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Encyclopédie du territoire autonome de Mareau

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Mareau ou Territoire Autonome de la Reine Mareau est une entité autonome de la Principauté de Saint-Alban, terre du peuple autochtone des Naajaat. C’est un territoire de 18 990 km2 peuplé par environ 1 465 000 habitants, inégalement répartis sur le territoire. Il s’agit d’un territoire autonome au régime de république parlementaire au sein d’une monarchie constitutionnelle parlementaire fédérale.

Situé dans le Grand Nord, comme il est appelé par le reste des habitants de la principauté, autour de la Manche Blanche, c’est un territoire froid et glacial peuplé d’habitants uniques, les Naajaat, qui s’organisent au sein de tribus anciennes appartenant à la famille des langues proto-ouraliques et celtiques, dont ils se revendiquent avec fierté. Ils perpétuent encore les traditions nomades et des religions polythéistes, vivant repliés sur eux-mêmes et sur leurs cultures et traditions, peu désireux de se mélanger aux étrangers qu’ils considèrent comme hostiles. Particulièrement casaniers, ils vivent entre eux en communauté. De leurs cultes ancestraux aux branches diverses et aux interprétations tout aussi variées : de l’animisme au polythéisme, tout en passant par le culte de la mer et celui des anciens dieux celtes qui ont su résister à l’avancée inexorable du catholicisme sur le territoire, ces religions ancestrales rythment leurs vies et leurs existences. Ils évoluent au sein d’un territoire hostile à la modernité, absente dans c’est steppes glacées mais aussi dans ses immenses forêts froides et également dans ses régions instables à la faune et flores variés et endémiques. Les Naajaat évoluent au sein d’un environnement peu accueillant qui les a construits forts et durs qui fait qu’ils sont souvent réputés êtres des barbares, alors que c’est tout le contraire de ce peuple à la culture raffinée, aux traditions riches, et au mode de vie relativement ancestral, différent de tous les peuples voisins auxquels ils se sont mutuellement assimilés et influencés au fil du temps et des histoires, bon gré mal gré, bâties par des siècles de survie dans les désolations du Nord.

Malgré tout, c’est un territoire et une civilisation en crise existentielle. Ses habitants se rapprochent de plus en plus du mode de vie dit métropolitain, vivant en ville ou au sein de petites bourgades, abandonnant leurs traditions nomades mais également leurs religions au profit de la modernité et de l’espoir d’une vie meilleure, loin des difficultés quotidiennes des steppes, toutefois atténuées par la volonté de conserver la culture et les traditions autochtones par le gouvernement fédéral. Son économie de subsistance a été longtemps et est toujours dépendante des importations de la métropole en raison d’absence d’industrie sur ce territoire. Pour tant ces un territoire riche en ressources naturelles qui peut assure la prospérité du territoire. Les habitants de c’est terres s’il non jamais véritable revendique une quelconque volonté indépendantiste est aujourd’hui déchiré entre pro-indépendance voulant intégré la nouvelle-Kintant et les loyalistes, plus nombreux et en progression, farouchement attaché à la principauté.

Mareau c’est le grand nord, la terre des ours et des 10.000 Dieux.

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Informations générales :



Nom officiel : Territoire autonome de la reine Mareau.
Nom courant : Mareau
Gentilé : Morois(e)

Inspirations culturelles : île Féroé , Groenland, inuits , sames et autres cultures du nord.

Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Le Naajaat est la langue officielle du peuple autochtone, tel qu'il est reconnu par la Principauté. Le français et l'allemand bénéficient également d'une large facilité linguistique sur le territoire.

Drapeau :
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Emblème :
 Drapeau

Devise officielle : Par les Grandes frontières du nord

Hymne officiel : Voici le grand nord

Capitale : Officiellement, aucune ville n'a de statut de capitale du territoire. Toutefois, la ville portuaire de Nunarssit, avec ses 297 640 habitants, abrite l'écrasante majorité de la population. Elle est le principal port permettant d'approvisionner le territoire et de faciliter les échanges commerciaux.

Population : 1 465 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :

Le territoire de Mareau, ou “territoire autonome de la reine Mareau”, est une entité constitutive de la principauté catholique de Saint-Alban, d’une superficie de 18 990 km² pour 1 465 000 habitants. Par sa superficie, c’est l’entité de la principauté la plus faiblement peuplée. Il est situé au nord de la manche blanche et est principalement habité par les populations autochtones Naajaat, dont il est la terre autochtone, où ils représentent l’écrasante majorité de la population, riche d’une culture et d’un mode de vie atypique et unique dans l’Eurysie.

