Création de pays : République Concordienne et Fédérale de Samiens
Généralités :
Nom officiel : République Concordienne et Fédérale de Samiens
Nom courant : République de Samiens
Gentilé : Samien et Samienne
Inspirations culturelles :
- Teyla pour la nation coloniale.
- Québec, Nouvelle-France.
- Révolution française, 1ʳᵉ république.
- USA pour une partie du système politique.
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Français.
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Langues locales.
Drapeau :

Devise officielle : Te souviens-tu ?
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Imas, monnaie commune créer par l'Akaltie.
Capitale : Fort-de-Grâce.
Population : 74 120 000 habitants soit environ 170 habitants par kilomètres carrés.
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
Le Royaume de Teyla, à l'époque une monarchie absolue et de droit divin, a commencé sa période colonialisme en 1604 lors de la colonisation de Bradis, l'actuelle Lermandie. En outre, la colonisation a commencé bien avant, mais les premiers actes officiels reconnaissant l'autorité de la Couronne Teylaise sur des territoires en dehors de l'Eurysie pour le Royaume de Teyla datent de l'année 1604, reconnaissant les territoires de Bradis comme des territoires coloniaux du Royaume de Teyla. Il a fallu peu de temps pour que le Royaume de Teyla fasse des plans pour une deuxième colonie dans la région d'Aleucie. Les premières expéditions partant du continent remontent à l'année 1609. Il a fallu attendre une année plus tard pour que les premières expéditions navales partant des côtes Lermandiennes actuelles commencent. Ces expéditions étaient financées tant par l'État que par des familles de marchands.
Très vite, les expéditions ont démontré l'intérêt et la qualité du territoire de la République de Samiens. En outre, les expéditions, à l'encontre des ordres, avaient pris contact avec les populations locales. Les rapports, étudiés par les historiens, ne démontraient pas d'hostilités de la population locale. La cartographie des côtes, domaine dans lequel était en retard le Royaume de Teyla, démontrait que les côtes de la colonie teylaise déjà établie pouvaient être reliées par la mer intérieure qui se jette dans le grand golfe alguereno. Ces expéditions, grâce aux bases de Bradis, fournissaient les moyens logistiques aux expéditions de durer dans le temps et d'être relancées rapidement par les autorités royales locales. C'est dans ce contexte que le Royaume de Teyla fonde en 1612 Fort-de-Grâce sur les côtes de l'actuelle République de Samiens. Les débuts de ce fort, devenu une ville, sont assez timides.
Le Royaume de Teyla maintient, selon les sources, une présence de cinquante à cent hommes dans le fort, bâtiment avec le bois local. Contrairement aux volontés de la population locale, le territoire fut multiplié par vingt en superficie en deux ans. Le Royaume de Teyla récompensait ses valeureux soldats, ses serviteurs loyaux, en leur donnant un titre de noble colonial. Moins prestigieux qu'un noble ou un seigneur de la partie Eurysienne du Royaume, ils avaient pour mission de contrôler les territoires coloniaux et de s'assurer de la fidélité de la population à la Couronne Teylaise. Ce système donna naissance à une nouvelle aristocratie périphérique : les nobles coloniaux, également appelés seigneurs du dehors par les Teylais d'Eurysie. Ces seigneurs du dehors jouissaient d'un pouvoir équivalent à un gouverneur du XIXème à Teyla. Ils avaient le contrôle sur les domaines, les troupes locales mais devaient obéir aux ordres généraux de la capitale, Manticore. Ils avaient le pouvoir de frapper la monnaie et de lever l'impôt.
Le système devenait de plus en plus coercitif pour la population locale et la présence d'une colonie pleinement établie à quelques jours de navigation donnait un avantage stratégique indéniable au Royaume de Teyla. Les premières révoltes éclatèrent en 1619, d'abord sous la forme de refus de corvées, de fuites massives vers les montagnes et d’attaques nocturnes sur les entrepôts agricoles. Les autorités coloniales parlèrent de simples “troubles” ou “désordres locaux”, mais les archives des seigneurs du dehors décrivent une véritable insurrection en cours sur le long terme. En réponse à cette agitation, la Couronne renforça son autorité par une série de décrets de pureté, signés en 1621 par Sa Majesté Alexandre I. Cela était ni plus ni moins une tentative de contrôle des autochtones par les morales. En outre, dans ces décrets on retrouve l'interdiction pour les Teylais, même les non nobles, du métissage dans le sang, le mariage et donc la reproduction avec les autochtones. Pendant une longue période, les enfants nés de ces accouplements illégaux étaient soit tués directement par le pouvoir ou envoyés dans des institutions spécialisées.
