13/02/2017
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[RP] Guerre civile | Affaires intérieures de la République Populaire de Ramchourie



Affaires Intérieures de la République Populaire de Ramchourie


drapeau
Drapeau de la République Populaire de Ramchourie

Ce topic racontera tous les évènements se produisant et ayant un lien avec la faction de la République Populaire de Ramchourie. Merci de ne pas écrire après ce post.

Qu'est ce que la République Populaire de Ramchourie ?

Il s'agit d'un état du sud de la Ramchourie. Actuellement en guerre contre les reliquats de la Seigneurie Elective, la faction est cependant très mal vue par ses voisins, qui voient en la RPR une possible faction eurycommuniste dangereuse pour la stabilité de la Ramchourie, déjà fortement instable avec la guerre civile. Partout où la faction pose ses pieds, un véritable culte de Dai Pô, dirigeant de la faction, est mis en place, afin de tenir la population en laisse.

Qui la dirige ?

Officiellement, la RPR est une République, mais dans les faits, elle se rapproche plus de dictatures eurycommunistes que d'une vraie nation socialisto-communiste. Dirigée d'une main de fer par Dai Pô, l'initiateur de la création de cette faction, il expulse et exécute quiconque tente de s'emparer de son pouvoir, le mettant dans des conditions de paranoïas permanentes quand il discute de ses projets avec des camarades de la RPR. Afin de tenir la population, il a par ailleurs déjà mis en place un culte de la personnalité, prouvant donc le côté totalitaire et autoritaire de la faction.

Dai Pô
Président Dai Pô


Atlas
Manufactures 2 ( 2/2 )

Forges 1 ( 0/1000 )

Hopitaux 1 ( 0/100 )

Soldats 6 000 ( conscrits )

Armes :

Tableur sur les unités traditionnelles

Tableur sur les unités spéciales

Taux de stabilité :

35% ( - 5% ( pouvoir autoritaire ), - 10% ( crise interne liée à la guerre civile ) )

Taux de popularité :

Estalie : 55%


Evolution de la Révolution


Affiche de propagande de la République Populaire de Ramchourie
Affiche de propagande de la République Populaire de Ramchourie

Alors que la guerre civile enclanche une nouvelle phase, et que la guerre semble se porter à un niveau de plus en plus international, la petite faction fanatique de la République Populaire de Ramchourie, dirigée par Dai Po, resserre ses forces autour de Tang'an. L'illustre antique capitale de ce petit pays nazumi est aujourd'hui le centre névralgique des opérations menées par la force rouge. Et l'on peut difficilement dire que la situation est plaisante. Le Royaume Constitutionnel, dirigé par Mei-Li, ancienne compagne de Zuan Yao, ancien seigneur de guerre de Ramchourie, a rapidement déclaré la guerre à la République Populaire, peu de temps après sa formation. Par la suite, des affrontements ont suivi, menant bien souvent à des retraites des forces de Tang'an.

La capitale était cependant suffisamment loin du front pour pouvoir être qualifiée de "zone sûre". Et depuis celle-ci, le commandement était en crise. Les défaites multiples ont accentué les tensions entre généraux, provoquant des querelles au sein même de la faction. Dai Po, même avec ses fortes menaces envers ses généraux, ne pouvait maintenir une entente cordiale entre les membres de sa propre faction. Par ailleurs, certains essayaient même d'obtenir plus de pouvoir, tentant donc de peut être renverser le président en personne.

Néanmoins, Dai Po savait qu'ils ne pourraient réussir. Pour la simple raison qu'il ne le ferait pas. La guerre affectait violemment le territoire, et il faudrait être fou pour lancer une guerre civile dans la guerre civile. En bref, il n'y aura rien. Du moins, pour le moment. Car si, par chance, le Royaume Constitutionnel venait à perdre du terrain, alors l'ennemi de l'intérieur n'hésiterait pas à lâcher sa raison pour tenter d'accéder au pouvoir.

C'est pour cela que, comprenant d'une part cette menace, qui au passage n'était pas expérimentée dans l'art de la guerre et réalisait des fiascos sur le front, et sachant qu'il avait laissé certains des "premiers rouges" encore en vie sur le territoire ( les premiers rouges étant les premiers membres de la République Populaire de Ramchourie avant la purge ), Dai Po décréta que les survivants du 22 Février 2014 ( "les meurtres rouges" ) auraient une augmentation de poste à l'armée, afin de bénéficier de leur talent tactique et surtout, de leur expérience au front, bien que légèrement plus avancée que celle des nouveaux fanatiques de la faction.

Mais cette ambition a été rapidement contrecarrée par les nouveaux officiers, qui considérèrent cela comme une trahison. Un officier particulièrement, répondant au nom de Hue Jin, déclara la naissance de l'Armée Séparatiste de Libération de Tang'an ( ASLT ), présente non loin des cités libres de Zu, le 12 Octobre 2015. Cette nouvelle menace, qui aurait pu être évitée, forma un nouveau front pour la fragile République Populaire de Ramchourie. Hue Jin fut alors considéré comme un traitre à la patrie, et quiconque obtiendrait sa tête recevrait une immense récompense.