Le territoire de Mareau est par sa topographie constitué en grande majorité de steppes, vastes plaines herbeuses au sol noir et très fertile, excepté durant les saisons rigoureuses. C’est une terre de nomades, les Naajaat, qui élèvent cerfs et chevaux, solides bêtes des plaines qui constituent leur principale source de richesse. Une autre grande partie du territoire, en dehors des montagnes du nord, est composée de forêts mixtes avec des marais, ainsi que de dépôts d’argile et de sable, et d’un sol particulièrement pauvre et difficile à cultiver.

Mareau bénéficie d’une large autonomie de la part du gouvernement fédéral de la principauté, même supérieure à celle de la république d’Ardon. Le territoire gère ses propres affaires intérieures et dispose de ses propres institutions politiques capables de légiférer dans les domaines attribués aux territoires, à l’exception des domaines de la politique défensive, de la police, de la justice, de la monnaie, et partiellement de la diplomatie, qui sont gérés par la fédération de Saint-Alban. Toutefois, elle a obtenu la permission d’établir ses propres relations commerciales et économiques.

Sa capitale officieuse, Nunarssit, est également la plus grande ville du territoire, située près de la mer. Figure et vitrine emblématique du territoire, elle mêle des influences diverses à la fois Velsniens, st-aubois, Teylais, mais également Tanksien, sans oublier naajaat, formant un spot multiculturel unique dans ce coin d’Eurysie du Nord. C’est là que réside l’écrasante majorité de la population sédentaire, de plus en plus nombreuse face aux nomades Naajaat, principalement constitués de populations dont les cultures et modes de vie sont chamboulés et partiellement détruits par l’arrivée de plus en plus d’immigrés étrangers.

La mer représente également la principale source de ressources alimentaires et énergétiques du territoire. Pour les Naajaat, la mer constitue la source de la vie et est un élément culturel important de l’identité naajaat, très respecté. C’est grâce à elle que l’on se nourrit : poissons, crustacés et autres espèces marines, cuisinés par les Naajaat, qui, au fil des années, leur ont permis de décrocher la médaille de « pire cuisine au monde » et qui jouissent de la moquerie d’être capables de tout manger. Le territoire de Mareau est une terre riche en ressources naturelles, largement sous-exploitée et en grande partie encore inconnue et inexplorée, mais elle reste toutefois très fortement dépendante de la métropole : Saint-Alban, de laquelle elle importe une écrasante majorité de ses besoins, qui transitent par le port de Nunarssit. Elle jouit cependant de la réputation de posséder une économie locale forte, principalement dominée par le secteur de subsistance, dont l’agriculture et l’élevage durant les saisons favorables, qui occupent une partie des sédentaires dans les vastes champs agricoles du sud du territoire.

Le climat du territoire se caractérise par ses hivers longs, rigoureux et marqués par un froid souvent brutal, passant en dessous de 0°C, avec d’immenses chutes de neige, rendant l’utilisation des axes routiers, du moins ceux qui existent, mais encore très peu développés, particulièrement difficile voire impossible. Les printemps, eux, sont courts, suivis de plus ou moins longs étés très chauds, propices à l’agriculture. Cette saison est d’ailleurs marquée par un regain d’activités et de vie : en cette période, la population de Mareau double voire triple selon les années. Les automnes sont quant à eux froids et humides. Les températures dépassent rarement les 30°C et peuvent descendre le plus souvent jusqu’à -20°C.

Sa topographie et son climat font que les fleuves et les rivières constituent l’axe principal et majeur d’échanges et de communication du territoire, facilité encore davantage par l’absence d’axes routiers ou ferroviaires dignes de ce nom. Ils permettent de naviguer sur de vastes distances en peu de temps et en relative sûreté. Les voyages à pied sont souvent réputés dangereux au printemps à cause du dégel, et en automne à cause du verglas. Les populations locales utilisent les rivières pour les échanges : soit en été par bateau, soit en hiver via des traîneaux.

