08/06/2016
14:25:09
Index du forum Continents Eurysie Navgrokra-sovonograd

Activités étrangères en Navgrokra-sovonograd

Voir fiche pays Voir sur la carte
508
Activités étrangères en Navgrokra-sovonograd

Ce topic est ouvert à tous les joueurs possédant un pays validé. Vous pouvez publier ici les RP concernant les activités menées par vos ressortissants en Navgrokra-sovonograd. Ceux-ci vous permettront d’accroître l'influence potentielle de votre pays sur les territoires locaux. Veillez toutefois à ce que vos écrits restent conformes au background développé par le joueur de la Navgrokra-sovonograd, sinon quoi ils pourraient être invalidés.

Personnages immunisés contre les tentatives d'assassinat :
(Rappel des règles)
- Aucun
1483
Un tunnel, très long tunnel.




Le 19/07/2015, une armée d'ingénieurs novais déferlèrent dans les montagnes coté navgrosko. Leur but était simple et pourtant peu anecdotique. Le creusage d'un tunnel dans les monts du nord-Navgrokra-Sovonograd. Il a en effet été conclu entre l'état novais et celui de Navgrokra-Sovonograd qu'un tunnel serais percé dans le but de faciliter les échanges, le tunnel serais ferroviaire. Pour Novyavik, il s'agissait surtout d'exporter ses réserves d'acier venu de Kovgorod dans le but de d'écouler des stocks qui s'empilaient depuis 20 ans dans la crainte d'une guerre ou d'un soudain besoin.

Le chantier venait de commencer, des dynamites explosaient et les machines grondaient. Le tunnel serais fini rapidement, bien que cela ne sera pas fait avant deux années de dur travail durant lesquelles les ingénieurs novais devront s'activer au forage. Forage long de 10km.

Alors que les ouvriers s'activaient, certaines rumeur couraient :
"Pourquoi Novyavik s'engage t'il dans des relations avec des nazis comme cela ? Ils ne sont pas communistes, c'est donc tolérable, mais des nazis restent des nazis."

Après tout, pourquoi s'inquiéter de cela ? Lavrov et Mirov savaient ce qu'ils faisaient et ne s'engagerais pas dans des relations avancées avec un pays où il serait trop risqué de le faire.

En réalité, Novyavik n'y voyaient que des intérêts financiers et de maintient de la paix et de dialogue, jamais Novyavik n'entreprendrais d'alliance avec un pays comme celui-ci. Novyavik était d'autant plus dans l'obligation de coopérer que ce pays était d'une puissance à peine inférieur ainsi qu'adjacent.

Malgré tout, les ouvriers devaient continuer leurs travail, quel que soit pour qui, tant qu'ils reçoivent leurs salaires.
7999
[ignor]
LHV

Deuxième incident majeur que le LHV doit gérer dans sa région proche. En effet, un pays voisin vient de subir un incident nucléaire dont les répercussions seront nombreuses dans la région. Cet incident s'est traduit par une contamination atmosphérique importante, entraînant des coûts considérables. Mais la chose la plus importante à savoir est dans quelle mesure nous pouvons intervenir pour comprendre et rendre impossible tout nouvel incident de ce type dans ce pays, qui, jeune et turbulent, semble ne pas se soucier de la sécurité de l'idéal Mesolvarde, notamment en ce qui concerne les centrales nucléaires.

Centrale de Navgrokra-Sovonograd
Centrale d'ELEKTIKERHAURM-NUKLEARE-STATION - 2011

