
RP | Affaires au Haut-Palais
Posté le : 11 jan. 2025 à 15:56:20
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Posté le : 11 jan. 2025 à 16:30:44
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Moctezuma III Kalpàn dévisagea son interlocuteur, et demanda :
"Quelle nouvelle ? Si vous me parlez de manifestations de cette saleté de gauche extrême, je veux dire de manifestants radicaux, j'ignore de quoi il s'agit"
"Je parle de quelque nouveautés en Loduarie. Ces... personnes ont dressé une liste noire diplomatique, un truc dans le genre, avec les nations que leur pays ne devrait jamais avoir en contact. Une tactique pour dire 'on veut pas de vous car vous nous embêtez' "
Moctezuma III Kalpàn se mit alors à sourire, puis répondit :
"C'était à prévoir. Quand j'ai annoncé la reconnaissance de la République Translavique, cela paraissait évident que nous n'allions nous faire que des amis. Mais si tu veux mon avis, notre candidature, plus notre intérêt grandissant dans le pays, a certainement dû les faire tiquer. On empiète dans leur terrain de jeu, alors forcément qu'ils répliquent. Bon, dans les faits, ça va rien changer pour nous. Il ne peut rien nous faire, car il n'en a pas de raisons. Hormis en disant : 'arrêtez votre impérialisme sur la Translavya' je vois très mal ce qu'ils pourraient faire d'autres ces loduariens...
S'ils nous attaquent, alors ils devront subir une contre-attaque largement en notre faveur, car le monde ( en grande partie ) ne porte pas Lorenzo dans son coeur, je parie que les Teylais et certains hauts-membres de l'OND seraient d'accord avec moi
Et aussi, si tu te disais que le Kah fait partie de l'UISC et qu'elle est proche de nous, je vais te le dire : ce pays a également aucune raison pour nous envahir, car nous n'attaquons pas la DCT, nous ne soutenons que la République Translavique. Evidemment, il faudra suivre les évènements, mais je suis assuré qu'il n'enverra pas de missiles ou ne nous envahira pas, donc qu'il fasse sa liste m'est bien égal"
"Monsieur le président, vous oubliez nos propres communistes chez nous... Comment vont ils réagir à la situation actuelle ? Pour beaucoup, les nations communistes de l'UISC sont des modèles"
"Les communistes ne feront rien. Si un parti souhaite intégrer cette organisation de malheur, il suffira juste de faire voter l'interdiction de rejoindre cette organisation. Ils devront se plier à la constitution, au cas contraire ils seront des hors-la-loi, ce qui les discréditeraient plus que nécessaire"
"L'UISC n'est pas la seule, il y a aussi le Liberalintern"
"Ceux-là... Je serais plus d'avis même pour me rapprocher d'eux. Ce ne sont pas des fanatiques d'une idéologie gauchiasse de merde, ce sont juste des communalistes ou des socialistes généralement plus calmes que leurs confrères. Aux partis je leur dirais qu'il faut mieux rejoindre cette orga que celle de l'UISC.
Tout est en main, pour le moment, mon ami. Tiens toi juste près car la situation en Translavya va surement nous secouer. Les investissements sont importants, et la démocratie aussi..."
Posté le : 15 fév. 2025 à 12:16:09
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"Monsieur le président, j'aimerais savoir, quel est votre avis sur ce qu'il se passe au Nazum ? Vous avez fait un habile discours qui a bien répondu sur la situation et notamment sur la réponse shotugarienne, mais j'aimerais savoir réellement ce que vous pensez de cette situation..."
Azbauc Cualli était l'un des plus grands conseillers de Moctezuma III Kalpàn. Homme de l'ombre, il avait soutenu de nombreuses fois le président fédéral, que ce soit dans sa candidature en temps que président, ou l'avait conseillé sur des décisions à prendre. En bref, c'était presque un second président obscur qui ne disait pas son nom. Certains députés le voyaient mal, considérant qu'il ne cherchait qu'à occuper plus de pouvoirs, mais ironiquement, Cualli était réellement attaché au désir d'aider durant son mandat Moctezuma III Kalpàn. Cette aide, qui pourtant semble bien mystique pour certains, à permis de développer une réelle amitié entre l'homme et le président fédéral, ce qui a permis une confiance presque aveugle de la part de ce dernier envers son fidèle allié. En bref, Cualli à traversé de nombreuses épopées pour le conduire au poste où il se trouve actuellement.
