11/05/2017
16:06:15
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Karsh (média regionale)

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Notre calife, notre sauveur !

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Abu Bakr As-Omar, notre grand Calife


Le Calife, le premier des citoyens, le sauveur, l’homme fort, qui nous sauvera, nous fera triompher, le phare lumineux guidant la nation à travers les ténèbres, le protecteur des opprimés, celui qui défie les vents, celui qui donne conseil au roi des sages. Sous sa sagesse infinie et son courage sans faille, nous marchons unis, vers ce que notre Calife semble le mieux car, lui seul sait !

Notre bon et généreux Calife vous souhaite salutation !

Aujourd’hui, notre grand Calife, Abu Bakr As-Omar, a honoré le peuple de sa présence au grand cimetière de Sirius. Le Calife s’est entretenu avec le gardien du cimetière, un homme qui est dévoué, gardien de la mémoire de Maqdur. Ensemble, ils ont parlé des sacrifices de nos héros, de ceux qui ont donné leur vie pour la terre et pour la foi. Ici, c’est bien le cimetière des martyrs : Fulkulchia. Ceux qui ont aidé notre peuple sont enterrés ici, leur corps repose en paix et sont même visités par notre grand Calife. C’est un honneur, et tout le monde peut avoir cette place dans ce cimetière qui est le plus beau lieu où nous pouvons mourir.

Notre calife a ensuite fait un petit discours :

"C’est ici, là où reposent nos héros, que nous trouvons l’inspiration pour continuer," a-t-il proclamé. "Ce cimetière est un lieu d’honneur, mais il peut aussi devenir plus grand. Plus grand pour accueillir tous ceux qui choisiront de se tenir à mes côtés, de combattre pour Maqdur, pour notre foi, et pour notre avenir."

Ceux qui écoutaient, rassemblés autour de lui, semblaient pleurer, les paroles de notre protecteur, tellement touchantes. Ses mots, que nous entendons, sont comme un appel, une promesse que chaque sacrifice serait reconnu, chaque vie donnée inscrite dans l’éternité.

Le Calife a promis d’agrandir le cimetière, non pas comme une simple nécessité, mais comme un acte symbolique. "Chacun d’entre vous peut mériter une place ici," a-t-il affirmé. "Un jour, nous marcherons ensemble sur un chemin pavé par le courage et la foi, un chemin tracé par nos martyrs."

À travers ses paroles, Abu Bakr As-Omar ne fait pas que guider : il inspire. Il rappelle que chaque citoyen, du plus humble au plus grand, a un rôle à jouer dans la construction d’une Maqdur forte et triomphante.

Oui, Abu Bakr As-Omar est bien plus qu’un dirigeant. Il est le phare qui éclaire notre chemin, le protecteur qui veille sur nos rêves, et le Calife qui, par sa vision et son courage, nous mène vers un avenir radieux.

Que son règne soit long, et que ses pas continuent de guider Maqdur vers la grandeur !
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Notre calife, notre sauveur !

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Abu Bakr As-Omar, notre grand Calife


Le Calife, le premier des citoyens, le sauveur, l’homme fort, qui nous sauvera, nous fera triompher, le phare lumineux guidant la nation à travers les ténèbres, le protecteur des opprimés, celui qui défie les vents, celui qui donne conseil au roi des sages. Sous sa sagesse infinie et son courage sans faille, nous marchons unis, vers ce que notre Calife semble le mieux car, lui seul sait !

Notre bon et généreux Calife vous souhaite salutation !

Depuis plusieurs mois, notre bon et généreux Calife a supervisé la construction des premiers centres de désintoxication sociale, dédiés à éradiquer les homosexuelles et d’autres fléaux qui menacent notre société. Ces centres de justice sont la preuve de la volonté du Calife de purifier Maqdur et de protéger les innocents contre les influences corruptrices et du Diable !

Sous la direction des meilleurs spécialistes et érudits, les centres offrent à ceux qui s’égarent une chance de retrouver le droit chemin. Grâce à des programmes stricts et une discipline rigoureuse, les déviants sont rééduqués selon les valeurs saines et nobles de notre terre, leur permettant de réintégrer la société avec honneur. 100 % de ceux qui en sont sortis disent qu’ils sont redevenus normaux après cette désintoxication sociale.

