22/12/2016
10:33:30
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Institut des statistiques Ateh Olinga (ISAO)

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Voiries ouwanlindaises


🛣️ Infrastructures routières :
Nombre total de kilomètres de routes goudronnées : 2 500 km (Malgré la superficie du pays, la quasi totalité des voiries goudronnées sont exclusivement situées aux abords des cinq plus grandes agglomérations du pays)

Part des types de voirie et financement
Voiries urbaines : 7% (financées par le gouvernement ouwanlindais)
Voiries rurales : 80% (entretenues par les autorités des villages locaux)
Voies routières secondaires : 11% (financées par le gouvernement ouwanlindais)
Voies principales : 1%
Voies “rapides” : 0%
Autoroutes : 0%
Autres :
Il est notable de constater que l'Ouwanlinda et son système routier sont affectés par des problèmes d'infrastructures. Les routes sont entretenues par un système à deux vitesses: le gouvernement n'assure la pérennité du réseau routier que sur les axes principaux du pays et dans les grandes villes, tandis que le reste du pays dont l'unité administrative de base est le village, est contraint d'avoir recours au système D. Ce sont bien souvent les ouwablindais eux même qui entretiennent annuellement les voiries aux alentours de leur lieu de résidence, sous la demande des autorités villageoises.

La majeure partie du réseau routier actuel est un héritage de la période coloniale, et il n'a guère connu beaucoup d'évolutions depuis. Les voiries principales relient les quelques grands centres urbains du pays, et les régions industrielles (mines de diamant et d'or de la région des grands lacs). Inutile de dire que la qualité du dit réseau s'est lentement dégradée au fil des années, et que celui-ci ne répond plus aux besoins actuels de la population.


Ouvrage d’art le plus remarquable : "La route d'Ateh
En 2008, des travaux de grande ampleur ont mené à la construction du tracé routier dit "route d'Ateh", une route à quatre voies entièrement goudronnée et longue d'une vingtaine de kilomètres. Celle-ci relie la capitale, Opango, à la région des grands lacs, lieu de réserve naturelle de la fameuse espèce endémique des alligators de l'Ouwanlinda. Particularité: seul Ateh Olinga est autorisé à l'emprunter au cours de son "pèlerinage annuel" (vacances) lorsque celui-ci vient prélever un alligator de son milieu sauvage pour l'emmener au palais présidentiel d'Opango, l'ajouter à son "conseil de reptiles".


⚖️ Législation :
Existe-t-il un code de la route ?
Oui

Existe-t-il d’autres législations spécifiques aux mobilités ? (code de la rue, code vélo…) Le vélo, le scooter et la mobylette étant des alternatives importante dans le cadre des transports en Ouwanlinda, un code deux roues existe. Il a été écrit par Ateh Olinga en personne.

Existe-t-il un permis de conduire ? Oui

Si oui a t-il un système de points ? Oui, calqué sur le système velsnien à 15 points.

Quel est l’âge limite pour obtenir le permis de conduire ? 16 ans en théorie, mais dans les faits, l'autorité étatique est souvent trop faible pour empêcher des abus, il n'est pas rare de prendre en flagrant délit des adolescents en train de conduire.

Existe-t-il un âge maximal de conduite ? Ou le permis a-t-il une durée limitée ? Oui, sur ordre d'Ateh Olinga, "tous les vieux de plus de 65 ans sont interdits à la conduite".

A partir de quel âge l’apprentissage de la conduite est possible ? 15 ans en théorie, 11 dans les faits

Les infractions routières graves relèvent-elles d’une juridiction spéciale ou de droit commun ? Les infractions graves sont traitées selon leur degré dans les différentes cours relevant du droit commun.

Limitations de vitesse :
Voiries urbaines : 50 km/h
Voiries rurales : 90 km/h
Voies routières secondaires : Aucune limitation
Voies principales : Aucune limitation
Voies “rapides” : Aucune limitation
Autoroute : Aucune limitation
Autres :

Les limites de vitesse peuvent être exprimées dans l’unité de votre choix, en cas d’utilisation du système impérial, d’un système de votre invention ou de tout autre système aérien, maritime) merci de tout de même préciser la vitesse en km/h.