Souriant, et confiant, Moctezuma III Kalpàn répondit donc à Azbauc Cuelli :
"Tu vois, je vais te répondre franchement : cette situation m'agace. Taejo II prend trop de confiance et pense qu'on est en capacité de l'envahir et que cela serait légitime. Mais il est trop jeune, et ne saisit pas tout. Si nous tenons, en cas de création d'un régime totalitaire, une force armée qui envahit ce petit pays, le Jashuria serait formellement contre. Et depuis le Mokhai, tout le monde sait que c'est ce pays qui autorise les pays extérieurs à intervenir ou non. En bref, à part si un miracle se produit et que le Jashuria se pose de notre côté, nous ne pourrions tout simplement pas tenir, et nous nous dresserons une image de nation belliqueuse et dangereuse comme des cons."
Azbauc Cuelli rigola, et répondit :
"Si je peux me permettre, je pense qu'on peut cependant tirer des avantages de ce petit pays... Leur canal par exemple. Si nous soutenons, comme tu l'avais dis dans ton discours, ce petit pays vers une démocratisation, peut être que nous pourrions prendre certains avantages pour notre propre profit et rentabiliser cet investissement.
Et puis, n'oublie pas que Taejo II n'a que la vingtaine. Il est en effet très jeune, et c'est logique qu'il réagit parfois sur le vif sans réfléchir aux conséquences de ses actes. De toute manière, je trouve que tu as plutôt bien éclaircit la situation. Enfin ça reste mon avis, pas sûr que l'opposition ait la même..."
Moctezuma III Kalpàn observa son ami, puis, réfléchit pendant plusieurs secondes. Finalement, il répondit :
"Cela pourrait être une option en effet. Mais j'ai tout de même des craintes quant au fait que le Jashuria pourrait nous demander d'arrêter nos ambitions là bas... Certes quelque part ça irait dans leur sens... mais tout de même... J'ai un mauvais pressentiment...
Taejo II est jeune, mais il n'est pas un imbécile. Pour moi, il joue aussi à un autre jeu. Soit il veut se créer une image importante dans la politique régionale, soit il veut juste me mettre des bâtons dans les roues...
Bon, pour l'opposition, ils diront ce qu'ils veulent. Ils n'ont pas le pouvoir, alors on ne va pas s'en faire pour si peu. Ce serait connu si ils avaient un poids politiques dans les décisions fédérales.
Mais donc, pour finir, tu penses qu'on devrait faire quoi ?"
Azbauc Cueilli termina :
"Pour moi, c'est simple :"
Posté le : 18 fév. 2025 à 16:02:11
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une sonnerie retentie dans le cabinet de Vasilitl Merevo
"Putain, c'est quoi ces conneries ??!"
Vasilitl Merevo. Un nom peu connu du grand public. Et pourtant, il est l'un des grands instruments de l'administration Moctezuma III. Ministre des relations inter-étatique, son rôle est d'assurer les échanges et les relations entre les différents états-membres de la Yukanaslavie. Ainsi, on ne laisse rarement quelqu'un d'inconnu ou de peu honorable à ce poste. Si Vasilitl a été choisit c'était surtout grâce sa grande carrière en temps que diplomate, notamment comme ambassadeur en Akaltie de 1992 à 1996. Ainsi, depuis sa nomination en début d'année 2015, il s'occupait de gérer les demandes des dirigeants des états-membres ou bien des relations de manière général. Un beau bordel qui ferait pâlir toute personne normalement constituée.
Cependant, ce poste signifiait également d'être au courant de secrets confidentiels, ou importants de la Yukanaslavie. Et ce point ne pouvait permettre à n'importe qui d'être à ce poste. Nommé par le président fédéral, l'actuel ministre des relations inter-étatique avait été proposé par Azbauc Cualli, le conseiller personnel de Moctezuma III Kalpàn, son homme de l'ombre qui l'aidait à gérer le pays. Un être mystérieux qui avait posé Vasilitl par connaissance de son excellant travail sous les mandats d'anciens présidents.
Mais à présent, après maintenant un an à ce poste, Vasilitl Merevo comprenait tous les enjeux liés à ce poste. Ils étaient nombreux, et tous pouvaient souvent changer le visage de la Yukanaslavie. Un travail d'une grande délicatesse, qui saurait fonctionner si des éléments perturbateurs ne gênaient pas le pays. Malheureusement pour lui, il en existait.
