La vérité.

"Je suis peut-être un homme seul aujourd'hui, mais demain, nous serons une multitude."


On vous a fait croire en un sauveur, un héros, le premier des citoyens.

J'ai des preuves, des preuves que ce régime n'est pas celui qu'il prétend être.

On vous promet la justice, mais on vous prive de liberté.

Je dévoilerai bientôt tout ce que j'ai collecté,

Sous la lumière éclatante de la vérité.

La vérité sera sortie.

Je parle pour ceux qui n'ont plus de voix.

Car

Ils ont sous-estimé les mains de l’opprimé.


Antinomy

"Je suis peut-être un homme seul aujourd'hui, mais demain, nous serons une multitude."




Photo des manuels scolaires, on y voit des armes au lieu des objets, animaux, fruits.

Encore un manuel scolaire, cette fois-ci pour permettre aux enfants d'apprendre l'anglais avec des mots comme "armes" ou "armée".


Manuel de mathématiques, avec des armes pour apprendre.


Une de mes photos d'un camp de réfugiés à Anaran, contrôlé par les pro-Bakr.


Photo d'un enfant soldat enrôlé dans les forces pro-Bakr. Il doit sûrement avoir entre 8 et 10 ans.

"Je suis peut-être un homme seul aujourd'hui, mais demain, nous serons une multitude."




Voici l’idiotie et la cruauté de l’homme. La justice appartient-elle réellement uniquement au vainqueur ? Nous, vaincus, pauvres et pillés par un homme avide et fou d’un pouvoir qui ne lui a jamais été remis. Le voilà, un centre de « désintoxication » qui est en réalité sûrement un camp de mise à mort et de torture. Les habitants m’ont confirmé qu’aucune personne, à part les soldats, n’en est ressortie. D’où viennent donc les 100 % annoncés par le journal régional ?

Je souhaitais vous parler d’une chose encore plus importante. La loi stipule que tous les journaux ne doivent être ni investis ni influencés par le gouvernement. Pourtant, si l’on regarde bien l’histoire de Karsh, il a été financé par les pro-Bakr.

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Si vous voulez savoir qui vous dirige

Regardez qui vous ne pouvez pas critiquer.

Antinomy
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"Je suis peut-être un homme seul aujourd'hui, mais demain, nous serons une multitude."


Le sang a coulé
Les yeux ont saigné
Maqdur a pleuré
De toutes ses larmes
Jusqu’à
En pleurer du sang.

Le peuple a souffert,
Souffert sous un tyran,
Un homme qui ne jurait que par lui-même.
Mais,
Les voix se multiplient,
Les murmures deviennent clameurs.

J’ai été un homme seul hier,
Mais aujourd’hui,
Nous sommes une multitude.
Le sang du peuple a jailli,
Jusqu’à en faire des fleuves de sang,
Jusqu’à peindre les rues de notre chair.

Alors,
Les voix écrasées se relèvent,
Deviennent dures
Tel de la pierre.

Mais,
Pour que les choses changent,
Le sang du peuple à dû jaillir

Que soit maudit le Calife.