26/05/2017
03:45:03
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Opération Diamant Bleu, dans le ciel de l'Ouwanlinda, un oiseau vole.

Opération Diamant Bleu
Non revendiqué

https://i.postimg.cc/kXg5tBxk/gythfrude.png

Genre de l'opération:
Bombardement aérien de site militaire.
Date de la préparation de l'opération:
29/07/2015
Date de l'opération:
03/07/2015
Lieu:
La république d'Ouwanlinda.
Mission:
Détruire des infrastructures militaires ouwanlindaises.
Forcer l'Ouwanlinda à revenir sur sa déclaration de guerre contre le Gondo.
Affaiblir un voisin trop perturbateur.
Matériels utilisé lors de l'opération:
Un Bombardier stratégique niveau 1 (Appelé le Savane1).
Un Avions de chasses niveau 2
Trois Missiles de croisières air-sol niveau 2
Détaille de l'opération:Utilisation du satellite "Venos I" pour recueillir des informations géographiques sur la situation exacte d'une base/complexe/entrepôt militaire. Après avoir étudié le trajet, les pilotes des deux avions partiront de la base aérienne de Port Waji-Les-Golfes en direction de cette base/complexe/entrepôt, avant les deux avions ferons une escale à la ville de Sihir puis repartirons vers leurs destinations. Une fois la base/complexe/entrepôt militaire survolée, le bombardier stratégique Savane1 tentera de bombarder une première fois avec un missile de croisière air-sol de niveau 2. Puis une seconde fois après avoir fait demi-tour. Si la cible n'est pas touchée lors de l'un des deux bombardements, il réessaiera une dernière fois. Il quittera ensuite rapidement la zone aérienne de l'Ouwanlinda vers la ville de Sihir.
Créateur de l'opération: Arthur Sucré, commandant du 2e régiments d'aviateur de Destint.

Carte de l'opération:
https://i.postimg.cc/Hxmk48cG/tryuiop.png
En noir, le trajet aller des deux avions, en bleu le trajet retour, en rouge la zone ou devras se situé la cible.


HRP importantJe laisse la modération ou Brennus(le joueur de l'Ouwanlinda) choisir la cible.
Attention:Celle-ci doit être une installation militaire, donc soit une base militaire (aérienne, navale ou autre), soit un entrepôt militaire, soit un complexe militaire.

Plaidoyer pour l’Afarée prononcé par Aimé Bolila.

Aimé Bolila se tenait debout devant l’immense chambre kalindienne, il prit le micro et tout en espérant que les dirigeants ouwalindais et antèriens écouteront ce discours.


O Afarée, Toi qui nous aime tant, Toi qui nous donne tant, toi qui nous offre tant ! O Afarée, Tu as vu tant d’ethnies se succéder, Tu as vu tant de peuples, tant de cultures ! O Afarée, tu nous a offert la Terre, Tu nous a offert la Richesse, Tu nous a offert à tous l’honneur et la gloire de se dire afaréens ! Pourtant, à l’instar des héros antiques eurysiens, tes enfants s’entre-tuent, tes enfants s’assassinent entre eux pour quelques querelles politiques, pour quelques kilomètres carrés en plus. Inlassablement, le schéma se répète, inlassablement, chefs d’états et peuples se font la guerre pour un oui ou pour un non, inlassablement, Tu te vides de ton sang et de ton or. Vous ! Enfants de l’Afarée, Vous qui blessez notre mère, vous qui la faite pleurer et saigner, Comment osez-vous vous prétendre Afaréen ? Comment en ouvrant la porte aux ingérences étrangères et au colonialisme, pouvez-vous dire que vous vous battez au nom de l’Afarée ? Comment pouvons nous,nous qui ne sommes que de simples frères, essayer de prendre parti pour l’un ou pour l’autre ? Car aujourd’hui, le sang gicle, car deux hommes, dans leur volonté de s’immiscer dans de sanglants conflits ont ouvert la boite de Pandore.

N’oubliez pas ! N’oubliez jamais ! Nous ne pouvons nous désunir à ce moment-là, nous ne pouvons nous permettre de nous affronter alors que Clovaniens et Kah Tanais s’immiscent dans les affaires gondolaises, nous ne pouvons tolérer cela ! Semblable à un colosse aux pieds d’argile, notre Continent est à la fois fort et pourtant faible, et au lieu de cultiver cette force, cette richesse culturelle, nos ressources, nous préférons cultiver la désunion, nous choisissons de prendre les armes alors qu’il fallait prendre la parole au bout d’un téléphone. En bref, nous sommes incapables de nous entendre ! Car hier, la voix de la raison s’est tue, les bombes ont parlé, et la mort fut. Des hommes et des femmes, des pères et des mères de familles, des fils et des filles, tombèrent plus vite que le tapis de bombes antèrien, la Grande Faucheuse fit une triste et terrible récolte. Et cette dernière, en fera certainement une autre d’ici les prochains jours. Mais, pourquoi ? Pourquoi les sirènes anti-aériennes mugirent ? Pourquoi les moteurs des avions grondirent ? Pourquoi les voix des petits enfants cherchant leurs mères furent ? Ces bruits désagréables à Notre Mère, sont dus à la guerre au Gondo, ces sons dérangeants sont les fruits d’une mésentente entre Chefs d’Etats, autrement dit, le sang coula dans les marécages ouwalindais à cause d’une animosité entre politiciens qui se bombardent à cause d’une guerre propice aux politiques néo-coloniales des Aleuciens et des Eurysiens !

Cette triste journée, due à ce conflits entre impérialistes, endeuille le Royaume et l’Afarée, non seulement des hommes sont morts, mais en plus car la paix globale qui régnait vole en éclat, demain, après-demain, voire dans un mois ou que sais-je, des avions ou des missiles ouwalindais s’écraseront à Destint et en Antegrad, puis le cycle de la violence recommencera, plongeant notre Mère dans la tourmente. Ainsi, la guerre reprends, ce qui aurait du être un conflit entre groupes politiques, dégénéra en une guerre civile sanglante impactant les pays alentours. C’est donc ce triste constat que nous devons présenter, l’homme, incapable de profiter de la paix, veut la guerre ! Pourquoi ? Pour son ego sûrement, pour son pouvoir personnel sûrement, pour affirmer sa puissance sûrement, pour satisfaire une envie sûrement, bref, pour bien des raisons en fait. La plupart, pour ne pas dire toutes, sont futiles et puériles. Et c’est certainement cela le pire, pourtant qui devons-nous blâmer ? Les Antèriens qui ont réagit trop violemment ? Les Ouwalindais car ils les ont provoqué ? Les Gondolais qui sont à l’origine de ces dissensions ? Non, bien entendu, les blâmés tous serait de l’inconscience, n’en blâmer qu’un seul serait de l’ignorance. Certes, cette atteinte au repos de notre mère est tragique, malheureusement, nous ne pouvons agir en moralisateurs, les Présidents et l’Amiral-Président ainsi que les chefs de factions ne sont pas des enfants, et il serait stupide de se permettre de les dénoncer pour tout ces morts. Mais néanmoins nous pouvons les exhorter à la retenue.

Car ces bombes volantes, fidèles à un seul maitre ; la Mort, ne servent en rien les intérêts de l’Afarée, notre Mère, mais au contraire ceux des colonisateurs, eurysiens, aleuciens et nazuméens. Avez-vous oublié, mes frères ? Lorsqu’un peuple se déchire, les hyènes ne sont jamais loin, au contraire, elles rodent autour, à l’instar des vautours attendant patiemment que les belligérants, las et affaiblis, ne puissent résister à une attaque, c’est ainsi qu’ont procédé les cartaradais, les velsniens et les gallouésans ! C’est ainsi que les Clovaniens opéreront, certes, ils ne tenteront pas de s’emparer directement du Gondo, technique O combien imprudente, aujourd’hui, avec la vision O combien hypocrite qui s’empare des puissances. Non, ils seront plus discrets, enfin ils essaieront, tel une souris qui grignotera le blé sans essayer de se faire prendre. Mais le résultat sera le même, le Gondo sera soumis aux bons vouloirs du gouvernement de l’Empire Clovanien. Car nous le savons tous ici, la colonisation est une chose qui humilie, qui avilit, qui appauvrit les peuples de l’Afarée. Et comment pourrions-nous accepter cela ? Comment pouvons-nous imaginer vivre dans une Afarée coloniale digne du XIXe siècle ? Nous le savons tous, c’est impossible, nous ne laisserions pas faire, nous ne revivrons pas les heures les plus sombres de notre histoire. Car sachez Messieurs, vous, les hommes d’États, vous les grands dirigeants, sachez que ce que vous faites actuellement, sert les intérêts de l’Aleucie et de l’Eurysie.

