03/10/2015
19:51:54
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Opération Diamant Bleu, dans le ciel de l'Ouwanlinda, un oiseau vole.

Opération Diamant Bleu
Non revendiqué

https://i.postimg.cc/kXg5tBxk/gythfrude.png

Genre de l'opération:
Bombardement aérien de site militaire.
Date de la préparation de l'opération:
29/07/2015
Date de l'opération:
03/07/2015
Lieu:
La république d'Ouwanlinda.
Mission:
Détruire des infrastructures militaires ouwanlindaises.
Forcer l'Ouwanlinda à revenir sur sa déclaration de guerre contre le Gondo.
Affaiblir un voisin trop perturbateur.
Matériels utilisé lors de l'opération:
Un Bombardier stratégique niveau 1 (Appelé le Savane1).
Un Avions de chasses niveau 2
Trois Missiles de croisières air-sol niveau 2
Détaille de l'opération:Utilisation du satellite "Venos I" pour recueillir des informations géographiques sur la situation exacte d'une base/complexe/entrepôt militaire. Après avoir étudié le trajet, les pilotes des deux avions partiront de la base aérienne de Port Waji-Les-Golfes en direction de cette base/complexe/entrepôt, avant les deux avions ferons une escale à la ville de Sihir puis repartirons vers leurs destinations. Une fois la base/complexe/entrepôt militaire survolée, le bombardier stratégique Savane1 tentera de bombarder une première fois avec un missile de croisière air-sol de niveau 2. Puis une seconde fois après avoir fait demi-tour. Si la cible n'est pas touchée lors de l'un des deux bombardements, il réessaiera une dernière fois. Il quittera ensuite rapidement la zone aérienne de l'Ouwanlinda vers la ville de Sihir.
Créateur de l'opération: Arthur Sucré, commandant du 2e régiments d'aviateur de Destint.

Carte de l'opération:
https://i.postimg.cc/Hxmk48cG/tryuiop.png
En noir, le trajet aller des deux avions, en bleu le trajet retour, en rouge la zone ou devras se situé la cible.


HRP importantJe laisse la modération ou Brennus(le joueur de l'Ouwanlinda) choisir la cible.
Attention:Celle-ci doit être une installation militaire, donc soit une base militaire (aérienne, navale ou autre), soit un entrepôt militaire, soit un complexe militaire.

Plaidoyer pour l’Afarée prononcé par Aimé Bolila.

Aimé Bolila se tenait debout devant l’immense chambre kalindienne, il prit le micro et tout en espérant que les dirigeants ouwalindais et antèriens écouteront ce discours.


O Afarée, Toi qui nous aime tant, Toi qui nous donne tant, toi qui nous offre tant ! O Afarée, Tu as vu tant d’ethnies se succéder, Tu as vu tant de peuples, tant de cultures ! O Afarée, tu nous a offert la Terre, Tu nous a offert la Richesse, Tu nous a offert à tous l’honneur et la gloire de se dire afaréens ! Pourtant, à l’instar des héros antiques eurysiens, tes enfants s’entre-tuent, tes enfants s’assassinent entre eux pour quelques querelles politiques, pour quelques kilomètres carrés en plus. Inlassablement, le schéma se répète, inlassablement, chefs d’états et peuples se font la guerre pour un oui ou pour un non, inlassablement, Tu te vides de ton sang et de ton or. Vous ! Enfants de l’Afarée, Vous qui blessez notre mère, vous qui la faite pleurer et saigner, Comment osez-vous vous prétendre Afaréen ? Comment en ouvrant la porte aux ingérences étrangères et au colonialisme, pouvez-vous dire que vous vous battez au nom de l’Afarée ? Comment pouvons nous,nous qui ne sommes que de simples frères, essayer de prendre parti pour l’un ou pour l’autre ? Car aujourd’hui, le sang gicle, car deux hommes, dans leur volonté de s’immiscer dans de sanglants conflits ont ouvert la boite de Pandore.

