11/05/2017
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Mon Y - (média regionale)

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l’orphelinat des oubliés renaît sous un nouvel espoir

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Olpoko Sujepakit, directrice de l’orphelinat de Jayalalita

Olpoko Sujepakit, directrice de l’orphelinat de Jayalalita, connaît mieux que quiconque la souffrance que vivent les orphelinats. Situé dans une ville où le taux de mortalité précoce a significativement augmenté au fil des années, cet orphelinat porte un passé douloureux.
Fondé il y a 27 ans par des habitants endeuillés après un incendie dévastateur ayant laissé des centaines d’enfants sans famille, l’orphelinat était, à ses débuts, un exemple de solidarité. Mais aujourd’hui, les temps sont durs. Les dettes s’accumulent, les rénovations sont inexistantes, et les équipements indispensables à son fonctionnement disparaissent peu à peu.

Il y avait autrefois treize véhicules, presque neufs, dédiés à la recherche des enfants des rues, aux sorties éducatives ou encore aux urgences médicales. Désormais, il n’en reste que quatre, dont un seul est en état de marche. Les dortoirs, autrefois remplis de couleurs, se vident à mesure que les lits cassés ne sont pas remplacés. Ce sont les habitants de Jayalalita, des associations locales et les maigres subventions de l’Empire qui maintiennent tant bien que mal cet orphelinat.

Cependant, depuis plusieurs années, l’aide impériale s’est réduite peu à peu, mettant l’établissement dans une position critique. « Ce n’est plus suffisant », confie Olpoko Sujepakit, les yeux remplis de larmes. « Comment peut-on abandonner ceux qui n’ont rien ni personne ? »
Ce sombre tableau a changé aujourd’hui, grâce à la visite inattendue de Mme Ahinas, présidente de la région. Accompagnée de sa délégation, elle a parcouru les couloirs délabrés de l’orphelinat et s’est assise parmi les enfants, écoutant leurs histoires. Visiblement émue, elle a pris la parole devant les enfants et les responsables présents.

« C’est touchant, comment avons-nous pu laisser des enfants sans défense pendant toutes ces années ? » a-t-elle déclaré. Ce n’était pas une simple visite. Mme Ahinas est venue avec une promesse : un renouveau, comme elle l’a souvent annoncé dans ses discours. Elle a annoncé que, dès aujourd’hui, tous les orphelinats de la région seront entièrement financés par la région. Les dettes seront effacées, les infrastructures rénovées, et les moyens nécessaires seront alloués pour redonner le sourire à ces enfants.

Pour les habitants de Jayalalita, cette annonce est une excellente nouvelle. « Nous avons toujours tout donné pour cet orphelinat, mais nous étions à bout », confie un bénévole. La nouvelle de ce financement tombe comme une bénédiction pour tous. Désormais, les enfants de Jayalalita peuvent rêver d’un avenir où ils auront non seulement un toit, mais aussi des opportunités qui leur permettront de se reconstruire, eux, les enfants oubliés du monde.
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Investissement : Gagnant ou perdant pour Yuthipista ?

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Surpopulation à Ora, bientot 35 Millions d'habitants


Ora. Le vent sent la poussière et la sueur d’une ville plus peuplée que des pays entiers. Un grand plan d’investissement pour Yuthipista, selon le gouvernement impérial : voici l’avenir que l’on promet à Yuthipista. Le décret impérial est tombé : faire de Yuthipista la zone industrielle de Churaynn (les mêmes mots qu’il y a plus de 300 ans cette fois-ci, les Yuthipists étaient encore des esclaves). Un plan massif : plus de 200 000 UI d’investissements stratégiques déployés dans toutes les provinces de l’Empire. Mais à quel prix ? Et pour qui ?

À première vue, l’ambition est titanesque. Le projet prévoit :

Méga-usines textiles, de pièces mécaniques, d’agro-transformation
Cités industrielles intégrées avec dortoirs, dispensaires, voies de transport spécialisées
Développement énergétique mixte charbonnier, solaire, thermique pour alimenter une production continue
Formations ciblées en ingénierie de maintenance, calibrées pour produire des techniciens semi-qualifiés

Ancienne région côtière d’échanges et de pauvreté, elle fournissait de l’épice et de l’or. Mais aujourd’hui, l’Empire veut en faire autre chose : une zone de rentabilité pure. L’administration présente le projet comme quelque chose de positif pour la région. Elle montre que Yuthipista bénéficie enfin de l’attention impériale, que les jeunes auront un emploi, même modeste, que la formation technique permettrait « une ascension lente mais réelle ». Certains locaux se réjouissent même d’être considérés comme la future usine du monde. Mais certains parlent d’esclavage moderne.

« Les usines ne nous appartiennent pas. Les routes ne nous appartiennent pas. Même l’eau, demain, sera privatisée. Alors non, Yuthipista ne gagne rien. Elle est vendue. »
Manouche, figure politique et ancien conseiller des Affaires étrangères, paru dans le journal « Hijiri », originaire de Yuthipista

Dans l’une des zones industrielles d’Ora, 400 ouvriers dorment dans des dortoirs. Ils travaillent en rotations de 10 heures, 6 jours sur 7. Aucun syndicat n’a pu s’y installer. Un ouvrier blessé n’est pas remplacé : il est déplacé.

« L’Empire pense qu’il gagne du temps. En réalité, il sème sa propre instabilité. Une province n’oublie jamais qu’elle a été exploitée. Même quand elle se tait. »
Shajit Ahinas, déléguée de la région de Yuthipista

Yuthipista gagne-t-elle dans ce plan impérial ? Oui, sur le papier. Oui, pour les actionnaires. Oui, pour Yuthipista.
Mais cela reste à double tranchant. Oui, du travail mais à quel prix ?

12/03/2017
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