Sens de conduite : gauche (sur ordre d'Ateh Olinga, le sens de la conduite a été déplacé à gauche car l'ancienne législation était héritée du droit colonial. Le problème réside dans le fait que le côté du volant dans les voitures importées en Ouwanlinda est lui, resté du même côté, ce qui a entraîné une recrudescence massive du nombre d'accidents ces dernières années.

Plaque d'immatriculations : format AAA-000-AA

🚗 Mobilité :
Part de chaque mode de transport :

[i]Urbain :
🚘 Voiture : 33%
🛵 2 roues motorisés : 31%
🚇 Métro / tramway : 0%
🚲 Vélo : 20%
🚶 Marche : 16%

Interurbain :
🚘 Voiture : 57%
🏍️ 2 roues motorisés : 41%
🚆Train : 0%
🚌Bus : 2%
✈️Avion : 0%
⛴️Bateau : 0%


Économie :
Nombre de voitures total :
Environ 7 millions

Nombre de voitures par habitant : 0,15 par habitant

Type de voitures :
Micro (voiture sans permis / K Car) : 12%
Mini (Twingo / C1) : 24%
Citadines (Clio /C3) : 33%
Compactes (Mégane / Golf) : 4%
Ludospaces (Kangoo / Nemo) : 5%
Monospaces (Espace / C4) :1%
Berlines (Laguna / Passat) : 1%
SUV (Captur / 3008) : 5%
Tout terrain (Defender) :9%
Pick up (Alaskan / Hilux ) : 3%

Part des énergies
⛽ Essence sans plomb : 21%
🛢️Diesel : 61%
🔥 Gaz : 11%
⚡ Hybride : 4%
🔌 Électricité : 0%
Autres : 3%

Nombre de constructeurs nationaux : 0, la quasi totalité du parc est le fruit de la période coloniale (voitures datées de marques velsniennes comme Ventra-Garibaldi MC et Strama) ainsi que de l'import.

Part des voitures fabriqués sur le territoire national :
moins de 1%
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Ouwanlinda: accès à l'eau et aux commodités élémentaires


💧 Accès à l'eau potable
- Part de la population ayant accès à l'eau potable : 34,3%

- L'eau potable fait-elle, dans ce pays, l'objet de privatisations ? Est-elle, à l'inverse, une ressource garantie par l'Etat ? En théorie, le droit universel à une eau potable et gratuite est garanti par Ateh Olinga. Il existe ainsi un "office national des eaux et des forêts" crée en 2002 par le pouvoir Olinganien. Toutefois, les faits sont très éloignés de cette théorie car l'Ouwanlinda est un État structurellement défaillant.

- Par quels moyens la population se fournit-elle en eau potable ? En réalité, et loin des professions de foi d'Ateh Olinga, l'eau potable ainsi que les réseaux de canalisation ne sont véritablement garantis que dans les grands centres urbains. Comme pour beaucoup d'autres choses, les habitants des campagnes doivent se reposer sur le système D. Ces habitants ont pour la plupart accès à l'eau grâce à des réseaux de puits et d'ouvrages temporaires..

- Politiques éventuelles d'exportations/importations d'eau potable : L'Ouwablinda n’exporte, ni n’importe son eau.i]


🥛 Lait
- Consommation de lait par personne : [i]Environ 47 kg par personne/an


- Quels laits sont-ils les plus plébiscités ? De loin le lait de brebis, en lien avec une tradition pastorale très présente dans la région concernant cet animal.

- Ce pays est-il lui-même un producteur de lait ? Oui, en particulier le lait de chèvre/brebis, dans une moindre mesure le lait de vache, qui est un animal dont l'entretien nécessite beaucoup plus d'efforts, de plus sous un climat qui ne lui est pas favorable.