Contexte
Le Navgrokra-Sovonograd possède une filière électronucléaire non intégrée dans la démarche de sûreté, ce qui n'a pas permis une intervention rapide. Cependant, cela a été corrigé rapidement grâce à l'intervention des gouvernements sous pression internationale pour gérer le problème rapidement. Les réacteurs du pays sont tous des Zinox, des réacteurs très rares en raison de leur complexité et de leur mise en œuvre, mais aussi pour leur faible stabilité. Ces réacteurs fonctionnent avec de l'uranium métal dans des gaines de zinc parcourues par un flux rapide de dioxyde de carbone, ce qui permet une modération très efficace des neutrons et donc une divergence lente mais contrôlée, même avec de l'uranium naturel. Ce choix de filière a été justifié par la simplicité d'utilisation de l'uranium naturel, ce qui réduit considérablement les coûts d'exploitation du cœur. Cependant, cela se fait au prix de l'utilisation d'un gaz à très haute pression et température, et surtout d'un combustible sous forme métallique, ce qui entraîne une température de fusion de gaine très basse. C'est une problématique de sûreté pourtant connue des ingénieurs de la centrale, mais qui explique en partie l'incident. Un autre grand souci de la filière est sa très faible densité de puissance. En effet, les réacteurs Zinox du Navgrokra-Sovonograd ont une puissance très réduite pour un volume parfois impressionnant. Le cœur le plus gros a une puissance de 146 MWe. Cependant, au vu des très faibles coûts de construction, le pays s'en est doté sans souci de financement, mais non sans contraintes. Pour assurer une construction rapide de nombreux cœurs simultanément, la qualité du graphite utilisé comme modérateur a été largement sous-qualifiée, ce qui a conduit à la formation de produits nucléaires indésirables.

La centrale qui a rencontré un incident est l'une des plus puissantes. La spécificité de cette génération de centrales est qu'elles doivent atteindre une puissance intéressante pour la convention, soit près de 600 MWe. Près de 8 réacteurs sont positionnés en étoile autour d'un bloc central de convention électrique, ce qui en fait une centrale très atypique où habituellement seuls deux réacteurs peuvent être couplés au maximum. Ce concept très particulier, propre à cette filière, a conduit le pays à généraliser des technologies très originales, comme la pulsation gazière contracyclique. En effet, contrairement à presque tous les réacteurs du monde, les gaz montent en pression le long d'un échangeur ; ici, le gaz sous pression est contraint de descendre par refroidissement, ce qui assure un rendement très fortement amélioré, mais avec de trop grands risques de surchauffe des cœurs.

Accident
L'incident est assez particulier mais aurait pu être évité. Il se traduit par une succession d'erreurs humaines qui, additionnées à un manque de vigilance en matière de sûreté, ont conduit à une imposition sur le canal de transmission entre le réacteur 5 de la centrale et une fusion partielle de l'ensemble des cœurs de la centrale. En début de soirée, la centrale doit monter en puissance pour répondre à la demande des postes industriels de la ville, mais les réacteurs 3 et 4 peinent à suivre le réacteur 6. En effet, en raison de leur conception, il est difficile d'assurer une parfaite synchronisation entre tous les réacteurs de la centrale. Étant donné que les six réacteurs sont couplés sur le même alternateur, l'opérateur demande une autorisation pour compenser la faible montée en puissance des deux réacteurs déficients par une montée en puissance du réacteur 5, qui vient de faire son rechargement, raison pour laquelle la centrale avait été arrêtée avant le redémarrage en cours.

La centrale obtient l'autorisation d'une montée en puissance plus élevée de 5 % de la puissance volumique du réacteur 5, sur la base des paramètres thermiques. En milieu de soirée, la centrale atteint la puissance désirée par ses clients, mais de manière inhomogène. Une forte contrainte de pression conduit la branche du réacteur 5 à pousser son flux vers les autres réacteurs de la centrale. Rien d'inhabituel pour ce genre de réacteur, mais la décision qui en découlera conduira à l'accident. Plutôt que de baisser la puissance du réacteur 5, l'opérateur choisit d'augmenter la puissance des autres réacteurs pour assurer la fourniture de la puissance demandée ce soir-là. L'augmentation de puissance des réacteurs ne conduit pas à de problèmes particuliers jusqu'à ce que le réacteur 5, en surrégime depuis six heures, demande par son ordinateur une baisse de puissance urgente. La centrale a atteint une puissance 8 % plus élevée que ce que sa conception ne le permet. La température de refroidissement n'est pas suffisante. L'opérateur baisse alors subitement les barres du réacteur 5 à basse puissance, mais sans l'arrêter. L'ordinateur continue de demander un arrêt du réacteur 5, mais l'opérateur le maintient à mi-puissance pendant trois heures pour assurer la puissance imposée ce soir-là. À ce moment, les réacteurs 1, 2, 3, 4 et 6 sont à 112 % de puissance, tandis que le réacteur 5 est à 68 %. Ce que l'opérateur ne sait pas, c'est que du xénon-135 se trouve actuellement dans le fond de la cuve du réacteur 5, mais ne parvient pas à se diffuser dans le cœur car les pompes d'alimentation à mi-puissance ne le permettent pas.

