11/05/2017
16:11:30
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[OND - Wanmiri] Le nazum manque à l'OND ?

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MAE
Jean-Louis Gaudion, Secrétaire général de l'OND.


Texte débattu

TRAITE DE COOPÉRATION INTERNATIONALE


Préambule :

L'Organisation des Nations Démocratiques et la République Démocratique du Wanmiri, conscients des enjeux économiques mondiaux, reconnaissant la dignité et les droits inaliénables comme fondements de la liberté, affirmant leur profond attachement à la démocratie, à la justice sociale et au respect des droits humains, ainsi qu'à la nécessité de promouvoir ces idéaux à travers leurs actions conjointes, préoccupés par les souffrances du peuple wanmirien suite à la catastrophe naturelle, convaincus que la coopération internationale est essentielle pour répondre efficacement aux défis qui se présentent devant la République Démocratique du Wanmiri et la communauté internationale, résolus à garantir une reconstruction permettant des conditions de vie décentes et respectant la dignité humaine, à améliorer les conditions de vie de ses citoyens, conscients que la reconstruction nécessite un engagement sincère, de long terme et fondé sur des principes de transparence, d'égalité et de participation citoyenne, se sont mis d'accord sur le présent traité.

Article I :
Les parties conviennent que la coopération entreprise par le présent traité comprend :

(1) Le renforcement de la coopération économique dans les différents secteurs économique, sanitaire et alimentaire en prenant en compte les réalités sociales, économique et diplomatique de toutes les parties, ainsi que le besoin d'une reconstruction transparente en lien avec les partenaires sociaux et les institutions politiques de la République Démocratique du Wanmiri.

(2) La tenue de réunions régulières entre les représentants de l'Organisation des Nations Démocratiques et les représentants politiques, diplomatiques de la République Démocratique du Wanmiri mais aussi des représentants des partenaires sociaux.

Titre I : De la Reconstruction

Article II :
(1) Les deux parties conviennent de la création de l'Observatoire Commun Administratif - OC. Les membres de l'OCA sont nommés par l'Organisation des Nations Démocratiques et la République Démocratique du Wanmiri, en conformité avec leurs législations internes respectives. Cette structure garantit une égalité entre les représentants de l'Organisation des Nations Démocratiques et ceux de la République Démocratique du Wanmiri. La présidence de l'OCA est tournante, changeant tous les six mois. Il est en charge des missions suivantes :

A - Examiner et évaluer les besoins économiques et nécessaires à la reconstruction des zones sinistrées, reconnues par le gouvernement de la République Démocratique du Wanmiri.

B - Examiner et évaluer les besoins d'assistance sur le plan sanitaire et alimentaire dans les zones sinistrées, reconnues par le gouvernement de la République Démocratique du Wanmiri ainsi que les besoins généraux et régionaux du pays sur ces deux sujets fondamentaux.

C - Assurer l'exécution et la mise en place efficaces des différents programmes décidés et exécutés dans le cadre du présent traité.

D - Négocier l'entrée des produits des états-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques, ne répondant pas aux normes de la République Démocratique du Wanmiri pour répondre aux besoins présentés par l'Observatoire Commun d'Administration.

Article III :
(1) L'Organisation des Nations Démocratiques, sous réserve de l'Observatoire Commun Administratif, peut fournir une assistance directe :

A - L'achat auprès de tous les moyens d'approvisionnement, y compris gouvernementales, avec l'accord des gouvernements et des états-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques et siégeant au Conseil Général de tout produit et marchandise jugée nécessaire à la réalisation du présent traité. Le terme marchandise comprend les matériaux, articles, fournitures et objets.

B - La donation, avec l'accord des gouvernements et des états-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques et siégeant au Conseil Général, de tout produit et marchandise alimentaire et médicale jugée nécessaire à la réalisation du présent traité. L'agence de santé Wanmirien ainsi que le gouvernement Wanmirien sont en charge de soumettre les demandes de matériel.

C - L'organisation des moyens de livraisons avec l'accord des gouvernements et des états-membres de l'Organisation des Nations Démocratiques et siégeant au Conseil Général, de tout produit et marchandise, dont la demande fut effectuée par la République Démocratique du Wanmiri.

