Seigneurie de Biarres
informations générales :
Nom officiel : Seigneurie de Briarres
Nom courant : Briarres
Gentilé : Briarrois(e)s
Inspirations culturelles : République Irlande et Irlande du nord ,République des Pays-Bas, royaume uni et état médiévaux ( dont le royaume de France, Jérusalem Angleterre)…
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Français, anglais, savairoi, Gallo et Velsnien
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : divers langues locaux.
Drapeau :
![Drapeau Drapeau](https://i.postimg.cc/bYFN37hX/polotno.png)
Emblème :
![drapeau drapeau](https://i.postimg.cc/TPYdQGMZ/IMG-2384.jpg)
Devise officielle : Deus Vult, Populus Servit ( latin) soit : Dieu le veut, le peuple sert
Hymne officiel : Que Dieu protège la patrie
[b]Capitale : Aute-Comblain : 80.000 habitants la plus grande ville et cœur économique et politique de la seigneurie. Elle se situe dans la province d’Aberleigh
Population : 1.800.000 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
La seigneurie de Briarres est une étrange entité politique d’Euraysie du nord-ouest possédant une façade sur l’océan d’Espérance depuis le Golfe Francien. C’est un État au sein d’un État, car faisant partie intégrante de la principauté catholique de Saint-Alban tout en jouissant d’une autonomie presque complète sur sa politique intérieure et extérieure. C’est en fait en quelque sorte une union personnelle autour de la personne des princes-évêques de Saint-Alban, qui sont également les princes souverains de la seigneurie de Briarres. C’est un territoire de 17.810 km² pour 1.800.000 habitants, répartis de manière presque homogène sur l’ensemble du territoire. C’est une nation encore très médiévale, peu industrialisée et à l’écart de la modernité, où la population vit dans une société agricole et dans une structure socio-politique quasiment féodale.
Officiellement, la seigneurie de Briarres est un pays constitutif de la principauté de Saint-Alban, faisant partie de la principauté tout en étant indépendant. Ils sont d’ailleurs qualifiés d’union personnelle par l’intermédiaire du co-prince évêque. Toutefois, la seigneurie est composée de 4 provinces qui correspondent à d’anciens royaumes ayant fini, au cours de l’histoire de la principauté, par s’unifier au sein d’une même couronne, tout en détenant une pleine autonomie dans leurs affaires intérieures et extérieures. Ces provinces agissaient plutôt comme une confédération d’États aux alentours du 16e siècle, avant de devenir une fédération au 17e siècle, puis de s’unir avec la principauté de Saint-Alban en 1890.
Malgré leur relative unité, la société et la culture de ces 4 provinces n’ont jamais été particulièrement similaires en raison de divers facteurs qui ont permis à chaque province de conserver ses particularités locales. Ces particularités empêche encore de parler d’un véritable peuple unique dans un État, Briarres n’est pas donc un état-nation mais un regroupement de plusieurs nations dans une entité étatique plutôt fédéré. On retrouve plusieurs peuples aux langues différentes et à la culture tout aussi différente dans chaque province, héritage de l’histoire de ces provinces tous des anciens royaumes. Ainsi, la province d’Aberleigh est majoritairement catholique de confession et de langue française. Ensuite, Inmouth, est de langue Velsnien(héritage du grand-duché d’Ardon et des Bordes), est principalement catholique mais compte une importante minorité protestante. Aberg, la plus conservatrice, est farouchement catholique et de langue franco-gallo. Enfin, Cebu, la plus unique, parle le Savairoi et est majoritairement protestante tout en possèdent une grosse minorité catholique en progression.
En plus de cela, chaque province dispose de sa capitale et de son parlement, capables de légiférer sur leur propre politique intérieur, l’état fédéral se cantonne à un rôle de fédérateur et d’unificateur agissent également plutôt comme un arbitre institutionnel. Ainsi, l’unité Briarrois est davantage considérée comme une unité de volonté et de raison plutôt qu’une unité classique de la forme d’État-nation. L’organisation politique et administrative du territoire est héritée de son histoire médiévale et encore en vigueur aujourd’hui. Ainsi, le sommet le plus élevé de la hiérarchie féodale de la Seigneurie est le prince souverain, suzerain de tous le territoire et représenté par un seigneur qui exerce ses fonctions en son nom. Ensuite, on trouve les comtes, relativement autonomes au sein de chaque province, puis les baronnies, et pour finir, les municipalités.
Géographiquement, le territoire se distingue en deux grandes parties : la Briarres métropolitaine avec ses trois provinces, qui constituent la partie la plus développée et la plus peuplée du territoire. L’autre partie est éloignée : il s’agit de la province de Cebu, située de l’autre côté de la frontière avec le royaume de Fransavoie. C’est la partie la moins peuplée. Le pays est plutôt plat et vallonné, avec les plaines du Ligor qui s’étendent depuis la Gallouese, dont il est d’ailleurs séparé par le fleuve Teuse au sud, jusqu’à la Seigneurie. Les montagnes du sud-est, les Soustets, marquent également une autre partie de la frontière et s’étendent jusqu’au sud de la Seigneurie, principalement dans la province d’Aberg. Une particularité notable est la province de Cebu, majoritairement plate, avec d’immenses plaines partiellement recouvertes de marécages dangereux, ce qui en fait la province la moins peuplée de la Seigneurie.
