03/10/2015
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Index du forum Continents Eurysie Saint-Alban Mareau

Fiche informatif

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Mareau ou Territoire Autonome de la Reine Mareau est une entité autonome de la Principauté de Saint-Alban, terre du peuple autochtone des Naajaat. C’est un territoire de 18 990 km2 peuplé par environ 465 000 habitants, inégalement répartis sur le territoire. Il s’agit d’un territoire autonome au régime de république parlementaire au sein d’une monarchie constitutionnelle parlementaire fédérale.

Situé dans le Grand Nord, comme il est appelé par le reste des habitants de la principauté, autour de la Manche Blanche, c’est un territoire froid et glacial peuplé d’habitants uniques, les Naajaat, qui s’organisent au sein de tribus anciennes appartenant à la famille des langues proto-ouraliques et celtiques, dont ils se revendiquent avec fierté. Ils perpétuent encore les traditions nomades et des religions polythéistes, vivant repliés sur eux-mêmes et sur leurs cultures et traditions, peu désireux de se mélanger aux étrangers qu’ils considèrent comme hostiles. Particulièrement casaniers, ils vivent entre eux en communauté. De leurs cultes ancestraux aux branches diverses et aux interprétations tout aussi variées : de l’animisme au polythéisme, tout en passant par le culte de la mer et celui des anciens dieux celtes qui ont su résister à l’avancée inexorable du catholicisme sur le territoire, ces religions ancestrales rythment leurs vies et leurs existences. Ils évoluent au sein d’un territoire hostile à la modernité, absente dans c’est steppes glacées mais aussi dans ses immenses forêts froides et également dans ses régions instables à la faune et flores variés et endémiques. Les Naajaat évoluent au sein d’un environnement peu accueillant qui les a construits forts et durs qui fait qu’ils sont souvent réputés êtres des barbares, alors que c’est tout le contraire de ce peuple à la culture raffinée, aux traditions riches, et au mode de vie relativement ancestral, différent de tous les peuples voisins auxquels ils se sont mutuellement assimilés et influencés au fil du temps et des histoires, bon gré mal gré, bâties par des siècles de survie dans les désolations du Nord.

Malgré tout, c’est un territoire et une civilisation en crise existentielle. Ses habitants se rapprochent de plus en plus du mode de vie dit métropolitain, vivant en ville ou au sein de petites bourgades, abandonnant leurs traditions nomades mais également leurs religions au profit de la modernité et de l’espoir d’une vie meilleure, loin des difficultés quotidiennes des steppes, toutefois atténuées par la volonté de conserver la culture et les traditions autochtones par le gouvernement fédéral. Son économie de subsistance a été longtemps et est toujours dépendante des importations de la métropole en raison d’absence d’industrie sur ce territoire. Pour tant ces un territoire riche en ressources naturelles qui peut assure la prospérité du territoire. Les habitants de c’est terres s’il non jamais véritable revendique une quelconque volonté indépendantiste est aujourd’hui déchiré entre pro-indépendance voulant intégré la nouvelle-Kintant et les loyalistes, plus nombreux et en progression, farouchement attaché à la principauté.

Mareau c’est le grand nord, la terre des ours et des 10.000 Dieux.

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Informations générales :



Nom officiel : Territoire autonome de la reine Mareau.
Nom courant : Mareau
Gentilé : Morois(e)

Inspirations culturelles : île Féroé , Groenland, inuits , sames et autres cultures du nord.

Situation géographique :

Langue(s) officielle(s) : Le Naajaat est la langue officielle du peuple autochtone, tel qu'il est reconnu par la Principauté. Le français et l'allemand bénéficient également d'une large facilité linguistique sur le territoire.

Drapeau :
 Drapeau

Devise officielle : Par les Grandes frontières du nord

Hymne officiel : Voici le grand nord

Capitale : Officiellement, aucune ville n'a de statut de capitale du territoire. Toutefois, la ville portuaire de Nunarssit, avec ses 97 640 habitants, abrite l'écrasante majorité de la population. Elle est le principal port permettant d'approvisionner le territoire et de faciliter les échanges commerciaux.

Population : 465 000 habitants


Aperçu du pays :



Présentation du pays :

Le territoire de Mareau, ou "territoire autonome de la reine Mareau", est une entité de la principauté de Saint-Alban, d’une superficie de 18 990 km2 pour 465.000 habitants par sa superficie, c’est l’entité de la principauté de la plus faiblement habité . Il est situé au nord de la Manche Blanche et est principalement habité par les populations autochtones Naajaat. Le territoire est constitué en grande majorité de steppes, vastes plaines herbeuses au sol noir et très fertile, excepté durant les saisons rigoureuses. C’est une terre de nomades, élevant cerfs et chevaux solides des plaines.