En fin de soirée, la situation thermique de la centrale est stabilisée. L'opérateur baisse la puissance des cœurs 1, 2, 3, 4 et 6 et remonte progressivement la puissance du réacteur 5. Cette action, inhabituelle, aurait nécessité un arrêt immédiat pour analyse. Le réacteur 5 ne respecte pas ses spécifications et demande un nombre très important de barres de modérateur. L'opérateur choisit d’ignorer cette anomalie et considère qu'il doit s’agir d'une conséquence du surrégime. En réalité, le réacteur 5 est empoisonné, et sa montée en puissance conduit à la diffusion du xénon-135 dans l'ensemble des six réacteurs qui partagent, rappelons-le, le même circuit primaire. L'opérateur, fort de fausses conclusions, considère que la baisse de puissance qui en résulte est la conséquence du surrégime et baisse les barres de modérateur. La centrale vient d'entrer dans une situation inarrêtable. En 30 minutes, le xénon-135 se dissipe, le réacteur 5 monte très brutalement en pression, atteignant neuf fois la norme. L'opérateur ne parvient pas à relever les barres de modérateur car les gaines en zinc viennent de fusionner. Cela conduit la pression au cœur du réacteur à perforer brutalement la branche qui relie le réacteur au bloc alternateur de la centrale, libérant ainsi une grande variété de produits de fission contenus dans le circuit primaire, ainsi que des combustibles qui, en raison de leur forme métallique, se sont volatilisés et oxydés en explosant. La chute de pression entraîne la fonte des réacteurs 1, 2, 3, 4 et 8 mais le réacteur 5 n'est plus qu'un vestige. La réaction d'oxydation et la pression ont brûlé le graphite et pulvérisé le réacteur.

Intervention
Le LHV, comme d'autres compagnies, est intervenu très rapidement pour distribuer des masques et des solutions de décontamination. Des comprimés d'iode ont été fournis pour éviter la contamination par l'iode-131 libéré lors de l'implosion. La première action du LHV a été de fermer la branche du réacteur 5 et de demander la mise en confinement des autres cœurs. Par la suite, une solution d'acide borique enrichie en bore-10 a été versée dans les vestiges du réacteur pour interrompre la réaction nucléaire. Les débris ont été rassemblés et une solution de borate a été mélangée à un béton réfractaire coulé au niveau du socle de la cuve. Un sarcophage a été positionné sur l'ancien réacteur pour sceller le cœur. Bien que la réaction nucléaire soit toujours en cours, elle ne pourra plus causer de dommages. Malheureusement, 34 personnes ont perdu la vie en raison de l'irradiation pour parvenir à cette intervention.

Le LHV a ordonné aux autorités un ensemble de mesures pour améliorer la conception des cœurs actuels et a fortement recommandé de s'équiper de Mesol-1900 pour éviter un nouvel incident. Le LHV recommande les points suivants :
- Abaissement de 12 % de la puissance volumique.
- Utilisation d'une gaine en magnésium plutôt qu'en zinc pour éviter une fusion à si basse température.
- Inversion du flux de dioxyde de carbone, ce qui réduit le rendement mais assure un refroidissement passif.
- Utilisation d'un combustible enrichi pour ne plus dépendre du graphite.
- Soumission à un contrôle des installations par le LHV.

Rapport établi à Mesolvarde le 02/11/2015.
[/ignore]
3654
L'aide sylvois arrive !