Dans les mesures répressives, on retrouve l'interdiction de parler et d'écrire les langues locales. Les populations devaient parler le Français et ce sans discussion possible. Il n'y avait aucun système pour permettre d'apprendre aux plus démunis la langue française, créant une situation absurde mais tragique pour des milliers d'autochtones qui furent jugés dans des tribunaux mis en place pour l'occasion, sans avocat et possibilité de faire appel. Les personnes jugées coupables devaient des travaux d'intérêts généraux de plus en plus importants en heure, ressemblant toujours plus à un système de servage déguisé par le pouvoir. D'ailleurs, dès les années 1650, cela était un système de servage déguisé. À l'époque, plusieurs membres de l'Église de nationalité teylaise, estiment que les agissements du Royaume de Teyla sont contraires à la pensée Catholique. Les premiers mouvements d'oppositions teylais organisés viennent de cette partie de la société teylaise.
Disclaimer :La partie suivante sera assez vague, étant donné que l'événement est en cours de construction par Brennus, le joueur de Velsna. Merci de le prendre en compte !
Face à la situation, de nombreuses sociétés secrètes naquirent vers la fin du XVIIème, elles donnent pour la plupart l'explication des factions politiques actuelles de la République de Samiens, afin que le territoire se détache de la Couronne Teylaise. La société était assez divisée à l'époque. Quand les élites ne souhaitaient pas se détacher pleinement de la Couronne, elles voulaient revoir la relation avec la Couronne pour permettre une plus grande liberté dans les décisions pouvant être prises, concernant l'oppression de la population et les questions sécuritaires, la population autochtone était fortement favorable à un détachement du territoire à la Couronne Teylaise. La classe marchande n'était pas positionnée tant que le commerce était possible. Au début du XVIIIème siècle, les premiers mouvements hostiles à la Couronne virent le jour au sein de l'administration coloniale teylaise. En outre, plusieurs seigneurs du Dehors n'appliquèrent plus les politiques d'oppression, ordonnées par la Couronne depuis 1621.
En effet, les Seigneurs du Dehors, pour la plupart établis dans des régions reculées et difficiles d'accès commencèrent à remettre en cause l'interdiction du métissage. Plusieurs cas d'accouplement de seigneur du dehors avec des autochtones sont sourcés par les historiens et démontrent une volonté de tisser des liens durables avec les populations locales, en opposition directe avec les politiques raciales, sous l'argumentaire moral, imposées par la Couronne Teylaise. Ces accouplements, pourtant illégaux, permettaient à ces seigneurs de se distinguer de l'autorité de la Couronne, sans pour autant vouloir et afficher une volonté d'indépendance des élites teylaise. Ces liens créant de fait une culture hybride, encouragée par les sociétés secrètes qui protégeaient les secrets, devinrent un symbole du mouvement indépendantiste durant la guerre d'indépendance ayant lieu durant la guerre de Sept Ans. À l'époque, l'autorité des seigneurs du Dehors, sur les militaires et forces de sécurité était très importante. En outre, il permettait un contrôle de la population à travers les soldats royaux, peu nombreux. La sécurité était assurée par des compagnies de mercenaires de tout horizon, du à un manque de contrôle de la Couronne.
Les seigneurs du Dehors transmirent le goût à la désobéissance sur l'interdiction du métissage auprès de leurs soldats et des mercenaires, qui eux n'avaient pas besoin de l'aval des seigneurs. En outre, les mercenaires étaient exemptés de l'interdiction du métissage. Ce fut l'un des principaux facteurs amenant à une volonté indépendantiste dans une partie de la population. En outre, la population étant en contact quotidien avec les mercenaires et ses soldats de plus en plus ouverts, comprenaient de moins en moins la politique de la Couronne Teylaise. Un sentiment de déconnexion naquit.
