11/05/2017
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Fiche informations et historique

15884
Drapeau

informations générales :



Nom officiel : République oligarchique d’Ardon
Nom courant : Ardon, la petite république, la sérénissime, l’oligarchique, le domaine princier, le grand-duché
Gentilé : Ardois(e)s

Inspirations culturelles : île féroé, Catalogne, grand-duché médiévale, République italienne dont Venise et gênes

Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : La république n'a pas vraiment de langue officielle. De jure, on y parle majoritairement le velsnien, mais on y trouve également une grande communauté francophone et allemande. La république Ardois a toujours aspiré à être reconnu comme une région fédéré à part entière de la principauté, sans véritable succès.

Devise officielle : onore nella libertà (l’honneur dans la liberté)

Emblème :
 graphique . Le phare symbole du grand-duché en lien avec son histoire maritime.
 graphique Candido Di Felice, fondateur de la République Ardois.

Hymne officiel : L’hymne du Grand peuple

Capitale : Vivaro (capitale exécutive), siège du gouvernement et du grand-duc, est farouchement loyaliste. Elle est la plus grande et la plus puissante cité de la république dominant complètement les autres cités. Priverno est toute fois considéré comme la seconde capitale, car elle abrite le siège de la Curie de la république où siège les Curiates, elle est farouchement indépendantiste et se présente comme la rivale jure de Vivaro.

Population : 1 362 940 habitants.

Aperçu du Territoire:



Présentation du Territoire:

La république d’Ardon (Republica di Ardon), ou la très sérénissime république grand-ducale d’Ardon, est un territoire autonome ultramarin de la principauté catholique de Saint-Alban, d’une superficie de 12 462 km² pour 1 362 940 habitants. Il se situe à l’ouest de la manche blanche, à la frontière nord de la grande République de Velsna et au sud de l’empire d’Eldamar. Située dans le nord eurysien, au confluent des cultures velsnienne (qui l’a fortement influencée), mais également Fransavoie et Eldamar, sans oublier dodécaliote et zélandienne, la sérénissime a longtemps été au cœur de multiples influences qui ont façonné son histoire, son peuple et ses valeurs, mais surtout sa conception du monde. Ses « doubles capitales », même si officiellement seule Vivaro est reconnue comme capitale de la république, illustrent parfaitement la profonde division interne entre les partisans de la principauté, situés à Vivaro, belle et sublime, installée sur sa colline, ville millénaire aux traditions maritimes ayant dominé autrefois un vaste empire colonial. Elle est la capitale exécutive avec le siège des institutions politiques majeures comme le palais du Grand-Duc, mais également la bourse d’Ardon, siège de la plus vieille société commerciale maritime d’Ardon. Et les indépendantistes, installés à Priverno, la capitale législative, moins belle mais tout aussi sublime, installée sur sa lagune, ont toujours cherché à se démarquer de leur puissante voisine et de son hégémonie sans jamais véritablement y parvenir, d’autant plus qu’elle est tiraillée entre la présence de Velsna, capitale de la grande république de Velsna plus au sud, et Vivaro, plus au nord, se trouvant au centre de leurs sphères d’influence.

Vivaro est la capitale historique, plus grande ville, et géant économique et politique de la petite république, qui domine le reste des cités et abrite la toute-puissante oligarchie ou grandes familles patriciennes : l’élite économique et sociale de la petite République ardoise, et qui domine également la vie politique à travers leurs mains mises sur les institutions de la république comme la curie républicaine ou encore les fonctions de questeur, formant une sorte de vie civique qui concentre le pouvoir économique et politique. Priverno, quant à elle, est la seconde ville et rivale autoproclamée de Vivaro. Elle est le siège de la curie républicaine, qui exerce le pouvoir législatif et s’érige en véritable opposante à Vivaro. La rivalité entre ces deux villes s’étend à tous les domaines, du sport et de l’économie à la politique (même si, dans ces deux derniers domaines, Vivaro possède un avantage écrasant comparé à sa rivale), et ainsi de suite.

Ardon est un territoire autonome de la co-principauté catholique de Saint-Alban, qui se caractérise par son éloignement géographique de la métropole, dont elle est séparée par la manche blanche. Il fonctionne comme une république oligarchique parlementaire unitaire au sein d’une co-principauté épiscopale fédérative. Le co-prince évêque de la principauté de Saint-Alban, actuellement Armel Chagnon, cumule les triples couronnes de co-prince de Saint-Alban, prince souverain de Briarres, et actuellement également grand-duc d’Ardon, qui lui sert de domaine personnel au nom d’un ancien pacte toujours en vigueur, qui stipule que le co-prince évêque de Saint-Alban est également d’office grand-duc d’Ardon, et que les deux couronnes sont inséparables.