N’oubliez pas ! N’oubliez jamais ! Nous ne pouvons nous désunir à ce moment-là, nous ne pouvons nous permettre de nous affronter alors que Clovaniens et Kah Tanais s’immiscent dans les affaires gondolaises, nous ne pouvons tolérer cela ! Semblable à un colosse aux pieds d’argile, notre Continent est à la fois fort et pourtant faible, et au lieu de cultiver cette force, cette richesse culturelle, nos ressources, nous préférons cultiver la désunion, nous choisissons de prendre les armes alors qu’il fallait prendre la parole au bout d’un téléphone. En bref, nous sommes incapables de nous entendre ! Car hier, la voix de la raison s’est tue, les bombes ont parlé, et la mort fut. Des hommes et des femmes, des pères et des mères de familles, des fils et des filles, tombèrent plus vite que le tapis de bombes antèrien, la Grande Faucheuse fit une triste et terrible récolte. Et cette dernière, en fera certainement une autre d’ici les prochains jours. Mais, pourquoi ? Pourquoi les sirènes anti-aériennes mugirent ? Pourquoi les moteurs des avions grondirent ? Pourquoi les voix des petits enfants cherchant leurs mères furent ? Ces bruits désagréables à Notre Mère, sont dus à la guerre au Gondo, ces sons dérangeants sont les fruits d’une mésentente entre Chefs d’Etats, autrement dit, le sang coula dans les marécages ouwalindais à cause d’une animosité entre politiciens qui se bombardent à cause d’une guerre propice aux politiques néo-coloniales des Aleuciens et des Eurysiens !

Cette triste journée, due à ce conflits entre impérialistes, endeuille le Royaume et l’Afarée, non seulement des hommes sont morts, mais en plus car la paix globale qui régnait vole en éclat, demain, après-demain, voire dans un mois ou que sais-je, des avions ou des missiles ouwalindais s’écraseront à Destint et en Antegrad, puis le cycle de la violence recommencera, plongeant notre Mère dans la tourmente. Ainsi, la guerre reprends, ce qui aurait du être un conflit entre groupes politiques, dégénéra en une guerre civile sanglante impactant les pays alentours. C’est donc ce triste constat que nous devons présenter, l’homme, incapable de profiter de la paix, veut la guerre ! Pourquoi ? Pour son ego sûrement, pour son pouvoir personnel sûrement, pour affirmer sa puissance sûrement, pour satisfaire une envie sûrement, bref, pour bien des raisons en fait. La plupart, pour ne pas dire toutes, sont futiles et puériles. Et c’est certainement cela le pire, pourtant qui devons-nous blâmer ? Les Antèriens qui ont réagit trop violemment ? Les Ouwalindais car ils les ont provoqué ? Les Gondolais qui sont à l’origine de ces dissensions ? Non, bien entendu, les blâmés tous serait de l’inconscience, n’en blâmer qu’un seul serait de l’ignorance. Certes, cette atteinte au repos de notre mère est tragique, malheureusement, nous ne pouvons agir en moralisateurs, les Présidents et l’Amiral-Président ainsi que les chefs de factions ne sont pas des enfants, et il serait stupide de se permettre de les dénoncer pour tout ces morts. Mais néanmoins nous pouvons les exhorter à la retenue.

Car ces bombes volantes, fidèles à un seul maitre ; la Mort, ne servent en rien les intérêts de l’Afarée, notre Mère, mais au contraire ceux des colonisateurs, eurysiens, aleuciens et nazuméens. Avez-vous oublié, mes frères ? Lorsqu’un peuple se déchire, les hyènes ne sont jamais loin, au contraire, elles rodent autour, à l’instar des vautours attendant patiemment que les belligérants, las et affaiblis, ne puissent résister à une attaque, c’est ainsi qu’ont procédé les cartaradais, les velsniens et les gallouésans ! C’est ainsi que les Clovaniens opéreront, certes, ils ne tenteront pas de s’emparer directement du Gondo, technique O combien imprudente, aujourd’hui, avec la vision O combien hypocrite qui s’empare des puissances. Non, ils seront plus discrets, enfin ils essaieront, tel une souris qui grignotera le blé sans essayer de se faire prendre. Mais le résultat sera le même, le Gondo sera soumis aux bons vouloirs du gouvernement de l’Empire Clovanien. Car nous le savons tous ici, la colonisation est une chose qui humilie, qui avilit, qui appauvrit les peuples de l’Afarée. Et comment pourrions-nous accepter cela ? Comment pouvons-nous imaginer vivre dans une Afarée coloniale digne du XIXe siècle ? Nous le savons tous, c’est impossible, nous ne laisserions pas faire, nous ne revivrons pas les heures les plus sombres de notre histoire. Car sachez Messieurs, vous, les hommes d’États, vous les grands dirigeants, sachez que ce que vous faites actuellement, sert les intérêts de l’Aleucie et de l’Eurysie.