Alors que le Royaume de Teyla entrait dans la guerre de Sept Ans (XVIIIème), le territoire de Samiens fut un acteur majeur de ce conflit du point de vue teylais. Il servait de base logistique au conflit au début. Dès les premières semaines du conflit, Fort-de-Grâce fut transformé en arsenal militaire, ses quais élargis pour accueillir les escadres navales nécessaires au conflit pour le Royaume de Teyla et Zélandia. Face à la guerre, la Couronne Teylaise oublia tout contrôle de la société sur les questions qu'elle pensait secondaires. Des revendications naquirent très vite, à travers des regroupements et des insurrections, à la levée des décrets de pureté. Une chose à laquelle se refusa la Couronne, estimant que toute abolition de ces traités viendrait à remettre en cause la domination de la Couronne sur le territoire. Dans le même temps, la classe marchande devenait de plus en plus loyaliste à la Couronne Teylaise. Les différents acteurs et notamment les compagnies de soldats et de mercenaires montèrent un marché parallèle sur tous les biens commerciaux. Les marchands voyaient leur part de marché diminuer et donc leurs ressources financières dans le même temps. Ce qui donna la fibre royaliste à cette classe, ce n'est ni plus ni moins les actions de la Couronne Teylaise afin de paralyser ses réseaux commerciaux parallèles. La Couronne était du côté des marchands.
Ce qui déclencha la guerre d'indépendance, pendant la guerre de Sept Ans, c'est l'événement connu sous le nom de massacre de Fort-de-Grâce. Les troupes teylaise sont stationnées dans le port de la ville, afin de faire respecter l'ordre et veiller à ce qu'aucun trafic parallèle n'ait lieu. Un soldat est alors entouré par la foule fortement alcoolisée, ce qui valut au soldat des insultes et des bousculades. Un peu plus loin, un soldat était en train d'arrêter un homme soupçonné de trafic illégal, ce qui ne plaisait pas à cette foule. La foule tenta de subtiliser le fusil de la sentinelle teylaise, ce qui donna lieu à des combats brutaux toute la journée dans la ville. La propagande de chaque camp utilise cet événement pour faire avancer leurs pions. Après plusieurs semaines de tergiversations, plusieurs hauts membres de l'élite de l'administration locale, les sociétés secrètes se réunissent dans le bâtiment de l'administration coloniale de Fort-de-Grâce. Ils y déclarent, à l'unanimité (remise en cause par les historiens) l'indépendance à la Couronne Teylaise, et non au Royaume de Teyla. Une nuance de taille ! Mais cette déclaration se transforma très rapidement en guerre d'indépendance.
Chers modérateurs, afin d'offrir une flexibilité, je ne puis donner de date sur l'indépendance. En fonction de l'harmonisation après validation, elle pourrait avoir lieu après la guerre de Sept Ans si les dates ne correspondent pas, ou alors pendant ou lors de la paix.
Dans l'histoire moderne, la République Concordienne et Fédérale de Samiens ne tient pas son système politique actuel de son indépendance. Elle y tire les grandes idées, comme la nécessité du débat au sein de la société et des instances sur la pertinence du meilleur candidat pour tel poste à une haute fonction. Le système politique, dans son organisation structurelle, provient d'un long processus sur plusieurs années. Des tensions sont encore présentes dues aux blessures passées. Plusieurs groupes tentent de regrouper des informations sur l'organisation des structures envoyant les enfants issus d'un métissage ou encore de faire un travail de recherche profond sur le nombre total de victimes de ces politiques barbares. Ce qui n'est pas sans créer des tensions avec le Royaume de Teyla sur ce sujet précis. Le pouvoir politique aide ces groupes.
Mentalité de la population :
Le citoyen concordien n'est pas un simple spectateur de la vie politique, mais un acteur éclairé de la République. Du moins, il est vu comme cela par les institutions de la République concordienne. Le système médiatique et éducatif est structuré autour de l'idéal du "citoyen-philosophe". Le système télévisuel est un mélange de privé et de public, dans lequel les chaînes privées sont soumises à des obligations nombreuses et très contrôlées par l'autorité de contrôle. Ainsi, les émissions d'information, de débat et les documentaires sont privilégiés. Il existe des émissions de divertissement qui sont au troisième plan après les séries et les films. C'est ainsi qu'on retrouve dans plusieurs villes et sur internet plusieurs plateformes citoyennes, espaces citoyens permettant des formations de débat, de rhétorique et oratoire. On y trouve aussi des cours divers et variés ne portant pas uniquement sur les débats, la politique et des conférences.
Malgré tout, les citoyens ultra-politisé, bien qu'en pourcentage un peu supérieur à la moyenne mondiale, ne sont pas omniprésents au sein de la République. Il n'y a pas de conception de révolution permanente dans la société et encore moins de citoyen militant permenant. On estime qu'une démocratie aboutie n'a pas besoin de tous ces citoyens pleinement actifs dans la vie démocratique de la nation. Une participation ponctuelle est suffisante. De fait, la majorité des citoyens participent de manière ponctuelle à la vie démocratique. En dehors de cela et d'un fort attachement à la république, qu'elle soit réactionnaire, conservatrice ou progressiste selon chacun, le quotidien des citoyens concordiens reste largement tourné vers leurs préoccupations personnelles, familiales et professionnelles.