- Part de la population intolérante au lactose : Environ 14% de la population. Ce chiffre varie grandement selon les différentes régions de l'Ouwanlinda et les ethnies qui composent le pays. Tout dépend de l'Histoire que ces dernières partagent avec le pastoralisme. En effet, les membres de l'ethnie swouli sont pour la quasi totalité tolérants au lactose, ce qui provient sans doute du fait que ces peuplades pratiquent l'élevage depuis le néolithique, tandis que dans la région des grands lacs tropicale qui ne se reposent pas sur une agriculture développée, les membres de l'ethnie hatti sont intolérants pour un tiers de sa population.


🥴 Alcools
- La production et/ou la consommation d'alcool sont-elles légales dans ce pays ? Oui

- La consommation d'alcool est-elle socialement et culturellement acceptée voire encouragée dans ce pays ? L'Ouwanlinda étant encore un pays pétri dans des conventions traditionnelles, où le sentiment d'appartenance religieuse et clanique est important, le statut de l'alcool diffère grandement dans cette mosaïque ethnique qu'est ce pays. Les swouli musulmans ne consomment donc que très peu d'alcool tandis que les hatti chrétiens n'y voient pas de problème.

- Quels sont les alcools produits dans ce pays ? La bière de banane est une spécialité propre aux grands lacs, mais la colonisation a également laissé des traces. Si il ne subsiste que peu de pressoirs à vin de l'époque coloniale velsnienne, une production locale existe toujours, de même que des bières légères à l'occidental sont produites.

- Quels sont les alcools consommés dans ce pays ? Bière de banane

- Consommation d’alcool par personne :
*** Consommation totale : 2L/personne/an
*** 🍷 Part du vin : 14%
*** 🍺 Part de la bière : 4%
*** 🥃 Part des spiritueux : 2%
*** 🍹 Part des autres alcools : 82%


🧃 Autres boissons
- ☕ Café
*** Consommation de café par personne : 5,1kg/personne/an
*** Commentaire sur la consommation et/ou production de café : Bénéficiant d'un climat idéal pour la production du cacao, l'Ouwanlinda se distingue par un certain nombre de ces plantations. Malgré tout, la consommation nationale reste largement inférieure à ce que l'on connait en occident eurysien. L'essentiel de la production est exporté malgré une directive d'Ateh Olinga garantissant à chacun "une tasse par jour".
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auteur a écrit :ℹ️ Les sources du droit : Ouwanlinda

✏️ Généralités

➥ Quelle est la principale source de droit dans votre pays ?


Coutumière : En théorie, le droit émane traditionnellement des chefs de village, se fondant sur un droit coutmier issu du principe de jurisprudence. Dans les agglomérations toutefois, le droit velsnien a fait son entrée dans la vie civique, même après la fin de la colonisation. Depuis la fin du régime pro-velsnien dans les années 1980, continuateur de la politique coloniale, l'autre source du droit est Ateh Olinga.


📖 La constitution :

➥ Votre pays dispose t il d’une constitution ou d’une charte fondamentale ?
Non, Il n’existe aucune véritable constitution, si ce n’est un recueil de lois coutumières des chefs de villages, et qui sont depuis peu compilées et centralisées par Ateh Olinga.

➥ Votre constitution est-elle écrite ou coutumière ?
Il n'y a pas de constitution écrite, car Ateh a estimé être capable de mémoriser l'intégralité de la loi coutumière ouwablindaise.

➥ Votre constitution est-elle souple ou rigide ?
Ateh Olinga est une personne relativement rigide.

➥ Qui détient le pouvoir constituant ?
En théorie, la République d'Ouwanlinda possède une forme de parlement: l'Assemblée des quatre ethnies, où les représentants des villages du pays sont consultés par Ateh Olinga. Ils fournissent des recommandations à ce dernier, mais il les écoute rarement... Non pas qu'il méprise leurs conseils, mais il a la fâcheuse tendance à ne plus s'en souvenir passé quelques jours.

