16/09/2016
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Logo de l'Uuqtinut Nunaat Radioa.

L'Uuqtinut Nunaat Radioa, nom qui signifie tout simplement "Radio de l'Uuqtinut", est le principal média uuqtinut. Il est également pratiquement le seul média étant donné la faible population du pays et la difficulté des autres médias à se diffuser : la presse écrite devrait être livrée chaque jour à chaque village et chaque communauté nomade, et beaucoup de foyers ne disposent toujours pas de télévision (pour la simple raison que la radio leur suffit). Depuis sa fondation dès l'arrivée de la radio à Norland, l'UNR est donc le seul média d'échelle nationale.

En-tête (pour Kami)[right][i]Numéro X du JJ/MM/AAAA[/i][/right]
[center][img=https://i.goopics.net/ghcdsb.png]Logo de l'Uuqtinut Nunaat Radioa.[/img]

[b][size=1.2]Titre[/size][/b][/center]

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Numéro 1 du 03/07/2015
Logo de l'Uuqtinut Nunaata Radioa.

Le gouvernement lance un appel d'offres pour l'exploitation du gisement de gaz

Jusqu'à présent, les seuls à connaître l'existence du gisement de gaz uuqtinut étaient les chercheurs et quelques élus des communes côtières. Pas par secret d'État, mais tout simplement parce que son utilité n'était pas bien cernée. En effet, même si le gaz est un hydrocarbure tout aussi prisé que le pétrole, cette énorme poche se trouve dans le sous-sol marin, à plusieurs milliers de mètres de profondeur (ce qui a empêché son exploitation jusqu'à aujourd'hui). Les glaces qui bouchent complètement la surface océanique pendant les longs mois d'hiver n'arrangent pas les choses.

Un spécialiste, interrogé par nos soins :
« Jusqu'ici, le forage n'était déjà pas facilité par les conditions climatiques et autres soucis que je vous ai déjà expliquées. Nous recherchons des gisements déjà depuis les années soixante, et nous nous doutions avant même d'en être certains que nous trouverions forcément des hydrocarbures. La région géologique y est en tous cas très favorable, et les sondages du sol effectués allaient dans ce sens. Malheureusement, la première tentative de forage, à l'été 1968, n'a pas pu atteindre la poche principale. Les ouvriers n'ont pu extraire que quelques mètres cube de gaz. Cela a donné la preuve qu'il y avait bel et bien du gaz, mais aucune compagnie locale n'avait de meilleurs équipements que ceux déjà utilisés. Le projet a donc été stoppé, faute de plus de moyens financiers mis à disposition par le gouvernement. Le pays n'avait qu'une faible demande en énergie à l'époque, il n'était donc pas indispensable de mettre des millions pour l'autonomie dans ce domaine, en importer ne revenait pas à un prix très élevé. »

Néanmoins, depuis l'ouverture sur le monde de l'Empire Anticolonial et notamment le début de l'exploitation du pétrole chandekolzan, au Nazum, le gouvernement uuqtinut a revu ses projets à la hausse. Il ne manque que l'expertise à l'Uuqtinut pour pouvoir exploiter le gisement qui se trouve au large de ses côtes, ce que la présidente a fait savoir en lançant un appel à projets de forage auprès des plus grandes compagnies du monde, la United Oil et Apex Energy en tête.

« Bien évidemment, a-t-elle précisé ensuite, nous ne privilégierons pas à l'avance ces entreprises. Toutes les compagnies pétrolières et gazières peuvent venir proposer leurs projets à nos équipes. Il se trouve seulement que, la United Oil notamment, exploite déjà dans la région et a donc sans aucun doute une meilleure expertise pour les plateformes en milieu polaire. Enfin bref, nous attendons des propositions auprès de notre ministre de l'Énergie, monsieur Kaskae Akkikiktok. »

Une carte des eaux territoriales revendiquées par l'Uuqtinut, avec les gisements de gaz s'y trouvant en bleu plus foncé.
Une carte des eaux territoriales revendiquées par l'Uuqtinut, avec les gisements de gaz s'y trouvant en bleu foncé.
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Numéro 2 du 13/07/2015
Logo de l'Uuqtinut Nunaat Radioa.

L'UNR a un nouveau partenariat avec la RMS !

Depuis le 4 juillet, date de la rencontre entre les représentants des deux groupes de médias, l'Uuqtinut Nunaat Radioa est fier de collaborer avec la Rotha Morchausán, la radio saint-marquoise. Grâce aux accords signés, les émissions diffusées sur les postes des habitants de Saint-Marquise le seront très prochainement en Uuqtinut également, traduites en inuktitut et en allemand pour le public local. Ainsi, les foyers uuqtinuts gagnent un nouveau canal radio et donc un nouveau point de vue pour les informations, la culture, et bien d'autres choses, qui ne pourra être qu'enrichissant pour tout le pays.