Article IV :
(1 ) L'Organisation des Nations Démocratiques peut fournir en assistance humaine :

A - Le déploiement d'équipes de secours composées de médecins, ingénieurs, et autres spécialistes nécessaires à la reconstruction et à l'assistance humanitaire dans les zones sinistrées. Ces équipes travailleront en étroite collaboration avec les autorités locales wanmiriennes pour assurer une réponse rapide et efficace.

B - La formation du personnel local en matière de gestion de crise et d'urgence et santé publique par des entreprises opérants dans les nations de l'Organisation des Nations Démocratiques. Pour les fonctions dites de services de publiques, les états s'engagent à envoyer le personnel nécessaire à la formation du personne local, afin de renforcer les compétences nationales et locales.

C - La formation de travailleurs locaux, quel que soit le niveau d'étude requis, visant à permettre la reconstruction des zones sinistrées situées en dehors des zones géographiques menacées par des dangers naturels. Cette reconstruction respectera les normes wamniriennes, sera capable de résister à des catastrophes naturelles, et répondra aux besoins de santé publique.



Alors que les hommes et les femmes de l'Organisation des Nations Démocratiques donnaient les derniers préparatifs à la rencontre avec la République Démocratique du Wanmiri, Valentin Corentin, représentant du Royaume de Teyla à l'Instance de Réflexion Économique Multilatérale, ex-ministre de l'Économie sous le précédent gouvernement, regardait la valse qui se créait devant lui avec une curiosité mordante. Les traducteurs révisaient dans le fond de la salle leurs mots et les terminologies qu'il était préférable d'utiliser, sous les conseils des délégations des États-membres. On vérifia si les chaises étaient confortables et ne trahissaient pas des défauts de conception ou de fabrication. Un agent de la sécurité de l'Organisation des Nations Démocratiques, assez proche de Valentin pour qu'il pût l'entendre, s'inquiétait de la nonchalance de sa collègue en ce jour important. L'ex-ministre fit la moue à l'inquiétude de l'homme. Il ne voulait pas mourir sous les coups des balles ou encore être sous écoute par une nation étrangère. Mais il se rappela que les protocoles de l'Organisation des Nations Démocratiques étaient solides et que jusqu'ici l'organisation n'avait subi aucune faille de sécurité majeure.

Alors que Valentin tournait son café chaud, presque brûlant pour ses mains, il se souvint des discussions autour du Premier ministre de Sa Majesté sur la République Démocratique. Lors de la réunion, cela sautait aux yeux que la stratégie autour du Nazum du Royaume de Teyla reposait en grande partie sur la République Démocratique. Cela avait fonctionné pour l'Eurysie centrale et l'Hotsaline. Le Royaume de Teyla avait pu s'installer et étendre son influence dans la région avec la coopération de l'Hotsaline. En échange, le Royaume de Teyla offrait sa protection à l'Hotsaline. Angel Rojas voulait opérer un échange de bons procédés avec le Wanmiri comme avec l'Hotsaline. Toutefois, il ne comptait pas poser une base militaire et encore moins déployer des troupes militaires là-bas. C'était la chasse gardée des pays du Nazum et sans l'appel du Wanmiri, Angel Rojas leur laisserait volontiers.

Angel Rojas aimerait un État-membre de l'Organisation des Nations Démocratiques dont la métropole se trouve au Nazum. Tous les continents sont représentés au Conseil général sauf le Nazum. La République Démocratique répondait à plusieurs critères essentiels pour devenir membre de l'Organisation des Nations Démocratiques aux deux chartes ou à l'une des chartes, cela lui était égal. La République Démocratique allait-elle devenir un membre de l'Organisation des Nations Démocratiques ? Angel Rojas en doutait au fond de lui, mais quoi qu'il arrive, il pensa sincèrement que la rencontre qui allait avoir lieu sous le mandat de l'Organisation des Nations Démocratiques était un tournant important et pouvait dessiner une future adhésion de la République. Quoi qu'il advienne, son ami et ministre des Affaires Étrangères, Pierre Lore, l'avait averti qu'appliquer une stratégie similaire à l'Hotsaline n'allait pas fonctionner aussi bien avec la République, voire échouer.