➥ Qui est chargé du contrôle de constitutionnalité ?
Ateh Olinga dans les faits. Dans la théorie, l'Assemblée des quatre ethnies à un droit de regard, de même que le Conseil de guerre d'Onlinga, composé des sosies d'Ateh Olinga.

📚 Les lois :

➥ Votre pays compte combien de textes législatifs ?
On estime qu’il existe plusieurs dizaines de milliers de lois dites inactives contre environ 13 000 lois actives, dans un système coutumier où une loi qui est considérée comme rendue obsolète par une autre plus récente, mais n'est pas forcément supprimée.

➥ Qui détient le pouvoir législatif ?
En théorie, l'Assemblée des quatre ethnies à un droit d'initiative référendaire. L'essentiel du pouvoir législatif, en dehors de cela, est détenu par Ateh Olinga. Dans les faits cependant, les décisions sont prises de concert avec son Conseil de guerre, dont fait partie le Ministre du Respect Barnabas.

Le texte arrive au doyen du Sénat, d'où il est transmis à la commission compétente sur le sujet. Ces commissions peuvent accueillir en leur rangs le Maître de Bureau dont les compétences recouvrent le sujet du Sénatus-consulte.


Autres :

⚖️ Le système judiciaire :
➥ Comment s’organise le système judiciaire de votre pays ?


➥ Le système juridique de votre pays comporte t il plusieurs ordres ou est-il unitaire ?
Le système judiciaire velsnien est considéré comme étant unitaire, avec le premier échelon de justice représenté par les cours villageoises, chargé des litiges.


➥ Votre pays comporte t il une “cour suprême” ?
Le Conseil de guerre d'Olinga fait figure de cour suprême.

➥ Combien de “niveaux” compte votre système judiciaire ?
Il existe deux échelons judiciaires en Ouwanlinda :
- Tribunaux de village : à l'échelon local, le premier niveau d'instance se constitue des tribunaux de village, qui sont à la responsabilité et à la charge des autorités Ces tribunaux établissent leur propre mode d'élection des magistrats. C’est à cet échelon que sont constituées les cours spécialisées évoquées plus haut.
- Le Conseil de guerre d'Olinga: en cas d'appel, en théorie le Conseil de Guerre d'Olinga peut agir en dernière instance. Cependant dans les faits, cet organe est incapable de traiter tous les dossier, et l'essentiel est redirigé vers des cours de justice dont le pouvoir est délégué.


➥ Quel est le délai moyen pour obtenir un jugement ?
La durée moyenne d’obtention d’un jugement est de 2 mois.

➥ Qui organise le système judiciaire ?


🚨 Le système carcéral :

➥ Quel est l’âge de la responsabilité pénale ?
12 ans.

➥ Quel est l’âge de la responsabilité civile ?
Il n’y a aucune limite en cas de responsabilité civile.

➥ Quelle est la durée de la garde à vue et les modalités de prolongation ?
La garde à vue peut atteindre un maximum de 120 heures, au-delà desquels le détenu doit être relâché. Cependant, cette durée est exceptionnelle et les gardes à vue atteignent rarement cette durée, sauf en cas de suspicions avérées et facilement vérifiables.

➥ Votre pays pratique t’il la peine de mort ?
Oui, mais uniquement sur ceux qui le méritent.

➥ Quelle est la peine maximale en vigueur dans votre pays ?
La perpétuité est en temps normal la peine maximale utilisée, mais la peine de port est pratiquée, donc...

➥ Quel est le pourcentage de population carcérale ?
0,4%

➥ Votre pays compte, en moyenne, combien de détenus ?
17 000

➥ Votre pays dispose de combien de places de prison ?
L'état du système carcéral ouwanlindais ne permet des estimations précises.

➥ Quelles sont les prisons qui existent dans votre pays ?
L'enclos des alligators d'Ateh est considéré comme une cellule de prison (temporaire).

➥ Quelles sont les conditions de détention des prisons de votre pays ?
Globalement, le droit commun n'est généralement pas respecté, d'autant que le pays n'a pas les moyens d'entretenir son système carcéral. La prison garde une dimension punitive et non réhabilitative. Ainsi, les criminels dits « politiques » sont particulièrement maltraités.