Vous ne tuez pas uniquement des civils, vous permettez aussi aux puissances néo-coloniales de continuer leurs sombres affaires au Gondo, vous leur laissez le droit de dire : « Regardez, les Afaréens s’entre-tuent, c’est certainement car ils ne sont pas assez civilisés ! Nous Pouvons donc nous permettre de s’ingérer dans leurs querelles ! » Bien sur, c’est inadmissible, c’est impensable, mais c’est certainement la triste vérité. Car nous le savons, lorsque nous intervenons ce n’est pas pour défendre des idées et des concepts vains, non, nous intervenons pour nos intérêts personnels, souvent ils convergent avec les idéologies, mais ce n’est certainement pas par pur activisme que nous prenons position. Ainsi, Clovaniens et Kah Tanais s’engagent en Afarée par des moyens détournés, les uns arguant soutenir un gouvernement légitime à leurs yeux, les autres utilisant une de leurs innombrables brigades pour lutter contre l’oppression et aider leurs alliés, qui vont dans le même sens que leurs intérêts… Ainsi, ce soudain bombardement, en plus d’attiser les mépris des « civilisés », leur permet de cacher sous une cascade, que dis-je, une avalanche de nouvelles, leurs petites opérations sanglantes en Afarée. Mon objectif ici, n’est pas de jeter la pierre aux uns ou aux autres, cette guerre civile au Gondo est cruelle, et je refuse de prendre position ici, mon but est plus simple, je souhaite vous permettre de comprendre à quel point ce bombardement est plus important qu’il n’y paraît.

Mais ce sombre tableau, peut vite s’effacer au profit d’un avenir meilleur, détaché de la colonisation, de l’ingérence étrangère en Afarée, cette vision radieuse, ne nécessite qu’une chose, de la sagesse. Ainsi, j’exhorte Monsieur l’Amiral-Président de faire preuve de retenue ! J’exhorte tout les peuples de l’Afarée à s’unir contre cet impérialisme multiformes, j’exhorte l’Afarée tout entière à ne faire qu’un face aux politiques néo-coloniales de certains états ! Je supplie mon homologue ouwalindais de ne pas répondre à cette attaque injustifiée, je supplie mon homologue antèrien de ne pas s’enfermer et de faire ses excuses à l’Ouwalinda. Je le sais, ce n’est pas facile, de pardonner et de s’excuser, c’est difficile d’admettre ses torts ou de ne pas laisser la colère nous submerger. Ainsi, je vous supplie, peuples et hommes d’états d’entendre mon message. Car je crois en cette Afarée unie contre la colonisation, je crois en notre intelligence et en notre force. Messieurs, Mes frères, vous n’êtes pas de simples chefs d’états, vous etes aussi afaréens et fier de l’être, ainsi, nous nous devons de nous pardonner.

Car si je crois en cette Afarée Unie qui peuple mes rêves, je crois aussi en la sagesse des hommes et des femmes qui gouvernent l’Afarée, loin de la brutalité, loin de la violence, loin de la guerre. Bien sur beaucoup tacheront de démonter mon argumentaire, ils diront : « Ateh Olinga aurait bien raison de se venger, l’Antegrad, en plus de soutenir un état fantoche à la solde d’une puissance néo-coloniale, a endeuillé l’Ouwalinda. » ou encore :  « Croire en une Afarée Unie est un beau reve, qui se rapproche plus de l’utopie que du monde réel » voire même : « Après tout, en quoi cela concerne Marcine, elle a assez à faire, elle n’a pas besoin de s’immiscer dans les affaires entre deux états souverains. ». Les plus bellicistes remarqueront : « Une guerre n’a jamais fait de mal à personne ! ».Ceux qui affirment cela ont fondamentalement tort, non seulement ils y exposent des défauts récurrents, l’égoïsme, le cynisme, la rancune… Mais en plus ils montrent à quel point ils n’ont aucune confiance en nous, nous les Pan Afaréens, auquel vous appartenez, estimés chefs d’états, vous qui vous battez au nom de l’Afarée, pour son indépendance vis à vis du reste du monde et sa décolonisation finale.

Si Ateh Olinga réponds aux bombardements antèriens, ce qui est bien évidemment son droit, les plus revanchards d’entre nous diraient même que c’est son devoir, non seulement en tant que chef d’état, mais aussi en tant qu’Ouwalindais. D’abord car il ne doit toléré qu’une puissance étrangère s’immisce dans ses affaires et qu’elle puisse assassiner impunément ses propres citoyens, ensuite car ces hommes et ces femmes qui moururent sous le feu antèrien auraient pu être ses frères, ses sœurs, ses amis, des êtres proches, des etres aimés et adorés, et tout homme qui se respecte, qui n’est en rien empêché par ses opinions politiques aurait pris un fusil et se serait engagé contre la nation qui a osé s’attaquer à des civils innocents, moi même je l’aurait fait ! Nous l’aurions tous fait ! Mais, paradoxalement, nous ne pouvons, et surtout, ne devons nous laisser porter par nos bas instincts, bien évidemment légitimes et compréhensibles, mais qui iraient à l’encontre de nos principes, de nos valeurs, non pas un pacifisme avilissant, mais un pan afaréisme fortifiant, qui nous permettrait de dépasser cette rivalité, cette animosité, car sinon, qu’est-ce qui empêcherait la République Fédérative Centrale de répondre à la juste vengeance ouwalindaise, finalement, les deux états deviendraient des champs de ruines, qui auraient blessés notre Mère, l’Afarée, qui aurait perdue des sommes considérables, mais aussi des hommes formidables qui auraient pu lui apporter tant. Ce cercle vicieux embraserait la région, vous ne ferez que vous détruire, et une réponse amènerait systématiquement une autre réponse, bref, le cercle vicieux commencera…

Quant à ceux qui répondraient que Marcine n’a rien à voir dedans, je leur rétorque qu’ils n’ont rien compris à la politique marcinoise, et plus largement des mouvements pan-afaréen, en effet l’objectif du P.P.A n’est pas de se limiter uniquement au Royaume, au contraire, son but est d’intervenir diplomatiquement en Afarée, sinon, le Parti n’a pas lieu d’être, au contraire d’ailleurs, c’est cette base anti-coloniale et anti-ingérences étrangères, c’est même dans son nom ! Bien évidemment, certains pourraient affirmer, sans preuves, que nous n’aurions aucun intérêt à agir pour les antèriens, au contraire même, si nous agissons l’Amiral-Président pourrait nous en tenir rigueur, mais la vraie question est la suivante : « Lorsque les grands Empires afaréens se sont développés pour le bonheur de leurs peuples, lorsque les califats du Nord menacèrent la Polkème et Rhèmes, est-ce que ces états sont restés inactifs lorsque les empire eurysiens s’établirent et colonisèrent le continent ? » Bien sur que non ! Ainsi lorsqu’une guerre découlant d’une intervention de deux puissances rivales sur un état en pleine guerre civile se déclare, nous ne pouvons rester sans bouger, ou du moins sans rien dire, surtout lorsque des actions à tendances néo-colonialistes, en provenance notamment de la Clovanie, qui envoies des troupes au Gondo tout en s’en vantant à travers des œuvres culturelles ! Autrement dit, comment mon Parti qui prône une lutte contre le colonialisme en Afarée, pourrait tolérer ce genre d’actes, qui menacent par extension la stabilité régionale, impactant directement Marcine, qui pourrait être sommée de répondre et de se ranger du coté de l’un des belligérant. 

Mais bien sur, nous ne pouvons et surtout ne pouvons soutenir l’un des deux états, d’abord car nous entretenons des rapports que nous espérons cordiaux avec les deux nations, et en plus, comme rappelé tout au long de ce discours, ce qui m’importe n’est pas de voir l’une des deux nations gagner, car ce sera finalement une défaite pour l’Afarée et son unité, ainsi il me paraît nécessaire d’agir, non pas d’agir comme un garant de la paix civile afaréenne, d’abord car je ne suis en rien qualifié pour, et ensuite car je n’aurais pas une telle prétention. Au contraire je souhaiterais agir en tant que médiateur, en utilisant des moyens diplomatiques qui excluent toute forme de pression. Ainsi, pour une Afarée, libre, unie et pacifique, je souhaiterai qu’Antèriens et Ouwalindais se retrouvent à la table des négociations, je souhaiterai convier d’ailleurs l’intégralité des nations afaréennes, libres, à statuer sur la guerre civile au Gondo, à dénoncer avec vigueur les crimes coloniaux de la Clovanie, les ingérences en tout genre de certaines nations aleuciennes, et à désigner la faction qui mérite la reconnaissance du Continent, de notre Mère qui se saigne, ainsi nous pourrions tenter d’atténuer ses douleurs, et de laisser un bandage qui pourrait refermer la terrible cicatrice que la colonisation, aleucienne et eurysienne a laissé. J’espère que ce discours, que je veux pacifique, qui n’entretient aucune visée moralisatrice, qui ne fait que dénoncer les impérialismes de certains états, aura inspiré les grands dirigeants que sont Ateh Olinga et d’Ismael idi Amir.

