashuriens fait qu’en 2008, le pays est capable de compter sur la présence d’hélicoptères d’attaque aussi bien que de transport, lui permettant ainsi de couvrir une série de missions allant du transport de troupes, à l’appui aérien, en passant par la reconnaissance. A cet égard, la présence du porte-hélicoptères étend la capacité de projection du pays de manière significative.


Equipements divers

Les grenades

L’invention de la poudre noire au Nazum durant l’époque des seigneurs de guerre médiévaux donna lieu à des innovations intéressantes en matière d’explosifs. Les Nazumis furent les premiers à utiliser la poudre noire en explosif, quand leurs homologues Eurysiens utilisaient le naphte et la poix pour fabriquer des bombes incendiaires. Les premières « grenades », du moins, les premiers prototypes utilisables en combat, étaient de grosses sphères en fonte catapultés dans les camps adverses, et donc la poudre était mise à feu à l’aide d’une longue mèche imbibée d’alcool avant explosion. Dans le meilleur des cas, cela mettait le campement ennemi en flamme. Dans le pire, cela donnait au moins une belle détonation à même de tenir les soldats éveillés toute la nuit.

Ce n’est qu’après avoir compris l’utilité tactique de tels dispositifs que les Nazumis se mirent à les miniaturiser, avec les techniques de l’époque, pour qu’elles atteignent progressivement une taille suffisamment compacte pour être projetées à mains nues, avec une longue mèche.

Les grenades actuelles utilisées par le Jashuria ont bien évolué depuis l’invention de la poudre noire et reflètent la capacité d’innovation de son complexe militaro-industriel et notamment, sa capacité dans le combat de jungle. Les Jashuriens utilisent plusieurs types de grenades à main : fragmentation, surpression, à retard, … mais aussi des fumigènes, des lacrymogènes, des incendiaires, des incapacitantes (flashbangs), à désencerclement, ainsi que des antichars. Le soldat jashurien standard comprend dans son équipement une combinaison souvent décidée par le soldat, de plusieurs grenades. L’infanterie jashurienne apprécie beaucoup les grenades lacrymogènes, qui sont terriblement efficaces et permettent de faire de nombreux prisonniers.

Les mines

Développées par l'armée jashurienne, les mines antipersonnelles et antichars modernes remplacent les traditionnelles "munitions non explosées" de la guérilla. En effet, le pays n'ayant modernisé son armée que très récemment, les soldats jashuriens utilisaient jusqu'alors des stocks de munitions non explosées qu'ils entassaient dans un trou pour faire exploser les chars. Désormais, les mines de combat jashuriennes sont des mines modernes, servant à contrer les fantassins, mais aussi les chars d'assaut.

Les Jashuriens utilisent des modèles de mines antichars en plastique à pression. Il s'agit d'une mine antichar de type 72ID à action de chenille de forme cylindrique munie d'une poignée coulissante latérale pour en faciliter le transport. D'un poids de près de 7kg, d'une dizaine de centimètres de haut et faisant la dimension d'une bonne pizza, la 72ID présente une jolie couleur vert olive lui permettant de se camoufler dans de nombreux environnements. Son fonctionnement est relativement simple. Sur pression de la plaque centrale, le dispositif s'active et libère les percuteurs sur le détonateur, faisant exploser les chars et leurs chenilles.

Au vu de leur poids, un soldat jashurien ne peut porter sur lui qu'une à deux mines antichars en plus de son bardas standard. Chaque mine placée doit être soigneusement repérée pour permettre leur retrait une fois la zone sécurisée.