Mentalité de la population :
La société de la seigneurie de Briarres est particulièrement conservatrice et catholique même s’il existe une importante minorité prosternante. C’est un territoire vieillissant où la modernité n’a pas fait son entrée et a du mal à le faire, ce qui est dû et s’explique en grande partie grâce à son particularisme historique : la noblesse féodale a réussi à se maintenir en accordant d’importantes réformes d’ordres sociales mais également politiques, perdant ainsi certains de ses privilèges, notamment d’ordre juridique et économiques, afin de rester au pouvoir. Cela a permis d’évincer la classe bourgeoise, qui avait commencé à émerger et à s’implanter. En conséquence, la bourgeoisie n’a jamais vraiment pu acquérir une place importante dans la société Briarrois, sauf dans les villes, qui possèdent une population alors relativement inférieure à celle des campagnes ou se concentrent la majorité de la populations au sein de villages, hameaux et autres exploitations paysannes. Ce déséquilibre a endigué la naissance d’idées réformatrices et modernisatrices qui ont eu lieux ailleurs en Eurysie.
Après son indépendance du duché de Petrovie pour les trois provinces métropolitaines et de la marche de Cellestie pour Cebu, un isolement progressif s’est mis en place. Cet isolationnisme visait à éviter d’attirer l’attention des puissances voisines, jugées beaucoup trop grandes pour la seigneurie et qui pourrait à tout moment lui retirer sa souveraineté. Ce processus a mené à l’union avec la principauté de Saint-Alban en 1890, dans le but de préserver l’indépendance briarrois. Cette union était déjà amorcée bien avant, avec l’arrivée des co-princes évêques de Saint-Alban en tant que princes souverains de la province d’Aberleigh en 1518.
L’Église catholique catholane occupe une place centrale au sein de la société de la seigneurie. Tout d’abord, les hommes d’Église jouent des rôles importants au sein de la classe politique, mais également parce que la population, particulièrement croyante, a longtemps continué de se réunir à l’église du village pour tout : des prières aux décisions locales. Ce rôle de l’Église a marqué la seigneurie, d’autant plus que le pouvoir central a longtemps été particulièrement faible, marqué par un système féodal avec une forte décentralisation. Le pouvoir s’est principalement concentré au sein des municipalités, apparues en 1906, dirigées par des maires et des conseils municipaux, mais surtout au sein des baronnies, qui organisaient elles-mêmes les activités économiques et judiciaires locales.
Les baronnies étaient regroupées au sein des comtés, dirigés par des shérifs, représentants de l’État central, mais sous l’autorité des comtes héréditaires. Ces comtes dirigeaient des assemblées locales réunissant les représentants de la noblesse (barons), de l’Église et des paysans lors de réunions mensuelles, appelées "parlements". Ces assemblées régulaient la vie politique, économique et sociale du comté. Cette forte décentralisation a permis des avancées comme le droit de vote des femmes dès le début du 20e siècle dans le comté de Marascal (province de Cebu), moins conservateur. Cebu fut également pionnière dans la séparation du pouvoir judiciaire et du pouvoir politique quelques années plus tard. Ces mouvements ont progressivement influencé les comtés voisins avant de s’étendre à l’ensemble de la seigneurie.
Le système politique de la seigneurie de Briarres reste particulièrement conservateur se basent encore sur les traditions orales et coutumières médiévales dans le cadre de son fonctionnement politique, la population accorde une grande place au tradition qui sont encore aujourd’hui perpétue. Le prince souverain, en tant que suzerain, conserve d’importants pouvoirs et prérogatives, bien que ceux-ci soient principalement d’ordre cérémoniel ou activés en cas de crise. C’est le seigneur qui exerce l’essentiel des fonctions politiques, équivalant au pouvoir exécutif dans un régime contemporain. Le pouvoir exécutif et législatif est partagé, à la fois au niveau central et entre les entités inférieures.
Au niveau national, la chambre basse, appelée Chambre des Communes, partage le pouvoir exécutif avec le seigneur. Ce dernier forme un gouvernement en fonction de la composition de la chambre, qui peut renvoyer le gouvernement à une majorité des deux tiers des voix, en adressant une demande au prince souverain. La chambre haute, appelée Conseil des Lords, est la plus prestigieuse et regroupe les comtes, évêques, abbés et doyens des universités. Elle dispose du droit de bloquer les lois votées par la chambre basse et agit comme une chambre de justice, formant la Cour d’État du territoire. Le reste du pouvoir est exercé par les parlements des comtés, qui légifèrent sur les affaires locales.
La population est majoritairement homogène, Briarres étant principalement une terre d’émigration vers les pays voisins ou directement vers la principauté de Saint-Alban. On trouve néanmoins quelques groupes minoritaires, notamment des populations gallèsant au sud, près de la frontière, où les mariages mixtes sont relativement tolérés et pratiqués. Les Briarrois sont minoritaires uniquement dans la province de Cebu, où ils ne représentent que 30 à 40 % de la population. La majorité y est composée de populations d’origine étrangère, issues d’États voisins ou plus lointains.