Note Hors R.P a écrit :Je rappelle que discours suit les résultats du bombardement antèrien, ainsi Aimé Bolila découvre en meme temps que le reste du monde le bombardement antèrien.
HRP: évènement se déroulant peu après le bombardement de l'Antegrad


République d'Ouwanlinda


Drapeau


Peuple ouwanlindais, levez vous pour la prise de parole de l'Amiral-Président !



*L'Amiral-Président apparaît à la tribune, fulminant devant la caméra*

Citoyens des quatre ethnies de notre grande nation,


Aujourd'hui est un jour sombre...qui fait saigner mon cœur ! Je partage tout comme, vous, mes frères, chrétiens et musulmans dont je suis le protecteur personnel...je partage votre peine et votre chagrin. L'Afarée a vu beaucoup de crimes: elle a vu des gens venus d'outre mer s'accaparer tout ce qu'elle possédait: dans ses champs, dans ses sous sols, dans la force des bras des gens, qu'on a déporté au bout du monde. Aujourd'hui encore, l'Ouwanlinda a eu à subir un affront venant du fond de ces âges... Mon cœur saigne ! Car le pire de tous: ce sont des afaréens, comme moi, qui sont à l'origine de cette attaque. Mais le sont-ils vraiment ? Le sont-ils vraiment lorsque le tyran IDi Amar vend son peuple à des intérêts de l'étranger ? Le sont-ils lorsque leurs fusils et leurs canons sont eurysiens ? Bonne question...je...*Ateh a l'air d'avoir du mal à trouver la suite de son discours dans ses fiches, un de des gardes du corps vient l'aider à lui trouver la bonne page*

Ah ! Jamais on a vu pareille ignominie. Après avoir violé nos eaux territoriales en promenant l'un de leurs navires sur nos horizons, ils décident de s'attaquer aux femmes et aux enfants. Ils décident de s'attaquer à des soldats en garnison, qui ne font que leur devoir, qui n'ont jamais été hostiles à leur égard, le tout sans le moindre prétexte. Ce sont des animaux, au cerveau pas plus développé que celui de hyènes, rien comparé à mon intellek...intellect.

*Ateh sort un revolver de son holster et l'agite. Il semble avoir lâché ses fiches de colère et improvise*

Voyez ce pistolet ? Regardez le bien...de toute façon je vous le montre souvent, et je vous ai peut-être raconté cette histoire beaucoup de fois...mais c'est pas grave, vous allez l'entendre à nouveau, car il y a nécessité. Quand j'étais jeune, ce pays n'existait pas, et nous n'étions pas plus que des serviteurs de gens venus de par la mer. Alors j'ai dit non, je me suis caché dans la mangrove avec quelques camarades, et j'ai résisté. Avec ce revolver que j'ai pris sur le corps d'un soldat velsnien, qui ma foi, a dû être surpris de s'apercevoir que les arbres parlaient autour de lui. Je me suis caché, de longues années, en mangeant ses racines et me nourrissant de la nature...jusqu'à notre libération. Je n'ai jamais cédé, je ne me suis jamais rendu....tout cela pour vous dire que ce jour ne sera pas différent, que mon caractère ne changera pas d'un pouce, et que je passerai tous les jours de ma vie à me battre pour vous, mon peuple, mes frères, dont je ne suis que le serviteur.

L'Antegrad, un autre de ces états mafieux, comme peut l'être le Gondo, un pays gangréné par des pratiques de prédation...oui j'ai appris ce mot dans un livre kah tanais...PREDATION...*il commence à l'épeler lettre par lettre* P-R-E-D-A-S-S-I-O-N...un pays gangréné par des pratiques de prédation organisées par des entreprises étrangères, a décidé de se comporter en vassal de ces intérêts, et de me porter les armes. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que tout se paye au centuple en Ouwanlinda, et que notre riposte est prête. Aussi, j'annonce le début de l'opération "crocodile qui vole sur la maison d'Idi Amar", qui n'est rien d'autre qu'une juste rétribution à ce sont nous avons été les victimes. Aussi, permettez moi de vous présenter la juste rétribution en question, deux pour êtres précises: "Stéphane" et "Sophie", deux missiles balistiques à longue portée devant rappeler aux antégrains que la souveraineté n'est pas une affaire à prendre à la légère.

Soyez fiers d'êtres ouwanlindais, toujours.

Vive l'Ouwanlinda, vive les ouwanlindais et vive l'Afarée libre !


Votre Amiral-Président et votre frère, Ateh Olinga. Président honoraire de l'Alguarena, Triumvir des triumvirs de la Grande République de Velsna, Soleil éternel de la nation, Roi consort de Teyla, Podestat de Léandre, l'Aigle d'Ouwanlinda qui voit au travers des nuages, défenseur des musulmans et des chrétiens d'Afarée, camarade de la victoire afaréenne.

Drapeau



Opération Crocodile qui vole sur Idi Amar


https://i.postimg.cc/kXg5tBxk/gythfrude.png
Le missile "Stéphane"

Genre de l'opération:
Bombardement du palais présidentiel du chef d'état antégrain + une base militaire de l'Antegrad
Date de la préparation de l'opération:
INRP, doit prendre place peu de temps après l'attaque antégrine

Lieu:
La république d'Ouwanlinda, Antegrain
Mission:
Tuer le dictateur Ismael Idi Amar et sa famille, ou du moins la blesser pour envoyer "un message" + représailles contre une base militaire antégrine
Matériels utilisé lors de l'opération:
Deux missiles balistiques niv8

Détaille de l'opération:Utilisation de missiles balistiques et d'une technologie loduarienne afin de toucher les cibles suivantes:
- Cible du missile "Stéphane": le Palais présidentiel d'Idi Amar
- Cible du missile "Sophie": Base militaire qui sera désignée par le joueur cible.

Créateur de l'opération: Ateh Olinga lui-même, basé sur des plans loduariens et technologies loduariennes.
Le chef suprême de la fédération centrale démocratique d'Antegrad ce trouvé effectivement au palais de marbre, la cible du missile, à ce moment la avec sa famille et quelque ministre (Ministère de l'économie, le ministère du pétrole, et le ministère de des finances). Surement de la chance pour le dirigeant Ouwanlindais car le dirigeant anterien pouvait être à plusieurs dizaine d'autre endroit. A se moment personne ne pouvait se douter qu'un missiles de huitième génération se dirigé vers eux.

C'est quoi ça?!
HrpCeci est le scénario de "si le missile balistique n'est pas détecté avant".
Dans le Centre de protection de la périphérie de Destint, les radars s'affolent : un objet volant à très grande vitesse se dirige vers la capitale anterienne. Les militaires anteriens remarquent cela et décident d'activer le dispositif de sécurité aérien de Destint en urgence. Il s'agit de mettre en fonctionnement les sept canons antiaériens de troisième génération desservant l'extérieur sud de la capitale, le sud de la capitale et le centre de la capitale et également deux Lance-missiles antiaériens mobiles de niveau quatres. Ils ne doivent être activés qu'en cas d'extrême urgence, comme l'attaque de la capitale, par des militaires, car leur technologie ne leur permet pas de faire la différence entre de simples avions non civils, des avions de chasse et des missiles, ce n'est pas le cas des Lance-missiles antiaériens mobiles qui, eux, reste constamment activer.

Le dispositif est prêt, un des militaires tente alors d’appeler le chef suprême pour le prévenir.

Un peu avant l’appel passé au chef suprême :

Anterien 1 : Qu'est-ce que c'est que ça ? Venez voir !
Dit-il en observant le signal radar.

Anterien 2 : C'est quoi ça ?! Un avion de chasse ?

Anterien 3 : Non, c'est trop rapide. C'est... C'est ?! C'est un missile !

Anterien 2 : Attendez, quoi ? Vous en êtes sûr ?!

Anterien 3 : Tu veux que ce soit quoi d'autre ? Ça vient du sud, prévenez le chef des armées de l'air de Destint et mettez en place le dispositif de sécurité aérien de Destint ! Plus vite que ça ! Assoud, occupe-toi de prévenir le chef suprême !

Anterien 1 : Asman, va lancer l'alarme !

Jamais cela n'était arrivé auparavant, les militaires anteriens étaient paniqués et savaient qu'ils n'auraient pas le temps de prévenir la population.

Anterien 4 : C'est bon, chef, les canons antiaériens sont prêts, il ne reste plus qu'à prier...