➥ Votre pays applique-t-il des peines dites alternatives ?
Non.

➥ Votre pays compte, en moyenne, combien de personnes sous le coup d’une peine dite alternative ?

🛡️ Les droits fondamentaux :

➥ Principe du contradictoire :
Oui, l’accusé possède le droit de prendre connaissance des faits qui lui sont reprochés, et de s’en défendre.

➥ Droit à un procès équitable :
Oui. En théorie n’importe quel type de crime ou infraction doit être soumise à un jugement équilibré entre accusation et défense. Néanmoins, on suppose quen cas d'appel, les procédures judiciaires sont accélérées par Ateh Olinga.

➥ Principe de la présomption d'innocence :
Oui, le principe de la présomption d’innocence est appliqué EN THEORIE.

➥ Principe de l'accès à un avocat :

Oui. Il est néanmoins courant que dans le cadre des procès politiques, que l’accusation et la défense présentent leur propre argumentation, telle qu'est la traditions dans la plupart des communautés villageoises, où de plus, peu d'ouwanlindais ont les moyens d'un avocat
.
➥ Principe de publicité des débats :
Non, sauf dans le cas de procès politiques.

➥ Principe de la motivation des décisions :
Non.

➥ Principe de la collégialité :
Oui, les décisions d’un procès sont soumis au jugement d’un jury nommé parmi les citoyens au tirage au sort au sein des villages et en première instance seulement. En dernière instance, le conseil de guerre a droit de décision.

➥ Principe de la célérité :
Oui, un procès doit être tenu dans des délais raisonnables sous peine de sanctions sévères pour les juges qui le président, ainsi que pour le personnel juridique y prenant part.

➥ Droit au procès :
Oui, en théorie.

➥ Droit à un recours :
Dans le droit ouwanlindais, un seul appel est possible, même si dans les faits, une affaire ne va rarement au-delà de l’échelon local.
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🌐 Culture funéraire ouwanlindaise


⚰️ Cérémonies Funéraires :

➥ Méthodes funéraires pratiquées selon la quantité d'individus attestée de 1900 à aujourd'hui (en %)

Une cérémonie/méthode funéraire est un rite qui implique le traitement VOLONTAIRE du corps d'un défunt.


  • ❌ Aucune/Abandon du défunt : 8% (principalement des fosses communes de la période du génocide (années 80).
  • 🔥 Crémation : 8%
  • 🪦 Inhumation terrestre : 84%
  • 💧 Inhumation aquatique : 0%
  • 🦅 Exposition des restes : 0%
  • 🌱 Humusation/Terramation : 0%
  • 🧊 Promession/Cryomation : 0%
  • Autre (précisez) :
0%

Existent-ils des coutumes et pratiques visant à altérer les restes du défunt ou sa sépulture ? Si oui, lesquelles ? Pour quelles méthodes ? À quels groupes sont-elles attachées ? À quelles confessions ou croyances renvoient-elles ? (Ex : excarnation, embaumement, disposition du corps, dépôt d'objets, etc.)

Avant l'islamisation, puis la christianisation du territoire ouwanlindais durant la période coloniale, les pratiques animistes impliquaient des funérailles rituelles par crémation, qui existent encore de nos jours dans certaines régions reculées de l'Ouwanlinda. Toutefois, l'arrivée des monothéismes a provoqué des changements considérables, avec la raréfaction des crémations au profit de l'inhumation, et la disparition des dépôts d'objets dans les sépultures.

Existent-ils d'autres coutumes et pratiques spécifiques accompagnant ces cérémonies funéraires ? Si oui, lesquelles ? Pour quelles méthodes ? À quels groupes sont-elles attachées ? À quelles confessions ou croyances renvoient-elles ? (Ex : rituels, chants, danses, prières, etc.)