Géographiquement, c’est un territoire largement montagneux au nord, qui marque sa frontière avec l’au-delà du territoire sauvage et inhospitalier. Ce sont de vastes et puissantes montagnes, du nom de Pontetasano pour la plus grande (à plus de 1 500 m de haut), et son petit frère l’Anagramme, qui, à eux deux, ont au fil du temps formé une véritable barrière protectrice naturelle envers la République, et l’ont protégée de nombreuses invasions, sauf celles venues par la mer, par lesquelles elle fut conquise par l’ordre des chevaliers du nord, appartenant à la principauté catholique de Saint-Alban, au Xe–XIe siècle après notre ère, avant de devenir un territoire des princes-évêques en 1200. Ensuite, après les montagnes, s’étendent de vastes plaines qui se prolongent à perte de vue, très pauvres en flore, à l’exception de quelques grandes herbes et buissons qui ont réussi à s’adapter au territoire. Ici, de nombreux ranchs abritent des milliers de troupeaux de chevaux, de vaches et de moutons, faisant la renommée de la petite république. Enfin, au sud, près de la mer, se trouvent les centres urbains où vit l’écrasante majorité de la population. Les deux grandes rivales y sont respectivement situées : Vivaro et Priverno.

Culturellement, la société ardoise est particulièrement proche de la Velsna, que ce soit par la langue : le velsnien, d’origine romane et étant la langue locale la plus parlée, bien qu’il ne soit pas officiellement reconnu et les locuteurs exigent qu’il soit reconnu officiellement par la principauté au même titre que le français et l’allemand, espérant qu’il soit protégé face à l’expansion du français sur le territoire de la république qui de jour en jour menace toujours plus les locuteurs Velsnien. Mais aussi en termes d’alphabet, de religion catholique (bien qu’il existe de profondes divisions à ce niveau), car la population de la république d’Ardon est largement plus croyante que celle de la Velsna, perçue souvent comme déviante ou hérétique sur certains dogmes par les Ardois.

Enfin, économiquement, son territoire est extrêmement fertile grâce à ses vastes plaines agricoles, dominées par de vastes villas appartenant à une puissante aristocratie terrienne, exclue du pouvoir politique exercé par les oligarques, mais possédant une influence sans commune mesure au sein de la petite république, car elle contrôle les chaînes alimentaires et peut affamer les villes si ses demandes ne sont pas exécutées. Cependant, la république n’est pas autosuffisante, bien loin de là, et son territoire est trop petit pour mettre en place une véritable autonomie, ce qui rend la république fortement dépendante de l’économie de ses voisins velsniens et de sa métropole Saint-Alban, mais surtout de la mer, d’où elle tire l’écrasante majorité de ses activités économiques. La sérénissime républicaine a depuis toujours bâti sa fortune sur la mer, avec un vaste empire colonial d’où elle importait ses ressources, qu’elle était incapable de produire elle-même. Le trafic transfrontalier avec la grande république de Velsna est un argument supplémentaire pour les partisans de l’indépendance, qui affirment que l’indépendance permettrait à Ardon de gérer son propre commerce, sans dépendre des décisions d’une métropole trop éloignée de ses besoins, qui impose des taxes élevées sur les exportations et les importations sans connaître les réalités économiques et sociales du territoire.