Hrp : voici le scénario où le missile "Stéphane" est détecté plus tôt

Les radars de la ville de Port-Waji-les-Golfes s'excitent : un objet volant non identifié avance à toute allure aux portes de la fédération. Les militaires anteriens le remarquent, mais avant même qu'ils ne comprennent qu'il s'agit d'un missile, celui-ci avait déjà survolé la ville. Cependant, tout n'était pas perdu. Les militaires, agissant en professionnels, avertissent immédiatement toutes les villes supposées être sur la trajectoire du missile et possédant un système anti-aérien afin de tenter d'abattre cette menace.

Anterien 5 : C'est quoi cette merde ?!

Anterien 6 : C'est super rapide !

Anterien 7 : À quoi vous jouez, bande de cons ?! Rappelez-vous pour qui vous travaillez ! Fais-moi voir ! C'est... C'est un missile !
Je vous laisse dix secondes pour trouver la trajectoire exacte de ce missile et vingt secondes pour avertir toutes les villes pouvant l'intercepter ! C'est compris ?!

Tous les militaires présents font signe qu'ils avaient compris et se mettent immédiatement au travail. Ainsi, les villes de New Maï et Naugua, comportant chacune trois canons antiaériens de troisième génération, ont été averties ainsi que Destint.


Dernier HRP je le prometJe suppose que n'importe quel canon antiaérien peut détruire un missile balistique. Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas grave.
Opération Diamant Bleu part I
Arbitrage de ce post

Image d'illustration
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La Fédération Centrale Démocratique d'Antegrad voulait bombarder l'Ouwanlida. Cette possibilité s'offrit assez aisément à la Fédération. En outre, l'Ouwanlida n'opposa en réponse à l'incursion aérienne, aucune force aérienne ou encore une force de batterie anti-aérienne. La réponse n'allait pas venir de la part de l'Ouwanlinda de cette manière-là. Cela laissa le temps à la force aérienne de repérer les installations présumément militaires. Il n'en fallait pas moins ou plus, cela dépend comment on regarde l'évènement, à la flotte aérienne pour faire ce qu'elle venait faire. C'est-à-dire bombarder des installations militaires pour envoyer un message à l'Ouwanlinda.
Pertes

"Base de Cascade-Croco" :
-200 Armes légères d'infanterie niveau 11, (-200)
-15 Véhicule léger tout-terrain niveau 4, (-15)
-25 Transport de troupes blindé niveau 4 (-25)
-15 Char léger niveau 1, (-15)

40 morts et blessés


* Ces pertes correspondent à une estimation des morts, disparus et déserteurs.


Explications :

Échelle de dé : 100 réussite critique - 0 échec critique.

2 % de bonus : Tech 8 et 7 sur les deux technos liées à l'Espace et sa conquête. Jet de 18 de Brennus, soit un échec. Échec relatif, doutant fortement à la lecture des RP de l'existence de ces satellites militaires. Mais une installation militaire est belle et bien visée.

20 % de Bonus : Pas de tentative de détection de la part du joueur, pas de tentative d'interception. Pas d'utilisation de la DCA ou autre, selon le post en réponse. Ce qui explique les pertes très élevées en partie.

5 % de malus : Opération qui semble avoir été faite dans la précipitation au niveau des renseignements.


Opération Diamant Bleu part II
Arbitrage de ce post

Image d'illustration
Image d'illustration


L'Ouwanlinda voulait sa vengeance suite au bombardement de la base militaire sobrement appelée Cascade-Croco. Le plan de vengeance n'était ni plus ni moins fait pour abattre l'ennemi, comme le dirait la célèbre expression sur Échos International. C'est alors qu'on vit un missile dans le ciel et des missiles d'interception qui ratèrent tous leurs cibles. Le Palais était la cible et la cible était atteinte. Est-ce que le président et dictateur de la Fédération d'Antegrad était encore vivant ?


Pertes

"Palais Présidentiel" :
-Ismael Idi Amar, (-1)

"Base militaire" :
-15 Transport de troupes blindé niveau 6, (-15)
-9 Véhicule de combat d'infanterie niveau 4, (-9)

1 mort


* Ces pertes correspondent à une estimation des morts, disparus et déserteurs.


Explications :

Échelle de dé : 100 réussite critique - 0 échec critique.

Jet de dé de Brennus : 94, donc réussite critique. Pas de personnage protégé ici Qu'importe le système utilisé, au regard du 94, le tir réussis.

Il y a un débat sur la mort du dictateur et par conséquent sur la date de l'opération. Le dictateur étant à un sommet où tout le continent est présent. Deux choix s'offrent aux joueurs. Le premier est la mort à la date prévue. Le deuxième est la mort après le sommet pour éviter de faire faire des choses étranges à la timeline. Il est évident que Brennus ayant fait l'opération, son avis sera primordial. Tout en encourageant à une décision commune des joueurs concernés

Les pertes élevés malgré l'utilisation de balistique s'explique par la réussite critique.
Opération Péla !


GAN'g GAN'g
Ordre de patrouille : En rouge, les navires amiraux et de soutiens (porte-avion, porte-hélicoptère, cargo, ravitailleurs, démineurs...). En jaune, les navires de combat et d'escorte. En bleu, les aéronefs en patrouille aérienne. Et en vert, les rotations vers le port d'attache nordiste.


Arrive au large de l'Afarée l'armada sylvoise, le 07 mars 2016 après dix jours voyage depuis le Paltoterra. Les préparatifs furent immédiatement lancés à l'annonce de l'actualité, quand les troupes sur place rapportèrent la nouvelle. L'implication d'un partenaire économique directement pris pour cible, d'alliés dans le voisinage et d'un crime de guerre avec assassinat de ni plus ni moins qu'un dirigeant, motivaient une intervention pour éviter l'escalade. Le raisonnement des 4T avait été appliqué comme le voulait la tradition militaire sylvoise :

Task : imposer un embargo sur le matériel militaire à destination de l'Antegrad et Ouwanlinda pour éviter une escalade militaire. Seul le matériel militaire devait être intercepté, le reste des biens marchands et autres étant autorisés.

Target : L'Antegrad, un partenaire relativement raisonnable et à l'écoute des recommandations sylvoises, et l'Ouwanlinda, dirigé avec impulsivité par un dirigeant imprévisible.

Threat : L'Ouwanlinda, essentiellement, et ses missiles. Il était presque évident qu'ils seraient utilisés. Hormis cela, l'Ouwanlinda restait une menace assez aisée à contenir. On craignait également l'implication d'autres nations, pressées de déstabiliser davantage la région pour servir leurs intérêts, quand bien même, on ne nommait pas clairement ces puissances interventionnistes. Ces menaces planeraient sur l'Antegrad, principalement, mais aussi Makola et Owembo, ces deux territoires d'Afarée faisant partie de l'Empire du Nord.
Il y avait uniquement un point de doute : jusqu'où iraient l'instinct de survie et la folie d'Ateh ? Après tout, le Bourg des Mahoganys aussi était à portée de tirs.

Tactic : Une coalition ONDienne pour le moment, potentiellement étendue à d'autres nations à l'avenir, allait mettre en place deux patrouilles principales. La première, au nord, sera assurée par l'Empire du Nord. Et la seconde au sud, par le Duché de Sylva suppléé par un patrouilleur Tanska en rotation, et une frégate caratradaise avec hélicoptère embarqué.
Ces deux groupes allaient adopter une configuration assez classique pour adopter une posture défensive, et couvrir une large surface avec des patrouilles en permanence en mouvement.

Plus précisément, l'ensemble des navires auront des itinéraires de patrouille déterminée selon leur rang. L'objectif est d'avoir les navires amiraux et de soutiens au centre, encadrés par les navires de guerre qui les escorteront, avec une patrouille supplémentaire assurée par les aéronefs pour mettre en place un dispositif de détection en profondeur et assurer des alertes précoces.

