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Questure des collines : cultures, patrimoines et mémoires

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La Questure des Collines est une fonction principalement honorifique au sein du Grand-Duché d’Ardon et les Bordes, en raison du fait qu’elle n’exerce que peu de fonctions politiques. Elle a seulement des responsabilité symbolique et pratique car chargé de la gestion des archives historiques du Grand-Duché, mais également des Collines Sacrées de la capitale où se trouve la Colline des Rois (Rex). Ce riche quartier, parsemés de palais somptueusement décorés, raffinés et contient de nombreuses places, piscines et fontaines qui sont les demeures des hommes les plus riches et puissants du Grand-Duché.

C’est ici qu’historiquement se situait le Palais des Princes-Évêques également Grands-Ducs, ce qui en a fait le centre du pouvoir politique du Grand-Duché, bien qu’ils n’y résident plus aujourd’hui, elle reste toute fois un important symbole de la principauté et est un lieux historiques et touristiques. On y trouve également le siège du ministre-président et du questeur au trésor et du questeur aux cartes. À proximité, l’ancien palais des maîtresses des rex, autrefois un lieu de scandale et de mystère, est devenu la Maison de la Justice, où siège la Haute Cour du Grand-Duché, la dernière cour d’appel au niveau du territoire avant la Cour suprême de la principauté. Ce lieu, relativement chargé d’histoire par son ancienneté, reste imprégné d’une atmosphère charnelle, romantique, et parfois obscène, ayant été le théâtre des plus grandes épopées de la monarchie ardoise et où se sont élevés des hommes tandis que d’autres se sont lamentablement écrasés au gré des intrigues et assassinats qui se sont déroulés en ces lieux.

On trouve également sur cette colline le palais doré théâtre des plus grandes épopées du grand-duché durant la monarchie puis de la république. Le palais doré est un édifice surnommé ainsi en raison de son marbre étincelant. Ce palais est devenu un lieu d’enseignement prestigieux du grand-duché, abritant l’Académie Militaire d’Ardon et les Bordes, l’école polytechnique d’excellence de la principauté. L’ancien palais, autrefois résidence de la famille des Petrino, puissante famille de courtisans sous l’ère de la monarchie et tout-puissant conseiller des rex, est aujourd’hui le siège de l’Amirauté et de la Questure à la Flotte.

La Colline des Oranges est un autre lieu emblématique du grand-duché. Ce site, qui porte son nom en raison des oranges qui y étaient autrefois cultivées et qui était aussi réservé à la culture d’autres espèces exotiques venues d’ailleurs dont tous faisait le bonheur des rex. L’accès à cette colline était strictement interdit pendant presque toute l’année, à l’exception des cérémonies et des réunions informelles des conseillers du rex. À la fin de cette période et à la suite de la chute des rex renversé par la réforme de Di Belloni qui marque le passage de la monarchie vers la république, un amphithéâtre fut construit en l’honneur du consul Gianluigi Valente, et un théâtre, aujourd’hui le Grand Théâtre des Oranges, qui s’est imposé au fil de l’histoire comme une institution culturelle réputée et centrale au sein de la principauté. La colline abrite également le Mausolée de Bianca Monticelli, épouse du dernier Rex, Fabrizio della Torre, dont elle contribua à la chute avec son alliance avec Di Belloni.
La colline des oranges est également le lieux de repos des hauts fonctionnaires du grand-duché particulièrement méritants, son cimetière a accueilli tous les grands-ducs mais également des personnalités ayant marqué l’histoire du grand-duché qui s’y reposer.

Enfin, la Colline du Commerce, dernier point névralgique, est le centre politique du Grand-Duché. On y trouve les institutions locales, comme le Parlement du Grand-Duché, les bâtiments des questeurs, et les manoirs et palais des cercles huppés.

Le Questeur des Collines a donc la charge de l’entretien et de la gestion de ces collines et de leurs bâtiments. Il est également chargé de l’organisation des festivités publiques, ce qui en fait un poste convoité par les fonctionnaires ambitieux souhaitant se faire connaître au sein du Grand-Duché et désireux de rapidement se faire un nom. Cependant, cette tâche est très exigeante, car les nombreuses festivités publiques du Grand-Duché requièrent tous une organisation rigoureuse et stricte, qui doit être conforme aux traditions et plaire au nombreux citoyens qui vont participer. Ainsi aucun échec est permis pour ces questeurs ambitieux sans quoi leurs ascension pourrait être rapidement freiné voire arrêté et connaîtrons un chute rapide. Ce qui fait de cette fonctions, une arme à double tranchants.