Vous ne tuez pas uniquement des civils, vous permettez aussi aux puissances néo-coloniales de continuer leurs sombres affaires au Gondo, vous leur laissez le droit de dire : « Regardez, les Afaréens s’entre-tuent, c’est certainement car ils ne sont pas assez civilisés ! Nous Pouvons donc nous permettre de s’ingérer dans leurs querelles ! » Bien sur, c’est inadmissible, c’est impensable, mais c’est certainement la triste vérité. Car nous le savons, lorsque nous intervenons ce n’est pas pour défendre des idées et des concepts vains, non, nous intervenons pour nos intérêts personnels, souvent ils convergent avec les idéologies, mais ce n’est certainement pas par pur activisme que nous prenons position. Ainsi, Clovaniens et Kah Tanais s’engagent en Afarée par des moyens détournés, les uns arguant soutenir un gouvernement légitime à leurs yeux, les autres utilisant une de leurs innombrables brigades pour lutter contre l’oppression et aider leurs alliés, qui vont dans le même sens que leurs intérêts… Ainsi, ce soudain bombardement, en plus d’attiser les mépris des « civilisés », leur permet de cacher sous une cascade, que dis-je, une avalanche de nouvelles, leurs petites opérations sanglantes en Afarée. Mon objectif ici, n’est pas de jeter la pierre aux uns ou aux autres, cette guerre civile au Gondo est cruelle, et je refuse de prendre position ici, mon but est plus simple, je souhaite vous permettre de comprendre à quel point ce bombardement est plus important qu’il n’y paraît.

Mais ce sombre tableau, peut vite s’effacer au profit d’un avenir meilleur, détaché de la colonisation, de l’ingérence étrangère en Afarée, cette vision radieuse, ne nécessite qu’une chose, de la sagesse. Ainsi, j’exhorte Monsieur l’Amiral-Président de faire preuve de retenue ! J’exhorte tout les peuples de l’Afarée à s’unir contre cet impérialisme multiformes, j’exhorte l’Afarée tout entière à ne faire qu’un face aux politiques néo-coloniales de certains états ! Je supplie mon homologue ouwalindais de ne pas répondre à cette attaque injustifiée, je supplie mon homologue antèrien de ne pas s’enfermer et de faire ses excuses à l’Ouwalinda. Je le sais, ce n’est pas facile, de pardonner et de s’excuser, c’est difficile d’admettre ses torts ou de ne pas laisser la colère nous submerger. Ainsi, je vous supplie, peuples et hommes d’états d’entendre mon message. Car je crois en cette Afarée unie contre la colonisation, je crois en notre intelligence et en notre force. Messieurs, Mes frères, vous n’êtes pas de simples chefs d’états, vous etes aussi afaréens et fier de l’être, ainsi, nous nous devons de nous pardonner.

Car si je crois en cette Afarée Unie qui peuple mes rêves, je crois aussi en la sagesse des hommes et des femmes qui gouvernent l’Afarée, loin de la brutalité, loin de la violence, loin de la guerre. Bien sur beaucoup tacheront de démonter mon argumentaire, ils diront : « Ateh Olinga aurait bien raison de se venger, l’Antegrad, en plus de soutenir un état fantoche à la solde d’une puissance néo-coloniale, a endeuillé l’Ouwalinda. » ou encore :  « Croire en une Afarée Unie est un beau reve, qui se rapproche plus de l’utopie que du monde réel » voire même : « Après tout, en quoi cela concerne Marcine, elle a assez à faire, elle n’a pas besoin de s’immiscer dans les affaires entre deux états souverains. ». Les plus bellicistes remarqueront : « Une guerre n’a jamais fait de mal à personne ! ».Ceux qui affirment cela ont fondamentalement tort, non seulement ils y exposent des défauts récurrents, l’égoïsme, le cynisme, la rancune… Mais en plus ils montrent à quel point ils n’ont aucune confiance en nous, nous les Pan Afaréens, auquel vous appartenez, estimés chefs d’états, vous qui vous battez au nom de l’Afarée, pour son indépendance vis à vis du reste du monde et sa décolonisation finale.