Les effectifs sont les suivants :

Patrouilles Nords (armée nordiste uniquement) :

Navires d'escorte et de combat (itinéraire jaune) :
  • 2 patrouilleurs lvl 6
  • 1 patrouilleur lvl 10
  • 1 corvette lvl 5
  • 2 frégates lvl 6
  • 1 destroyer lvl 1
  • 1 sous-marin d'attaque lvl 2
  • 1 sous-marin lance-missile lvl 1

Aéronefs en patrouille aérienne (itinéraire bleu) :
  • 7 hélicoptères légers polyvalents lvl 6

Patrouille sud (armée sylvoise sauf indication contraire) :

Navires amiral ou de soutien (itinéraire rouge) :
  • 1 porte-avion lvl 3
  • 1 navire cargo lvl 9
  • 1 navire ravitailleur lvl 8

Navires d'escorte et de combat (itinéraire jaune) :
  • 1 frégate lvl 6
  • 2 frégate lvl 5
  • 2 frégates lvl 3
  • 1 frégate lvl 3 (caratradaise)
  • 2 sous-marins d'attaque lvl 5
  • 1 patrouilleur (tanskien, en rotation avec deux autres en territoire tanskienne)

Aéronefs en patrouille aérienne (itinéraire bleu) :
  • 10 chasseurs-bombardier lvl 1
  • 17 chasseurs-bombardier lvl 3
  • 3 chasseurs-bombardier lvl 4
  • 6 chasseurs-bombardier lvl 10
  • 2 avions radar lvl 6
  • 2 avions de guerre électronique lvl 8
  • 10 hélicoptères moyens lvl 5
  • 5 hélicoptères légers lvl 4
  • 1 hélicoptère moyen lvl 9 (caratradais)
  • 1 hélicoptère moyen (tanskien)

Un ensemble d'éléments importants sont à prendre en compte :
– Les hélicoptères servent à la projection de la détection, mais également au transport de fusilier marin pour l'inspection des navires à destination de l'Antegrad et Ouwanlinda.
– La projection de la détection opérée par les aéronefs, et synchronisée avec les missiles mer-air des navires via fusion des données, assure une couverture performante contre les missiles aussi bien balistique que de croisière.
– Les deux AWAC sylvois se relaient pour toujours en avoir un en vol de manière opérationnelle et assurer une couverture radar maximale, que ce soit pour détecter navires, avions ou missiles. Il en est de même pour les avions de guerre électroniques qui peuvent, si nécessaire, participer au brouillage des dispositifs de détection et verrouillage de batteries côtières de missiles de croisière sol-mer.
– Les hélicoptères et navires larguent à rythme régulier des bouées acoustiques pour appuyer la détection de leurs sonars embarqués et assurer un environnement hostile à d'éventuels sous-marins adverses.
– Sur les 36 chasseurs bombardiers embarqués, il y en a en permanence six en vol (une escadrille) et six prêts au décollage immédiat avec de l'équipement air-air, notamment pour l'interception de missiles balistiques durant leur phase ascendante.
– L'attitude des marins ONDiens envers les navires étrangers en direction de l'Ouwanlinda et Antegrad est ferme, mais non hostile, du moment que le passage n'est pas forcé. Les marins ont uniquement pour directive de vérifier l'absence d'armes dans les navires.
– Les patrouilles opérées par l'Empire du Nord au nord vise aussi bien à surveiller l'accès par le nord de l'Ouwanlinda, qu'à faire profiter à Makola et Owembo d'une couverture anti-missile balistique si nécessaire. Il en est de même pour les patrouilles sylvo-tansko-caratradaises au sud.

Détail ayant son important : n'étant pas certain de l'existence d'un instinct de survie ou d'un semblant de raison chez Ateh, on envisageait déjà des tirs de missiles balistiques contre le Bourg des Mahoganys, raison pour laquelle les navires restés en Sylva et les DCA restaient attentifs et en état d'alerte, prêt à fournir une ultime défense si était détectée des tirs depuis l'Ouwanlinda. Le personnel, gouvernement inclut, était alerté de l'éventualité où il faudrait se précipiter vers des abris.
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Engagement impérial dans l'Opération Péla



En réponse aux tensions croissantes et aux échanges de tirs entre la Fédération Centrale d'Antegrad et la République d'Ouwanlinda, exacerbés par la mort du dirigeant antegrain Ismael Idi Amar, l'Empire a pris la décision conjointement avec ses alliés de l'Organisation des Nations Démocratiques, notamment le Duché de Sylva, de procéder à un déploiement stratégique et d'engager ses forces armées dans le cadre de l'Opération Péla. Cette intervention vise principalement à protéger les territoires impériaux dans la région de potentiels affrontements futurs entre les deux belligérants et de le protéger de l'instabilité, et vise à stabiliser la situation régionale en limitant l'afflux d'armes vers les ports antegrains (et Ouwanlindais pour les forces Sylvoises), dans l'objectif de réduire la durée du conflit et d'exercer une pression sur les autorités en place afin de mettre un terme au plus vite à l'escalade.

Pour mener à bien cette mission, l'Empire a déployé une force militaire significative, composée d'unités aériennes et navales depuis l'ensemble de ses territoires. Les unités aériennes incluent une escadrille de 12 avions de chasse, une escadrille de huit avions d'attaque au sol, une escadrille de six chasseurs bombardiers, ainsi qu'un détachement de deux bombardiers stratégiques et deux bombardiers gunship. Ces forces aériennes sont conçues pour assurer la supériorité aérienne et fournir un soutien tactique aux opérations navales visant à organiser le blocus. Les transports aériens de matériels militaires seront également visés par ce déploiement.

Sur le plan naval, les forces impériales sont regroupées au sein d'une unité spéciale renommée Maritime Sentinel Task Force (MSTF), issue d'un Helicopter Carrier Strike Group (HCSG) modifié pour répondre aux besoins du blocus et pour tenir compte de la réalité des menaces pesant actuellement sur l'Empire à l'heure actuelle. Cette force comprend le porte-hélicoptère NIS Landry, des patrouilleurs de classe Prosperity, un patrouilleur de classe Sefu, une corvette de classe Erikson, des frégates de classe Séisme, un destroyer de classe Delieux, un sous-marin d'attaque de classe Aleucia II, et un sous-marin lance-missile de classe Foudre. En outre, la MSTF est équipée d'un total de trente appareils aériens présents sur le NIS Landry dont la majorité étant des hélicoptères de différents types, et le reste étant des drones de reconnaissance.

Le personnel réquisitionné pour ce déploiement spécial est porté à quatre mille membres, toutes catégories confondues, signe de l'ampleur et l'ambition de cette opération.

Les missions assignées à ces forces sont multiples et hautement stratégiques dans la possibilité de mettre fin au conflit latent entre antegrains et ouwanlindais. Tout d'abord, les forces impériales déployées doivent organiser un blocus efficient et protéger les côtes antegraines d'attaques tout en empêchant des importations d'armements. Cela implique d'intercepter et d'identifier tout navire militaire approchant la zone de blocus, en utilisant des mesures graduées, allant des avertissements verbaux, des moyens non létaux pour forcer les navires à l'arrêt ou l'engagement armé en dernier recours. En cas de risque avéré d'engagement de tirs, les forces impériales sont prêtre à neutraliser les navires d'origine par tous les moyens nécessaires, y compris leur destruction. Les navires civils doivent également être contrôlés pour s'assurer qu'ils ne transportent aucun matériel proscrit dans le cadre de cettee Opération Péla, à savoir de l'armement. Les convois doivent être suivis et les tactiques de dissuasion telles que définies par les protocles ayant cours au sein des forces armées impériales doivent être utilisées pour empêcher toute tentative de briser le blocus. En cas de résistance, les convois doivent être neutralisés, et toutes les cargaisons d'armements doivent être saisies.

Enfin, tout aéronef approchant la zone de blocus doit être intercepté et identifié. En cas de non-conformité ou de risque majeur, des mesures graduées doivent être là uassi utilisées, allant des avertissements verbaux à l'engagement des forces armées pour forcer l'aéronef à se poser ou à quitter la zone, voir à le détruire en cas d'engagement de sa part.

Composition complète du déploiement impérialComposition du déploiement impérial a écrit :
Composantes aériennes :

↳ Escadrille de 12 avions de chasse de cinquième génération

↳ Escadrille de 8 avions d'attaque au sol de cinquième génération

↳ Escadrille de 6 chasseurs bombardiers de première génération

↳ Détachement de 2 bombardiers stratégiques de quatrième génération

↳ Détachement de 2 bombardiers gunship de deuxième génération

Composantes navales :

↳ Porte-hélicoptère NIS Landry (lvl 3)

↳ Patrouilleurs NIS Michael Ier et NIS Beaumont (lvl 6)

↳ Patrouilleur NIS Baraka (lvl 10)

↳ Corvette NIS Kommunaterroristo (lvl 5)

↳ Frégates NIS Jules Ier et NIS McHarper (lvl 6)

↳ Destroyer NIS Phosphore (lvl 1)

↳ Sous-marin d'attaque NIS Glorieux (lvl 2)

↳ Sous-marin lance-missile NIS Imperator (lvl 1)

Aéronefs embarqués sur le porte-hélicoptère (PHA) NIS Landry :

↳ 10 hélicoptères d'attaque de quatrième génération

↳ 3 hélicoptères légers polyvalents de sixième génération

↳ 7 drones de reconnaissance de cinquième génération

↳ 10 hélicoptères de transport de sixième génération

Appareils aériens embarqués sur les autres navires :

↳ 7 hélicoptères légers polyvalents de sixième génération

Personnels totaux :

↳ 4000 membres du personnel, toutes catégories confondues

L'intervention humanitaire en Antegrad par la Poëtoscovie
Une fraternité des peuples dont l'expression va au-delà des frontières

Source : Ministère des Relations Internationales et Ministère de la Défense - Document accessible aux États uniquement

Ces derniers temps, l'Afarée connaît une escalade de la violence sans précédent entre deux acteurs majeurs de la région, compromettant la stabilité globale du continent. La République de Poëtoscovie, jusqu'à présent, ne s'est pas prononcée quant à la question, demeurant d'une neutralité sans faille quoique l'Antegrad et la Nation Littéraire jouissent de liens diplomatiques étroits. Cependant, l'absence de demande de soutien de la part de notre allié ne nous a pas poussés à nous positionner dans ce conflit, permettant à la Poëtoscovie de rester fidèle à sa politique internationale, menée par Monsieur Piotr Vassia, basée sur le respect du droit international dans le souci de la paix, de la stabilité et de la justice.