Le territoire de Mareau a été acquis par la Principauté en 1640 par un explorateur, Oliver Nesselrode, qui a débarqué sur l’actuelle ville de Nunarssit au nom de la principauté et du prince de Saint-Alban. Il a été intégré officiellement en 1815 en tant que territoire autonome non souverain, puis en tant que dominion de la principauté de Saint-Alban en 1860, avant de devenir un territoire autonome et une entité constitutive de Saint-Alban en 1987, avec l’acquisition d’institutions locales en raison de la reconnaissance progressive de l’ethnie Naajaat, de son histoire, de sa culture et de son particularisme, majoritaire (représentant environ 69 % de la population). Ces derniers détiennent obligatoirement 41 sièges sur les 122 de l’Assemblée locale appelle Veikkona, qui exerce le pouvoir législatif et contrôle le pouvoir exécutif. Le territoire de Mareau nomme également le Haut-Commissaire des Co-Princes, fonction réservée à l’ethnie Naajaat, doté de pouvoirs extraordinaires, chargé de représenter les co-princes et d’exercer leurs pouvoirs en leur nom.

Le territoire de Mareau est relativement peu fertile pour une agriculture à grande échelle, à l’exception de quelques grandes zones géographiques constituées de vastes plaines, toutes situées au sud et à l’est du territoire, vers la Nouvelle-Kintan. Mais il regorge, en revanche, de nombreuses ressources naturelles extrêmement importantes, notamment minières telles que le fer, le phosphate, le graphite, le charbon, les minerais métalliques, l’or, les pierres précieuses, le cuivre, entre autres, ainsi que des ressources halieutiques et en hydrocarbures, ce qui explique pourquoi la principauté le garde sous sa souveraineté. Les montagnes sont particulièrement riches en matières premières de toutes sortes, telles que le charbon, le fer, le cuivre, le plomb et le titane, tandis que la mer est riche en ressources halieutiques et en hydrocarbures. Ces ressources sont partiellement exploitées, mais à des quantités très basses, bien en deçà des capacités de pleine exploitation du territoire par la principauté, en raison d’une forte opposition de nombreuses entités, ong, tribus et activités locales, et du fait que l’exploitation soit en plus officiellement limitée en raison de l’environnement naturel. En dépit de ces richesses, le territoire reste sous-développé en dehors de sa grande ville, Nunarssit, la seule véritable ville, tandis que le reste du territoire est composé de modestes villages et hameaux peuplés par quelques centaines d’âmes nomades, et de quelques communes, dont les plus remarquables seraient sans aucun doute Uataq et Castellumo, toutes deux appartenant à la République d’Ardon et vestiges d’un passé colonial oublié, formant des axes majeurs de l’économie et du commerce de Mareau.

Mentalité de la population :

Mareau est le territoire du peuple autochtone des Naajaat, qui dispose de sa propre langue, le Naajaat, appartenant à la famille des langues proto-ouralique. Ces peuples ont préservé leurs cultures et traditions au fil du temps, représentant encore 69 % de la population du territoire. Contrairement aux habitants de la république d’Ardon, les Naajaat n’ont pas subi la nationalisation forcée de la culture st-albois et continuent de vivre selon leurs modes de vie traditionnels constitués de pratiques culturelles et religieuses anciennes, pratiquant principalement comme activité la pêche et l’élevage, tout en maintenant une existence et un mode de vie relativement nomade. Les Naajaat se regroupent au sein de tribus qui forment la base de la société Naajaat, elles-mêmes divisées et constituées en clans composés de plusieurs familles, noyaux fondamentaux de la vie d’un Naajaat. La famille représente tous et tout est fait pour la famille. Les liens sociaux sont d’une importance capitale pour les habitants du Grand Nord, et être exclu de son groupe équivaut à un déshonneur profond, pire que la mort. Dans ces conditions extrêmes, il est parfois considéré comme préférable de se donner la mort plutôt que de vivre seul, coupé de tous liens avec sa famille et son clan, en raison des dangers que représente la vie dans les steppes, peuplées d’animaux sauvages comme des ours ou des loups, mais également parce qu’être coupé de sa famille et de son clan, c’est se voir renié, son appartenance à une histoire, à une culture et à des traditions millénaires. C’est se voir oublié et effacé : son nom et son identité, on devient vide et plus rien. Les relations entre clans sont cependant très variées, allant de l’amitié à la guerre et, bien qu’il y ait des rapports de force, les tribus échangent principalement et il existe peu de conflits entre les tribus aujourd’hui, même si des rancunes anciennes ne sont jamais vraiment oubliées et rester toujours entretenus de génération en génération.