Un projet de traduction des émissions uuqtinutes en français, anglais et saint-marquois (les trois principales langues parlées dans le pays) est en cours, et permettra à l'UNR de multiplier son auditoire sans doute par plusieurs dizaines ! Saint-Marquise étant bien plus peuplée que l'Uuqtinut (5 millions d'habitants contre environ 80.000 pour nous), et le français et l'anglais étant plutôt répandus dans le monde, la radio uuqtinute passera prochainement à une échelle internationale. Jusqu'à présent, seules les populations germanophones constituaient un public potentiel, puisque l'Uuqtinut Nunaat Radioa émet dans cette langue depuis sa création.
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Numéro 3 du 09/08/2015
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L'Oskal devient une dictature, l'Uuqtinut réagit

La présidente uuqtinute, Madame Tunerk Oogrooq, a souhaité prendre la parole aujourd'hui sur la situation en Oskallie, pays voisin du nôtre :

« Uuqtinutes, uuqtinuts, la situation est très grave. Ces derniers jours, l'Oskal, une démocratie voisine, a cédé face à la tyrannie. Suite aux intenses manifestations qui ont secoué le pays, la présidence oskallienne est tombée. Ceux qui sont à l'origine de cette destitution sont des militaires, menés notamment par la générale Victoria Milhaud, qui s'est par la suite autoproclamée nouvelle présidente de son pays.

Ces faits sont très graves, puisqu'ils signent le début d'une période de libertés restreintes pour nos voisins oskalliens. Selon les rares sources dont nous disposons sur la situation, ils n'ont plus la possibilité d'élire leur gouvernement, ni même de redire quoi que ce soit à sa composition ou à sa politique. La nouvelle présidente s'est engagée à conserver les libertés individuelles et fondamentales, mais qui sait pour combien de temps ? Elle peut, si elle le désire, à chaque instant, décider de révoquer sa promesse. Et cela, est inadmissible au vingt-et-unième siècle. Nous ne sommes plus aux temps sombres des monarchies absolues. Le monde a évolué, et ce vers la participation des peuples à leur destinée. Nous ne pouvons donc pas laisser l'un d'entre eux perdre ce droit, surtout lorsqu'il se trouve aussi près de nous.

C'est pourquoi, pour la sécurité et la stabilité de notre démocratie, dans les prochains jours, des soldats akaltiens viendront renforcer les rangs de leurs compatriotes déjà installés à Tasiujaq afin d'aider nos courageux soldats à défendre notre patrie si par malheur nous en avions besoin. De même, des discussions avec le gouvernement saint-marquois et par celui-ci le gouvernement du petit État de Port-Hafen, sont engagées afin de nous organiser pour prévenir tous risques. Il va sans dire que si l'idée d'une atteinte à la démocratie uuqtinute est insupportable, celle d'une atteinte aux autres démocraties de la région l'est tout autant.
Enfin, nous entamerons bientôt, je l'espère, des pourparlers avec des représentants oskalliens dans le but de comprendre la situation interne et de tenter d'y remédier par les voies diplomatiques.

Uuqtinutes, uuqtinuts, c'est avec ferveur que je vous dis de garder espoir, la démocratie sera bientôt rétablie, croyez-moi.
Vive la République Native, et vive l'Uuqtinut.
»
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Numéro 4 du 12/05/2016
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Le numérique, prochaine mine d'or pour le gouvernement

Dans le contexte de la présence toujours plus forte des appareils numériques dans la vie de milliards de gens à travers le monde, que cela soit au travail ou sur le temps personnel, il semblerait idiot de ne pas croire en cette filière pour l'avenir des économies de bien des pays. Si certains disposent de grandes mines regorgeant de terres rares, qui sont indispensable à la production d'ordinateur, téléphones et toutes sortes de composants, l'Uuqtinut n'a malheureusement pas cette chance. Néanmoins, l'Uuqtinut dispose d'un avantage : son climat.

Avec l'augmentation exponentielle de l'utilisation des ordinateurs et surtout d'Internet, les centres de données deviennent aussi indispensables que le lithium ou le néodyme. Pour les moins experts de nos lecteurs, il s'agit de grands bâtiments accueillant des serveurs, chargés de traiter les demandes incessantes de dizaines de millions d'utilisateurs à la fois.

Hors, ces bâtiments génèrent une grande quantité de chaleur, qui est normalement problématique, puisqu'elle doit être contenue par une climatisation très coûteuse, d'autant plus lorsque le centre de données se trouve dans un pays chaud. En Uuqtinut, grâce à notre climat polaire, qui nous permet de voir de la glace et de la neige pratiquement à longueur d'année, un trop-plein de chaleur n'est pas un problème. Il suffit presque d'ouvrir la fenêtre pour que la pièce retrouve instantanément une température décente, ou même trop froide.
De plus, en hiver, les habitations doivent être chauffées, ce qui n'est pas une mince affaire pour beaucoup de nos concitoyens. C'est pour cela que l'implantation d'un centre de données expérimental à Juunaitit permettra de tester un nouveau système de chauffage central. Celui-ci récoltera la chaleur produite continuellement par les serveurs pour la rediriger vers les maisons du quartier. Les habitants disposeront donc d'un chauffage gratuit, fourni par l'entreprise gérant le centre et par la ville (qui prendra à sa charge la liaison des tuyauteries et tout le reste de la machinerie pour le chauffage central).

Ceci est donc le premier projet d'une longue lignée, selon le ministère chargé de l'économie du moins, afin de propulser l'Uuqtinut à la pointe de la technologie en matière d'hébergement des données. Si le centre de données expérimental de Juunaitit fonctionne comme prévu et attire suffisamment d'investisseurs, il est déjà prévu d'en ouvrir un second à Tasiujaq, puis dans les autres communes du pays.

La connexion Internet à très haut débit, indispensable pour l'installation d'un centre de données, sera fournie par la pose d'un câble sous-marin supplémentaire, reliant Juunaitit à l'Akaltie, et de là à bien des pays à travers le monde. Ceci sera fait, comme pour les câbles déjà en place, par PaltoleucieNet, une entreprise akaltienne qui se place comme leader mondial du domaine.
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