Place de la religion dans l'État et la société :
L’Église catholique joue un rôle central dans la société et l’organisation politique de la seigneurie. Cette influence découle non seulement de la place prépondérante qu’occupent ses hauts représentants notamment archevêque et évêques dans les institutions publiques, mais également du fait que le prince souverain lui-même est un religieux doté de pouvoirs politiques significativement important. Dans ce contexte, la séparation entre l’Église et l’État n’a jamais été envisagée ni intégrée dans le fonctionnement des institutions politiques de la Seigneurie, en résulte que le pouvoir séculier et celui religieux sont intrinsèquement lié et s’influencent mutuellement.
Une écrasante majorité de la population se déclare de confession catholique et participe activement à tous les événements religieux de la communauté, le contraire étant particulièrement mal vu.
Cependant, dans la province de Cebu, la situation est plus contrastée. Les protestants y sont majoritaires, ce qui crée une certaines opposition entre les habitants de confessions catholiques et ceux protestants. Bien que ces tensions soient principalement d’ordre idéologique et se manifestent par des conflits d’influence dans les sphères religieuse et politique, elles n’ont jamais dégénéré en violences significatives.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
Prince-souverain :
Le prince souverain est le chef de l’État de Briarres et également le co-prince-évêque de Saint-Alban, partageant ce rôle avec la co-prince séculière, la reine de Teyla, Catherine Courtoivisier. Il est également le grand-duc d’Ardon et les Bordes. Le titre de prince souverain a été acquis au fil du temps et de l’histoire par héritage dynastique.
Bien que ses fonctions sont principalement symbolique, le prince souverain est considéré comme la source de toute autorité politique, de toute les décisions et de toute légitimité politique. Toutefois, il ne peut intervenir dans les affaires publiques qu’en cas de crise grave menacent l’intégrité de l’état pour ramener en ordre la sûreté et la sécurité de l’état.
Le titre de prince souverain est indissociable de celui de co-prince de Saint-Alban. Si un titulaire perd l’un des deux titres, il est automatiquement déchu de l’autre. La succession est strictement réservée aux catholiques et doit être validée par le Saint-Siège. Les femmes, cependant, ne peuvent accéder à ce titre, ce qui les exclut également du rôle de co-prince-évêque.
Les États généraux :
Les États généraux trouvent leur origine dans une volonté historique de limiter les abus d’un souverain tout-puissant et de bâtir une société fondée sur le droit et la justice. Dès le Moyen Âge, les penseurs et hommes politiques briarrois ont institué cette assemblée bicamérale pour assurer un contre-pouvoirs au prince tout en respectant les traditions conservateurs de la société et au fil du temps les pouvoirs des états généraux se sont renforcés au dépend de celui du prince souverain jusqu’à le supplanté.
Les États généraux est dite plénière lorsqu’il est constitués des membres des deux chambres réunis en une seule assemblée, sur convocation du prince souverain par ordonnance. Ils a alors deux fonctions principales :
- celui de réformer l’État en cas de crise institutionnelle.
- et celui de répondre à une menace grave contre l’État, comme une déclaration de guerre ou de celui de paix.
Les États généraux peuvent également se réunir sans convocation officielle lorsque le trône reste vacant plus de six mois après le décès d’un prince souverain, afin de débattre de sa succession.
Cependant, les États généraux sont rarement convoqués. Leur dernière réunion remonte à 1890 pour ratifié l’acte de l’union avec la principauté de Saint-Alban, et en 1908 pour ratifier la Charte fondamentale régissant l’État. Aujourd’hui, leur rôle est en grande partie remplacé par des commissions mixtes réunissant les deux chambres qui forment les états généraux sans qu’il ait besoin d’eux réunir tous les membres des deux chambres.
Chambre des communes : c’est la chambre basse des États généraux. Ses membres sont élus au suffrage universel, d’abord censitaire jusqu’en 1790, puis masculin jusqu’en 1900-1945 (dépend des comtés et des provinces car le droit de vote des femmes n’a pas eu lieu au même moment et partout de manière uniforme), et enfin universel depuis au moins 1900. Ce sont 100 députés (33 pour Inmouth, 32 pour Aberleigh, 22 pour Aberg et 13 pour Cebu) qui sont élus par les citoyens au sein de circonscriptions locales pour un mandat de 5 ans. La chambre des communes forme le gouvernement parmi ses membres qui sont sélectionnés par le seigneur, et ce gouvernement est responsable devant cette chambre qui peut le renvoyer à 2/3 des voix.
Chambre des lords : chambre haute des États généraux composée de nobles, religieux et doyens universitaires nommés par le prince souverain à vie (ou jusqu’à la fin du mandat ou perte du titre) sur recommandation du seigneur, même si la majorité de ses membres sont des membres de droit. Ils sont au nombre de 40 avec 26 comtes représentant la noblesse, 10 religieux représentant l’église, et 4 doyens universitaires représentant l’élite intellectuelle.