L'annonce de certaines interventions par des puissances étrangères en l'Afarée, pour la plupart eurysiennes, est saluée par la République de Poëtoscovie en ce qu'elle permet de rétablir une forme de cessation du conflit armé. Cette opération, noble, ne semble toutefois pas manquer de rappeler à certains peuples d'Afarée les épisodes de colonisation. Nous prions donc les armées déployées dans le cadre de cette opération, répondant entre autres de Sylva ou de l'Empire du Nord, de bien vouloir demeurer dans le souci de la dignité des peuples et de leur souveraineté.

Par ailleurs, la mort du dirigeant de l'Antegrad promet une période de rupture pour le pays, lequel connaissait déjà de nombreuses crises avant l'embrasement du conflit avec la République d'Ouwanlinda. Ne pouvant pas rester inactifs tandis que les peuples de l'Antegrad et de la Poëtoscovie se veulent alliés, une aide humanitaire sera délivrée en Antegrad sous escorte militaire poëtoscovienne afin de garantir son bon déroulement. Cette mission s'effectuera sur différentes portions du territoire, partant des côtes et s'établissant plus activement au sein de la capitale où demeurent aujourd'hui encore des diplomates et ressortissants poëtoscoviens. Par ailleurs, l'influence culturelle de la Nation Littéraire n'a jamais diminué, celle-ci ayant eu à cœur de maintenir ouvert un dialogue avec les autorités dans le souci des droits les plus fondamentaux, notamment d'accès à l'éducation, et permettant l'instruction et l'ouverture sur le monde par l'implémentation de centres culturels de la fondation Poëtky Mir.

La mission humanitaire a pour objectif, à terme, d'expédier environ 80 tonnes d'aide humanitaire sous forme de nourriture consommable, mais comptera également des fonds à investir pour la reconstruction du pays, sans oublier les équipes médicales dépêchées sur place afin, en l'absence d'autorités clairement aptes à exercer depuis la mort du dictateur, d'éviter la propagation d'épidémies.

Ne souhaitant pas se positionner sur ce que put être le régime antegrain, il demeure toutefois clairement établi que la Poëtoscovie encourage un renforcement du caractère démocratique de l'État d'Antegrad, processus que la Poëtoscovie se propose d'accompagner en tant qu'allié de longue date entretenant, aujourd'hui encore, de bons rapports diplomatiques avec l'État concerné.

L'escorte militaire accompagnant les navires humanitaires sera composée d'une corvette et de quatre patrouilleurs concernant les engins du corps naval de l'armée. Ces bâtiments ont pour unique objectif de dissuader toute tentative de piraterie le long du trajet jusqu'à l'Antegrad. Une fois à ses abords, nous sommons les puissances présentes sur place de bien vouloir laisser la Poëtoscovie accéder au territoire antegrain pour qu'elle puisse y accomplir la mission détaillée ci-dessus. L'essentiel des moyens humanitaires mis à disposition de l'Antegrad sera, lui, contenu dans un porte-conteneurs de l'armée poëtoscovienne. L'ensemble du convoi sera accompagné par les équipes nécessaires au ravitaillement. Des drones de reconnaissance permettront également de sécuriser la zone d'avancée du convoi, jugée comme sensible en raison de sa faible protection et du caractère éminemment géostratégique dont relève sa mission.

En outre, la Poëtoscovie incite ses ressortissants situés en Antegrad de regagner la Poëtoscovie le temps que le pays trouve une voie pacifique allant vers la résolution des conflits internes et externes, comprenant l'établissement d'une paix durable et la création d'un modèle politique de société pleinement démocratique. Les services consulaires présents dans l'Ambassade de Poëtoscovie située dans la capitale de l'Antegrad se tiendront à disposition des citoyens poëtoscoviens, mais également azuréens comme le veut le Traité de Bascra.


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Qui va là ?!
En réponse au post précédent.

Les forces coalisées sylvoises, nordistes, caratradaises et tanskiennes avaient une mission très claire : empêcher l'apport d'armes étrangères susceptibles. La chose passait par une fouille systématique des navires suspects, et ceux de la Poëtoscovie l'étaient terriblement. L'apport d'une aide humanitaire aussi massive pour des frappes confinées contre des infrastructures militaires et gouvernementales, sans mouvement supplémentaire de population, ne justifiait pas un tel apport de vivre en soi. Il était probable que les décisionnaires de la Poëtoscovie adoptait avant tout une réflexion basée sur la symbolique et le rapprochement diplomatique avec l'Antegrad plus qu'une véritable pensée humanitaire (en vue de l'absence de besoins humanitaires). Mais l'armée sylvoise se réservait malgré tout la prérogative de vérifier cela pour répondre à son objectif principal, avec une interpellation radio des navires Poëtoscoviens. Comme le voulait le protocole, les appels étaient cordiaux, non menaçants, mais empreints d'une certaine rigueur que l'on pourrait qualifier de ferme.

"Ici capitaine de frégate sylvoise à navires de la Poetoscovie. Dans le cadre de nos opérations de surveillance, nous demandons l'autorisation d'aborder vos navires pour vérifier l'absence d'armes à destination de l'Antegrad. Merci de coopérer avec les zodiacs sylvois en approche."
"Ici le capitaine d'escadre de la Marine appartenant au Ministère de la Défense de la République de Poëtoscovie. Nous vous demandons de bien vouloir préciser si vous possédez un mandat délivré par une organisation internationale que la Poëtoscovie reconnait dans le cadre de cette opération. Le cas échéant, nous vous laisserons fouiller le navire contenant l'aide humanitaire. Le cas contraire, il nous faudra demander l'aval plus haut."
"Ici capitaine de frégate sylvoise. Cette opération est une initiative sylvoise avec pour volonté d'éviter une escalade du conflit en interdisant l'apport d'armes. De par l'absence de nécessité d'apporter une aide humanitaire selon les retours actuels, la composition militaire de votre convoi et l'implication fréquente de la Poëtoscovie dans les affaires concernant des missiles balistiques, il est estimé comme possible que des armes soient transportées à bord de ces navires. Le Duché de Sylva s'engage à uniquement vérifier l'absence d'armes pouvant alimenter ce conflit, après quoi nous vous permettrons de reprendre votre route. Si la chose est contraire à vos directives, nous vous invitons à contacter vos supérieures et vous enjoignons à ne pas franchir d'ici là le blocus."
Rencontre entre le blocus sylvois et le convoi militaro-humanitaire de la Poëtoscovie
Une diplomatie ayant raison des tensions

Source : Ministère des Relations Internationales et Ministère de la Défense - Document accessible aux États membres de l'OND et à l'Azur

Tandis que la Poëtoscovie a pris pour décision d'envoyer une aide humanitaire massive à l'Antegrad, au cœur d'un conflit mais également d'un régime politique dont la démocratie est mise en cause, le convoi exceptionnel s'est heurté aux volontés sylvoises d'interdire toute entrée de matériel suspect dans la zone de conflit.

Depuis toujours, la Poëtoscovie s'est montrée relativement conciliante avec le régime de l'Antegrad, considérant, conformément aux lignes diplomatiques poëtoscoviennes pleinement assumées, que le dialogue ne saurait en aucun cas être rompu. Toutefois, les allégations proférées par Sylva une fois le convoi contrôlé sont fausses. L'Antegrad n'est pas un allié de la Poëtoscovie, pas davantage que ne le sont les nations chez qui la Poëtoscovie maintient des diplomates dans une volonté de privilégier la négociation au rapport de force. Il n'est pas dans le rôle d'un État tel que la Poëtoscovie de se faire juge de tel ou tel État, d'en déclarer certains bons ou certains mauvais, précisément car la voie de la paix et de la stabilité doit sans cesse être recherchée.