Les fonctionnaires doivent donc doser le pour et le contre avant de prendre le poste, et il n’est pas rare que pendant de longues périodes, aucun ne se propose pour remplir cette tâche réputé ingrate, si bien que certains questeurs ont été forcés à prendre le poste, mais ne durent généralement pas longtemps avant de démissionner ou d’être poussé à le faire. De toute manière, le questeur des collines qui parvient à remplir ces conditions est presque toujours assuré de réussir dans la vie politique du Grand-Duché, et peut même espérer un poste au sein de l’administration de la principauté.

 Graphique
L’actuelle questeur des collines est Vanda Lo Biondo (femme) depuis 2010.

INDEX

école polytechnique de Montejo ou la fierté grand-ducale
Complexe Rocca ou Palais des grands-ducs
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L’école polytechnique de Mentejo ou la fierté Grand-ducale.


S’il existe une institution éducative et d’enseignement supérieur particulièrement réputé au sein de la principauté catholique de Saint-Alban pour non seulement par son prestige mais également par son histoire millénaire et ses traditions militaires , c’est sans aucun doute l’école polytechnique d’Ardon et les Bordes : Mentejo, une institution d’excellence. C’est ici qu’a été formé les plus grand génie militaire de la république ardoise : Amos Lenzini, consul durant la guerre contre l’ordre des chevaliers du nord mais aussi Pantaleo Puccini, premier questeur à la flotte et enfin Tammaro Verrone dont la réputation est sans pareille au sein de la principauté et particulièrement au sein du grand-duché par ses faits d’armes et les récits qu’on raconte à son sujet. Mais également des commandant de l’ordre des chevaliers du nord et ses chevaliers les plus réputé : Quentin Marchant, Claude Béliveau ou encore Adolphe Schaeffer. Tous ces noms ont par leurs actes façonnée une partie de l’histoire du grand-duché mais également de la république Ardoise et de la monarchie des Rex. Cet institution militaire particulièrement prestigieuse est situé en plein cœur de la capitale du Grand-Duché, à Vivaro. L’école polytechnique de Mentejo est installée dans l’ancien et fastueux palais doré ayant appartenu à une prestigieuse lignée d’oligarques aujourd’hui éteinte, les tout puissant Petrino. D’abord conseillers et courtisans des Rex (anciens rois qui ont régné sur la monarchie Ardoise) dont il occupait des fonctions prestigieuse à la cour à l’armée et auprès du rex même étant leurs plus proches conseillers et collaborateurs, puis riches commerçants et armateurs ayant profité du colonialisme maritime de la République Ardoise pour se remettre au devant de la scène politique à la chute de la monarchie, les Petrino finiront pourtant par tout perdre : influence, prestige, richesse et honneurs et connaîtrons une chute digne des plus grand grand scène tragique du théâtre Ardois du grand maître et dramaturge : Abelardo Ortolano. Les Petrino chuteront à un rang plus bas que terre alors que la république était à son paroxysme de puissance et de rayonnement. Aujourd’hui il ne reste de leurs traces que le célèbre palais doré qui rappelle de manière époustouflante la puissance et le prestige de ceux qui était il y’a des siècles d’années en arrière ses propriétaires. Inoccupé après la chute des Petrino puis transformé en demeure du haut commandement de l’ordre des chevaliers du nord lors de la conquête de la république et avant la fusion avec la principauté de saint-Alban au 18e siècle, leur palais fut légué à la plus prestigieuse institution militaire de la principauté : l’Académie militaire de Mentejano, une école polytechnique d’excellence qui a sus dès sa fondation et jusqu’à aujourd’hui maintenir son rang et sa place.

