24/09/2017
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Activités Inconnues à Port-Luisant

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Port-Luisant lors des belles nuits
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Qui ?

Qui ?
Qui sommes nous ?
Des Blêmes ?
Des Transblêmes ?
Ou autre chose ?

Nous sommes tous Blêmes, nous venons de Blême ! Personne ne peut le contredire ! Depuis que nous sommes partis, nous avons fui l'oppression, nous restons, depuis des siècles, Blêmes ! Nous avons vécu entre nous, et donc vivons avec les gênes de nos ancêtres ! Nous sommes des Blêmes purs !
HORREUR !

Nous sommes Transblêmes ! Nous ne vivons plus en Blême, nous l'avons quitté ! Nous sommes extérieurs à nos contrées ancestrales, nous vivons hors du Pal, nous restons fidèles à Ion de Blême, notre seul monarque ! Impérissable soit sa chair ! Nous sommes des Transblêmes !
DAMNATION !

Nous ne sommes ni Blêmes ni Transblêmes, nous sommes autres ! Nous avons quitté notre terre natale, pour accoster sur ses côtes animales ! Nous ne croyons ni en Pal, ni en Ion. Nous sommes autres, et vivrons d'une autre composition !
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l'Ange Zvakû

Au sein du "Saint-trône"

Vasilescu Gaina réfléchissait, assit sur un banc de la cour de Port-Luisant. Ses deux mains, se seraient l'une l'autre, faisaient apparaitre l'homme comme sérieux et imposant. Devant lui, des bureaucrates, des administrateurs ou d'autres gens de toutes sortes allaient et passaient, voguant chacun à leurs activités. En même temps, la région était bien occupée. Trop d'affaires circulaient, et la justice locale avait bien du mal à agir efficacement face aux dossiers du bas-peuple.

C'est alors qu'on invita Vasilescu à entrer dans la salle principale. Certains l'appelaient "le Saint-trône", gouvernant depuis cet endroit tout le territoire de la région de Port-Luisant. Pour beaucoup, ce lieu avait été béni par l'ange Zvakû, un être mythique ayant permit aux Blêmes de vivre sur ces terres. Cependant, en entrant, rien n'était très sublime. Une grande salle, décorée de quelque inscriptions et mosaïques, mais rien de beau. Par moment, on pouvait se demander si ce n'était pas même archaïque.

C'est alors qu'un homme se présenta à Vasilescu. Celui-ci, couvrant son visage, se présenta sous le nom du "Preot Mihail Gusa". Tous dans la ville connaissaient son nom. Et personne ne souhaitait sa colère. C'est alors qu'il dit à Gaina d'une voix enjouée :

"Mon fils, nous sommes tous pairs, cependant tu as été choisi pour un rôle grand. Dans le nord de Port-Luisant, un village a perdu son protecteur. Ce petit hameau se nomme Perçevar. Nous avons trouvé que tes qualités sont idéales pour diriger efficacement cette bourgade. Acceptes tu mon offre ?"

"Mon père, oui je l'accepte avec honneur. Mais qu'arrive t'il si l'oiseau s'arrête de chanter ?", demanda Vasilescu.

"Si l'oiseau ne chante plus, alors la nature en placera un autre", répondit Mihail Gusa.

Vasilescu Gaina semblait un peu plus hésiter, mais finalement termina :

"Alors si le saint-trône le demande, je m'exécute. J'irais à Perçevar, et je rétablirais l'ordre."
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- Qu'est ce qu'il se passe en Blême ?

- On ne comprend pas grand chose. Mais le Poetr Mihail Gusa ne veut rien savoir.

- Et si cela concerne nos frères et pairs ?

- Rien, on reste muet. Personne ne veut la colère de Mihail Gusa.

- Les Polks doivent mourir pour leurs atrocités ! Bougeons nous, aidez les !

- Calme. Le Poetr sait ce qu'il fait. Au premier signe de faiblesse de notre part, le Grand-Duc ou la Blême n'hésiterait pas à nous envahir. Ce n'est pas la Yukanaslavie qui va nous aider.

- Tu parles... jamais l'enfer viendrait venir nous chercher...

- Peut être parce qu'il est déjà là
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Poetr ?

La Grande Question...

Sommes nous Blêmes ? Sommes nous Transblêmes ? Qui sommes nous ?

Cette question était récurrente à Port-Luisant. Personne ne savait la réponse, mais tous se posaient la question. Qui nous représentent le mieux ? Le Grand-Duc, et son puissant état au Nazum ? Ou le faible et oppressé Pal Ponantaise, justement nommé Blême, qui réside en Eurysie de l'Est ?