Nous comprenons toutefois que le blocus, dont Sylva est à l'initiative, sert ces mêmes valeurs. En effet, la paix et la stabilité semblent vraiment demeurer des préoccupations des États de l'OND présents sur place, quoique parmi eux se trouvent certains pays ayant des intérêts économiques dans l'enlisement des conflits militaires, possédant d'importantes firmes militaro-industrielles.

Il est, en outre, à noter que ce blocus intervient en dehors de tout cadre juridique international probant. Sylva semble ainsi s'approprier un territoire maritime sur lequel il n'a pas plus de souveraineté que n'en a aucun autre État. Au niveau des eaux internationales, il parait tout à fait inconcevable qu'un quelconque État puisse décider de faire appliquer sa loi, sa justice, sa morale ou ses moeurs. Or, il s'agit très précisément de ce qui est réalisé dans le cas présent. Si des États souhaitent agir pour la stabilité et la paix, la Poëtoscovie les encourage, mais les encourage à le faire dans le respect de la souveraineté de chacun ainsi que des conventions diplomatiques. Tout droit n'est pas nécessairement écrit, notamment le cadre du droit international. Les frontières sont calquées sur une réalité, non sur des textes. Le fait que la haute mer n'appartienne à tous et à personne appartient au bon sens. Décréter qu'il n'existe aucune norme qui entoure ce qui est possible ou non pour un État n'est ni plus ni moins qu'un mensonge. La Poëtoscovie recommande aux États qui se sentent concernés par les enjeux contemporains de créer, s'ils veulent pouvoir intervenir en toute légitimité, une organisation au sein de laquelle chaque État serait membre et dont la voix prévaudrait, notamment en termes de mandats internationaux. Il n'appartient qu'aux États concernés de fonder une telle organisation, laquelle bénéficiera sans aucun doute d'une légitimité autrement plus grande qu'une OND qui, symbole d'excellence, demeure également symbole de mépris pour des peuples afaréens qui se sentent écartés des décisions prises et, plus généralement, de la gouvernance mondiale.

Concernant le contrôle en lui-même, quoique Sylva n'agissant sous aucun mandat légitimement reconnu, la Poëtoscovie a accepté que le navire transportant l'aide humanitaire soit fouillé, toujours en présence du personnel de la marine poëtoscovienne. L'ordre avait pourtant été donné de ne laisser aucune puissance s'interposer entre la volonté humanitaire de la Poëtoscovie et sa réalisation. Toutefois, au dernier instant, car Sylva a menacé d'intercepter les navires militaires poëtoscoviens dans le cas où ceux-ci n'accepteraient pas de faire l'objet d'une fouille, Monsieur Ministre des Relations Internationales, Piotr Vassia, a daigné, comme symbole de bonne foi, que les Sylvois contrôlent, bien qu'illégitimement, ce qui ne s'avérait être que de l'aide humanitaire. Le fait qu'il y ait eu besoin de vérifier cela montre combien Sylva éprouve de la méfiance envers des acteurs qui, pourtant, sont plus investis dans la résolution du conflit que lui. Nous attendons alors que Sylva se montre reconnaissant que la Poëtoscovie ne se soit pas jetée tête baissée dans la trajectoire qui était initialement la sienne. Par ailleurs, nous souhaitons montrer à l'OND que la Poëtoscovie est digne de confiance et s'inscrit pleinement dans la direction politique de l'organisation au sein de laquelle elle souhaite s'investir pleinement, y ayant récemment déposé une candidature.


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Opération Péroun (1/2)
[EXT] L'envoi de caisses militaires en Antegrad

Source : Ministère de la Sécurité d'État - Confidentiel

L'Antegrad, cela n'aura échappé à personne, est la cible d'une injustice. Elle voit se livrer contre elle tout un pan d'États tous plus illégitimes les uns que les autres, lui interdisant jusqu'à sa propre défense, pourtant droit géopolitique le plus sacré. La Poëtoscovie, unie à cette nation par des échanges tout d'abord économiques, mais désormais diplomatiques et culturels, prend alors la défense de l'Antegrad, toujours en accord avec les valeurs qui forment les lignes directrices de sa politique internationale : paix, stabilité, justice.

La Poëtoscovie, officiellement, ne peut pas soutenir militairement l'Antegrad, notamment si celui-ci voudrait chasser les envahisseurs eurysiens. Elle a alors, afin de se montrer diplomatiquement engagée, envoyé une "aide humanitaire" à l'Antegrad. Certes, cela n'était pas utile pour le peuple antegrain, mais symboliquement, ce geste a permis d'afficher le bord poëtoscovien dans ce conflit. En vérité, l'aide humanitaire va être stockée et permettra, en cas d'opération menée conjointement avec des forces de l'armée régulière de Poëtoscovie ou de la Sécurité d'État, de nourrir les forces de la Nation Littéraire le temps des interventions en Afarée.

Le 27 juillet 2016 au soir, des caisses ont été chargées à bord de camions militaires, lesquels ont été expédiés vers l'Afarée par transporteur de l'armée poëtoscovienne. Officiellement, ce vol correspond à des ressources de nature indéterminée envoyées à l'ambassade poëtoscovienne sur place. Cela se justifie par une hausse de la violence, nécessitant de renforcer la sécurité des établissements diplomatiques dans cette région du monde où la guerre fait rage. En réalité, tout a été minutieusement orchestré.

La Sécurité d'État, afin de préserver la sûreté de ses opérations, opère de façon fragmentée et ne compte qu'un unique cœur pour chaque opération. Ce cœur est appelé "Commandement". Lui seul a la vision d'ensemble sur le projet. Dans un premier temps, le Commandement de la Sécurité d'État assigne à un service de mettre ████████ dans des caisses sécurisées. Celui-ci s'exécute et confie ces caisses à un deuxième service, lequel ne connait pas leur contenu et les livre jusqu'à un point relais. Ce point relais permet de transférer les caisses à une troisième équipe, laquelle les emmène jusqu'à l'aéroport militaire de ██████. De là, une quatrième équipe emmène les caisses, toujours sous scellé, jusqu'à la capitale antégrine, où une dernière équipe de la Sécurité d'État les récupère et les emmène à l'ambassade de Poëtoscovie.

Ainsi, grâce à ce fonctionnement, aucun des agents n'est au courant de plus d'une de ces informations : la marchandise, d'où elle vient, où elle va, qui la récupère. Même si un infiltré se cachait parmi les rangs de la Sécurité d'État, il serait fort impossible pour lui de délivrer à une puissance étrangère suffisamment d'éléments pour empêcher les opérations en cours.

Le vol, bien arrivé en Antegrad, a été réceptionné comme convenu, et le contenu de l'avion a bien été envoyé à l'ambassade de Poëtoscovie, accompagné par de nouveaux agents, tous déclarés comme appartenant au personnel diplomatique poëtoscovien. Le représentant de la Sécurité d'État devra alors, dans un second temps, s'occuper de la suite de l'opération Péroun afin qu'à terme elle permette à la Poëtoscovie de réaliser ce qu'elle ne peut pas faire officiellement – sinon il n'y aurait pas eu besoin de faire intervenir la Sécurité d'État.

Depuis la mort du dictateur de l'Antegrad, la Poëtoscovie n'a pas réagi. Cette absence de réaction diplomatique marque tout de même beaucoup le paysage géopolitique international, dans la mesure où la Nation Littéraire s'était, à de multiples reprises, illustrée comme fervent défenseur de cette puissance étrangère d'afaréen de l'ouest. En vérité, il s'agit d'un moyen pour ne pas se mettre la communauté internationale à dos, ni causer du tort à l'Antegrad, État avec lequel elle entend poursuivre pleinement les relations diplomatiques, culturelles, économiques, mais également la coopération militaire et de renseignements. L'opération Péroun en est le parfait exemple, quoique la Poëtoscovie soit dans l'obligation morale d'agir dans l'ombre, quoique la lutte contre l'impérialisme eurysien soit un sujet dont toutes et tous, hors de ce continent, devrions pleinement nous saisir. Le fait que l'Afarée soit soumise à des puissances d'un autre continent rappelle des heures sombres, et il est aujourd'hui temps que cela n'appartienne plus qu'à la mémoire.

La suite de l'opération Péroun sera publiée incessamment, ne vous inquiétez pas.


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HRP : j'ai mis qu'il était arrivé, car flemme de faire deux posts MAIS si quelqu'un râle parce qu'il voulait intercepter l'avion, l'abattre ou juste avoir un signal radio, je suis ouvert à tout changement.
Le Duché de Sylva et ses alliés lèvent l'embargo sur l'Antegrad.

