Avant tout, je tiens à précisé que mon pays ne dispose pas de force armée. Est-il donc possible de ne pas avoir de troupes à l'installation du pays ? Ensuite, dans un premier temps, je vais détailler la métropole, puis dans deux autres parties, les deux territoires autonomes de la principauté, qui seront les deux sections de la principauté.
Création de pays : Principauté de Saint-Alban
Généralités :
Nom officiel : Co-Principauté de Saint-Alban
Nom courant : Saint-Alban
Gentilé : St-Albinois(e)s
Inspirations culturelles : Andorre, Vatican, Monaco, Liechtenstein, Belgique, Pays-Bas et autre Grand-Duché médiéval
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : la principauté se caractérise par l’existence d’une fédération basé sur la langue. Il existe deux régions fédéré basé sur la langue française et allemande. La communauté de langue française, qui réside au nord de la principauté dans la région de Laas et et celle de langue allemande, qui habite au sud de la principauté dans la région de Kussaberg. Il existe également une dernière communauté, minoritaire, celle de langue Velsiens, qui vivent dans le grand-duché d’Ardon et les Bordes, mais qui ne sont pas représentés, bien qu'ils le revendiquent.
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : la langue Naajaat est reconnue comme une langue minoritaire et officielle seulement le territoire autonome de la reine Mareau.
Drapeau :
Emblème :
Population : 10.211.440 dont 509 990 personne vivent hors de la métropole. La communauté germanophone représente 5 570 870 de personnes sur les 9.701.450 que compte la métropole et 4 130 580 pour la communauté francophone.
Devise officielle : Dieu, saint Michel et saint-Alban
Hymne officiel : Saint-Michel protège nous
Monnaie nationale : Couronne d’or et le sou d’argent.
Capitale :
Lymock est la troisième plus grande ville de Saint-Alban. Elle a été choisie comme capitale en raison de sa position stratégique entre la région allemande du Kussaberg au nord et la région française du Laas au sud, ainsi que de son caractère neutre, n'étant pas perçue comme appartenant exclusivement à l'une ou l'autre des deux régions et langues. La ville abrite les administrations centrales et la résidence officielle des Princes, bien que ceux-ci réside principalement à Buchenbach pour le Co-prince évêque et à Manticore pour le Co-prince séculier. L'administration locale a l'obligation de traiter toutes les affaires dans les deux langues officielles.
Melleroy-sur-Ormes est la capitale de la région Laas de la communauté française et est la plus grande ville de la principauté.
Buchenbach est la capitale de la région Kussaberg de la communauté allemande et est la seconde ville la plus peuplée de la principauté.
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
La principauté de Saint-Alban, officiellement la co-principauté épiscopale de Saint-Alban, est un petit État d’Eurysie d’une superficie de 38 346 km² et peuplé de 10 211 440 habitants. Elle est entourée au sud-ouest par le royaume de Teyla et au sud-est par la confédération monarchique d’Ostara. Elle fonctionne dans le cadre d’un régime co-princier parlementaire fédéral avec un Co-prince évêque nommé par le pape de Carthalogne et un prince séculier, poste actuellement occupé par la reine de Teyla, Catherine Courvoisier, en tant que co-chef d’État. La reine exerce conjointement une fonction symbolique de chef de l’État. Le pouvoir exécutif est exercé par un camerlingue et son gouvernement, responsable devant une assemblée législative, l’Assemblée générale de Saint-Alban. Le pouvoir judiciaire est indépendant des deux autres pouvoirs.
La principauté de Saint-Alban a longtemps été sous la domination de ses deux États voisins, et n’est devenue indépendante qu’en 1815, après les grandes guerres eurysiennes. Cette domination a laissé une fracture dans la société saint-albinoise, divisée en deux grandes communautés linguistiques et géographiques : les francophones au sud et les germanophones au nord, dans des territoires historiquement occupés soit par Ostara, soit par Teyla. Ces deux régions sont très variées par leurs traditions, cultures et histoires locales, ainsi que par leurs modes de vie, mais restent toutefois unies, tant bien que mal, autour d’une identité nationale forte qui c’est développé ce dernier siècle, d’un sentiment indépendantiste fortement marqué par rapport aux états voisins et d’un attachement à leur particularisme politique et à leurs co-princes.