Cette institution est située sur la colline des Sacrées des Rex lieu le plus prestigieux du grand-duché par son histoire et importance passé et actuelle, à l’emplacement de l’ancien palais des Petrino. Il est difficile de ne pas remarquer cet œuvre architectural a la fois luxueux et clinquante mais aussi austère par son usage militaire et réaménagé pour répondre aux besoins de l’école militaire, le bâtiment est une des grande œuvre architecturale emblématique du Grand-Duché qui a su concilier différent mouvement architectural de manière harmonieuse. Il a été transformé au fil du temps par ses propriétaires successifs : d’abord les Patriarches Petrino, qui l’ont réaménagé selon leurs volontés ainsi que besoins afin d’ illustrer leur puissance et leur richesse depuis leurs arrivées au pouvoir sous la monarchie jusqu’à leurs chutes, dans un style toujours plus extravagant et ostentatoire, puis avec l’arrivé des officiers militaires de l’ordre des chevaliers du nord, qui ont su conservé malgré tout la majorité des éléments architecturaux tout en ajoutant des pièces essentielles à la formation des élites de l’armée. Parmi ces ajouts, on trouve notamment la célèbre salle des Armes qui a longtemps abrité l’armement le plus prestigieux de l’ordre et où était à à double les nouveaux même des de l’ordre et la grande bibliothèque militaire de Mentejano, connue pour ses innombrables ouvrages sur l’art de la guerre, la stratégie, l’histoire militaire et les techniques navales, c’était l’ancien bibliothèque privée des Petrino qui accueillait en son sein les archives publiques ou privés de la famille et il est possible encore aujourd’hui de nombreux secret. Cette bibliothèque, réputée dans tout le Grand-Duché, attire chaque année des milliers de jeunes curieux qui viennent y admirer ses manuscrits et ses statues érotique en l’honneur du Dieu de la sensualité et de l’amour mais également de l’abondance : Teemis alors considéré comme protecteur de la famille Petrino.

Cependant, l’Académie militaire de Mentejano n’est pas qu’un bâtiment historique, une œuvre d’art ou un musée; c’est un lieu vivant, où sont formées les élites militaires du Grand-Duché. Son rôle central et historique est et à toujours été de préparer les futurs officiers bijoux de l’armée grand-ducale puis princière, notamment ceux de la marine princière, à des domaines aussi variés que la stratégie militaire, la tactique, la logistique et la gestion des hommes. Son prestige et son importance stratégique font qu’elle bénéficie d’un investissement massif de la principauté, afin d’assurer une formation d’excellence à ses officiers, qui seront ensuite chargés de protéger le Grand-Duché, ses territoires autonomes et ses réseaux commerciaux vitaux.
Les officiers de la marines sont le seul corps militaire permanent du Grand-Duché. En cas de conflit, c’est elle qui est chargé dirige et de commander l’ensemble des forces armées. Contrairement aux nations possédant des armées de terre et de l’air permanentes, ces dernières ont été abolies au sein de la principauté de saint-Alban car le royaume de Teyla se charge de la protection de la principauté mais malgré tout sont corps d’officiers a été préservé et est toujours formé au côté de soldat qui constituer le corps de réserve du grand-duché et pour toute la principauté. L’armée est donc principalement constituée de marins de carrière forme au sein de l’école polytechnique ou des écoles militaires mineurs de la principauté tous principalement situé au sein du grand-duché, de civils appelés sous circonscription, de miliciens locaux (on préfère parle de garde communale comme pour ceux de Velsna, placé sous l’autorité de chaque cité du grand-duché qui les contrôles librement) et de mercenaires nationaux ou internationaux recrutés au gré des conflits mais jamais aujourd’hui pour des raisons d’inutilité.

Les officiers formés à Mentejano ont pour mission de commander et coordonner ces forces disparates au niveau varie et à la loyauté changeante et souvent attitré à tel oligarque ou a un tel autre, garantissant leur cohésion et leur efficacité en cas de crise qui menacerait la principauté comme une invasion ou une guerre afin de soutenir son allié et protecteur Teylais. Une tâche particulièrement difficile pour ces officiers, malgré la rigueur et la durée de leur formation. Sans ces officiers, la principauté se retrouverait dans l’incapacité d’organiser une défense efficace et de garantir sa sécurité face aux menaces extérieures. Ainsi, l’Académie militaire de Mentejano joue et a toujours joué un rôle clé dans la préservation de la souveraineté de la principauté de Saint-Alban et a joué un rôle important dans sa capacité d’action au sein de son territoire nationale, en formant des élites capables de diriger et d’assurer la cohésion de sa puissance navale de la nation.