Pour le Poetr Mihail Gusa, la réponse était autre. Depuis quand les Blêmes du Nord étaient similaires aux transblêmes, sachant que ceux-ci sont des blêmes ayant refusés de rester à Port-Luisant ? Et depuis quand la Blême, la terre d'origine de tous les blêmes, était restée malgré les siècles une terre qui définit l'ethnie du peuple de Port-Luisant ? Toutes les autres prédictions, qui tisaient l'inverse du récit prophétique de "l'autre", devaient disparaitre.

Ainsi, le Poetr décida de mettre en place les "Persecutorii". Ces hommes et femmes devaient, en vertus des pouvoirs conférés par Mihail Gusa, répandre la vérité sur ces territoires. Personne ne voulait la colère du Poetr, mais ils l'avaient déclenché. En ce XII Junak de l'an V ( 12 Juin 2015 ), la peste sera éradiquée, et le vaccin sera propagé.
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- Le malandrin qui prétend gouverner les blêmes nous est hautain

- Il n'est pas illogique de se dire cela. Rien ne nous avait justifié que l'homme serait fiable

- Le Poetr Mihail Gusa a t'il une colère ?

- Personne ne veut provoquer la colère du Poetr Mihail Gusa

- Il a bien envoyé ses Persecutorii au XII Junak de l'an V

- Tout est justice en ses actions

- Et que faisons nous pour la Blême ?

- Rien. Si le Poetr Mihail Gusa nous l'ordonne
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Mihail, Ange Blême

Mihail, délivre les Blêmes de leurs souffrances...

De toutes les souffrances, les Blêmes sont ceux à en avoir reçu le plus. Depuis le début de leur histoire, dans les contrées vastes d'Eurysie de l'Est, tout n'a été que terreur et humiliation. Dans ce triste processus, dans cette damnation, les sources de réconforts sont rares, si ce ne sont qu'inexistantes. Cependant, dans les abimes de l'enfer, des Blêmes du Nord, en silence, croient et vénèrent celui à les avoir guider, le seul à pouvoir guider ce peuple écrasé par le temps et les injustices.

Cet homme n'est autre que l'Ange Mihail

Son origine reste un mystère. Les rares Chamans de ce culte prétendent qu'il est le premier Blême à avoir foulé le sol du monde. Ce faisant, il est autant le père des Blêmes, des Blêmes du Nord que des Transblêmes. Et pour beaucoup, cette personnalité, voir même cette entité, tant ses pouvoirs sont décrits comme spectaculaires voir inimaginables humainement, est l'unique guide en ces temps sombres. Ce culte, réfractaire de celui de Mihail Gusa, le Poetr de Port-Luisant, gagne de plus en plus de fidèles chaque jours qui passent.

Se trouvant dans les montagnes du nord, les fidèles de cette religion se sont fortifiés dans des grottes aménagées et représentent pour beaucoup un danger pour le pouvoir de Port-Luisant. Pour nombre de personnes, ce sont eux, et eux seuls, qui ont provoqué la colère de Mihail Gusa. C'est à cause d'eux que les Persecutorii purgent et massacrent libèrent et nettoient le doux sol de cette région meurtrie par les souffrances millénaires des Blêmes.

A Perçevar, aux abords de la grande montagne, un homme a été envoyé, et répond au nom de Vasilescu Gaina. Nommé par le Poetr lui-même, il devait rétablir l'ordre après qu'un assaut, mené par la secte de Mihail, ait tué l'ancien protecteur de ce hameau. Et depuis ce lieu, Port-Luisant reprendrait ce qui lui a toujours appartenu...

Le sort des Blêmes du Nord
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Est ce un kaulthe, du nom de Gustafen, que l'on voit à Port-Luisant ? Quel malheur cette terre vient donc transmettre à cet homme...
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IMPOSSIBLE !

DISGRACE !
STUPEUR !

Cette décision est incongrue

Qu'est il arrivé au Poetr Mihail Gusa ?


Il a perdu toute raison

Il a changé aussi vite qu'un brasier
Il nous sort des métaphores ?
Pourquoi créer un grand cercle de conseillers ?

Devient il moins hostile ?
Mais cela va nous profiter !
Ne tardons point...