Le territoire est largement industrialisé, surtout dans la région germanophone, grâce à un développement économique massif au cours des derniers siècles. Cette région est devenue le centre économique et commercial de la principauté avec ses grandes villes et son étalement urbain dominé par une économie de services (banques, finance, tourisme). Les niveaux de vie y sont relativement élevés avec des emplois qualifié, et de grands centres universitaires attirent des entreprises nationales et internationales. Toutefois, l’accès au logement y est particulièrement difficile : peu de résidents sont propriétaires, la majorité étant locataires. Les grandes entreprises, l’Église et les riches propriétaires détiennent les terres et les bâtiments qu’ils louent aux habitants.
La région francophone, en revanche, connaît une désindustrialisation progressive et une restructuration de son économie. Certaines villes ont été abandonnées, et la population se concentre principalement dans des villes moyennes ou des villages, créant une discontinuité entre les habitats. Malgré tout, deux caractéristiques urbaines se dégagent : la concentration de la population près du fleuve Oison qui traverse toute la principauté du Sud au nord, et autour de sa capitale, Melleroy-sur-ormes, qui reste la ville la plus peuplée de la fédération. L’économie de la région repose principalement sur l’industrie de transformation alimentaire et agroalimentaire (50 %), ainsi que sur l’agriculture, la pêche et l’élevage. Cependant, l’économie locale est souvent en déclin, incapable de rivaliser avec celle de la région germanophone dans plusieurs domaines.
Géographiquement, la principauté est entourée à l’est par la confédération d’Ostara et à l’ouest par le royaume de Teyla, ses deux immenses voisins qui ont longtemps dominé son territoire. Au sud, de puissants contreforts montagneux des Ormat, qui séparent Saint-Alban de Teyla et d’Ostara et lui offre une véritable muraille naturelle. Ces montagnes ont longtemps fait de la région francophone le centre économique et politique de la fédération, grâce à leurs immenses ressources minières. Toutefois, depuis la seconde moitié du XX eme siècle, la désindustrialisation de cette région a profité à la région germanophone, qui domine encore aujourd’hui l’économie du pays.
Le centre de la principauté, relativement plat et vallonné, est traversé par le puissant fleuve du Oison, qui prend sa source dans les contreforts montagneux des Ormat au sud. C’est le cœur agricole du pays, avec de vastes champs, des pâturages et des forêts. Le sud du pays, caractérisé par un terrain plat mais peu fertile, a longtemps été le centre du commerce maritime dominé par la communauté germanophone avec ses villes libres. Aujourd’hui, cette région forme le cœur économique du pays avec ses vastes villes qui s’étendent dans tous les sens et ses ports. Sa capitale est une ville de classe mondiale.
Le pays bénéficie d’un climat tempéré de type océanique, plutôt doux, avec des saisons bien marquées et des précipitations abondantes, propices à l’agriculture et à l’élevage, qui ont longtemps assuré sa prospérité.
Mentalité de la population :
La population st-alboise se compose de deux grandes communautés de langue différente qui forment le cœur culturel et administrative de la principauté. On retrouve la communauté de langue francophone au nord, de courant politique progressiste et de confession catholique. Ce sont principalement des descendants des populations francophones issues du royaume de Teyla, établies sur le territoire depuis longtemps, notamment en raison des guerres successives et des migrations de population. Ils sont réputées être des braves gaillards. Ils était autrefois principalement des agriculteurs et mineurs avant la seconde moitié du 20ᵉ siècle, cette communauté linguistique connaît toutefois une forte reconversion professionnelle en raison de la désindustrialisation du territoire.
L’autre communauté est celle germanophone, majoritaire dans la principauté. Elle est venue de l’Ostara et se compose majoritairement de catholiques, avec une forte minorité protestante. Politiquement conservateurs, les germanophones soutiennent des politiques économiques libérales tout en étant particulièrement conservateurs sur le plan social et religieux. Actuellement majoritaires dans le pays, ils sont cependant rattrapés démographiquement par la communauté francophone.
Ces deux communautés se différencient autant sur le plan politique que culturel et social. Politiquement, la communauté francophone a toujours été de centre-gauche, prônant des politiques progressistes sur les questions sociales tout en étant conservatrice sur certains aspects, tandis que la communauté germanophone a pratiquement toujours été de droite, voire d’extrême droite. Elle se caractérise par une politique économique libérale mais particulièrement conservatrice sur le plan social et religieux. Une partie des germanophones prône une plus grande autonomie des entités fédérées, voire l’indépendance, notamment depuis l’arrivée du parti indépendantiste allemand, La Voix nationale allemande (VNA).