Une autre grande partie du territoire, en dehors des montagnes du nord, est composée de forêts mixtes avec des marais et de dépôts d’argile et de sable, ainsi qu’un sol particulièrement pauvre et difficile à cultiver.
Mareau bénéficie d’une large autonomie, même supérieure à celle du Grand-Duché d’Ardon et des Bordes, à l’exception des domaines de politique défensive, de la police, de la justice, de la monnaie, et partiellement en diplomatie. Toutefois, elle a la permission d’établir ses propres relations commerciales. Sa capitale officieuse, Nunarssit, est également la plus grande ville du territoire, située près de la mer. C’est là que réside l’écrasante majorité de la population. La mer représente également la principale source de ressources alimentaires et énergétiques. Le territoire est fortement dépendant de la métropole, en important la majorité de ses besoins, mais possède une économie de subsistance marquée par l’agriculture durant les saisons favorables. Les hivers sont longs, rigoureux et caractérisés par un froid brutal et d’immenses chutes de neige, rendant l’utilisation des axes routiers, encore peu développés, particulièrement difficile. Les printemps sont courts, suivis de courts étés très chauds, propices à l’agriculture. Les automnes sont froids et humides. Les températures dépassent rarement les 30°C et descendent souvent jusqu’à -20°C.
Les fleuves et les rivières forment l’axe principal d’échanges et de communication du territoire, permettant de naviguer sur de vastes distances. Les voyages à pied sont dangereux au printemps à cause du dégel et en automne à cause du verglas. Les populations locales utilisent ces rivières pour les échanges, soit en été par bateau, soit en hiver via des traîneaux.

Le territoire a été acquis par la principauté en 1640 par un explorateur, Oliver Nesselrode, au nom de la principauté, et a été intégré officiellement en 1815 en tant que territoire autonome non souverain. Il dispose d'institutions locales en raison de la reconnaissance de l’ethnie Naajaat, majoritaire (représentant environ 69% de la population). Ces derniers détiennent obligatoirement 25 sièges sur les 50 de l'assemblée locale, qui exerce à la fois les pouvoirs exécutif et législatif. L'assemblée détient également la fonction de haut commissaire des co-princes, fonction réservée à l'ethnie Naajaat.
Le territoire est relativement peu fertile pour une agriculture à grande échelle, mais il regorge de ressources naturelles importantes notamment minière et halieutiques ainsi qu’en hydrocarbures, qui explique pourquoi la principauté le garde sous sa souveraineté. Les montagnes sont particulièrement riches en matières premières de toutes sortes, telles que charbon, fer, cuivre, plomb et titane tandis que la mer est riche en ressources halieutiques et en hydrocarbures. Ces ressources sont exploitées par la principauté, bien que l'exploitation soit officiellement limitée en raison de l’environnement naturel. En dépit de ces richesses, le territoire reste sous-développé en dehors de sa grande ville, Nunarssit, la seule véritable ville, tandis que le reste du territoire est composé de modestes villages et quelques communes.

Mentalité de la population :

Mareau est le territoire du peuple autochtone des Naajaat, qui dispose de sa propre langue, le Naajaat, appartenant à la famille des langues proto-ouralique. Ces peuples ont préservé leurs cultures et traditions au fil du temps, représentant encore 89 % de la population du territoire. Contrairement aux habitants du Grand-Duché d'Ardon et des Bordes, les Naajaat n'ont pas subi la nationalisation forcée de la culture st-albanoise et continuent de vivre selon leurs modes de vie traditionnels, pratiquant principalement la pêche et l’élevage, tout en maintenant une existence nomade.

Les Naajaat se regroupent au sein de tribus, elles-mêmes divisées en clans composés de plusieurs familles. Les liens sociaux sont d'une importance capitale pour les habitants du Grand Nord, et être exclu de son groupe équivaut à un déshonneur profond. Dans ces conditions extrêmes, il est parfois considéré comme préférable de se donner la mort plutôt que de vivre seul, en raison des dangers que représente la vie dans les steppes, peuplées d’animaux sauvages comme des ours. Les relations entre clans sont variées et, bien qu’il y ait des rapports de force, les tribus échangent principalement et il existe peu de conflits entre les tribus.

Cependant, la culture Naajaat fait face à un déclin progressif avec l’arrivée de la modernité dans le territoire. De plus en plus de jeunes cherchent à fuir leur mode de vie traditionnel pour une existence meilleure ailleurs, rejetant parfois leur héritage et leur identité. Une grande partie de la population est devenue sédentaire et a abandonné le mode de vie nomade pour s’établir dans les villes, qui offrent plus de confort et de meilleures perspectives d'avenir que les plaines désolées du nord. Le départ d'un jeune membre de la communauté est vécu comme une perte irréparable par chaque tribu, car la population se reproduit beaucoup moins vite que celle des métropolitains, qui sont en constante progression. Face à cette situation, l’État fédéral a mis en place des régulations strictes pour l’installation sur le territoire de Mareau, en exigeant une autorisation préalable obligatoire. De plus, des conditions rigoureuses sont imposées pour les résidents issue de la métropole par le gouvernement centrale en ce qui concerne le droit de vote et l’éligibilité sur le territoire, afin de protéger et préserver la culture autochtone et les droits des Naajaat sur leur territoire.