Présentons nous...
Au Poetr !
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La cité des pleurs

La Cité des Pleurs
Ank-Avit

Port-Luisant, terre isolée, inconnue, perturbée, et paradoxalement, si vaste. Elle est l'écho des murmures des mourants, des lamentations des malades, et le théâtre des grands, des artistes, des éveillés. Alors que la surface s'anime de vies et d'animations, le monde oublie parfois de regarder sous terre, là où pourtant d'autres sont présents. En effet, Port-Luisant, au delà d'être la plus grande ville des Blêmes du Nord, est aussi la base centrale d'un réseau plus grand et florissant, de tunnels, grottes et autres structures naturelles ou artificielles troglodytes.
Lorsque l'on sait où se trouve le lieu d'accès à cet espace de secrets, on a la disposition d'entrer vers un passage oublié. Un autre royaume, qui vit de l'ombre, et ne connait la lumière. En s'enfonçant plus bas, aux abords des limites de la terre, l'on se retrouve face à la cité des pleurs...

On prétend que lorsque lorsqu'Ange Mihail guida les premiers blêmes sur cette terre, il rencontrât un dieu. Celui-ci, prénommé sous le nom de Ankshu, était le seigneur des souterrains. Mihail demanda alors si son peuple pouvait s'installer sur ces terres. Malheureusement, furieux, Ankshu refusa la demande du Dieu Blême, et décida, pour punir le peuple blême de sa volonté d'expansion en ses domaines, de condamner 100 des leurs à se transformer en Ank-Avits, des serviteurs d'Ankshu, qui formeraient par la suite le mythique royaume d'Ankshu.
Débarrassé de la menace Blême, ce pays de la nuit prospéra, et il acquit de nouveaux peuples [personnes] qui s'agenouillèrent face à leur premier roi, Ur-Shanur. Celui-ci avait été choisi par Ankshu lui-même pour le représenter en ce royaume des ténèbres. On disait de lui qu'il était un souverain sage, et aimant de son peuple maudit par leur dieu bienveillant. Néanmoins, dans le secret, il se lamentait de son sort et de celui de ses pairs, arrachés à leurs familles Blêmes par une force divine, en guise de punition d'une volonté de trop. Il se rappelait chaque nuit, les horreurs et les cris qui ont fait sa jeune vie.
Mais néanmoins, il n'était point seul à porter ce fardeau. Le peuple entier, les dénommés Ank-Avits, se remémoraient leurs souvenirs de fée, en un temps où rien n'était important. C'est ainsi que ce niveau fut nommé en ce nom attristé de la Cité des Pleurs. Ankshu était un dieu mauvais, qui s'annonçait comme la voile de la justice et de la beauté. C'est pour cela qu'en des temps oubliés, Ur-Shanur s'était révolté, afin de venger les siens de cette triste fin. Malheureusement, Ankshu était bien trop puissant. On raconte qu'Ur-Shanur fut condamné à errer dans les Cercles Sombres, le domaine le plus profond des souterrains.
Cette révolte poussa Ankshu a mettre le fils du traitre sur le trône vacant. Celui-ci est connu sous le nom de Per-Shabur. On raconte qu'il vécu longtemps, établissant les grandes maisons qui formeront ses domaines. La Cité des Pleurs, lieu désolé sans grande splendeur, devint la capitale de la nuit, là où les tracas et ennuis vivent au quotidien des habitants. La tyrannie d'Ankshu continua, sans que quiconque n'en dise rien.
Puis un jour, des siècles après ces mauvais tours, une armée blême se présenta aux portes jadis des souterrains. L'Ange Mihail, accompagné du Héro Mihastidas, réclamèrent les siens, enfermés depuis longue date. Refusant catégoriquement, Ankshu prospéra une guerre, qui s'accompagna des pires galères pour son peuple triste, les Ank-Avits. Les morts s'accumulèrent, pour la prêche d'un dieu solitaire.
Finalement, au détour d'actes violents, Mihastidas, roi et héro de Portus-Antipodia, grande ville des jeunes blêmes, réussit à briser la victoire d'Ankshu, le poussant dans les ténèbres abyssales de son royaume vassal. La conquête de la Cité des Pleurs, ravivèrent plus d'une fleur. La défaite du Tyran, et de ses sujets, s'accompagna d'une douce source de vie. La nature, jusque là réduit, força le destin, et s'accapara le terrain.
Des hameaux de pierres se bâtirent des jardins de terres. Du carrelage stérile poussa des plantes anodines.

C'est de cette manière, par les souffrances et la guerre, que la Cité des Pleurs, retrouva un peu plus de coeur...
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