La dévolution progressive des pouvoirs publics, puis le passage à une fédération en 1980, montrent le profond clivage franco-allemand, incapable de former un gouvernement central fort et uni. Il en résulte que le pouvoir politique, économique et social s’est toujours concentré au niveau local, entre les mains des seigneurs puis des maires locaux, qui exerçaient les fonctions associées à l’État sans véritablement en prendre le rôle. Cette forte dévolution des pouvoirs a permis l’affirmation de particularismes régionaux au lieu d’une unité nationale forte, contrairement aux États voisins qui ont au contraire connu une forte centralisation du pouvoirs. L’unité nationale repose principalement sur la volonté historique de ne pas être gouverné par une autre puissance voisine, ainsi que sur une histoire commune, une identité chrétienne partagée et une profonde loyauté envers les co-princes.
Culturellement, en dépit de ses clivages franco-allemands, Saint-Alban se caractérise par une forte unité nationale dans les moments difficiles, qui font disparaître les ressentiments au profit d’une union presque sacrée. Ainsi, pendant longtemps, les deux communautés ont su s’unir pour préserver leur indépendance avant de se chamailler à la fin des dangers. Il n’y a jamais vraiment eu de conflits entre ces deux communautés, excepté durant les différentes guerres seigneuriales au Moyen Âge, liées à des raisons politiques et non linguistiques ou culturelles.
Il existe également un consensus politique particulièrement fort dans la principauté, bien qu’il ne soit plus autant respecté qu’auparavant. Ce consensus repose sur l’opposition aux idées extrémistes, qu’elles soient de gauche ou de droite. Les idéaux communistes, nationalistes ou autres ont longtemps été rejetés par des communautés soudées, refusant de leur accorder de l’importance. Toutefois, ce consensus est aujourd’hui mis à mal par le développement de l’extrême droite allemande.
Politiquement, le peuple joue un grand rôle dans le système politique de la principauté. La politique a toujours été presque exclusivement locale en raison de la forte dévolution des pouvoirs et de l’absence d’un État central fort. Le pouvoir s’est concentré entre les mains de petits seigneurs locaux, remplacés au 19ᵉ siècle à la suite de profondes révolutions et réformes sociales. Avec l’avènement de la participation citoyenne directe, les populations élisaient un représentant local qui proposait des projets de lois votés à main levée dans les petites communautés villageoises, souvent dans les églises ou les écoles. Dans les grandes villes, des assemblées représentaient directement les citoyens et votaient les lois et budgets en leur nom. Si bien que la population de la principauté est plus qu’ailleurs intéressée par les actions de ses dirigeants. Pourtant, la principauté n’est pas une démocratie à proprement parler, car elle se base sur un État de droit fort. Ce dernier permet, selon le fonctionnement politique st-Albois, d’assurer l’égalité des citoyens devant la loi. La politique st-alboise a mis la primauté de l’État du droit au centre de son fonctionnement politique, qui s’est formalisé par l’écriture d’une constitution en 1920 revu en 2010. Celle-ci est devenue la norme suprême de l’État, garantissant l’égalité des droits, protégeant les libertés fondamentales et assurant la séparation des pouvoirs.
La politique st-alboise repose également sur un système de consensus. Aucun véritable parti ne peut gouverner seul, rendant nécessaire la formation de coalitions, ce qui peut parfois prendre plusieurs mois. Il n’est pas rare qu’il n’y ait pas de gouvernement central pendant de longues périodes, un vide institutionnel compensé par la fédération des pouvoirs qui permet au pays de continuer à fonctionner.
Place de la religion dans l'État et la société :
La population st-alboise est majoritairement catholique, en raison de la nature catholique de la principauté, et particulièrement au sein de la communauté francophone. La communauté allemande, quant à elle, compte une importante minorité de croyants protestants, une situation rendue possible grâce à la loi sur l'autorisation du culte pour tous, adoptée en 1918.
Toutefois, le catholicisme demeure la religion d'État, en raison du rôle du co-prince évêque en tant que co-chef d’État. Malgré cela, il existe une certaine séparation entre l’Église et l’État. D’une part, le rôle du prince-évêque est principalement symbolique, sans aucune influence sur les affaires de l’État. D’autre part, sous l’effet des processus internes et de l’influence des pays voisins, les pouvoirs publics se sont lentement mais sûrement détachés de l’Église, même si cette séparation n’a jamais été officiellement actée.