Cependant, la culture Naajaat fait face à un déclin progressif avec l’arrivée de la modernité dans le territoire. De plus en plus de jeunes cherchent à fuir leur mode de vie traditionnel nomade et tribal pour une existence meilleure ailleurs et plus douce, rejetant alors leur héritage et leur identité, oubliant qu’ils sont Naajaat, au grand dam des anciens. Une grande partie de la population est petit à petit devenue sédentaire et a abandonné le mode de vie nomade pour s’établir dans les villes, qui offrent plus de confort et de meilleures perspectives d’avenir que les plaines désolées du nord avec leurs incertitudes. Le départ d’un jeune membre de la communauté est vécu comme une perte irréparable par chaque tribu, car la population se reproduit beaucoup moins vite que celle des métropolitains, qui est en constante progression, mais également parce que lorsqu’un jeune part, il abandonne avec lui une partie de sa culture et de ses traditions qui seront perdues à jamais. Les Naajaat ne connaissent pas l’écrit, du moins ne le pratiquent que peu, à l’exception des prêtres qui, eux seuls, possèdent la sagesse suffisante pour l’usage des runes. Face à cette situation, l’État fédéral a mis en place des régulations strictes pour l’installation sur le territoire de Mareau, en exigeant une autorisation préalable obligatoire, mais également par la mise en place d’institutions publiques culturelles et sociales chargées de promouvoir, de présenter et de recenser les savoir-faire, les cultures, les traditions, les croyances, les pratiques, les us et coutumes, bref tout ce qui a trait aux Naajaat afin de mieux les protéger et préserver. C’est la naissance de plusieurs institutions publiques, dont la plus célèbre est sans aucun doute la Fondation Mareau pour la culture et les traditions Naajaat (FMCTN). De plus, des conditions rigoureuses sont imposées pour les résidents issus de la métropole par le gouvernement central en ce qui concerne le droit de vote et l’éligibilité sur le territoire, afin de protéger et préserver la culture autochtone et les droits des Naajaat sur leur territoire.

Place de la religion dans l'État et la société :

La religion du territoire de Mareau, bien que officiellement catholique, a longtemps été influencée et continue toujours de l’être par le chamanisme local. Ces deux croyances se sont fortement entre-influencées malgré une politique de déchristianisation du territoire qui a débuté à l’arrivée des St-Albois sur le territoire, processus qui a été par la suite abandonné face à l’opposition d’une grande partie de la population et d’intellectuels, mais poursuivi par des missions chrétiennes indépendantes de l’État qui ont connu plus ou moins de succès. Ainsi, la religion autochtone Naajaat reste encore profondément enracinée et pratiquée au sein d’une population largement croyante et superstitieuse qui accorde beaucoup de place à la religion, aux mythes et aux croyances en les ancêtres et les divinités. Elle se caractérise par une diversité de croyances allant du polythéisme à l’animisme, en passant par le panthéisme, sans oublier les monothéistes ou différents autres cultes et religions extrêmement répandus sur le territoire. Les croyances et les cultes locaux partagent de nombreuses ressemblances avec les religions slaves et nordiques anciennes et modernes, tout en possédant leurs propres particularismes et éléments uniques qui les distinguent et les éloignent.

Cette religion se divise en de nombreuses confréries, chacune avec des courants de pensée plus ou moins différents, mais toutes tolérées. Il est bien rare qu’un membre d’une confrérie attaque un autre appartenant à une autre confrérie. Les confréries sont une affaire de communauté, chaque clan, chaque famille et chaque tribu appartenant tous à une même confrérie religieuse et possédant ainsi leurs prêtres et leurs propres traditions religieuses. Les confréries ont pour point commun d’être particulièrement proches de la nature, qu’elles vénèrent profondément, car c’est par la nature que de nombreuses divinités se manifestent et la nature occupe le rang de “mère du monde”, selon la croyance autochtone Naajaat. C’est une religion centrée sur elle-même et ses pratiquants et à leurs confréries, qui ne cherchent ni à étendre leur foi ni à convertir d’autres peuples, mais rejettent profondément les autres croyances hors Naajaat, dont le catholicisme, et excluent toute personne de l’appartenance à une tribu si elle se convertit.