Ils croient en la supériorité de leurs modèles politiques, sociétales et culturelles.
Place de la religion dans l'État et la société :
De manière ironique, les Samiens sont plus ouverts que les Teylais sur la religion. En outre, bien que la séparation soit actée entre l'Église et l'État, que l'école est laïque ainsi que son enseignement, le port de signe religieux est autorisé pour certains métiers de fonctionnaire, si les signes religieux sont discrets. De plus, les administrations comme les entreprises sont ouvertes et ont la possibilité d'offrir des aménagements religieux tant que ceux-ci ne perturbent pas le fonctionnement du service public ou de l'entreprise. Les écoles privées religieuses sont autorisées, bien que minutieusement encadrées par le secrétaire d'État à l'éducation. Les programmes d'éducation contiennent des cours d'Éthique et culture religieuse.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
- Présidence de la République : Le poste de président de la République est une fonction qui permet à la personne occupant le poste d'avoir de nombreux pouvoirs au sein de la République Concordienne. En outre, il est le chef des armées et de la diplomatie. Jusqu'ici, il s'agit de prérogatives normales dans un régime qui se veut présidentiel ou semi-présidentiel. Il nomme aux emplois militaires, dont les commissaires de la République qui surveillent chacun des hauts gradés de la hiérarchie militaire, aux emplois administratifs, etc. Outre ces pouvoirs, il peut convoquer des référendums sur n'importe quel sujet, même économique et budgétaire, quand il le souhaite. Il nomme les ministres sans besoin de la validation de l'Assemblée nationale Concordienne, il peut les remercier quand il le souhaite.
- Assemblée nationale concordienne : L'Assemblée nationale concordienne est la seule chambre législative au niveau fédéral de la République Concordienne et Fédérale de Samiens. Tout comme le Président de la République, elle a des pouvoirs puissants tant au niveau de contrôle de l'action gouvernementale et des diverses institutions de la république, que sur les nominations qui peuvent être révoquées pour certaines par l'Assemblée. L'Assemblée nationale concordienne, en plus de ces pouvoirs, a l'initiative des lois à travers les députés concordiens. Le Président partage ce pouvoir d'initiative de la loi mais uniquement pour les référendums qui sont réglementés par la constitution. Lorsque l'Assemblée est de la même couleur politique que l'administration, de nombreuses discussions ont lieu entre la présidence, l'administration et les députés de la majorité pouvant être qualifiée de présidentielle. En cas de cohabitation, le comportement du président et de l'administration dépend de la personnalité du président. En fonction des présidents, la présidence peut user de la confrontation institutionnelle pour contrer le pouvoir de l'Assemblée comme tout autant elle peut jouer le jeu des institutions.
- Comité Constitutionnel : Le Comité Constitutionnel est l'organe fédéral qui est chargé de vérifier la constitutionnalité des lois et des décrets de l'administration et présidentiels. La composition du Comité Constitutionnel est de douze juges. La durée du mandat des juges est longue étant donné qu'elle est de neuf années. Tous les trois ans, quatre juges sont renouvelés. Le scrutin est universel et direct se basant sur une circonscription unique. En outre, X candidats se présentent à l'élection et les quatre candidats qui recueillent le plus de voix sont élus juges. Le candidat arrivant en tête est pour les trois prochaines années le président du comité. Au bout de ces trois ans, il devient vice-président du Comité Constitutionnel pour les trois prochaines années. Au total, il a un rôle "administratif" pendant les six premières années de son mandat.
En "contre-partie", plutôt en contre-pouvoir, il doit répondre aux questions de l'Assemblée concordienne mensuellement, peut être révoqué par une initiative citoyenne ou encore par l'Assemblée nationale concordienne.
À cause ou grâce à ses pouvoirs accrus en matière décisionnelle et de nomination, l'élection du président de la République est un processus de sélection approfondi, dans lequel le débat est une des clés afin de faire ressortir le candidat le mieux à même de défendre la République Concordienne à l'internationale, mais aussi de prendre les meilleures décisions pour le pays sur la scène intérieure.