Le Duché avait immédiatement proposé avec une forte insistance son aide au Navgrokra-sovonograd suite à l'accident critique qui avait provoqué l'explosion d'une de ses centrales nucléaires. L'aide fournie en avance par le LHV avait permis d'identifier avec précision le fonctionnement des réacteurs et la cause des défaillances, contribuant à adapter l'aide comme nécessaire. Fortement éloigné et devant agir en urgence, le Duché s'est contenté de faire parvenir le matériel le moins volumineux et le plus qualitatif par avion, là où ses partenaires comme Apex Energy faisaient venir du béton en profitant de leur proximité.

L'aide se divisait pour le moment sur deux axes sur le court-terme, visant à répondre aux conséquences urgentes de la situation avant de s'attaquer conjointement avec le Drovolski à la résolution des vulnérabilités ayant permis cette crise. Le premier axe est évidemment le confinement du réacteur éventré, aux côtés du LHV et Apex Energry, le Duché se chargeant en particulier de faire venir un maximum d'engins de chantiers par avion. Bétonnières, grues, camions et tractopelles seront "sacrifiés" pour cloisonner au béton le corium après lui avoir incorporé de l'acide borique. Une bonne partie de ces équipements seront à abandonner sur place, devenus inutilisables après une exposition prolongée aux radiations.
Pareillement, un très grand nombre d'ouvriers seront mobilisés dans des rotations fréquentes sur le chantier, le temps que soit scellé le sarcophage.

Le second axe d'intervention sur le court-terme concerne l'ensemble du pays et, plus généralement, l'Eurysie de l'Est avec l'apport d'équipements de secourisme. L'idée est de suivre et s'adapter aux flux de radiations véhiculées par les particules éjectées par le réacteur. Du matériel de détection avec des équipes dédiées seront acheminés puis surveiller l'évolution des taux de radiation et de contamination des sols et eaux pour, si nécessaire, ordonner le déplacement de population.
Une opération similaire sera faite avec l'alimentation, les cultures et le bétail pour surveiller ce qui peut consommer ou qui doit être détruit.
Des bataillons hospitaliers étaient acheminés pour accompagner les exodes de populations, avec le nécessaire pour subvenir à leurs besoins le temps des déménagements : unités de traitement d'eau, hôpitaux de campagne, groupes électrogènes, nécessaires pour les sanitaires.

Une importante quantité d'équipements divers étaient également amenées, de manière semblable au cas de la Loduarie : combinaisons antiradiations, détecteurs... L'objectif était de pourvoir les responsables locaux en nécessaire pour opérer en toute autonomie le travail de suivis, décontamination et prise de mesures adaptées. Des consultants sylvois étaient pareillement envoyés pour assister à la meilleure prise de décision, avec un nombre important d'experts dans le nucléaire et en accidents du genre.

Mais au-delà des mesures d'urgences, viennent les solutions sur le long terme. Le Pôle Nucléaire a pris connaissance des préconisations mésolvardiennes et les a appuyées, mais en insistant qu'il s'agissait de réponses à mettre en place sur le court et moyen terme, mais que le Navgrokra-sovonograd devait clairement se préparer à renouveler son parc nucléaire. Un système aussi complexe et instable, même doublé de dispositifs de sécurité, restait trop vulnérable aux accidents. C'est pourquoi le Pôle Nucléaire recommandait la planification de RNR au sodium de conception sylvo-raskenoi-mésolvardienne. Extrêmement moderne, cette conception apporterait une solution aux nombreux problèmes auxquels doit répondre le Navgrokra-sovonograd, au niveau de son impératif de production et de sa sécurité. Une telle industrie était clairement hors de portée pour le secteur nucléaire du pays, dépourvu de suffisamment de savoir faire, elle nécessiterait une collaboration étroite avec le trio évoqué précédemment pour se mettre en place et être maintenue. Mais à défaut d'être pleinement souverain sur ce point, le pays verrait réduire ses besoins d'importation en uranium grâce à la revalorisation possible qu'offraient les RNR du combustible nucléaire.
4858
Des novais encore aux frontières ?

