Situé dans le Grand Nord, comme il est appelé par le reste des habitants de la principauté, autour de la Manche Blanche, c’est un territoire froid et glacial peuplé d’habitants uniques, les Naajaat, qui s’organisent au sein de tribus anciennes appartenant à la famille des langues proto-ouraliques et celtiques, dont ils se revendiquent avec fierté. Ils perpétuent encore les traditions nomades et des religions polythéistes, vivant repliés sur eux-mêmes et sur leurs cultures et traditions, peu désireux de se mélanger aux étrangers qu’ils considèrent comme hostiles. Particulièrement casaniers, ils vivent entre eux en communauté. De leurs cultes ancestraux aux branches diverses et aux interprétations tout aussi variées : de l’animisme au polythéisme, tout en passant par le culte de la mer et celui des anciens dieux celtes qui ont su résister à l’avancée inexorable du catholicisme sur le territoire, ces religions ancestrales rythment leurs vies et leurs existences. Ils évoluent au sein d’un territoire hostile à la modernité, absente dans c’est steppes glacées mais aussi dans ses immenses forêts froides et également dans ses régions instables à la faune et flores variés et endémiques. Les Naajaat évoluent au sein d’un environnement peu accueillant qui les a construits forts et durs qui fait qu’ils sont souvent réputés êtres des barbares, alors que c’est tout le contraire de ce peuple à la culture raffinée, aux traditions riches, et au mode de vie relativement ancestral, différent de tous les peuples voisins auxquels ils se sont mutuellement assimilés et influencés au fil du temps et des histoires, bon gré mal gré, bâties par des siècles de survie dans les désolations du Nord.
Malgré tout, c’est un territoire et une civilisation en crise existentielle. Ses habitants se rapprochent de plus en plus du mode de vie dit métropolitain, vivant en ville ou au sein de petites bourgades, abandonnant leurs traditions nomades mais également leurs religions au profit de la modernité et de l’espoir d’une vie meilleure, loin des difficultés quotidiennes des steppes, toutefois atténuées par la volonté de conserver la culture et les traditions autochtones par le gouvernement fédéral. Son économie de subsistance a été longtemps et est toujours dépendante des importations de la métropole en raison d’absence d’industrie sur ce territoire. Pour tant ces un territoire riche en ressources naturelles qui peut assure la prospérité du territoire. Les habitants de c’est terres s’il non jamais véritable revendique une quelconque volonté indépendantiste est aujourd’hui déchiré entre pro-indépendance voulant intégré la nouvelle-Kintant et les loyalistes, plus nombreux et en progression, farouchement attaché à la principauté.
Mareau c’est le grand nord, la terre des ours et des 10.000 Dieux.