Contrairement au Royaume de Teyla, la République Fédérale ou l'Hotsaline, l'Organisation des Nations Démocratiques n'est pas vitale pour la République Démocratique. Pierre Lore avait souligné auprès de son ami, à juste titre, que les États-membres étaient obligés de se réunir sous la menace de la Loduarie Communiste ou encore de la Rimaurie. L'Hotsaline, un régime menacé par l'impérialisme de l'Empire Raskenois mais aussi entouré de régimes communistes, alors que l'Hotsaline prend un virage droitier. Le Wanmiri a la chance d'évoluer dans un cadre sécuritaire parfait autour de lui et de ses voisins proches. Les forces armées wanmiriennes n'ont pas la force de frappe du Royaume, mais en ont-elles besoin, avait insisté Pierre Lore ? Les propos et les avertissements d'Angel Rojas avaient forcé le Premier ministre à revoir en partie sa stratégie autour de la République, bien que cet accord fût pensé initialement sous l'ancien gouvernement de droite dirigé par Antoine Carbasier et dont Valentin Corentin en était le ministre de l'Économie.

À l'arrivée de la délégation de la République Démocratique du Wanmiri Jean-Louis Gaudion prit en premier la parole :

- Vos Excellences, c'est un honneur de vous recevoir dans ce bâtiment, qui, je l'espère, augure de bonnes nouvelles pour nos nations et surtout un avenir radieux.


PS : À partir de maintenant, Jean-Louis Gaudion sera joué par un joueur de l'Organisation des Nations Démocratiques, tandis que je joue le personnage teylais affecté à la rencontre.
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Eddonna Tymeri, Première Ambassadrice de la République Démocratique du Wanmiri
Eddonna Tymeri, Première Ambassadrice de la République Démocratique du Wanmiri


Dans l'avion, l'humeur, sans être morose, n'était pas forcément à la joie non plus. Si cette rencontre était bienvenue, et attendue, elle n'en rappelait pas moins de douloureux souvenirs. L'éruption, en mai 2012, du Kamath sur l'île de Dhavalae avait été une catastrophe sans précédent pour la République Démocratique, qui était encore meurtrie dans sa chair. La construction du port de Jalitaya, sur lequel on avait tant compté pour dynamiser l'économie régionale, avait été retardée de plus d'un an ; de nombreux commerces et industries d'une des zones les plus prospères du pays avaient été détruites ; les dégâts matériels étaient immenses et ce n'était rien en comparaison des dégâts humains. On comptait à ce jour plus d'une centaine de milliers de victimes, directes comme indirectes, de l'éruption, et de ses conséquences diverses (tsunamis sur les îles voisines, famines, blessures, maladies...).

L'aide des nations de l'OND, et notamment celle de la République Fédérale de Tanska et du Royaume de Teyla, n'avait pas été oubliée. Puis, l'arrivée de l'Operasi Renaisans, et la forte participation de ces mêmes nations, ainsi que d'autres pays de l'OND, avait fortement contribué à améliorer l'image de l'organisation et de ses membres au Wanmiri. Le texte dont ils allaient d'ailleurs débattre aujourd'hui, visant à permettre une plus forte coopération entre l'Organisation des Nations Démocratiques et la République Démocratique du Wanmiri, se voulait un marqueur fort de ce rapprochement.

On espérait, à terme, une possible intégration de la République Démocratique dans l'OND. Enfin, Ethrasyl espérait, jugeant qu'il s'agissait là d'un bon moyen d'intégrer le Wanmiri à la mondialisation, lui permettant ainsi de renforcer tout à la fois son économie et sa démocratie, encore vacillante. Eddonna, pour sa part, était plus mitigée sur la question. Si de nombreuses nations de l'OND étaient des partenaires fiables, la Confédération zélandienne l'étant d'ailleurs depuis avant la guerre civile, l'organisation était aussi connue à l'internationale pour être impérialiste et chercher à imposer partout son modèle. Or, certains modèles ne plaisaient pas, et notamment les régimes monarchiques ; quoique parlementaires. D'autant que, le Wanmiri n'ayant nul besoin de protection, elle s'opposerait fermement à la signature de la Charte de Bandarhan...