Concernant les mines sous-marines, le Jashuria a récemment décidé de renforcer son dispositif de protection des frontières maritimes par la création de mines navales, capables d'être déployées par dragage dans les endroits stratégiques. Le pays n'a pas encore mis en place ces périmètres de protection, car il est en temps de paix, mais les cartes de déploiement sont prêtes à parer à toute éventualité.
Organisation de l’armée jashurienne

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« Les Jashuriens ne sont pas que des poseurs de parpaings ! »


SOMMAIRE

  • Généralités
  • Les grades au sein de l’armée jashurienne
  • La structure de l’armée jashurienne
  • Le théâtre d’opérations de la Région des Perles
  • Le théâtre d’opérations de la Région des Lacs
  • Le théâtre d’opérations de la Région d’Azur
  • Les armées spéciales



Généralités

La Troisième République du Jashuria entretient actuellement trois groupes d’armées contenus dans trois théâtres d’opérations : le front de la Région des Perles, le front de la Région des Lacs et le front de la Région d’Azur. Ces trois groupes d’armées, d’ordinaire indépendants les uns des autres, en réfèrent directement au Haut-Commandement Central de la République du Jashuria, basé à dans la région des Lacs, ainsi qu’au ministère de la défense. Chaque théâtre d’opérations est subdivisé en armées, auxquelles sont adossées les forces navales et aériennes ainsi que les forces de défense constituées des réservistes et des conscrits.

Les grades au sein de l’armée jashurienne

La hiérarchie militaire jashurienne a été revue et simplifiée après des décennies d’errances et de titres hérités de l’ancienne période impériale et coloniale. Si les titres ronflants sonnent bien sur le papier, ils restent peu efficaces pour témoigner de l’importance et du rôle d’un officier militaire. Afin de simplifier la hiérarchie et d’éviter le cérémoniel visant à déclamer tous les titres officiels d’un gradé selon la vieille tradition, le Ministère de la Défense a procédé à une refonte des grades dans les années 80. L’armée jashurienne distingue deux grands groupes de grades : les officiers et le personnel enrôlé cantonné aux grades de sous-officiers.

L’armée de terre porte traditionnellement l’insigne vert, tandis que la marine porte l’insigne noir et l’armée de l’air l’insigne bleu. Les forces spéciales jashuriennes et les régiments possédant des traditions historiques possèdent généralement des écussons correspondant à leurs faits d'armes et à ceux de leurs prédécesseurs.


Les rangs des officiers commissionnés de l’armée de terre (Insigne vert) :

  • Généralissime (portant l’insigne à fleur de lotus dorée orné de feuilles dorées et aux sabres croisés)
  • Grand-Maréchal (7 fleurs de lotus dorées)
  • Maréchal (6 fleurs de lotus dorées)
  • Général (5 fleurs de lotus dorées)
  • Colonel-général (4 fleurs de lotus dorées)
  • Lieutenant-général (3 fleurs de lotus dorées)
  • Général-major (2 fleurs de lotus dorées)
  • Général-brigadier (1 fleur de lotus dorée)
  • Colonel en chef (4 fleurs de lotus argentées)
  • Colonel (3 fleurs de lotus argentées)
  • Sous-colonel (2 fleur de lotus argentées)
  • Major (1 fleur de lotus argentée)
  • Capitaine (4 fleurs de lotus noires)
  • Lieutenant en chef (3 fleurs de lotus noires)
  • Lieutenant (2 fleurs de lotus noires)
  • Sous-lieutenant (1 fleur de lotus noire)
  • Officier-cadet (aucune fleur)

Le personnel enrôlé de l’armée de terre (Insigne vert) :

  • Adjudant-chef (deux fleurs de lotus rouges)
  • Adjudant (une fleur de lotus rouge)
  • Sergent-major-en-chef (trois chevrons épais un chevron fin)
  • Sergent-major (trois chevrons épais)
  • Sergent-chef (deux chevrons épais, un chevron fin)
  • Sergent 1ere classe (deux chevrons épais)
  • Sergent instructeur (un chevron fin, un chevron épais)
  • Sergent (un chevron épais)
  • Caporal (trois chevrons fins)
  • Soldat 1ere classe (deux chevrons fins)
  • Soldat seconde classe (un chevron fin)
  • Recrue (aucun chevron)

Les rangs des officiers commissionnés de la marine(Insigne noir) :