Si le territoire possède une certaine autonomie politique par rapport à l’État central de la principauté, celle-ci est inférieure à celle des trois entités fédérées que sont Lymock, Laas et Kussaberg au sein de la métropole, et souvent réputée inférieure à celle du territoire autonome de la reine Mareaum, en raison du fait que la nature trop indépendantiste et l’éloignement de la métropole risquent de mettre en danger la souveraineté de la principauté sur le territoire. Les gouvernements successifs de la principauté n’ont jamais voulu reconnaître une quelconque trop forte autonomie de la petite république. Toutefois, cette dernière a obtenu une reconnaissance d’autonomie en 1927, avec l’installation d’un parlement et d’un gouvernement local capables de légiférer sur des politiques locales, bien qu’ils existaient déjà bien avant et n’aient été que confirmés et officialisés.
Cependant, ces institutions ne peuvent faire quoi que ce soit au-delà de ce qui leur est autorisé par l’État central, à travers différents niveaux d’autonomie confirmés par la constitution de Saint-Alban. Beaucoup considèrent ce parlement : la curie républicaine et tout comme la fonction de grand-duc, comme des marionnettes de la principauté, destinées à apaiser le territoire sans avoir réellement de poids sur la politique nationale et locale.
La volonté indépendantiste du territoire s’est manifestée en 2012 avec la mise en place, par le gouvernement pro-Velsna, d’un référendum d’indépendance, jugé illégal par l’autorité princière, qui a arrêté tous les meneurs et écrasé toute rébellion. La volonté indépendantiste se manifeste également par la renaissance d’une culture antique locale, en opposition à celle de la principauté, qui est particulièrement populaire parmi la jeunesse, mais peine à se faire accepter au sein de la classe politique.

Mentalité de la population :

Ardon est peuplé par une population profondément différente de celle de la métropole, tant sur le plan ethnique, culturel que linguistique. C’est un territoire où le velsnien est largement parlé ainsi elle y forme la langue majoritaire parle et écoute par la majorité des habitants du territoire que ça soit dans les administrations la justice ou la vie quotidienne, ce qui le distingue de la métropole, où le français et l’allemand dominent. La non-reconnaissance du velsnien comme une langue équivalente aux deux autres langues de la principauté et le refus d’accorder au territoire le statut de région fédérée ont créé un profond sentiment d’injustice chez les locuteurs de velsnien, qui se sentent ignorés par la métropole et souvent exploités par elle. Cette situation a donné naissance à de nombreux mouvements indépendantistes et identitaires, porteurs d’une volonté nationaliste de fonder un État-nation de langue et culture Velsnien. Tous ces mouvements ont toujours été réprimés par l'autorité st-albois, qui considère le territoire comme une partie intégrante de sa souveraineté.
Le territoire, longtemps colonisé par Saint-Alban en tant que domaine de l’ordre des chevaliers du Nord, puis par les grands-ducs, a été intégré au royaume en 1815 en tant qu’entité autonome. Ce passé colonial et l’organisation socio-politique qui en a découlé ont fortement bouleversé la petite république. Sa culture velsnienne, longtemps réprimée par l’ordre des chevaliers du Nord puis par les grands-ducs, a été officiellement reconnue en 1800, mais sans pour autant lui accorder le même statut que les régions de la métropole. Le territoire a été fortement centralisé, contrairement aux régions métropolitaines, autour du pouvoir grand-ducal, représenté localement par de petits seigneurs locaux. Cette centralisation du pouvoir, mêlée à une politique de nationalisation du territoire, a entraîné la disparition de nombreuses pratiques culturelles locales et une altération de l’identité culturelle de la république pendant de nombreuses années. Aujourd’hui, la jeunesse recherche activement cette identité velsnienne, qu’elle considère comme la sienne, une identité qu’elle estime n’aurait jamais dû être perdue ou oubliée face à l’oppression st-alboise, et elle est au cœur du mouvement nationaliste ardois.

Place de la religion dans l'État et la société :

La république d’ardon, avant sa conquête par le christianisme, était une terre païenne où une multitude de croyances polythéistes, d’une nature diverse, occupait une place centrale dans la vie des sociétés préchrétiennes du territoire. L’arrivée de la christianisation, aux alentours du 9e et 10e siècle de notre ère, bouleversa complètement la place de la religion dans l’État. Les croyances païennes furent interdites et leurs pratiquants persécutés. Peu à peu, une christianisation du territoire s’instaura, entraînant quasiment l’extinction des anciennes croyances locales. Cependant, ces dernières survécurent partiellement, en s’intégrant de diverses manières dans la croyance chrétienne locale. Ainsi, bien que la république ait été le territoire de l’ordre catholique du Nord, puis le siège des princes-évêques, il a conservé des traces païennes, au grand dam de ces derniers.
La religion catholique occupe la fonction de religion d’État, bien que l’exercice d’autres confessions soit autorisé et protégé. Cependant, seule l’Église catholique peut être subventionnée par l’État, recevoir des aides et est exempte d’impôts.

Aujourd’hui, les croyances post-chrétiennes connaissent une résurgence en raison de la recherche identitaire et des vagues de mouvements indépendantistes qui secouent le territoire. Les jeunes sont de plus en plus nombreux à rechercher une identité différente de celle de la principauté, sur laquelle ils appuient leurs revendications séparatistes.