Par endroits, les pratiques animistes ont subsisté dans un certain nombre d'aspects du fait funéraire. L'utilisation de chants est une constante des funérailles ouwanlindaises, souvent accompagnés du dépôt d'objets dans les campagnes reculées. Si de telles pratiques ont très longtemps été réprouvées par les autorités religieuses sunnites et catholanes, auparavant puissantes, l'arrivée au pouvoir d'Ateh Olinga a provoqué une tolérance accrue de ces pratiques, et une diminution du poids de ces institutions qui permettent une plus grande acceptation des anciennes coutumes/

Des méthodes, coutumes et pratiques funéraires sont-elles réservées à des cas précis ? Si oui, lesquelles ? Pour qui ? Dans quelles circonstances ? (Ex: décès spécifiques, statuts sociaux particuliers, etc.)

Le fait funéraire ouwanlindais est marqué par une certaine homogénéité des pratiques liées à la mort, malgré les inégalités sociales. En effet, les funérailles paraissent modestes, voire simples, y compris pour l'élite politique et économique du pays. L'arrivée au pouvoir d'Olinga a accentuer ce processus, puisqu'il est désormais interdit par la loi la construction de vavaux familiaux, en raison d'une réglementation sévère concernant la location des emplacements de cimetière.

Des méthodes funéraires ont-elles disparu ou commencé à disparaître entre 1900 et aujourd'hui, voire antérieurement à cette date ? Si oui, lesquelles ? Pour quelles raisons ? (Ex: raisons religieuses, hygiéniques, financières, etc.)

Après la raréfaction des cultes influencés par l'animisme, la fin de la période coloniale et les conflits inter-ethniques qui suivent sont marqués par des massacres particulièrement importants qui provoquent une transformation temporaire des pratiques funéraires. En effet, on assiste à l’émergence de sépultures collectives, voire des fosses communes sans grande répartition des morts, si bien qu'une part substantielle de la population ouwanlindaise est soumise à ce type d'inhumation dans les années 1970 et 1980. La prise du pouvoir d'Olinga marque un retour au calme, mais la période du génocide a profondément influencé les pratiques actuelles, à l'image de la pratique de la sépulture collective, qui a perduré après cette période, bien que d manière bien moindre.

🏛️ Infrastructures Funéraires :

➥ Types de dépôts funéraires selon la quantité d'individus déposés de 1900 à aujourd'hui (en %)

Un dépôt funéraire (sépulture/tombe) est un lieu où des restes humains ont été VOLONTAIREMENT déposés.
⚠️ Sépulture primaire/ Sépulture secondaire : les sépultures primaires demeurent non altérées ou non volontairement altérées par des voies anthropiques après leur dépôt initial tandis que les sépultures secondaires ont été altérées volontairement par des voies anthropiques, par des voies humaines, une seconde fois après leur dépôt initial.


  • ❌ Aucune/Abandon du défunt : 0%
  • ♻️ Réemploi des restes (réef artificiel, décoration, terreau) : moins d'1%
  • 🦅 Terrain d'exposition (tour du silence, inhumation céleste, sépulture aérienne) : 0%
  • 🪦 Terrain d'inhumation terrestre aménagé (cimetière urbain ou rural) : 60%
  • 💧 Terrain d'inhumation aquatique aménagé (caveau ou cimetière sous-marin) : 6%
  • 🏞️ Terrain d'inhumation sauvage (cimetière sauvage, dans la nature) : moins de 18%
  • 🚮 Dépôt commun ou collectif grossier (fosse commune, charnier) : 10%
  • 🏛️ Dépôt commun ou collectif primaire (tombeau familial, mausolée) : 6%
  • ⛏️ Dépôt commun ou collectif secondaire (ossuaire, dépôt nomade) : 0%
  • 👑 Sépulture individuelle ou commune/collective monumentale (tombe princière, tumulus, pyramide) : 0%
  • ⚱️ Zone close de dépôt des restes (colombarium, cavurne, urne) : 0%
  • 🥀 Zone particulière de dépôt des restes à l'air libre (jardin du souvenir) : 0%
  • 🌊 Dispersion des restes (mer, vent) : 0%
  • Autre (précisez) : 0%


Sur quel(s) financement(s) se reposent ces différents types de dépôts/infrastructures funéraires ? (Ex : État, collectivités locales, organisations religieuses, privées, etc.)