Soldats novais en chaîne de Slaviensk

Nous sommes dans les montagnes reculées de la chaîne de Slaviensk, à seulement 200 mètres de la frontière avec le Navgrokra-Sovonograd. Les militaires étaient il y a encore deux semaines présents par milliers sur cette frontière, creusant des tranchées et ce préparant aux combats, suite à l'Ultimatum de Novyavik sur le Navgrokra-Sovonograd. Depuis, les tensions c'étaient allégées et la réconciliation entamée, mais certaines unités étaient toujours présentent en cas d'urgence dans un cas de crise où les armées ne pourraient pas se regrouper rapidement sur la frontière. Ce sont donc les brigades alpines embusquées et camouflées qui veillent, prêtes à résister aux incursions avec l'habituel système de gravitation triangulaire de la doctrine novaise (organisation en multiple de trois, généralement 9, gravitant autour d'une mitrailleuse ou d'un mortier voir d'un lance rocket) contre toute incursion militaire du Navgrokra-Sovonograd.

Trois militaires novais, l'Adjudant chef Antonov, le caporal chef Aliev et le caporal Jikdov partent du campement de leur groupe de 9 hommes pour patrouiller en forêt. Le Caporal chef Aliev ayant la mitrailleuse. Le temps étaient frais et humide, mais étonnamment pour un hiver novais, pas de neige. Surtout pour une montagne comme une de la chaine de Slaviensk : L'Hiver 2015/2016 eut été un des plus chauds de l'histoire de Novyavik (et de Slaviensk). Finalement, voyant le calme de la frontière, ils décident de parler à l'occasion du repas. Ils s’assirent sur un tronc d'arbre, regardant en direction de la frontière, où l'on ne voyait pas un rat. Ils allumèrent le réchaud de la ration et déposèrent le repas au sol.
Ration novaise

Caporal Chef Aliev : C'est mon jour de chance les gars, j'ai la T11 ! Je vous laisse manger vos trucs de clodos de Kovgorod, aujourd'hui je mange comme un général.

La T11 était composée de Rôti de porc en sauce avec du riz tendre, avec du pain moelleux, du fromage novais une compote de pomme et du café soluble avec de la confiture fraise, une soupe au poix ainsi qu'une infusion de menthe. Sans oublier les barres protéinées pour l’énergie ainsi que cette poudre goût mangue qu'on mélangeait avec de l'eau pour donner un jus énergisant pour éviter de s'endormir. Les deux autres le regardent, un mythe c'est formé autour des rations. Lorsqu'un avait la bonne ration, la T11, les autres avaient toujours la mauvaise. Ce qui n'étaient pas si faut que cela; bien que légèrement abusif. Dans chaque rations sont ajoutées papier, allumettes, cigarettes et autres accessoires qu'un militaire peut consommer dans la journée.

Les deux autres sortirent donc leur ration. Les militaires novais avaient pour tradition de regarder le nom de leur ration qu'une fois l'heure du repas de midi atteinte. Une ration fait tenir un soldat pour 24h avec trois repas (matin midi et soir). Mais dans les faits, les militaires préfèrent prendre le repas du matin l'après midi pour avoir le temps de ce préparer au réveil en raison de diverses préparation comme parfois la levée du campement ou encore le réveil musculaire.


Caporal Jikdov : Bordel ! Encore ces pâtes sèches !? j'ai l'impression de manger du carton trempé. Heureusement qu'il y a le chocolat.

La N21 était considérée comme la pire. Certains l'appellent la "Kovgorienne" pour son repas de mauvaise qualité. La Kovgorie étant le territoire le plus pauvre de Novyavik. C'est d'ailleurs dans cette région montagneuse produisant les ressources minières du pays que sont présents ces militaires. Cette ration est paradoxalement rare, conçue surtout pour diversifier les rations et les apports alimentaires, comme un repas bouche-trou en tout cas. C'est ainsi que les militaires la considérait. Mais en réalité, c'est la ration de base qui a subit une tentative de modernisation qui a raté. La ration est composée de : Muesli lyophilisé aux fruits secs, des galettes d'avoine, des pâtes lyophilisées avec du fromage fondu peu ragoutant de l'armée novaise, qu'on préférait généralement donner aux civils en échange d'une cigarette. Sans oublier le fameux chocolat, qui sauvait l'honneur de la ration, le couscous au légumes et au bœuf et un thé noir fort. Avec bien entendu les habituels doses d'énergisant en barre et en poudre. L'adjudant chef Antonov est le dernier à déballer sa ration. Il la déballe avec suspens.