Politique et institutions :



Institutions politiques :

Les princes-évêques de la Principauté de Saint-Alban sont également les Grands-Ducs (Granduca) d’Ardon depuis 1240, après la christianisation du territoire. Initialement placé sous la domination de l’ordre des Chevaliers du Nord, il passa ensuite sous l’autorité des princes-évêques après la dissolution de l’ordre, qui en firent leurs territoires personnels. Ainsi, les différents princes-évêques successifs se sont transmis ces titres jusqu’à aujourd’hui. Officiellement, celui qui occupe la position de prince-évêque est également Grand-Duc, les deux titres étant inséparablement liés. Cependant, le territoire jouit d’une large autonomie face à l’État fédéral quoique limité, n’étant pas une entité fédérée comme les régions de Laas, de Kussaberg et de Lymock, mais bénéficiant d’une autonomie interne dans les affaires locales. Il demeure toutefois soumis au gouvernement central.

Le Grand-Duc détient officiellement les pouvoirs exécutif et législatif de la région, tandis que le pouvoir judiciaire est indépendant et lié à la Cour Suprême représentée localement par la haute cour de justice installé dans le célèbre l’ancien palais des maîtresses des rex qui sert maintenant de maison de la justice. Le Grand-Duc confie le pouvoir législatif à un parlement : la curie de la république après les élections législatives et le pouvoir exécutif à un gouvernement élu par le parlement local. Il est de manière honorifique placé la tête du gouvernement, le Grand-Duc peut également les renvoyé sur demande du parlement par une motion de censure. Le Grand-Duc est également à la tête de la police grand-ducale, des services d’intervention rapide et des entreprises publiques. Il sanctionne la loi et peut opposer son veto (symbolique) et dispose également du droit de grâce. La fonction grand-ducale, à l’aube du nationalisme ardois et bordois, est largement critiquée. Sa position est considérée comme particulièrement pro-Saint-Alban en raison du fait que le Grand-Duc est également le co-prince évêque de la principauté, ce qui est vu par les indépendantistes comme une occupation du territoire et un obstacle à son indépendance. Ainsi, de nombreux habitants souhaitent l’abolition de l’institution, bien qu’ils n’aient jamais véritablement réussi à y parvenir.

Le Parlement d’Ardon ou Curie est l’organe législatif monocaméral du territoire de la république. C’est une dévolution de l’administration centrale, et contrairement aux trois entités fédérées de la principauté, les capacités législatives de la petite république sont particulièrement limitées, ce qui est perçu comme une injustice par les partisans de l’indépendance et de l’autonomie. Cette situation se heurte à une opposition féroce de la part de l’État fédéral. La curie est composé de 453 curiates élus au suffrage universel direct ou seuls les oligarques ou patriciens ayant payé l’impôt Fiducier peuvent se présenter mais sont élus par l’ensemble des citoyens habitent la république. La Curie est véritablement l’organe législatif et exécutif suprême de la république supplante seulement par l’assemblée générale de la principauté, la curie possède le pouvoir de légiféré sur n’importe quel politique qui concerne de près ou de loin la république sauf dans les domaines dites réservés, c’est-à-dire, les affaires étrangères, la défense, la nationalité et les affaires constitutionnelles. Si la curie d’Ardon est capable de légiféré sur l’ensemble du territoire de la république, elle est cependant subdivisé en 10 autres curies pour chacune des 10 grandes villes de la république et 4 comices pour les 4 collines, c’est dernier sont largement autonome de la curie républicaine sauf dans quelque domaine dite réservé.

Enfin, le pouvoir exécutif de la république est complètement assujettis au législatif. En effet, les questeurs, c’est à dire, les magistrats exécutifs élus parmi leurs pairs curiates sont chargé d’administré une branche du gouvernement de la République et de rendre des comptes ensuite aux curiates en session générale.

Le république élit également 10 député pour l’assemblée générale de la principauté.

Principaux personnages :
- Filippo di Monteverde, Consul à la tête de la magistrature du Grand-Duché.
-Fulberto Arabia, secrétaire d’état au affaires étrangères.
- Jean-Baptiste Leroy : Représentant générale de la principauté de Saint-Alban auprès de la petite république, nommé par le gouvernement centrale de la principauté.
- Caterina Rinaldi : Président de l’académie Grand-ducale des arts, sciences et des technologies.
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