Si Ateh Olinga réponds aux bombardements antèriens, ce qui est bien évidemment son droit, les plus revanchards d’entre nous diraient même que c’est son devoir, non seulement en tant que chef d’état, mais aussi en tant qu’Ouwalindais. D’abord car il ne doit toléré qu’une puissance étrangère s’immisce dans ses affaires et qu’elle puisse assassiner impunément ses propres citoyens, ensuite car ces hommes et ces femmes qui moururent sous le feu antèrien auraient pu être ses frères, ses sœurs, ses amis, des êtres proches, des etres aimés et adorés, et tout homme qui se respecte, qui n’est en rien empêché par ses opinions politiques aurait pris un fusil et se serait engagé contre la nation qui a osé s’attaquer à des civils innocents, moi même je l’aurait fait ! Nous l’aurions tous fait ! Mais, paradoxalement, nous ne pouvons, et surtout, ne devons nous laisser porter par nos bas instincts, bien évidemment légitimes et compréhensibles, mais qui iraient à l’encontre de nos principes, de nos valeurs, non pas un pacifisme avilissant, mais un pan afaréisme fortifiant, qui nous permettrait de dépasser cette rivalité, cette animosité, car sinon, qu’est-ce qui empêcherait la République Fédérative Centrale de répondre à la juste vengeance ouwalindaise, finalement, les deux états deviendraient des champs de ruines, qui auraient blessés notre Mère, l’Afarée, qui aurait perdue des sommes considérables, mais aussi des hommes formidables qui auraient pu lui apporter tant. Ce cercle vicieux embraserait la région, vous ne ferez que vous détruire, et une réponse amènerait systématiquement une autre réponse, bref, le cercle vicieux commencera…

Quant à ceux qui répondraient que Marcine n’a rien à voir dedans, je leur rétorque qu’ils n’ont rien compris à la politique marcinoise, et plus largement des mouvements pan-afaréen, en effet l’objectif du P.P.A n’est pas de se limiter uniquement au Royaume, au contraire, son but est d’intervenir diplomatiquement en Afarée, sinon, le Parti n’a pas lieu d’être, au contraire d’ailleurs, c’est cette base anti-coloniale et anti-ingérences étrangères, c’est même dans son nom ! Bien évidemment, certains pourraient affirmer, sans preuves, que nous n’aurions aucun intérêt à agir pour les antèriens, au contraire même, si nous agissons l’Amiral-Président pourrait nous en tenir rigueur, mais la vraie question est la suivante : « Lorsque les grands Empires afaréens se sont développés pour le bonheur de leurs peuples, lorsque les califats du Nord menacèrent la Polkème et Rhèmes, est-ce que ces états sont restés inactifs lorsque les empire eurysiens s’établirent et colonisèrent le continent ? » Bien sur que non ! Ainsi lorsqu’une guerre découlant d’une intervention de deux puissances rivales sur un état en pleine guerre civile se déclare, nous ne pouvons rester sans bouger, ou du moins sans rien dire, surtout lorsque des actions à tendances néo-colonialistes, en provenance notamment de la Clovanie, qui envoies des troupes au Gondo tout en s’en vantant à travers des œuvres culturelles ! Autrement dit, comment mon Parti qui prône une lutte contre le colonialisme en Afarée, pourrait tolérer ce genre d’actes, qui menacent par extension la stabilité régionale, impactant directement Marcine, qui pourrait être sommée de répondre et de se ranger du coté de l’un des belligérant. 

Mais bien sur, nous ne pouvons et surtout ne pouvons soutenir l’un des deux états, d’abord car nous entretenons des rapports que nous espérons cordiaux avec les deux nations, et en plus, comme rappelé tout au long de ce discours, ce qui m’importe n’est pas de voir l’une des deux nations gagner, car ce sera finalement une défaite pour l’Afarée et son unité, ainsi il me paraît nécessaire d’agir, non pas d’agir comme un garant de la paix civile afaréenne, d’abord car je ne suis en rien qualifié pour, et ensuite car je n’aurais pas une telle prétention. Au contraire je souhaiterais agir en tant que médiateur, en utilisant des moyens diplomatiques qui excluent toute forme de pression. Ainsi, pour une Afarée, libre, unie et pacifique, je souhaiterai qu’Antèriens et Ouwalindais se retrouvent à la table des négociations, je souhaiterai convier d’ailleurs l’intégralité des nations afaréennes, libres, à statuer sur la guerre civile au Gondo, à dénoncer avec vigueur les crimes coloniaux de la Clovanie, les ingérences en tout genre de certaines nations aleuciennes, et à désigner la faction qui mérite la reconnaissance du Continent, de notre Mère qui se saigne, ainsi nous pourrions tenter d’atténuer ses douleurs, et de laisser un bandage qui pourrait refermer la terrible cicatrice que la colonisation, aleucienne et eurysienne a laissé. J’espère que ce discours, que je veux pacifique, qui n’entretient aucune visée moralisatrice, qui ne fait que dénoncer les impérialismes de certains états, aura inspiré les grands dirigeants que sont Ateh Olinga et d’Ismael idi Amir.

Note Hors R.P a écrit :Je rappelle que discours suit les résultats du bombardement antèrien, ainsi Aimé Bolila découvre en meme temps que le reste du monde le bombardement antèrien.
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