✒️ R.P. | Tensions Nordfolklande-Estalie
Posté le : 05 jan. 2025 à 19:05:02
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Posté le : 06 jan. 2025 à 14:35:10
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« — Monsieur Nicolas, dit le tsar, vous savez bien que notre pays, Nordfolklande, est une nation qui, depuis la mort du roi Archi XIV, est devenue instable. De plus, notre économie est en retard, et les diverses divisions politiques de notre nation ne font que mettre un frein à notre développement. Nous avons également de nombreuses incohérences politiques, notamment le fait que la population, vivant bien et aisément, se désintéresse de la politique, sauf une classe particulière : les bourgeois. Actuellement, le soviet ne représente plus le peuple, étant donné qu'ils se désintéressent de la politique ; alors, à leur place, votent les bourgeois. De ce fait, les bourgeois contrôlent la politique législative : non seulement ils votent pour les grands électeurs qui éliront les représentants de la burzhuaziya, mais en plus, ils votent directement pour les représentants des soviets. Et ces derniers soutiennent ouvertement les partis de gauche, car ils savent que notre pays est très conservateur, et que nous haïssons la gauche ; ils veulent nous déstabiliser pour prendre le pouvoir.
— Mais alors, dit le Premier ministre, pourquoi votent-ils pour la gauche au lieu de voter pour la droite républicaine ?
— Car, reprit le tsar, les républicains et les fascistes ne sont pas stables, et avec les événements du huit mai, ils sont devenus la risée et ont été considérés comme des terroristes. En revenant sur ce que je disais, pour contrer cette influence bourgeoise dans le soviet, nous avons décidé d'organiser un référendum ; nous savions que la population n'allait pas aller voter, et que les bourgeois allaient tout faire pour un non, alors nous avons, en dépit de notre démocratie, truqué le référendum. »
Leur conversation fut interrompue par l'entrée fracassante d'un envoyé de l'Okhrana auprès du tsar : Monseigneur Narbok Vicatchevitch Nakralov.
« — Votre Majesté, dit l'envoyé, je viens de la part de l'Okhrana pour vous annoncer une terrible nouvelle : il y a de nouveaux affrontements entre les milices républicaines et fascistes, ainsi que des sabotages.
— Quoi ? s'écria le tsar.
— Oui, reprit l'envoyé, nous avons enquêté sur l'affaire, et il a été établi que chaque milice était financée par un homme : les républicains par un homme d'affaires kartvélien, et les fascistes par un millionnaire tcharnove. »
Une fois qu'il eut terminé, il s'en alla, ne laissant que le ministre et son tsar.
Les deux se remirent donc à parler :
« — Avez-vous entendu cela ? dit le ministre, c'est incompréhensible, pourquoi deux étrangers soutiendraient, probablement en connaissance commune de leurs existences, deux camps opposés dans un pays qui n'est pas le leur, et comment se fait-il que nous n'ayons aucun document sur eux ?
— Peut-être, reprit le tsar, que ces deux personnes ne sont en réalité que la même personne.
— C'est le plus probable, ajouta le ministre.
— Je pense que c'est un agent d'un pays proche qui cherche à faire une ingérence politique dans notre pays. Si l'on établit concrètement une liste de nos voisins, nous avons : Grisolia, le Transgoskovir et l'Estalie.
— Je pense que cela va fâcher la politique de Nordfolklande depuis l'effondrement de l'Empire Strangolkir, mais je pense que c'est le Transgoskovir.
— Pourquoi ça donc ? demanda le tsar.
— Car, continua le ministre, à mon avis, sachant que dans les faits, le Transgoskovir se cache sous une image de communiste, alors qu'il est infesté de fascistes, je pensais qu'il n'y avait qu'un fasciste pour financer un autre fasciste.
— Mais cela me trouble toujours, dit le tsar, le fait que ce sont des nationalités de nations amies : la Tcharnovie et la Kartvélie, qui viennent créer une ingérence dans notre pays. La logique voudrait que, même si certains sont fascistes, ce soient des nations inconnues ou ennemies qui en soient à l'origine. Je prends l'exemple d'un autre pays effondré : Samara. En réalité, le pays regorgeait de fascistes, et il ne serait pas étonnant qu'ils en soient originaires.
— Mais, contesta le ministre, pour une si grosse opération, entre deux camps politiques, il faudrait une économie fonctionnelle qui permettrait de financer ces milices. Avec de l'argent privé, ou avec de l'argent public.
— C'est pour cette même raison, affirma le tsar, que je pense que ce n'est pas le Transgoskovir, car il n'aurait aucun intérêt à le faire. Les seuls soupçons vers qui nous pouvons nous tourner restent l'Estalie.
— Mais, recontesta le ministre, l'Estalie est un pays de gauche, il n'aurait aucun intérêt à financer des fascistes et républicains.
— Vous avez raison, honorable ministre, nous en discuterons demain, et puis, ce ne sont que des suppositions. »
Ceci est une discussion privés ;
Certaines déclarations/révélations ici ne sont pas usables inRP (comme l'aveux du référendum truqué).