Mais qui est donc Hue Jin ? Il s'agissait d'un jeune officier originaire de Tang'an, qui, aussitôt après la naissance de la République Populaire, avait rejoins celle-ci. Il voyait en elle un avenir prometteur pour la Ramchourie, et il décida de la soutenir du mieux qu'il pu. Mais lorsqu'il découvrit toute l'horreur qui se produisait au sein de celle-ci, en dehors de sa ville natale, qui avait d'ailleurs était grandement touchée par la bataille fondatrice, il commença à détester Dai Po et son régime totalitaire. Les exécutions arbitraires et la création d'un culte de la personnalité ne l'avait pas enchanté. Ainsi, tous ces éléments l'avait mené à faire sécession du pouvoir de Tang'an, à ses risques et périls.

C'est ainsi que débuta une nouvelle guerre dans le chaos ramchoure. Durant les premiers mois, les forces rebelles réussirent à s'emparer d'un petit territoire, avançant toujours plus vers Tang'an. La menace fut telle que Dai Po, dans un excès de folie diront certains témoins, critiqua les généraux restés fidèles à son régime et les a envoyé en premières lignes afin de mater l'ASLT. Comme tout dictateur, les décisions qu'il prend ne sont pas forcément plus intelligentes que ce que l'on peut penser. C'est ainsi que des champs de batailles terrifiants apparurent, les forêts tropicales n'aidant pas sur ce point.

Finalement, le premier grand affrontement arriva vers le village de Pieng-Mon. Non-loin de Tang'an, ce village était devenu l'un des QGs principaux des forces armées de la faction. Fortifié afin de devenir une petite forteresse, le lieu prêtait aussi à être macabre, car ce n'était pas moins ici que des femmes, des viellards et des enfants innocents étaient massacrés car jugés comme traitres sur des décisions purement arbitraires. Les accumulations de cadavres étaient telles que l'on considérait Pieng-Mon comme "un égout de la surface". En bref, la mort et la terreur était déjà présent dans ces lieux, avant même l'arrivée des combats.

Lorsque la force armée de Hue Jin arriva, des premières escarmouches éclatèrent dans les alentours de Pieng-Mon. De celle-ci se dégagea plusieurs victoires séparatistes, qui permirent de pénétrer au sein du village. Les affrontements de rues débutèrent alors, et furent terribles pour les deux camps. Hue Jin, alors présent durant cette bataille, estima qu'il était possible de remporter la guerre, car Tang'an était à quelques kilomètres seulement de ce lieu. Néanmoins, un bruit sourd fut entendu. Puis un étrange gaz traversa le village. Les hommes tombèrent soudainement, comme les prisonniers sensés être exécutés quelques jours plus tard. Certains commencèrent à s'étouffés, par manque d'air. Un gaz toxique. Une arme chimique. Hue Jin, sans masque pour se protéger, comprit hélas trop tard qu'il était tombé dans un piège.

De cette manière, la bataille de Pieng-Mon fut la première défaite de l'ASLT. Encore aujourd'hui, personne ne sait comment de telles armes ont pu être découvertes, mais elle marque la fin de la rébellion, car sans leader à sa tête, l'armée séparatiste perdit de plus en plus de terrains. Rapidement, les hameaux et les villes furent repris, et il ne resta plus rien des rebelles, disparaissant après le 7 Novembre 2015. Ceux-ci, pour ceux à avoir survécu, furent exécutés dans les plus bref délais. Cette révolte, qui aurait pu marquer la fin de Dai Po, marqua une nouvelle ère dans son règne macabre.

Peu de temps après, le président de la République Populaire tâcha de faire disparaitre les preuves de cette arme odieuse, en faisant disparaitre les témoins de cette bataille, alliés comme ennemis. Cette stratégie renforça ce régime de terreur, qui pouvait aller jusqu'à tuer ses propres membres pour sa survie. La propagande fut alors de plus en plus efficace, mettant en valeur les idéaux mielleux de Dai Po, et la grandeur qu'apporterait la faction à la Ramchourie en cas de victoire.

Mais pendant ce temps, durant cette guerre dans la guerre, le Royaume Constitutionnel avait avancé sur de larges zones du territoires, repoussant les forces de la RPR dans les terres. Face à ces débâcles, Dai Po décida de réviser personnellement les stratégies militaires et décréta une nouvelle forme de combat passant par la guérilla. De facto, la RPR devait se cacher, et attaquer lorsque le bon moment serait venu. Une stratégie de l'ombre qui permit, dans les mois qui suivirent la débâcle de Hue Jin, de stabiliser le front.

Evènement de l'ellipseSeptembre - Décembre 2015
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