L’école polytechnique accueille également les orphelins non pas par charité chrétienne comme ont aurait souvent eu tendance à le croire mais par besoin de main d’œuvre et par une longue tradition hérité de son passé républicain, en effet l’académie parraine des orphelins chaque année depuis près de 1000 ans, orphelins issue de divers orphelinat de la principauté en partenariat avec l’école polytechnique qui sont logé au sein de l’académie et nourris et sont formé pour exerce des fonctions d’artisans d’ouvrier ou autre qui font vivre l’académie on y retrouve également de nombreux civils engagé comme bibliothécaire, cantiniers ingénieurs ou encore professeurs beaucoup acquièrent une position d’influence qui leurs permet d’atteindre une haute position au sein dé l’administration de l’académie ou même de la cité voire plus rare de la magistrature au sein de l’académie, c’est ainsi que Averardo Santore a put grâce a sa renommé a put brigue le prestigieux poste de questeur à la flotte. Si réussir à la polytechnique accorde un avenir futur certainement radieux pour les étudiants, il existe des cas où pour les malheureux qui venait à s’oppose à volonté des tout-puissant oligarques (la haute société Grand-ducale) et à leurs intérêts, cela ne se passe généralement de la meilleure des manières et beaucoup d’entre eux finissent souvent à la rue. Ainsi l’école polytechnique de Mentejo contient en elle, sur ses murs, ses statuts et ouvrages, des histoires et des traditions anciennes et une prestige militaire millénaires qui fait encore et toujours la réputation du grand-duché et possède une telle importance qu’elle se trouve mêlé directement au conflit indépendantiste grand-ducale depuis des centaines d’années aujourd’hui mais malgré tout c’est une institution que la gouvernement fédéral de la principauté ne pourra et ne voudra certainement jamais se séparé pour aucune raison que cela soit.
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Complexe Rocca ou palais des grand ducs :

Il est bien rare de trouver un palais aussi remarquable et bien plus imposant que le palais petrino ou palais doré, actuellement école polytechnique de Mentejo, sauf en le palais grand-ducal d’Ardon, immense mais resplendissant, chef-d’œuvre architectural d’une valeur inouïe et d’un prestige sans borne. C’est le plus grand, le plus beau et le plus magnifique de tous les palais, de tous les édifices de la petite république et même, dit-on, de la principauté. Résidence secondaire officielle du co-prince évêque, dont la résidence principale se situe au palais épiscopal de Lymock, le palais Rocca ou complexe palatiale Rocca, comme il est nommé, est non seulement le siège du co-prince épiscopal, mais également celui du ministre-président ou consul de la république, du questeur aux cartes et du questeur au Trésor, trois des plus hautes et prestigieuses fonctions de la république Adoise, qui ont leurs sièges dans cette résidence millénaire.

L’immense complexe, qui s’étend sur plus de 100 km², se compose d’un vaste réseau de bâtiments, les uns semblant plus extravagants que les autres, portant sur leurs murs et dans leurs édifices une histoire millénaire précieusement conservée. De tous les palais qui ont existé dans la petite république, peu peuvent prétendre à une extravagance et un raffinement égaux à ceux du palais Rocca, mère des merveilles. Vaste et immense complexe palatial, il est composé d’innombrables bâtiments, de villas et de jardins frais de toutes sortes, ainsi que des célèbres bois Épiscopale, qui représentent près de 80 km² du complexe, soit 80 % de tous le domaine palatial. La résidence d’été du co-prince épiscopal est à la fois un lieu de mythe et de fantasy, aménagé et réaménagé au gré de ses occupants, eux-mêmes soumis aux fluctuations des moyens et du prestige de leurs propriétaires. Ces derniers ont varié au fil de l’histoire et des événements, avec des périodes fastes et d’autres plus sombres, qui ont néanmoins toutes marqué le complexe, parfois positivement, parfois moins. Mais à quand remonte l’origine d’un tel complexe, me demanderez-vous ? Je vous répondrais qu’il est impossible de le savoir précisément, tant les édifices ont été modifiés, détruits et reconstruits au cours de l’histoire. Cependant, s’il existe une véritable date, ou du moins une époque plus ou moins précise, ce serait sans doute autour du Ier ou du IIe siècle après notre ère, sous la monarchie ardoise, avec la volonté des Rex de se doter d’un palais officiel où siégeraient leur administration et leur centre de décision.
Au fil des règnes, des extensions furent ajoutées, jusqu’à la plus célèbre d’entre elles : les bois royaux, aujourd’hui bois grand-ducale, furent intégrés au complexe. Par la suite, les consuls de la première république apportèrent leur touche personnelle, avec des théâtres et des mausolées, tandis que les grands-ducs y ajoutèrent des églises,des basiliques et des jardins pittoresques. Ainsi, le complexe Rocca ne s’est pas construit en un jour, mais sur des siècles et des siècles, et encore aujourd’hui, il subit les mutations de ses différents occupants.