Tous les six ans, soit la durée de mandat du président de la République non renouvelable, les électeurs élisent les grands électeurs au niveau régional et à la proportionnelle sans prime majoritaire ou seuil. Le nombre de grands électeurs par région est décidé proportionnellement au nombre d'habitants. Après l'élection des grands électeurs, qui ont le droit d'être membres d'un parti politique et d'être soutenus par un parti politique, ils se réunissent à la salle du Jugement Concordien, dans la capitale. Ils y auditionnent tous les candidats à la présidence, dans des auditions publiques. Ils débattent eux, là encore retransmis à la télévision, puis les grands électeurs votent. Afin d'être élu, le candidat doit réunir cinquante pour cent des voix + une.
Le système est créé tel qu'il ne peut pas éliminer des candidats même s'il existe un blocage et qu'aucun candidat se démarque. D'ailleurs, il est assez courant que les blocages surviennent. Le plus long blocage qu'a connu la République est de deux ans. En cas de blocage, le président démissionnaire peut rester en poste durant trois mois maximum. Cette mesure fut créée dans le but d'éviter qu'un parti, à travers ses grands électeurs, bloque l'élection afin de garder la présidence indéfiniment. Après le délai de trois mois, si personne ne se démarque, alors le vice-président élu, qui suit le même processus que le président, mais avec des grands électeurs différents, prend la présidence le temps nécessaire. Dans le cas où aucun vice-président n'est élu, l'Assemblée nationale concordienne est missionnée de nommer un président par intérim à la majorité simple. Si elle n'y arrive pas en quarante-huit heures, un citoyen est tiré au sort.
Les députés, au nombre de sept cent quarante-neuf, sont élus pour un mandat de trois ans. Ce système permet, en cours de mandat, la majorité du temps, une cohabitation vis-à-vis de la présidence et de l'administration en place. Étant donné que l'administration dépend pratiquement totalement de la chambre législative pour faire adopter des projets de loi, les élections de mi-mandat sont importantes à chaque mi-mandat. Elles dessinent la suite du mandat présidentiel et les relations entre la chambre et l'exécutif. Chaque trimestre, sur deux jours, se tiennent les séances questions citoyennes. En amont, dix citoyens sont tirés au sort et sont chargés durant ces deux jours de poser des questions aux députés concordiens sur la politique menée, la politique qui sera menée et d'autres sujets majeurs pour la nation. Les citoyens reçoivent une formation de dix jours au préalable et se retrouvent en groupe pour trouver un consensus sur les questions à poser.
Les députés sont élus au suffrage universel direct et au scrutin uninominal majoritaire à un tour.
Principaux personnages :
Politique internationale :
La République Concordienne et Fédérale de Samiens est très liée au Royaume de Teyla malgré le fait qu'elle soit son ancienne nation colonisatrice et la différence des régimes, l'un marqué à gauche, l'autre marqué au centre-droit. Plusieurs politiques de rapprochement ont eu lieu, avec la visite de plusieurs souverains teylaise sur le sol samien à partir des années 1920. Le Royaume de Teyla à plusieurs reprises à reconnu ses tords dans la colonisation et les nombreux crimes perpétués par les différents gouvernants teylais. D'autres politiques de rapprochement ont été entamées entre les deux nations, permettant la création d'une relation spéciale entre elles sur tous les sujets malgré la différence de système politico-culturel. Plusieurs traités, dont le plus célèbre, le Traité de Manticore, régissent les relations diplomatiques entre les deux nations. Toutefois, les deux nations, malgré la situation actuelle, se méfie l'une de l'autre et cette méfiance se traduit régulièrement par des tensions diplomatiques discrètes, mais persistantes. Les questions liées à l'héritage colonial, notamment la question de réparation financière, restent des points de friction récurrents entre les chancelleries.
Outre sa relation avec le Royaume de Teyla, la République est plutôt hostile à l'Organisation des Nations Démocratiques qu'elle voit comme une organisation permettant à l'impérialisme de s'exprimer. Toutefois, la République souhaite le développement du multilatéralisme sur la scène internationale. À ce titre, elle pourrait envisager une entrée prochaine dans l'ASEA ou encore la CAN.
Concernant l'Akaltie, la République est réservée sur la politique diplomatique à mener avec cette nation. En outre, les institutions politiques voient cette nation comme une nation fortement impérialiste, peut-être trop impérialiste. Outre cette nation, un des articles de la constitution dispose : "La République Concordienne et Fédérale de Samiens ne peut accueillir quelconque tyran sur son sol".