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GONDO - ANTEGRAD - CLOVANIE : Entrevue à Sainte-Loublance

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Sainte-Loublance, 24 juin 2015.

Ives de Tholossé attendait au Palais présidentiel de Sainte-Loublance la venue des envoyés de la Fédération d'Antegrad. L'entrée en guerre au Gondo du pays voisin avait donné du baume au cœur aux Clovaniens présents au Gondo, autant qu'elle avait troublé les esprits par sa rapidité. On avait à peine eu le temps de se coordonner. Aujourd'hui, Ives de Tholossé voulait remédier à ce manque de coordination par cette entrevue tripartite qui se devait d'être décisive. Elle devait régler les derniers atours de la stratégie de contre-attaque républicaine. L'événement était placé sous le sceau du plus grand secret. Ives de Tholossé, s'en était assuré.

Lorsque les représentants des trois pays furent réunis, le Délégué Impérial aux Affaires Gondolaises prit la parole.

"Chers Anteriens, je tenais d'abord à vous reformuler mes remerciement et ma grande satisfaction de voir en vous un nouvel allié du peuple gondolais, tant martyrisé ces dernières années. Surtout ces derniers mois, les Gondolais ont été victimes des rebondissements meurtriers de la guerre civile et fratricide. Heureusement, vous avez montré le courage qui précède votre réputation, et l'historique sens de l'honneur de la Fédération d'Antegrad en vous joignant à cette bataille historique. Le peuple du Gondo et l'Armée Impériale vous seront éternellement reconnaissant de votre aide à sa libération. Mais pour y parvenir, nous devons nous unir. C'est le but de cette réunion, qui comporte deux objectifs.

D'abord, nous devons nous engager autour d'un pacte tripartite qui guidera toutes nos actions contre les rebelles et qui sera le pilier de notre action sur le sol du Gondo. Ce pacte doit avoir un fondement clair : notre plus ferme volonté de libérer le peuple gondolais des rebelles séparatistes, communistes et ethno-suprémacistes, et rendre à la République gondolaise son territoire légitime. Cette volonté doit s'appuyer sur une collaboration claire et transparente entre les différents corps d'armée que nous engageons sur le terrain. Si nous demeurons aveugles aux mouvements les uns des autres, nous serons victimes de la division, celle qui devrait demeurer l'apanage de nos ennemis. La division est la cause de leur échec à vaincre totalement les forces républicaines, elle ne doit pas nous habiter. Seule la collaboration nous permettre le recouvrement du territoire du peuple du Gondo, et cette collaboration doit se reposer sur un engagement. Je vous propose donc de former, aujourd'hui et ici, ce que j'ai baptisé la Coalition pour la Paix au Gondo. Bien sûr, si le nom de cette coalition ne vous évoque pas assez la justesse de notre cause et l'essence de notre lutte, nous sommes à l'écoute de vos propositions. Sous ce nom, nous pourrons agir au Gondo comme une seule entité plutôt que comme deux acteurs dispersés.

La seconde destinée de cette entrevue est d'établir notre stratégie de contre-attaque commune contre les rebelles.
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Cette question posée aux représentants anteriens, de Tholossé fixa son regard sur ses interlocuteurs dans l'attente d'une réponse de leur part. L'impétuosité de son ton et de sa voix reflétaient l'urgence de la situation. Il espérait beaucoup des nouveaux alliés de la Clovanie. L'arrivée de la Fédération d'Antegrad pouvait vraiment changer la donne et permettre un retour rapide des forces républicaines et clovaniennes sur le territoire du Gondo. Aussi attendait-il que les Anteriens comprennent qu'il fallait agir vite et avec coordination.



Le général Youssaf Benkali, responsable de l'opération militaire de la Fédération en République démocratique libre du Gondo, arriva légèrement en retard à la réunion, ayant dû réorganiser les nombreux nouveaux soldats récemment arrivés. Espérant que les représentants de la Clovanie et du Gondo ne lui en tiendraient pas rigueur, il entra dans la salle, salua chaleureusement toutes les personnes présentes et s'excusa de son retard.

Il fut flatté par les remerciements d’Ives de Tholossé, surtout dans le contexte où le Califat d’Azur avait accusé la Fédération d’ingérence et de mensonges. Youssaf écouta attentivement tout ce que son homologue clovanien avait à dire. Lorsque ce dernier termina de parler au sujet du pacte tripartite, le général prit la parole :

"Je m’engage dans la Coalition pour la Paix au Gondo. Je n’ai aucune objection au choix de ce nom, qui reflète parfaitement la cause que nous défendons. En m’engageant dans cette coalition, je réaffirme ma plus ferme volonté de libérer le peuple gondolais des rebelles séparatistes, communistes et ethno-suprémacistes, de restaurer l’intégrité territoriale de la République gondolaise et, avant tout, d’assurer la sécurité du peuple gondolais, première victime de cette guerre."

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Pendant la discussion, un téléphone sonna. C’était celui du général Youssaf Benkali. Si son téléphone sonnait, cela signifiait que c'était une affaire très importante. Il s'excusa auprès des autres personnes présentes et s’éloigna pour répondre à l’appel.

"Oui allo? .... Vous êtes sûre? .... Mais comment ? ....

"Vous devez m'excusé mais je vais devoir y aller, mes forces ne pourrons pas être présent lors de cette opération. Bonne journée."


Il sorti de la pièce d'un ère sérieux mais à la fois triste.
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