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bibliothèque centrale de Rocca.
L’immensité du complexe et sa beauté avaient et ont d’ailleurs toujours pour seul et presque unique objectif de montrer la puissance et la richesse de ses occupants, d’abord des rex, puis des consuls, et enfin des co-princes successifs, face à leurs rivaux et détracteurs, mais aussi de les éblouir par leur prestige. C’est devenu, au fil du temps, un lieu d’intrigues cruelles entre les courtisans et de complots secrets, les uns plus maléfique que les autres, n’ayant pour seul but que de nuire et de causé un tort de la manière la plus cruelle à l’ennemi, et ce, dans une atmosphère charmante, tout à fait agréable et paisible. Cet environnement paisible est obtenu grâce aux sources d’eau fraîche, soigneusement acheminées par des canalisations millénaires, fierté de la guilde des égoutiers de Vivavro, ainsi qu’aux nombreuses fontaines et aux bois, où riches oligarques et aristocrates terriens viennent souvent s’attarder, contempler et s’émerveiller. Le Palais Rocca est en grande partie situé sur la colline Sacrée des Rex, un lieu chargé d’histoire et de mémoire. C’est un site historique, notamment par ses immenses bibliothèques, soigneusement entretenues par les différents occupants, chacun souhaitant à tout prix laisser son empreinte à travers la littérature, l’art et la musique.

Le Complexe Rocca est d’ailleurs un haut lieu de l’art, grâce aux festivités et événements culturels organisés par les différents grands-ducs à leurs propres frais. Ses bibliothèques permettent aux historiens de consulter les archives anciennes des époques révolues, depuis la monarchie, en passant par la première république, sans oublier l’ordre des chevaliers du nord et l’actuelle Petite République grand-ducale. À travers ces documents et ses archivés historiques, ils contribuent à la construction de l’histoire et de la mémoire de la république.

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bâtiment centrale de l’université de la belle-Carino
C’est également un lieu de science et d’éducation, puisqu’il abrite, non loin de là, dans une de ses immenses ailes, l’université d’enseignement supérieur de la Belle-Carino. Si le Palais Petrino a acquis sa renommée grâce à sa prestigieuse école polytechnique de renommée internationale, la Belle-Carino constitue une rivale sérieuse et prestigieuse. Seuls les enfants issus de la bonne société, ou admis sur recommandation des plus illustres professeurs, peuvent espérer y étudier. L’université est située à l’emplacement de l’ancien Synode du savoir Ardois, qui, dans les temps antiques, se voulait être la rivale du Synode de la monarchie d’Inmouth. Son histoire millénaire en tant que centre du savoir et des sciences en fait un lieu prestigieux, placé sous la protection directe du Grand-Duc, qui en est également le recteur. À l’Université de la Belle-Carino, seulement 500 étudiants peuvent avoir l’honneur d’y étudier en même temps, et seule une centaine d’élèves y est admise chaque année, souvent au prix de sommes colossales. Tout est fait par les riches oligarques pour assurer un avenir radieux à leur descendance, pourvu que celle-ci sache pérenniser la richesse et le prestige familial.