  • Grand-amiral (7 fleurs de lotus dorées)
  • Amiral de flotte (6 fleurs de lotus dorées)
  • Général-Amiral (5 fleurs de lotus dorées)
  • Amiral (4 fleurs de lotus dorées)
  • Vice-amiral (3 fleurs de lotus dorées)
  • Amiral-arrière (2 fleurs de lotus dorées)
  • Contre-amiral (1 fleur de lotus dorée)
  • Commodore (4 fleurs de lotus argentées)
  • Capitaine de vaisseau (3 fleurs de lotus argentées)
  • Commandant (2 fleur de lotus argentées)
  • Lieutenant-commandant (1 fleur de lotus argentée)
  • Lieutenant-capitaine (4 fleurs de lotus noires)
  • Lieutenant en chef (3 fleurs de lotus noires)
  • Lieutenant (2 fleurs de lotus noires)
  • Sous-lieutenant (1 fleur de lotus noire)
  • Officier-cadet (aucune fleur)

Le personnel enrôlé de la marine (Insigne noir) :

  • Aspirant-chef (deux fleurs de lotus rouges)
  • Aspirant (une fleur de lotus rouge)
  • Quartier-maître première classe (trois chevrons épais un chevron fin)
  • Quartier-maître seconde classe (trois chevrons épais)
  • Quartier-maître troisième classe (deux chevrons épais, un chevron fin)
  • Quartier-maître quatrième classe (deux chevrons épais)
  • Sergent de marine première classe (un chevron fin, un chevron épais)
  • Sergent de marine seconde classe (un chevron épais)
  • Sergent de marine troisième classe (trois chevrons fins)
  • Marin 1ere classe (deux chevrons fins)
  • Marin (un chevron fin)
  • Recrue (aucun chevron)

Les rangs des officiers commissionnés de l’armée de l’air (Insigne bleu) :

  • Maréchal de l’Armée de l’Air(6 fleurs de lotus dorées)
  • Maréchal en chef (5 fleurs de lotus dorées)
  • Maréchal de l’air (4 fleurs de lotus dorées)
  • Vice-Maréchal de l’air (3 fleurs de lotus dorées)
  • Brigadier de l’air (2 fleurs de lotus dorées)
  • Commodore de l’air (1 fleur de lotus dorée)
  • Colonel en chef (4 fleurs de lotus argentées)
  • Colonel (3 fleurs de lotus argentées)
  • Sous-colonel (2 fleur de lotus argentées)
  • Major (1 fleur de lotus argentée)
  • Capitaine (4 fleurs de lotus noires)
  • Lieutenant en chef (3 fleurs de lotus noires)
  • Lieutenant (2 fleurs de lotus noires)
  • Sous-lieutenant (1 fleur de lotus noire)
  • Officier-cadet (aucune fleur)

Le personnel enrôlé de l’armée de l’air (Insigne bleu) :

  • Adjudant-chef (deux fleurs de lotus rouges)
  • Adjudant (une fleur de lotus rouge)
  • Sergent-major-en-chef (trois chevrons épais un chevron fin)
  • Sergent-major (trois chevrons épais)
  • Sergent-chef (deux chevrons épais, un chevron fin)
  • Sergent 1ere classe (deux chevrons épais)
  • Sergent instructeur (un chevron fin, un chevron épais)
  • Sergent (un chevron épais)
  • Caporal (trois chevrons fins)
  • Pilote 1ere classe (deux chevrons fins)
  • Pilote seconde classe (un chevron fin)
  • Recrue (aucun chevron)


La structure de l’armée jashurienne

L’armée jashurienne est organisée selon une hiérarchie lui permettant de se recomposer et de s’adapter aux différentes situations.


  • Théâtre d’opération : Constitué de plusieurs groupes d’armée
  • Groupe d’armée : Constitué de plusieurs armées
  • Armée : Constitué de plusieurs corps d’armée
  • Corps d’armée : Constitué de plusieurs divisions
  • Division : Constitué d’un minimum de trois brigades
  • Brigade : Généralement constitué de plusieurs régiments et bataillons indépendants
  • Régiment : Constitué de plusieurs bataillons
  • Bataillon : Constitué de plusieurs compagnies
  • Compagnie : Constitué d’au moins cinq pelotons et de plusieurs véhicules
  • Section : Constituée d’une vingtaine d’hommes ou d’équipages de blindés
  • Equipe : Constituée de plusieurs binômes.