Enfin, pour l'instant, ce n'était pas la question. L'on reviendrait sur ces points après avoir débattu du sujet initial de la rencontre, à savoir un traité de coopération internationale entre le Wanmiri et l'OND. Une fort bonne chose, somme toute.

Lors de leur arrivée, Eddonna pu reconnaître Jean-Louis Gaudion, avec qui elle avait eu le loisir d'échanger, et un homme qu'elle savait, pour s'être renseignée, être Valentin Corentin. Elle n'en savait, malheureusement, guère plus sur eux ; quoique cela ne soit pas d'une importance extrême. Après tout, elle n'allait pas se retrouver avec un colt pointé sur la tempe, comme lors de ses négociations avec des pharois.

"Vos Excellences. Les deux wanmiriens saluèrent respectueusement les teylais, d'abord selon l'étiquette teylaise, puis selon le salut traditionnel wanmirien. Tout le plaisir et l'honneur est pour nous. Nous sommes enchantés d'être reçus ici, et je ne doute pas que l'avenir que vous évoquez sera aussi prospère et heureux qu'il est permis."

Ils se laissèrent guider vers les chaises qu'on leur avait assignées, puis Ethrasyl prit la parole.

"Bien. Il me semble que nous pouvons commencer. Peut-être pourriez-vous commencer par nous relire le présent traité que l'Organisation des Nations Démocratiques souhaiterait conclure avec la République Démocratique du Wanmiri ? Ainsi, vous pourriez-nous en exposer la vision que vous en avez, afin qu'il n'existe aucune ambiguïté quelconque sur le sens de ce texte, suite à quoi nous pourrons, ayant définis les termes débattus, réellement entamer l'objet de cette rencontre. Cela vous semble-t-il correct ?"

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Valentin Corentin
Représentant teylais à l'Instance de Réflexion Économique Multilatérale, Valentin Corentin



C'est un homme maigre, un sentiment renforcé par sa grandeur qui faisait rougir les basketteurs de Manticore, qui prit d'un coup le leadership de la rencontre. Valentin Corentin avait cette silhouette longiligne qui évoquait les bites urbaines censées empêcher les voitures de venir en des endroits dangereux pour les piétons. Son visage amaigri, à la pâleur semblable au blanc du carrelage jonchant les plus belles salles de bain des villas et riches appartements donnant vue sur les quartiers des artistes de Manticore. On aurait pu dire de Valentin Corentin qu'il était malade, mais il allait bien. C'était simplement sa nature, une apparence austère qui semblait défier la vie à chaque instant. Mais cette apparence austère cachait l'un des économistes les plus influents sur la scène teylaise. Il était à l'origine du plan de transformation économique du Royaume de Teyla entamé en deux mille onze sous le mandat d'Antoine Carbasier et adoubé par les deux plus puissants partis politiques de la vie politique teylaise. Ses mains abîmées décrivaient que cet homme passait ses journées à écrire, décrire et noter.

Valentin Corentin n'était pas de ceux qui proclamaient à l'Assemblée nationale ou devant les foules des discours emportant les foules comme le vent emporte à travers leurs voiles les bateaux. L'absence de talent oratoire le privait à jamais du poste de Premier ministre de Sa Majesté dans le pays des joutes oratoires à l'Assemblée nationale ou la Chambre des Nobles en gardant un certain respect, souvent de façade, pour son interlocuteur. C'est avec ce manque de charisme, mais une parole affirmée, qu'il répondit aux deux invités :

- Bien sûr que cela nous semble correct, dit-il en faisant un signe de tête pour appuyer son propos. Après avoir jeté un rapide coup d'œil à Jean-Louis Gaudion, ex-collègue au sein du gouvernement d'Antoine Carbasier, il reprit la parole. Tout d'abord, je tiens à clarifier quelque chose. Nous sommes ici en tant que représentants de l'Organisation des Nations Démocratiques et de ses membres. Nous ne représentons pas nos pays respectifs, l'organisation nous a donné un mandat que nous respectons et que nous respecterons tout au long de cette rencontre diplomatique. Je suis désolé de commencer par les procédures internes à l'organisation, mais une explication me paraît nécessaire. Bien qu'un vote ait eu lieu sur cette version du texte, quoi qu'il sortira de cette entrevue, Vos Excellences, le Conseil général devra se prononcer de nouveau par un vote à la majorité simple. Toutefois, ce texte ayant reçu l'assentiment des membres à une haute majorité, si celui-ci est modifié dans les détails, cela ne devrait pas poser un problème pour une adoption, d'autant plus que tous les membres sont ravis d'approfondir les liens entre la République Démocratique du Wanmiri et l'Organisation des Nations Démocratiques.