Au sein des institutions locales, les églises et monastères occupent une grande place dans le fonctionnement des affaires locales. En fournissent des aides au nécessiteux et s’occuper également d’une grande partie de l’état civile car elle peut enregistré les actes de naissance, les décès, les mariages et autres.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Les Co-princes :
Le régime politique de la principauté de St-Alban se caractérise par l’existence de deux co-princes qui exercent conjointement la fonction de chef de l’État. L’un est le co-prince épiscopal nommé par le Saint-Siège à vie et qui est souvent le primat de St-Alban et archevêque de Buchenbach ainsi que Grand-Duc d’Ardon et les Bordes. L’autre est le co-prince séculier, actuellement la reine du royaume de Teyla et co-princesse de St-Alban, en raison du fait que les rois Taylais furent suzerains des comtes de la Villière, titre qui a disparu avec l’extinction de la lignée. Le titre fut transféré en tant que co-prince au XIXe siècle après l’abolition de la noblesse. Les rois tyalais et leurs successeurs étaient donc, en plus d’être les souverains de Teyla, également princes de St-Alban jusqu’à aujourd’hui. La fonction de prince est liée à leur titre de roi ; s’ils perdent ce titre, ils sont déchus de leurs fonctions de co-prince.
Constitutionnellement, les co-princes sont de manière indivisible et égale les chefs de l’État de la principauté, garants de l’indépendance nationale et de la souveraineté nationale de la principauté de St-Alban. Ils agissent comme garants de la continuité de l’État et de sa stabilité ainsi que des gardiens du bon fonctionnement des institutions de l’État. Toutefois, ils n’exercent de fonctions que celles que leur accorde la constitution et rien d’autre, et seulement avec l’accord du gouvernement, contresigné par eux-mêmes. La constitution accorde des pouvoirs individuels aux co-princes qu’ils peuvent exercer en leurs propres noms, mais également des pouvoirs conjoints demandent l’accord de l’autre co-prince et enfin des pouvoirs soumis au contresigné du gouvernement ou du parlement. La fonction associée aux co-princes est principalement symbolique, sans véritable participation dans la vie politique de la principauté.
Assemblée générale :
L’assemblée générale de la principauté de St-Alban est l’organe législatif monocaméral composé de 110 députés élus au suffrage universel direct pour 5 ans, dont 100 en métropole et 10 dans le grand-duché d’Ardon et les Bordes. C’est le centre d’impulsion de la vie politique centrale de la principauté, car c’est elle qui forme le gouvernement et le présente au co-prince pour nomination. Elle peut aussi renverser le gouvernement à 2/3 des voix. La politique st-alboise a toujours été une affaire de consensus entre les différentes forces présentes en son sein, qui sont largement divisées entre 3 grandes forces :
Les conservateurs catholiques libéraux, majoritaires et élus par la communauté allemande, le centre droit, principalement sociaux-démocrates, élus par la communauté francophone et les diverses gauches, principalement marginales, élues par les deux communautés mais sans réelle présence au sein de l’assemblée.
Subdivisons :
La région Laas, la région Kussaberg et la région de la Lymock forment les trois entité fédéré de la fédération. Chacune de ces régions possède ses propres institutions régionales composées d’un parlement régional qui exerce à la fois le pouvoir législatif et exécutif, composé de 100 députés élus par la population locale au suffrage universel direct pour un mandat de 4 ans. Le parlement élit ensuite un président qui forme un gouvernement régional. Les régions possèdent de larges compétences pour assurer la politique locale. Ces compétences sont si larges que même en cas d’absence d’un gouvernement central en raison de l’absence de consensus politique à l’assemblée générale, les régions sont capables d’assurer le fonctionnement politique de leurs territoires en toute indépendance.
Les territoires d’Ardon et les Bordes (grand-duché), dont le titre est associé au co-prince évêque en tant que territoire personnel, est un territoire autonomes non fédérés de la principauté. De ce fait, ils disposent d’une autonomie limitée et sont fortement soumis au gouvernement central, de même que la Territoire du nord de Mareau.
Principaux personnages :
Mon seigneur Armel Chagnon, co-prince épiscopale, Grand-Duc d’Ardon et les Bordes et archevêque de Buchenbach.
Son altesse, la princesse Catherine Courvoisier, co-princesse séculier de st-Alban et reine de Teyla.
Messire Georg Goldstein, représentant du co-prince évêque en la principauté de St-Alban.
Messire Thomas durant, représentant du Co-prince séculier en la principauté de St-Alban.
Son excellence Gaspard le Maître, camerlingue (premier ministre) de la principauté de St-Alban et ministre des affaires étrangères.
Politique internationale :
La politique internationale de la principauté se caractérise par sa quasi-neutralité sur la scène politique internationale. Elle gère sa propre politique diplomatique, toutefois celle-ci est particulièrement liée à son grand frère Teyla, qui assure sa défense militaire, car la principauté ne dispose pas de force armée.