 Photo Harras du bois grand-ducale
Non loin de l’université de la Belle-Carino, on trouve les bois grand-ducale, élément emblématique du complexe palatial Rocca et de la tout puissante côte de Vivaro. Propriété privée des grands-ducs et domaine de chasse exclusif, c’est un véritable havre de paix en plein cœur de la capitale vivante et grouillante qu’est Vivaro. Si le domaine est fermé aux visiteurs une grande partie de l’année, il ouvre toutefois ses portes à certaines périodes, notamment pendant les saisons chaudes de l’été, souvent en l’absence du grand-duc. Cela permet aux citadins comme aux touristes de s’y rendre et de profiter de ce coin de verdure atypique. Il s’agit du seul espace vert de cette taille au sein de la petite capitale, couvrant environ 80 km², bien qu’il paraisse minuscule comparé à ses 800 km² d’antan, qui au fil du temps ont été déboisé pour faire place aux besoins de places toujours plus grande la ville. Historiquement, en remontant aux fondations de la cité de Vivaro en -35 avant notre ère, les bois grand-ducale ou bois de Vivaro, se situaient loin de la petite bourgade qui, au fil du temps, s’y est retrouvée engouffrée et encerclée par cette métropole devenue cosmopolite et toujours plus gigantesque. Leur importance durant la monarchie ardoise a permis leur préservation par les rex, qui les ont déclarés domaine sacré, avant qu’ils ne deviennent propriété privée des grands-ducs au XIIe siècle après notre ère. Malgré ce changement de statut, le domaine conserve encore aujourd’hui sa place au sein de la cité qui l’a complètement entouré. Riche en faune, notamment en cerf, sanglier, en le célèbre hibou grand-duc et l’écureuil roux, et en flore, c’est un site exceptionnel qui accueille de nombreux chercheurs et botanistes. Une partie du domaine a d’ailleurs été cédée à l’université de la Belle-Carino, qui y donne des cours de botanique et de sciences naturelles, et y a créé des jardins partagés servant à expérimenter de nouvelles méthodes de culture optimales. Une autre partie a été attribuée à l’église Notre-Dame de Vivaro, qui y entretient d’excellents jardins réputés pour leur miel labellisé.

Si le domaine des bois grand-ducale est un lieu extrêmement réputé à travers le monde et agréablement préservé, il est néanmoins sujet à de nombreux abus, malgré les protections accrues dont il bénéficie. Une police spécialisée et une guilde florale, chargées de sa gestion et de son entretien, veillent sur lui avec dévotion. Pourtant, de nombreux citadins s’y introduisent clandestinement pendant les périodes de fermeture pour en prélever bois, fruits, légumes, voire s’adonner au braconnage, un crime sévèrement puni par la loi. Enfin, le domaine sert de refuge aux exclus de la société : sans-abri, criminels et autres marginaux, qui y causent divers dommages souvent à des ampleurs inédites. L’existence de ces deux groupes aux fonctions opposées et à l’allure antagoniste, entre ceux qui cherchent à le préserver et ceux qui l’endommagent, donne naissance à un affrontement silencieux et à une drôle de guerre, bien éloigné des préoccupations de la plupart des habitants de Vivaro. Néanmoins, les défenseurs du domaine parviennent toujours à maintenir son état impeccable afin qu’il puisse accueillir le prince lors de ses tournées périodique de chasse.