L’armée de la Région des Perles

L’armée de la région des perles est aujourd’hui l’armée qui a le plus d’expérience au combat de l’ensemble des forces militaires jashuriennes. C’est aussi la seule force militaire qui opère directement sur les territoires étrangers depuis le début du XXIe siècle. L’armée de la région des perles a participé aux opérations au Mokhaï, avec le soutien des forces coalisées. Les lauriers de la victoire lui revenant, l’Etat-major de l’armée de la région des perles jouit d’un prestige certain. Historiquement fondée sur les anciennes cohortes ayant combattu durant la guerre de réunification, l’armée de la région des perles est la plus aguerrie en matière de lutte contre le communisme dans ce qu’il a de plus guerrier. A mesure que les années passent, cette armée continue de renforcer ses tactiques pour couper l’herbe sous le pied des communistes, la Loduarie étant la dernière en date.

L’armée de la Région des Lacs

L’armée de la région des lacs est avant tout la force qui s’en est le plus tenu à sa mission originelle : défendre le territoire jashurien. Les militaires de cette armée sont principalement formés à la défense des positions jashuriennes et à connaître de fond en comble le territoire particulier de la région des lacs. S’il s’agit probablement de l’armée qui accueille le plus de réservistes, c’est aussi celle qui détient le plus d’unités spécialisées dans l’armée jashurienne. Force de défense par excellence, ses missions sont principalement cantonnées à la surveillance du territoire. L’éveil du Sud-Kazum et du Dei-Sot ces dernières années a ravivé les ardeurs de la force de défense, qui a mis en place des contre-mesures pour pouvoir gérer de potentiels risques d’invasion.

L’armée de la Région d’Azur

L’armée de la région d’azur est réputée pour sa marine efficace et impitoyable. Après des années à batailler pour restaurer l’ordre dans les îles limésiennes et la côte nord, l’armée régionale est devenue celle qui a le plus d’expérience en matière de combat naval. Menant des opérations dans les eaux territoriales et au-delà pour se débarrasser des vieux restes de la piraterie, cette armée s’est faite une spécialité dans le traitement de l’armée listonienne, qui a pendant des mois tenté de faire atterrir du matériel de siège dans sa province de Macao. Les armées de la région d’azur peuvent compter sur du matériel dernier cri et sur la coopération militaire avec le Fujiwa voisin pour tenir la dragée haute aux Listoniens isolés.

L’armée de la région d’Azur coopère régulièrement avec celle du Fujiwa pour la mise en œuvre des manœuvres militaires décrites dans le cadre de la coopération militaire entre les deux pays. Les exercices conjoints ont donné lieu à de belles avancées dans le domaine de la défense et de la maîtrise des mers, consolidant le pouvoir des deux pays sur leurs territoires respectifs et offrant aux navires marchands des garanties en matière de sécurité dans le commerce mondial.

Les armées spéciales

Le Contingent d’Intervention Extérieur constitue la force d’intervention du Jashuria sur les théâtres d’opération à l’extérieur du sud du Nazum. La capacité de projection du Jashuria est suffisamment développée pour lui permettre d’intervenir sur d’autres continents. Le CIE a été créé à l’initiative du Ministère des Armées suite à la mise en danger de la métropole libre de Kotios par l’Empire Latin Franciscain au début des années 2000. Honorant le pacte de défense contracté auprès du Grand Kah et du Pharois Syndikalii, le Jashuria a contractualisé la constitution d’une force d’intervention constituée de ses meilleurs éléments. Dotée d’une force totalisant aujourd’hui les 5000 combattants actifs, hors servants d’arme, le CIE s’est formé sur les théâtres d’opération du Jashuria pendant des années, aussi bien à Kotios, qu’au Prodnov ou au Plantar. La dernière opération en date du CIE fut la libération du Mokhaï, ou les forces du CIE, alliée avec le Grand Kah, détruisirent littéralement le contingent loduarien avec l’appui des forces jashuriennes de la région des perles.
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