Après des échanges de missives entre l'Antegrad et Sylva, aurait été convenu d'un certain nombre de conditions selon lesquelles le Duché et ses partenaires mettraient fin à l'embargo militaire à l'encontre de l'Antegrad. Si le gouvernement n'a pas cité précisément lesdites conditions, il a fait savoir qu'elles comprenaient un ensemble de garantie que l'Antegrad œuvrerait pour la paix et éviterait l'escalade. Ces négociations ont également amené à une décision très surprenante : l'apport gracieux d'un bataillon de DCA à l'Antegrad par Sylva. Le Duché a annoncé assumer ce soutien militaire, visant à consolider la défense anterienne tout en ne représentant pas une menace pour l'(absence d')aviation ouwanlindaise. Sylva œuvre ainsi pour stabiliser la région plutôt qu'alimenter une intensification et régionalisation du conflit qui, rappelons-le, part du Gondo.

Concernant l'embargo militaire sur l'Ouwanlinda, il est maintenu de par l'absence de réponses portées par Ateh Olinga à la missive sylvoise, l'absence de garantie qu'il ne mettra pas à exécution une nouvelle frappe, et la poursuite de sa politique belliqueuse avec un tir de missile injustifié contre le Gondo.

République d'Ouwanlinda


Drapeau


Peuple ouwanlindais, levez vous pour l'annonce radiophonique du Ministre du Respect Barnabas !



Drapeau


Cher peuple ouwanlindais, cher reste du monde,

Comme vous le savez, la grande nation ouwanlindaise est depuis plusieurs semaines dans une situation d'impasse, provoquée par un pays qui ne veut pas reconnaître son degré de responsabilité dans cette affaire, ou plutôt, un brave peuple antégrien que son gouvernement oblige à rester arquer sur ses positions. Car rappelons le que toute cette situation, le décès du dictateur Idi Amar ne se serait jamais produite si ce dernier n'avait pas fait acte d'un bombardement sur le territoire ouwanlindais, et ce en temps de paix supposé, puisque de déclaration de guerre il n'y a eu mot, de même qu'il n'y a jamais eu de déclaration d'intention de la part de ces derniers. Rien que la terreur venue du ciel et qui a emporté les vies de quarante ouwanlindais.

Mais ces faits, je pense que vous en avez déjà tous connaissance. Aussi, cette annonce est avant tout motivée par le développement de cette affaire, et la position que le gouvernement de la grande nation ouwanlindaise prend en conséquence. En premier lieu, il convient à nous de réagir quant à l'évolution de la position du Duché de Sylva dans cette crise: qui en premier lieu a fait l'adoption, subtile et courageuse d'un blocus bilatéral des nations antégrines et ouwanlindaises, dans l'espoir de susciter l'initiation d'un dialogue. Cette position a été accueillie avec confiance par le gouvernement ouwanlindais, et nous pensions alors que nous avions affaire à une initiative désintéressée, soucieuse du respect du droit, et de la volonté d'une temporisation de cette situation qui trouve son origine dans l'acte de guerre de l'Antegrad.

Mais malheureusement, nous avions tort, et il se trouve qu'à présent, le gouvernement sylvois a prit acte de l'abandon du blocus antégrien, sans pour autant cesser celui de l'Ouwanlinda. Ce changement de position est, je dirais, le résultat de plusieurs éléments que j'aimerais vous expliciter:
- En premier lieu, il souligne l'influence du poids économique et politique de Sylva dans la politique antégrine, et de celle des milieux d'affaires de ce pays auprès du dictateur de l'Antégrad. Il va sans dire que la longue amitié entre Sylva et le régime de la junte militaire d'Idi Amar n'a pas été étranger à cette décision.
- Dans un second temps, il s'agit probablement de se débarrasser par des moyens détournés d'une nation, la nôtre, soucieuse de son autonomie et de son indépendance, au bénéfice de "partenaires", que l'on pourrait également appeler "vassaux", plus malléables. Nous comprenons à quel point il est facile de faire ce que l'on veut d'un Idi Amar, et à quel point il est difficile de manœuvrer le tempérament de feu et de glace de notre Ateh Olinga, le sauveur de l'Ouwanlinda, celui qui a su réunifier les quatre ethnies et mettre fin au génocide ouwanlindais il y a de cela vingt ans.

Toujours est-il que cette position, malgré les prétendus appels à la paix de Sylva, qui ont révélé toute leur hypocrisie, malgré sa prétendue prise de hauteur, est révélatrice du fait que ce pays n'agit pas autrement que les autres puissances coloniales à l'égard des pays afaréens. Car ce que permet l'abandon du blocus antégrien, est en réalité de permettre à son allié d'être armé et aidé par des puissances extérieures qui n'attendent que l'instant d'envenimer cette situation. Les sylvois "veulent la paix", mais participent à la création de conditions optimales pour un conflit et pour une invasion de l'Ouwanlinda. La réalité, est qu'une invasion de l'Ouwanlinda se solderait par un drame humain semblable à ceux que nous avons connu dans les décennies précédentes, et que aurait pour résultat la très probable fin de la paix instaurée par Ateh Olinga entre les quatre fières ethnies du pays. Par ce geste, les sylvois apportent ainsi la guerre, comme le nuage apporte l'orage, sans même si l'on sache si c'est là une volonté véritable de leur part. Il va sans dire que les conditions de négociation entre l'Antegrad et l'Ouwanlinda sont trop peu avancées pour que cette décision ait des conséquences positives. Au contraire, cela suscite un rapport de force qui ressemblera à celui d'un diktat inacceptable pour la nation ouwanlindaise.

Nous demandons ainsi de manière solennelle au Duché de Sylva de revoir leur position concernant la mise en place de ce blocus, et d'attendre au moins la mise en place de véritables conditions de négociations entre les nations de l'Antégrad et de l'Ouwanlinda. Il en va de la bonne issue de ces évènements. Si d'aventure le Duché de Sylva n'était plus en capacité ou en volonté d'assumer cette position, nous demanderont alors à des nations davantage soucieuses de la résolution pacifique des conflits de le faire à leur place, et je suis certain que beaucoup souhaiteraient endosser ce rôle, le Grand Kah le premier.

Concernant les demandes actuelles exprimées pour l'instant par la seule nation d'Azur, qui s'est positionnée comme partie prenante aux côtés de l'Antegrad en vertu de....l’indisponibilité d'Idi Amar, nous estimons que leurs conditions actuelles ne sont pas acceptables, car elles reviendraient à déclarer l'Ouwanlinda comme responsable de cette situation, ce qui ne reflète pas la réalité des évènements. Le gouvernement ouwanlindais est disposé à la négociation et à la paix, comme toujours, mais pas à n'importe quel prix et à n'importe quelle condition. Si des excuses au nom du dictateur auto-proclamé Idi Amar il y a, alors elles impliquent forcément selon nous des excuses au nom des quarante ouwanlindais assassinés sur notre sol par l'aviation antégrine. C'est là une position définitive, qui nous paraît relever du compromis et d'un gage de bonne entente avec le peuple antégrin, contre lequel nous n'avons aucun mal à faire. Car contrairement à Idi Amar, nous ne rejetons pas la faute d'un individu sur tout son peuple. La faute et le massacre de quarante personnes appartenait à Idi Amar, et pas au peuple antégrien dans son entier, qui lui, n'a eu à souffrir d'aucune perte ou souffrance.

Dans tous les cas, sachez, peuple d'Ouwanlinda, vous qui avez si peu l'habitude d'entendre votre Ministre du respect, que nous nous tiendrons fermement sur des positions que nous jugeons être de notre bon droit, et que nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir de promouvoir un cadre de paix durable pour vous, et le reste de l'Afarée. Nous sommes forts, et nous avons avec nous la jungle ouwanlindaise pour nous protéger, nous avons avec nous les grands lacs de Cascade-Croco pour maison, et nous avons ce qui fait défaut à beaucoup de peuples: nous gardons la tête haute, même lorsqu'on nous intime de la tenir basse. Les velsniens n'ont pas réussi à la faire tomber, pas plus que les affres des années de guerre civile, alors ce n'est pas aujourd’hui que l'Ouwanlinda pliera, quelque soit la puissance de ceux qui entendent perturber sa paix, ou les largesses de leurs comptes en banque. Nous valons mieux que cela, nous valons mieux que les tyrannies, car notre nation et son régime actuel ont eux été inspirés par l’espérance véritable en une fin de la souffrance de tous les ouwanlindais. Là où des Idi Amar ont conquis le pouvoir par la peur, Ateh, lui, l'a conquis par l'instauration de la paix entre les ethnies, une paix qui nous avait été arrachée avec l'occupation velsnienne, débutée il y a plusieurs siècles de cela. C'est là, la différence entre notre nation et bien d'autres: la paix est réside dans chacun de nos actes, mais jamais au prix de notre intégrité.

Peuple ouwanlindais et du reste du monde, je vous souhaite une bonne journée, une journée porteuse d'une immense espérance, comme toutes les autres qui suivront.
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