Adjudant chef Antonov : Encore ce foutu ragoût… Sérieux, ils pourraient varier un peu. Mais bon, au moins c'est nourrissant.

La K74, une ration classique, nourrissante, mais ultra courante et répétitive. Les pauvres, ils on cette ration depuis 1995 !

Les militaires grommellent alors bon appétit. Sauf le Caporal chef qui le dit avec un réel enthousiasme. Alors qu'ils mangent leur repas, ils entament une conversation.

Adjudant chef Antonov :
Vous pensez sérieusement qu'on peux se réconcilier avec ces illettrés ?

Caporal Jikdov : Boh, le gouvernement nous fait toujours des mouvements diplomatiques qui foirent. Sa ne changera pas de d'habitude.

Adjudant chef Antonov : Ouais, ces incompétents ne sont qu'une épine dans le pied pour Novyavik. Si le gouvernement m'avais donné pour ordre de faire comme je veux, j'aurai ouvert le feu.

Le caporal chef est occupé à manger sa délicieuse ration, il écoute d'une oreille sourde.

Caporal Jikdov : Dans tout les cas, même si sa marche, sa ne changera pas grand chose, eux de plus ou eux de moins, quelle importance ? on pourrait faire de la région un terrain d'entrainement pour notre jeune armée !

C'est là dessus que la conversation continua, les militaires novais détestent le Navgrokra-Sovonograd en raison de l'histoire qui ne cesse de les opposer, mais aussi des récents évènements qui n'arrangeaient rien.
1698
manifestation heureuse des monarchistes extrêmes


Aujourd'hui, la branche extrême de l'action Impériale aurait entrepris de placarder des pancartes politiques partout dans les grandes villes de Slaviensk après avoir manifesté dans la capitale à la suite de la déclaration de relancer les exigences de l'ancien régime. Voici entre autres la pancarte qui fut placardée :
auteur inconnu issu de la branche extrême de l'Action Impériale a écrit :
POUR LA COURONNE, POUR LA LIBERTÉ, POUR NAVKRASOV !



Le peuple de Navgrokra-Sovonograd suffoque sous la botte de l’oppresseur fasciste qui c'est longtemps considéré comme Tsar, et aujourd'hui "Rühr", un régime antisémite, anti démocratique et opposé à la liberté individuelle ! Qu'on t'ils fait de votre gloire, de votre trône ? ! De votre droit sacré à choisir un souverain, un vrai ? ! Pas un militaire avide de pouvoir qui ne souhaite que son bonheur personnel. Vous aviez travaillés dure, pour un "Empire" qui n'en est pas un. Et qu'est-ce que le gouvernement vous a donné ? des radiations, des tensions, le chômage. Mais n'oubliez jamais, Slaviensk sera là pour vous ! Que sa Majesté Anastasia, prenne le pouvoir et instaure une nouvelle monarchie comme l'a toujours été Navkrasov !

Assez de mensonges, assez de régimes de façade, prenez les armes contre les oppresseurs de cet état ayant toujours été capable de s'unifier que par les armes, le sang et les génocides. Nous voulons un régime peint aux couleurs de la démocratie, sauf que vos couleurs sont délavées, utilisées que pour légitimer un état qui n'a existé que grâce au fascisme. Nous annonçons donc : à mort le Navgrokra-Sovonograd ! Vive le Navkrasov ! Vive l'Impératrice !

Pour Navkrasov,
Pour la vérité historique,
Pour La couronne !

Assez de mensonges, assez de régimes de façade ! Le Navkrokra-Sovonograd n'est qu'un fantôme, une chimère fasciste,

Nous appelons à la renaissance de l'état de Navkrasov, que soit effacé l’infamie de Federov !
Vive le retour de Navkrasov !


Affiche placardée du jour au lendemain dans plusieurs grandes villes de Slaviensk
Haut de page