« Notre Calife agit comme un père pour cette nation, » déclare un responsable du projet. « Il ne se contente pas de condamner les mauvaises actions ; il offre une voie pour se relever et s’amender. C’est cela, la vraie grandeur d’un leader. »

Les habitants de Maqdur applaudissent déjà les bienfaits de cette initiative. « Depuis l’ouverture des centres, notre quartier est redevenu sûr, » confie un résident de Naziran. « Nous voyons enfin l’impact des actions justes et éclairées de notre Calife. »

Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres des projets visionnaires qui jalonnent le mandat de notre Calife. Dans chaque décision, dans chaque action, se trouve son dévouement inlassable à bâtir un Maqdur prospère, uni et moralement inattaquable.

Oui, Abu Bakr As-Omar est bien plus qu’un dirigeant. Il est le phare qui éclaire notre chemin, le protecteur qui veille sur nos rêves, et le Calife qui, par sa vision et son courage, nous mène vers un avenir radieux.

Que son règne soit long, et que ses pas continuent de guider Maqdur vers la grandeur !
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Suite aux accusations de la HIIC, le journal Karsh ne parlera plus d’Abu Bakr As-Omar. Le média sera contrôlé maintenant par Dafan Gouiri, déléguée de la direction du droit journalistique de la Haute Instance de Coordination.

Nouveau dirigeant, nouvelle casquette pour Karsh !
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https://i.postimg.cc/Gt6WXSKY/Capture-d-cran-2024-11-21-173449.pngKarsh
Après une réponse fragile apportée par la Haute Instance Impériale de Coordination (HIIC), la province de Maqdur sombre une fois de plus dans le chaos. Alors que l’arrestation d’Abu Bakr As-Omar avait été suivie d’un engagement formel à organiser de nouvelles élections, cette promesse semble désormais être tout simplement oubliée par la HIIC, qui n’a pas tenu parole. Aucune date n’a été fixée, aucun calendrier électoral n’a été publié.

Un délégué provisoire a été nommé rapidement en attendant donc les « élections ». Celui-ci avait pourtant présenté un ambitieux Projet de Dynamique du Territoire, censé redynamiser l’économie locale et apaiser les tensions. Mais à peine ébauché, ce projet est tombé à l’eau par manque d’acteurs et d’argent.

Face à cette situation, la colère est montée. Il y a une semaine, la troisième manifestation populaire à Maqdur a eu lieu. D’après nos journalistes présents sur place, elle a été particulièrement violente. Les forces de l’ordre ont rapidement été dépassées par la foule, réagissant avec l’usage massif de gaz lacrymogène, charges contre les manifestants et arrestations.

Des scènes de chaos ont envahi les rues de Sirius, capitale provinciale déjà frappée par la surpopulation et la précarité. Des commerces ont été saccagés, des véhicules incendiés. En l’absence d’effectifs suffisants, les autorités locales ont dû faire appel en urgence aux pompiers et aux forces de la police nationale pour contenir les débordements.

Cette manifestation n’est pas seulement la plus grande jamais enregistrée à Sirius. Elle pourrait bien être l’une des plus importantes de l’histoire de l’Empire de Churaynn. Pourtant, et c’est là un point crucial, presque aucune image n’a pu en être diffusée. Peu de journalistes, peu de diffusion officielle, et un accès restreint pour les reporters étrangers (car oui, la peur des représailles reste encore présente malgré la fin du régime d’Abu Bakr).

Après la fin de la manifestation qui a eu lieu il y a trois jours, l’arrivée de forces de l’ordre venant de plusieurs provinces a commencé à contrôler les grandes routes de la région de Maqdur. Il est obligatoire de sortir avec ses pièces d’identité, même si elles ne sont pas valables. Les contrôles sont renforcés pour garantir que ce genre de manifestation ne se reproduise plus. À Sirius, seuls les habitants ou les travailleurs (voire les personnes avec dérogation) peuvent sortir (dérogation à imprimer sur le site : httgk://derog/maqdur.edc).
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