Dans les territoires afaréens de la Fédération de trouvait un archipel que l'on nomme Gedemascar. Enfin, pour les membres du gouvernement, c'était surtout le calvaire diplomatique. Son histoire est parsemée d'embuches et de tensions internes, et pose encore aujourd'hui, au XXIe siècle, problème.
En effet, le dirigeant de Gedemascar, Pavile Modango, est président de l'archipel depuis 1992, précisément après un putsch qui avait renversé un proto-dictateur de tendance marxiste : Perova Mapanga. A cette époque, le parti Fédéral était inquiet de la montée de la gauche, et les tensions internes gravement présentes n'ont fait que renforcer cette inquiétude. Ainsi, l'arrivée d'un dirigeant autoritaire communiste sur l'un des propres territoires de la Fédération, était un affront impardonnable. Par la suite, ce sera Pavile Modango, soutenu par la Yukanaslavie, qui prendra le pouvoir et deviendra le nouveau président du pays. Malheureusement pour l'archipel, la situation changera idéologiquement, mais pas dans la pratique. En effet, cela fait plus de 23 années que l'homme de Gedemascar tient les rênes du pouvoir, assurant un semblant de stabilité qui importe beaucoup aux yeux de la Fédération. C'est une certaine ironie quand l'on sait que le pays souhaite défendre la démocratie et la liberté des peuples...
Toutes ces informations sont peu connues dans le monde, voir tout simplement inconnues. Il en va sans dire que le Gedemascar n'intéresse pas grand monde, surtout avec les trafics et les contrebandes qui prolifèrent sur l'archipel, malgré les efforts de la fédération et de Pavile Modango. Enfin, ce dernier ce contente juste de tenir son titre, on ne peut pas considérer ça comme un soutien pour la Yukanaslavie...
Et, justement, la personne qui sonnait dans le cabinet de Vasilitl Merevo se trouvait être Pakel Amanpogo, le conseiller du président de Gedemascar, envoyé par Moctezuma III Kalpàn à son début de mandat ( bien que le précédant président fédéral ait également envoyé Amanpogo ).
Après avoir pris le téléphone, Merevo, en écoutant les dires de son homologue Gedemascarien, devint furieux :
"Bordel mais vous êtes capables de tenir ce putain de Modango en laisse ou pas ???! Vous savez ce que la fédération risque en le couvrant ? Et lui veut qu'on le soutienne toujours plus ? Alors qu'il dirige déjà de manière trop autoritaire son territoire ?! Il oublie vite qu'on l'a aidé à avoir tout cela !
Je ne veux rien savoir ! Débrouillez vous pour le calmer un peu et qu'il utile à bon escient les forces qu'on lui a donné !
Non Amanpogo, tu sais autant que moi les impacts que peuvent avoir les réactions de Pavile Modango, ne ment pas. C'est un foutu obsédé du pouvoir qu'on aurait du faire sauter comme on l'a fait pour Mapanga depuis des années ! Tu le sais très bien et tu le penses aussi je te connais parfaitement !
Ecoute moi Pakel, écoute moi... Tu sais ce qui se passera si nos alliés de l'OND découvre ce qui se passe ici ? Tu sais que tout cela peut foirer les projets du président fédéral ? Alors tâche de le maintenir correctement ! Ce n'est pas un jeu d'enfant, loin de là !
Va dire à Modango qu'il tienne la situation sans bavures, sans polémiques, sinon j'en fais un compte rendu au président fédéral, il comprendra très bien ce que cela veut dire. Bonne journée, aurevoir !"
Pavile Modango se prenait encore pour le roi du monde. Il venait de créer des bars à prostitués, pour s'amuser un peu, sur certaines des villes côtières Gedemascariennes, comme à Rija, la capitale étatique. Il se prenait pour Dieu alors qu'il n'est que poussière. Ce genre de comportements pourraient attirer l'oeil de certaines nations, et dans ce cas-ci, tout le pays pourrait s'en retrouver impacté. Officieusement certes, tous les membres du gouvernement savait la vérité assez honteuse sur cet état à tendance autoritaire. Mais jamais cette information ne devait parvenir à l'extérieur. JAMAIS. En bref, pour le moment, personne ne disait rien, mais si Modango dérape encore plus, alors la fédération n'hésitera pas à le faire jarreter du pouvoir pour enfin mettre en place un vrai régime démocratique... un peu comme ils l'auraient dû faire à la base.
Mais en attendant, c'était Vasilitl qui subissait les conneries permanentes du président Gedemascarien. Il n'en pouvait déjà plus alors qu'il venait de commencer son mandat, et il lui restait 4 ans à tenir...