Le catholicisme, bien que la seconde religion présente sur Mareau, est en forte progression depuis le début du siècle, suite à la colonisation st-albois. Sa progression a été plus lente au cours des siècles précédents, mais elle connaît aujourd’hui un regain d’intérêt parmi les autochtones, qui se convertissent au christianisme tout en maintenant une partie de leurs anciennes croyances. Ce phénomène donne naissance à un catholicisme particulier, où des éléments païens se mêlent aux dogmes chrétiens catholiques. Cependant, ces convertis sont souvent mal vus et même exclus de la société autochtone, qui les considère comme des traîtres, des “vendus”, ayant renié leur culture et leurs traditions au profit du confort de la modernité.


Politique et institutions :



Institutions politiques :

Le territoire de Mareau dispose d’une autonomie politique et législative considérable, au point d’être considéré comme une nation dans la nation ou un État dans l’État. Celui-ci bénéficie d’une capacité de législation presque équivalente à celle des régions fédérées de la métropole, sans toutefois en avoir le statut. Pour certains, il forme la quatrième région fédérale de la principauté. Le régime politique du territoire est celui d’une république parlementaire unitaire au sein d’une monarchie constitutionnelle fédérale.

Haut commissaire :

La fonction de Haut commissariat est la plus haute institution du territoire autonome de Mareau. Le haut commissaire est chargé de représenter les co-princes sur le territoire. Le haut commissaire est élu au suffrage universel direct sur le territoire autonome pour un mandat de 6 ans renouvelable, puis est confirmé par les Co-princes lors d’une session générale du Veikkona de Mareau. La fonction de Haut Commissaire doit obligatoirement être occupée par un autochtone résident sur le territoire depuis plus de 10 ans. Il est chargé d’exercer les fonctions associées aux co-princes sur le territoire, telles que la nomination du gouvernement local (Chancellerie) après les élections générales de la Veikkona, la dissolution du parlement et le commandement des forces d’autodéfense locales, entre autres, mais sans s’y limiter.

La réservation de cette fonction aux seuls autochtones est vue par certains comme une forme d’inégalité et de discrimination, notamment par les populations issues de la métropole, qui y perçoivent un manque d’égalité. Toutefois, pour les autochtones, cette règle est perçue comme un mal nécessaire pour garantir que leurs droits et intérêts soient respectés. Le sujet du Haut Commissaire est donc un point de discussion constant dans les débats publics, bien qu’il n’y ait pas eu de véritable évolution.

La Chancellerie :
La chancellerie est l’institution exécutive déléguée de Mareau, placée à la fois sous l’autorité du Haut commissaire, qui nomme ses membres au côté du haut chancelier (qui doit obligatoirement être issu du Veikkona), et est responsable également devant le Veikkona par la motion de censure qui permet de renverser la chancellerie et également la question de confiance. La chancellerie est l’institution chargée de l’administration quotidienne de Mareau et de la gestion du territoire ; elle forme son gouvernement. Elle se compose des membres nommés par le chancelier, dirigé par le haut chancelier actuellement Ánne Márjá Utsi. Ceux-ci sont : le chancelier aux affaires étrangères, celui à la sécurité intérieure, celui à l’agriculture, celui au commerce et à l’industrie, celui à la justice, celui aux finances, celui aux mines, celui à la culture, et celui à la santé.

Veikkona :

Le parlement local ou Veikkona est une assemblée composée de 122 représentants élus au suffrage universel direct pour un mandat de 4 ans. Parmi ces 100 sièges, 41 sont réservés d’office aux autochtones résidents sur le territoire depuis plus de 4 ans, et sont élus dans des circonscriptions électorales spéciales. Les 81 autres sièges sont élus dans les 81 circonscriptions normales du territoire.

Le parlement exerce à la fois le pouvoir législatif, en légiférant sur la politique locale, et le pouvoir exécutif, puisque le gouvernement local est composé de députés élus par leurs pairs, mais tout d’abord proposés par le Haut chancelier après les élections générales et confirmés par le Haut commissaire du territoire. Ce gouvernement, nommé chancellerie, est responsable devant le parlement par la motion de censure et la question de confiance, et chaque membre de la chancellerie ou l’ensemble de la chancellerie peut être révoqué à la demande des deux tiers des députés.

Principaux personnages :

- Inuq Mikigaq : Haut commissaire du territoire autonome de la reine Mareau issue de la tribu des Aklaq
- Ánne Márjá Utsi : Haute Chancelière, urbaine
- Piitaq Tikiq : ombudsman pour les droits autochtones
- Mikkel Utsi : président du Veikkona.

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Géographie physique de Mareau


 Photo
Carte topographique de Mareau

 Photo
Géographie de Mareau avec l’emplacement des villes majeures.

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