Création de pays : République Nationale d'Astharan
Généralités :
Nom officiel : République Nationale d'Astharan
Nom courant : Astharan
Gentilé : Astharéen/Astharéenne
Inspirations culturelles : Iran, Syrie, Moyen-Orient
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Arabe, Persan.
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Anglais.
Drapeau :
Devise officielle : La Patrie ou la Mort !
Hymne officiel : La voix des masses.
Capitale : Astharabad
Population : 29 780 000 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
La République Nationale d'Astharan vient de naître ! Bien que ce soit un pays dotée d'une riche histoire millénaire, elle fut sous le joug d"une dynastie de dictateurs sanguinaires depuis son indépendance en 1957 d'un empire colonial Eurysien. Pendant longtemps un protectorat, l'indépendance a permis de se libérer des chaînes du colonialisme et de l'impérialisme. Mais la joie et l'euphorie de l'indépendance fut de courte durée. En 1961, un général ambitieux, Amin Atlasi, effectue un coup d'état et prend le pouvoir. Il crée l’État d'Astharan, un état policier, autoritaire et tyrannique. A la mort du dictateur en 2003, son fils, Aref Atlasi prend le pouvoir et assure la continuité de son père. En mai 2015, la police secrète du régime (NZT ou la "Nazarath") arrête, torture et assassine six étudiants suspectés de comploter contre le régime. C'est la tyrannie de trop et le pays sombre dans la violence des émeutes. Atlasi, paranoïaque, était persuadé que son état-major lui voulait du mal, il dissout donc l'armée quelques semaines après l'incident. Alors que le pays sombrait dans le chaos, le Colonel Selim Al Qadir renverse l'ancien dictateur avec le soutien de l'armée le 22 Juin 2015. Profondément républicain et d'influence socialiste, il entend rétablir la démocratie post-indépendance et codifier la nouvelle République. Il est actuellement chef du gouvernement par intérim et travaille sur la nouvelle Constitution. L'avenir reste incertain, beaucoup craignent que le Colonel Al Qadir s'inspire de l'ancien dictateur Atlasi, d'autres en confiance en lui sur le futur de la Nation.
C'est un pays multi-ethnique, composé majoritairement d'Arabes et de Perses. Un véritable syncrétisme culturel a eu lieu entre ces deux peuples qui ont su coexister relativement pacifiquement durant une bonne partie de l'Histoire.
Mentalité de la population :
Les Astharéens sortent de décennies de dictature brutale. Beaucoup ont été contraint de fuir leur pays d'origine et ceux restés sur place ont fait face à la tyrannie du régime. Une population assez pauvre mais très croyante et traditionnelle. Bien que politiquement très engagés lors de l'indépendance, la dictature a entraîné une déconnexion entre le peuple et la politique. La jeune génération n'a plus aucune culture politique, et le manque d'opportunités professionnelles et les mauvaises perspectives d'avenir poussent les jeunes à risquer leur vie à migrer vers des pays plus riches.
Place de la religion dans l'État et la société :
La religion principale est l'Islam sunnite, bien qu'il y ait une forte communauté chiite (30% de la population). Il y a également des communautés chrétiennes éparpillées sur le territoire. L'Islam est évidemment un dogme important dans la société et dans la politique de l’État. La population est pratiquante à majorité et n'est pas prête à se détacher réellement de la religion.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Les institutions politiques ont été dissoutes. Le gouvernement de transition est en train d'écrire une Constitution qu'il soumettra par référendum populaire. Les négociations sont en cours entre les différents groupes et partis politiques qui émergent.
Principaux personnages :
Colonel Selim Al Qadir, colonel de l'Armée Nationale d'Astharan, charismatique et fédérateur autour de la cause républicaine. Il n'en est pas moins arrogant et à tendance à vouloir être au centre de la vie politique.
Kazem Rouhani, Président du comité national d'Astharan en exil. Opposant politique, il fuit la persécution du régime. Profondément libéral et démocrate, il fonde le CNA en exil tentant de rallier les opposants à la dictature. De retour au pays, il collabore avec Al Qadir au sein du gouvernement intérimaire.
David Zaydan, issu d'une famille chrétienne modeste de la capitale grandit dans la discrimination. Il s'intéresse au marxisme et au syndicalisme, il finira par être arrêté par le régime avant de s'évader et de vivre dans la clandestinité. Depuis la chute du régime, il séduit la population avec ses discours révolutionnaires et populistes. Il a refusé d'entrer au gouvernement intérimaire, méfiant vis-à-vis du Colonel Al Qadir.
Le capitaine Zakaria Tabasi, bras droit d'Al Qadir, est un allié important issu de l'armée. Il représente une aile conservatrice nationaliste, mais séculaire étant lui-même issu d'une minorité religieuse (chiite). Un bras de fer opposera les deux hommes dans l'influence de l'armée.
Mohammad Al Malek naît dans une famille arabe musulmane sunnite. Il grandit avec une éducation religieuse importante et devient avocat comme son père et écrivain. Ses écrits ont fortement critiqué le régime, mais étant un homme religieux respecté par la population, la dictature ne l'a ni tué ni emprisonné. Il fut cependant surveillé de très près et menacé concernant ses articles problématiques. Aimé par la population, il espère que le pays embrassera les principes de l'Islam et milite pour l'établissement d'une République islamique démocrate.
Politique internationale :
La politique internationale sera à définir dans les prochains mois selon les gouvernements qui se succéderont. Après une isolation entraînée par la dictature, l'Astharan espère entretenir de nouvelles relations diplomatiques et s'ouvrir au commerce international, disposant de riches hydrocarbures. Elle revendique cependant les territoires colonisés par la République des Trois Nations, qu'elle considère comme partie intégrante de son territoire.