 Photo Basilique Saint-Alban de Vivaro
L’immense palais abrite également le plus célèbre des édifices religieux de la capitale : la somptueuse et stupéfiante basilique Saint-Alban, saint-patron de la principauté du même nom, vieille de plus de 800 ans. C’est un exemple unique de l’ingéniosité architecturale ardoise, mêlant art gothique et art baroque, entre autres. Cette imposante basilique fut construite à la demande des grands-ducs médiévaux afin d’y prêcher devant les fidèles lorsqu’ils s’y trouvaient. De célèbres architectes tels que Giancarlo Bellucci, des ingénieurs comme Vittorio Salerno et des peintres renommés comme Alessandro Torrini ont participé à sa réalisation, qui s’est étalée sur près d’un siècle. Une fois achevée, la basilique constituait un complexe dans le complexe, capable d’accueillir plus de 10 000 fidèles dans un lieu couvert d’innombrables œuvres d’art d’une valeur inestimable. Des statues presque vivantes et aux formes parfois charnelles contrastent avec la solennité de l’édifice religieux, tandis que des peintures stupéfiantes ornent le sol, les murs et le plafond. Tous ces éléments confèrent à la basilique une aura vivante et précieuse, un véritable trésor pour les Ardois, qui y voient une fierté de leur histoire. Centre du savoir aux côtés de l’université de la Belle-Carino, la basilique abrite également un institut d’études en théologie, philosophie, astronomie et linguistique. L’édifice contient l’oratoire grand-ducal, une gigantesque salle de prière réservée au grand-duc, qui occupe une grande partie de la basilique. Chef-d’œuvre architectural signé par l’architecte Lorenzo di Castellani, il s’agit d’une immense rotonde surmontée d’un grand dôme en verre rectangulaire, filtrant la lumière du soleil et illuminant la pièce. Flanquée de quatre immenses structures en arc de cercle, l’oratoire, lorsqu’il n’est pas occupé par le grand-duc, est divisé en ailes indépendantes, séparées par des rideaux rouges et dorés. Lors des célébrations, ces rideaux sont retirés pour réunir l’ensemble de l’espace et accueillir plusieurs milliers de croyants. La basilique comprend également une cour réservée aux employés de l’édifice, lieu d’activité, de méditation et de détente, largement pavé et agrémenté de fontaines, de bancs et de statues. Située à proximité des bois grand-ducaux, elle bénéficie d’une agréable fraîcheur. Une tour d’astronomie antique, aujourd’hui abandonnée, sert désormais de bureaux aux moines et prêtres chargés de l’entretien du sanctuaire. Enfin, le bâtiment bleu, immense structure attenante à la basilique, abrite les salles de travail des moines, leurs ateliers, une bibliothèque privée et des salles de classe. On y trouve également le trésor du sanctuaire.

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Fort-Royale
Mais le plus emblématique des édifices du complexe Rocca est sans aucun doute le Fort-Royal. Ce bâtiment, héritage de la monarchie ardoise antique et vieux de plus de 1 800 ans, a été détruit et reconstruit au fil du temps par ses différents occupants, qui l’ont agrandi, réaménagé et doté d’extensions. Il en résulte une forteresse étrange et composite, entrelacée de couloirs et de pièces aux styles architecturaux variés mêlent influence gothique, velsnien, Teylais, contemporain, moderne entre autre, adaptés tant bien que mal aux goûts de ses illustres et souvent mégalomane résidents. Si l’extérieur du fort semble uniforme, son intérieur est d’une diversité saisissante où semblent se trouver des pièces aux influences variés arrange de manière quelque peut anarchique mais toute de même très particulière et beau. Chaque rex, consul, grand-duc ou tyran ayant occupé les lieux y a laissé sa marque, perpétuant ainsi une tradition millénaire. Ainsi, on y retrouve les écuries du consul Gianluigi Valente, les thermes du rex Acron, connu pour sa folie légendaire, ou encore la tour di Teron, œuvre du grand-duc éponyme. Fort-Royal est le symbole de la petite république : il incarne son passé, son avenir et, par sa résilience, la force et le courage de ses habitants. Après sa reconstruction consécutive au grand incendie de 1876, il fut conçu comme une forteresse capable de protéger le grand-duc en cas de révolte ou d’invasion. Bien qu’aujourd’hui moins militarisé, il dispose encore de tous les éléments nécessaires pour assurer la protection du grand-duc et de sa famille. Le fort se compose de deux grandes cours : l’inférieure, ouverte au public quasiment toute l’année, et la supérieure, réservée aux hauts dignitaires tels que les questeurs, les curiates et certains officiers de la marine républicaine, qui y possèdent des appartements privés. Fort-Royal abrite également les archives du grand-duché, la chancellerie secrète, les regalia de la couronne et la haute prison, où sont enfermés les criminels les plus dangereux de la république. Fort-Royal n’est donc pas seulement un bâtiment : c’est un symbole du pouvoir grand-ducal. Tout comme le complexe Rocca, il incarne l’histoire de la république. Mais si le complexe Rocca est la république, la république, elle, n’est toute fois pas le complexe Rocca.
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