Outre ces considérations internes à nos entités, le traité est organisé de façon que nous ayons une marge de manœuvre assez ouverte pour faire face aux différentes difficultés que nous pourrions rencontrer durant les différentes étapes de la reconstruction, si des accords sont trouvés bien entendu. L'Observatoire Commun Administratif est l'élément central de la réponse que nous voulons fournir. Cet organe dans lequel la République est représentée de manière égale à tous les membres de l'Organisation aura pour principale mission de coordonner la réponse commune que nous voulons fournir.

Malgré les marges de manœuvre ouvertes, le traité permet à l'aide de ne pas être dispersée, notamment via les articles III et IV, mais aussi via l'Observatoire Commun Administratif. Cette organisation permettra une aide dans les domaines énoncés par le traité qui sera efficace pour la République tout en préservant sa souveraineté, car une décision ne pourra être prise sans le consentement des autorités wanmiriennes. Plus encore, le traité ancre le fait que cette aide n'est pas temporaire et s'inscrit sur le moyen et long terme pour donner une cohérence sur la durée à la réponse que nous voulons tous fournir suite à cette terrible catastrophe. Cela passe par la formation d'ouvriers qualifiés dans le secteur du bâtiment, agroalimentaire et médical, pour que les conséquences de la catastrophe puissent être gérées de manière souveraine par la République sur le long terme. Les catastrophes naturelles n'ont pas un coût humain unique sur le moment, elles ont des conséquences sur la santé des survivants sur le long terme, qu'il faut pouvoir gérer. C'est pourquoi l'article IV alinéa C parle de santé publique, c'est ici l'un des enjeux principaux, au regard de l'importance de la catastrophe. Le court terme est aussi l'un des enjeux majeurs, c'est pourquoi l'article III et l'article IV alinéa A sont présents dans le traité.

Pour que cette réponse réponde aux besoins, comme vous pouvez le lire dans le traité, l'instance créée s'appuie énormément sur les autorités wanmiriennes. C'est pourquoi le traité parle de gouvernement de la République. Bien entendu, si vous préférez qu'une autre autorité politique de la République Démocratique soit citée dans le traité, cela est possible, s'agissant de politique interne à la République.


Valentin Corentin marqua une pause, afin de laisser le temps aux invités d'incorporer les informations fournies. Après avoir attendu quelques secondes, il reprit sur un ton plus solennel :

Si un accord est trouvé et que les réponses apportées, qui seront discutées au sein de l'instance comme le dicte le traité, sont efficaces, alors nous réconcilierons les nations avec un système d'aide internationale, ce qui est une nécessité, je crois, pour ce type de catastrophe. Si nous analysons les événements, alors que les crises, qu'importent les types de crises, se sont multipliées en deux mille treize et quatorze, pouvant laisser des nations sans réponse, alors qu'une réponse commune aurait pu être apportée. Le Royaume de Teyla n'échappe pas à cela, même sur les crises humanitaires, nous ne pouvons y faire face tout seuls par manque de moyens financiers, humains et d'infrastructures. Se réunir autour d'une instance internationale est une nécessité pour qu'une réponse commune et prenant la mesure des événements soit apportée aux populations.

Alors qu'il avait terminé sa réponse, Valentin Corentin se redressa légèrement sur sa chaise, ses yeux scrutaient l'assemblée à la recherche d'un geste pouvant trahir la pensée de ses interlocuteurs étrangers. La souveraineté était l'axe majeur du discours du Teylais, avait-il fait le bon choix ? Il le pensait, parce que les nations du Nazum avaient toujours voulu montrer avec fierté et parfois arrogance, leur souveraineté vis-à-vis des autres continents. Toutefois, le doute, si petit soit-il, ne put partir de la pensée de Valentin Corentin avant une réponse wanmirienne.
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