Posté le : 18 sep. 2025 à 16:05:21
Modifié le : 18 sep. 2025 à 16:08:07
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Institutions politiques :
Mareau est un territoire autonome de la principauté catholique de Saint-Alban qui disposent de son propre fonctionnement interne et son propre système politique et institutionnelle en vertu des divers lois de délégation et de projet de loi constitutionnelles visent a accordes plus d’autonomie au territoire, mais elle reste assujettis dans un sens plus large au gouvernement de la principauté de Saint-Alban qui exercent véritablement la souveraineté dans les domaines régaliens de la monnaie, de la diplomatie/affaires étrangères, guerre et de la paix ainsi que de la justice et du droit. Mareau est une république parlementaire unitaire au sein d’une monarchie constitutionnelle fédéral.
Pouvoir exécutif :
Le Haut-commissaire, actuellement Inuq Mikigaq depuis 2012, est le plus haute fonctionnaire au sein du territoire autonome de la reine Mareau, représentant des Co-princes de Saint-Alban et agissant par la même occasion comme de facto le chef de l’État du territoire, équivalent aux rôles de président dans les régimes à caractère républicain. Il est élu pour un mandat de six ans, renouvelable indéfiniment, au suffrage universel direct, puis confirmé symboliquement par les Co-princes de Saint-Alban. Étant un régime parlementaire où le parlement (la Veikkona) est le cœur de la vie politique, le système politique de Mareau accorde tout de même d’importantes prérogatives constitutionnelles dites de réserve aux Haut-commissaires, afin de leur donner assez de pouvoir pour qu’ils puissent remplir leurs fonctions lorsqu’il en est nécessaire, mais la réalité du pouvoir exécutif et de ses pouvoirs de réserve est utilisée sous conseil de son Premier ministre et du gouvernement responsable. Ses fonctions incluent : la ratification des lois votées par le Veikkona avec le droit de veto en cas de loi anticonstitutionnelle ou contraire aux intérêts nationaux (en saisissant la Haute Cour de Mareau qui va y statuer), la nomination des juges de la Haute Cour, la dissolution du Veikkona et la convocation de nouvelles élections législatives en cas de blocage institutionnel ou à la demande du Chancelier, la nomination du Chancelier après les élections législatives ainsi qu’en concertation avec celui-ci le reste du gouvernement du territoire de Mareau. Enfin, il nomme aux plus hautes fonctions civiles du territoire. Malgré ses importantes prérogatives, son rôle est principalement protocolaire et cérémoniel, chargé de représenter les liens qui unissent la principauté à Mareau, les Co-princes et la présence continue de l’État. De plus, la Haut-commissaire effectue des charges de représentation de l’État.
La Chancellerie est le nom donné au pouvoir exécutif ou gouvernement du territoire autonome de Mareau, composé d’un Chancelier et de plusieurs secrétaires d’État. Le Chancelier est nommé par le Haut-commissaire après chaque élection générale de la Veikkona et après consultation de chaque parti politique de l’assemblée. Est généralement nommé Chancelier le chef du parti majoritaire (il est généralement impossible qu’un parti soit majoritaire au sein de la chambre) ou de la coalition gouvernementale qui détient la majorité. Après sa nomination, le Chancelier doit subir un vote de confiance de la part de la Veikkona, et s’il ne l’obtient pas (63/126), il doit remettre sa démission au Haut-commissaire. Le Chancelier mène et dicte la politique générale du territoire aussi longtemps qu’il dispose de la confiance du Veikkona. Également, le Chancelier dicte les instructions et peut prendre toute décision nécessaire à l’exécution des lois votées par le Veikkona. Le Chancelier et le gouvernement sont responsables collectivement devant le Veikkona. En cas de refus de confiance ou de motion de censure, l’ensemble du gouvernement est dit démissionnaire.
Pouvoir législatif :
Le Veikkona, composé de 126 sièges élus au suffrage universel direct pour un mandat de six ans, est l’organe législatif monocaméral du territoire autonome de Mareau. Les députés sont les représentants du peuple, investis par la constitution et les lois fondamentales du territoire autonome de larges pouvoirs afin de leur permettre de remplir au mieux leur fonction de législateur, mais également de contre-pouvoir institutionnel à la Chancellerie et à la Haute Cour de Mareau. À ce titre, le Veikkona vote les lois et le budget du territoire de Mareau, tant que ceux-ci ne contreviennent pas aux lois plus globales de la principauté. Il peut modifier les lois fondamentales de Mareau, accorder sa confiance ou non au Chancelier et à son gouvernement, voter des motions de censure, et ainsi de suite.
Le Veikkona est une chambre plutôt fragmentée où les partis politiques représentés ne disposent que rarement (cas vraiment très rare) de la majorité au sein de la chambre, obligeant les partis à négocier pour essayer de former une coalition solide en vue de briguer la Chancellerie de Mareau. Historiquement, les deux géants de la politique morois, que sont le Parti conservateur et le Parti démocrate, se sont vus relégués au second rang au profit de partis plus discrets de la scène politique morais, comme la droite nationaliste Naajaat, les Verts ou encore les indépendantistes.
Pouvoir judiciaire :
La Haute Cour de Mareau est l’organe judiciaire suprême du territoire, chargé de vérifier le respect des lois fondamentales et des liens constitutionnels qui unissent le territoire à Saint-Alban. Elle se compose de sept juges nommés à vie par le Haut-commissaire (mais généralement on considère qu’après 70 ans, un haut juge est inapte à remplir sa fonction et, par « tradition », doit démissionner) et qui sont ensuite confirmés par le Veikkona.
Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif. Les tribunaux de première instance (les tribunaux de district) et de seconde instance (les tribunaux de province) ne dépendent que de la Cour suprême, de la haute cour de Mareau et du Conseil supérieur de la magistrature. Tout ceci permet d’assurer l’impartialité des jugements et d’éviter des ingérences des deux autres pouvoirs dans le travail des juges.