Au République d'Ouwanlinda, il n'existe une législation officielle consacrée à la question des pratiques funéraires et des structures d’accueil des morts que depuis le règne personnel d'Olinga. C'est à l'échelle des villages que peut être déterminer un emplacement autorisé de sépulture, dont les cimetières sont souvent placés au cœur des villes. Il n'est pas fait de distinction sociale entre les individus et les cimetières ne reflètent pas une forme d'inégalité particulière.

Des types de dépôts sont-ils réservés à des cas précis ? Si oui, lesquels ? Pour qui ? Dans quelles circonstances ? (Ex: décès spécifiques, statuts sociaux particuliers, etc.)

Comme dit précédemment, il y a une très grande homogénéité dans les pratiques funéraires des ouwanlindais, que ce soit des raisons autant historiques que politiques.


⚖️ Législation Funéraire :


Existe-t-il au moins un code funéraire ? OUI

Si oui, à quelle échelle s’applique ce ou ces code(s) ? (Nationale, fédérale, communale, autres.)
Un code s'applique à l'échelle communale des villages seulement, sauf intervention d'Ateh Olinga.

Que contient ou contiennent ce(s) code(s) ? (Gestion des cimetières, règlements sur la crémation, etc.)
Est précisé le fait que la crémation ou toute autre pratique funéraire que l'inhumation est interdite, que les sépultures de type caveau sont interdites. La gestion des cimetières est confiée aux autorités villageoises.


Existe-t-il d’autres législations spécifiques ? (Traitements post-mortem, transport des corps, etc.)

L'activité d'opérateur funéraire est-elle encadrée (même dans un cadre privé) et si oui, dans quelles conditions ? (Si nécessaire, conditions d'obtention d'une autorisation de pratiquer.)

Hormis pour les règles fixées par les communautés villageoises et citées précédemment, les sociétés dont l'activité funéraire est la principale occupation sont sous la res


💀 Statistiques globales et décès particuliers :

Décès à l'étranger (en %) : 0,2%
Règles pour rapatrier un corps : NON
Sauf exceptions relevant de l’impératif religieux, il n’existe aucune loi fixant une coutume caractéristique en ce qui concerne le rapatriement des corps excepté l’interdiction de l’incinération.

Décès inexpliqués (en %) : Aucune statistique officielle n’a été relevée au vu des moyens limités de l’État ouwanlindais.
Procédures spéciales pour les cas de disparitions ou décès inexpliqués : NON, outre les procédures d’enquêtes classiques menées par les autorités policières, les pratiques funéraires s’adaptent à la l’absence de corps. Dans le cas d’inhumation, un cercueil vide est ainsi mis en terre.

➥ Établissez une liste des dix principales causes de décès des dix dernières années dans votre pays :

Afin de vous guider, voici les 10 principales causes de mortalité dans le monde selon l'OMS.


  • 1ère : Maladies respiratoires
  • 2ème : Accidents vasculaires cérébrales
  • 3ème : Paludisme
  • 4ème : Tuberculose
  • 5ème : Maladies digestives
  • 6ème : Traumatismes à la naissance
  • 7ème : Cardiopathie intensive
  • 8ème : Démences diverses
  • 9ème : VIH
  • 10ème : Accident de la route


[ignore]➥ Taux bruts de mortalité (en ‰ - pour mille) pour les années suivantes :

Rapport entre le nombre annuel de décès et la population totale moyenne sur une période et dans un territoire donné.

  • 2010 : 17,72 pour 1000
  • 2000 : 17,77 pour 1000
  • 1990 : 20,01 pour 1000
  • 1980 : 90,01 pour mille
  • 1970 : 23, 21 pour mille
  • 1960 : 25, 32 pour mille
  • 1950 : 27,45 pour mille
(suite plus tard)
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