Place de la religion dans l'État et la société :

La religion du territoire de Mareau, bien que officiellement catholique, a longtemps été influencée par le chamanisme local. Ces deux croyances se sont fortement entre-influencées malgré une politique de déchristianisation du territoire, qui a été abandonnée, mais poursuivie par des missions chrétiennes. Ainsi, la religion autochtone Naajaat reste encore profondément enracinée et pratiquée. Elle se caractérise par un polythéisme, un animisme et un panthéisme. Les croyances et les cultes locaux partagent de nombreuses ressemblances avec les religions slaves et nordiques.
Cette religion se divise en de nombreuses confréries, chacune avec des courants de pensée plus ou moins différents, mais toutes tolérantes. Elle est particulièrement proche de la nature, qu’elle vénère profondément, car c'est par la nature que de nombreuses divinités se manifestent, selon la croyance autochtones. C'est une religion centrée sur elle-même et ses pratiquants, qui ne cherchent ni à étendre leur foi ni à convertir d'autres peuples.

Le catholicisme, bien que la seconde religion présente sur Mareau, est en forte progression depuis le début du siècle, suite à la colonisation st-albanoise. Sa progression a été plus lente au cours des siècles précédents, mais elle connaît aujourd'hui un regain d'intérêt parmi les autochtones, qui se convertissent au christianisme tout en maintenant une partie de leurs anciennes croyances. Ce phénomène donne naissance à un catholicisme particulier, où des éléments païens se mêlent aux dogmes chrétiens. Cependant, ces convertis sont souvent mal vus et même exclus de la société autochtone, qui les considère comme des traîtres, des "vendus", ayant renié leur culture et leurs traditions au profit du confort de la modernité.


Politique et institutions :



Institutions politiques :

En raison de l’autonomie politique dont dispose le territoire de Mareau, celui-ci bénéficie d'une capacité de législation presque équivalente à celle des régions fédérées de la métropole, sans toutefois en avoir le statut. Pour certains, il forme la quatrième région fédérale de la principauté. Le régime politique du territoire est celui d’une république parlementaire au sein d’une monarchie constitutionnelle fédérale.

Haut commissaire :
Le Haut Commissaire représente les co-princes sur le territoire. Il est nommé conjointement par ceux-ci après proposition du parlement local pour un mandat de 6 ans et peut être révoqué à tout moment sur demande du parlement local par ordonnance co-princière. La fonction de Haut Commissaire doit obligatoirement être occupée par un autochtone résident sur le territoire depuis plus de 10 ans. Il est chargé d’exercer les fonctions associées aux co-princes sur le territoire, telles que la nomination du gouvernement local après les élections générales, la dissolution du parlement et le commandement des forces locales, entre autres.

La réservation de cette fonction aux seuls autochtones est vue par certains comme une forme d’inégalité et de discrimination, notamment par les populations issues de la métropole, qui y perçoivent un manque d’égalité. Toutefois, pour les autochtones, cette règle est perçue comme un mal nécessaire pour garantir que leurs droits et intérêts soient respectés. Le sujet du Haut Commissaire est donc un point de discussion constant dans les débats publics, bien qu'il n'y ait pas eu de véritable évolution.

Parlement :
Le parlement local est une assemblée composée de 50 représentants élus au suffrage universel direct pour un mandat de 4 ans. Parmi ces 50 sièges, 25 sont réservés d'office aux autochtones résidents sur le territoire depuis plus de 4 ans, et sont élus dans des circonscriptions électorales spéciales. Les 25 autres sièges sont élus dans les 25 circonscriptions normales du territoire.

Le parlement exerce à la fois le pouvoir législatif, en légiférant sur la politique locale, et le pouvoir exécutif, puisque le gouvernement local est composé de députés élus par leurs pairs. Ce gouvernement est responsable devant le parlement, et chaque membre du gouvernement peut être révoqué à la demande des deux tiers des députés.

Principaux personnages :

- Inuq Mikigaq : Haut commissaire du territoire autonome de la reine Mareau issue de la tribu des Aklaq
- Ánne Márjá Utsi : président du conseil des ministres, urbaine
- Piitaq Tikiq : ombudsman pour les droits autochtones
- Mikkel Utsi : président du parlement
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