05/10/2015
14:16:39
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[CRISE DE L'OSKALLIE] Réunion d'urgence à la Demeure Jaune, (Saint-Marquise / Westalia / Akaltie / Uuqtinut / Lermandie / Lofoten)

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RÉSIDENCE PRÉSIDENTIELLE,
DEMEURE JAUNE,
MONT-LAW, HAUT-DISTRICT
SAINT-MARQUISE



REUNION D'URGENCE
À LA
DEMEURE JAUNE


LA CRISE DE L'OSKALLIE

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LE 27 AOÛT 2015
C'était un jour un peu particulier car le contexte actuel était invraisemblable, la République de Saint-Marquise se sentait menacé par un nouveau régime oskalien qui était en train de faire des manœuvres dangereuses pour la stabilité du continent aleucien.

C'était dans cette conjoncture que le Président de la République avec l'appui du gouvernement saint-marquois avait pris la décision de planifier une réunion d'urgence avec la présence attendue des représentants de la Lermandie, du Lofoten, d'Uuqtinut, d'Akaltie et de Westalia afin de trouver une solution pour éviter un conflit au niveau aleucien.

Dans la Grande Salle des Nations qui était pour les rencontres diplomatiques avait été transformée pour accueillir cette réunion.
Tout le gouvernement saint-marquois était présent, le Président de la République Joshua Andrew Caleb, le Premier Conseiller de la République Stéphanie Tradewell, le Chef d'état-major, le Général Walden et le Haut Délégué de l'Assemblée Citoyenne Henry Peters et attendait les représentants entrer dans cette salle.
Lorsque les représentants entrèrent, ils étaient accueilli en personne par le Président de la République.

PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE JOSHUA ANDREW CALEB :
"Mesdames, Messieurs, je vous remercie de votre venue dans ces instants critique.
En effet, depuis que la junte ai pris le pouvoir en Oskallie, cette dernière ne cesse de nous menacer. D'autant plus que Port-Hafen, notre protectorat, est menacé directement par les actions agressives de cette junte militaire.

C'est pourquoi mon gouvernement a invité autour de cette table les nations amicales et démocratiques dans le but de trouver une solution face à la menace de la Junte afin d'éviter un conflit au niveau aleucien."

Le général Yaotl Ollin, de l'armée de Jeklum, tenait lieu de représentant des forces armées akaltiennes pour la crise en Oskallie.

« Et je vous remercie beaucoup de cette invitation. Il est important pour toutes les démocraties aleuciennes de s'unir chaque fois qu'une menace dictatoriale naît sur notre beau continent. »

Du côté de l'Uuqtinut, la présidente Tunerk Oogrooq était venue en personne.

« Je suis du même avis, nous ne devons pas paraître faibles et encore moins divisés ou repliés chacun dans notre coin lorsque de tels évènements se produisent.
C'est pour cette raison qu'il nous faut nous allier pour tenter de régler le plus pacifiquement et rapidement possible la crise oskalienne. La pression d'autant de pays, et surtout de puissances militaires telles que Saint-Marquise et le Lofoten, y aidera grandement.
»
Le Président Duval de la République de Lermandie s'exprima:

Michel Duval:"En tant que chef d'Etat de la République de Lermandie, je ne peux que remercier de nous avoir conviées à ce sommet , même si l'heure n'est pas à la réjouissance. ET dans ce contexte de crise, nous devons d'être ferme et de dissuader toute forme d'action hostile envers une démocratie sur un continent dominé par des états démocratiques qui souhaite notre déstabilisation.
Et j'ai à cœur, qu'ensemble, nous trouverons une solution à sur cette situation fort peu appréciable.
Je vous présent le Général Raphaël Blanchard, chef de l’État major des Forces Armées Lermandienne"

Raphaël Blanchard: "Bonjour Monsieur le Président Caleb. J'aurais souhaitez vous rencontrer dans un autre contexte. Je serais bien sur le représentant des militaires de la Lermandie qui s'efforcera de solutionner de manière réaliste par rapport à cette crise."
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MONT-LAW, HAUT-DISTRICT
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Le Président de la République écouta attentivement sur ce qu'il se disait lorsque le chef d'état major lermandien lui adressa la parole.

PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE JOSHUA ANDREW CALEB :
"Merci Général Blanchard, votre aide sera la bienvenue voici mon chef d'état-major, le Général Walden."

Le Général Walden prit la parole.

LE CHEF D'ÉTAT-MAJOR LE GÉNÉRAL WALDEN :
"Général Blanchard, je suis ravi de vous rencontrer malgré les circonstances, je serai honoré également de trouver une solution à cette crise que l'Oskallie a commencé. Je parle en tant que chef des armées et le Président Joshua Andrew Caleb, ici présent, sera d'accord avec moi, la République de Saint-Marquise ne veut pas de conflit mais si l'Oskallie s'attaque à notre protectorat, Port-Hafen ou ses alliés, alors la République en répondra en conséquence."

Le Général Walden paraissait ferme mais il voulait surtout faire comprendre que, malgré que la République de Saint-Marquise ait une politique de neutralité, ferait tout protéger Port-Hafen ou ses alliés telle était son engagement.

Hardenbor, Eisendorf, Ledford
Da gauche à droite, le Président Fédéral Victor Hardenbor, le Ministre Fédéral à la Défense, Alfred Eisendorf, et le Chef d’État-major des armées, le Général Maxwell Ledford

En quelques années, le nombre de crises d'importances commence à prendre de l'ampleur sur le continent aleucien, d'ordinaire bien plus calme et stable. Souvent provoqué par l'avidité et la folie de certains pays à vouloir renverser la structure diplomatique et sociétale d'une région dominée par les puissances démocratiques et majoritairement anti-communistes. La Grande République est de ces nations qui souhaitent voir le continent rester un havre de paix, de stabilité et de prospérité pour les populations, mais également pour les importants échanges commerciaux qui permettent à l'Aleucie d'héberger les territoires à la croissance la plus importante du monde moderne. C'est dans ce précédent contexte, beaucoup plus paisible que ces dernières années, que Westalia a réussi à se hisser au rang des puissances économiques les plus importantes du continent et a, par extension, beaucoup d'intérêt à ce qu'aucune nation ne vient perturber les plans de développement qu'elle se forge depuis plusieurs années, en déstabilisant des régions plus ou moins géographiquement proches.

Avec le renversement de la démocratie et de l'instauration d'une dictature militaro-communiste, couplé à une multiplication des réactions hostiles envers ses voisins, l'Oskallie est devenu l'archétype de la nation qui va à contre-courant du statu quo de la prospérité aleucienne. Si ses capacités militaires ne sont sûrement pas à craindre dans le cadre d'un conflit direct, elle reste suffisamment importante pour impacter la stabilité locale et notamment la région de Port-Hafen, extrêmement proche du nouveau régime autoritaire et de ses relents bellicistes. Directement sous la protection de Saint-Marquise, les dangers qui planent sur cette petite nation ont entraîné une grande vague d'inquiétude à travers le continent, que de voir ce pays être de nouveau menacé par les ambitions démesurées d'une personnalité mégalomane. Défenseure de la stabilité et fidèle dans sa doctrine anti-communiste, la Grande République a immédiatement dénoncé les agissements du nouveau régime oskallois et a appelé à un rétablissement immédiat de la démocratie sur ce territoire déjà fracturé par les tensions intérieures et les divisions politiques.

A l'invitation de son plus proche allié, la République de Lermandie, le gouvernement westalien a dépêche une délégation composée de diplomates et de militaires à Mont-Law, la capitale de Saint-Marquise. Au sein de cette représentation exceptionnelle, on retrouve trois personnalités importantes : le Président Fédéral Victor Hardenbor, le Ministre Fédéral à la Défense, Alfred Eisendorf, et le Chef d’État-major des armées, le Général Maxwell Ledford. L'objectif premier de Westalia à cette réunion d'urgence est de s'assurer que les nations locales puissent savoir qu'elles auront le soutien total de la Grande République face à toutes les menaces du nouveau régime oskallois. Dans cette optique, l'objectif central est donc de parvenir à trouver une solution en capacité de stabiliser la région, le retour pacifique et contrôlé de la démocratie en Oskallie étant bien évidemment la plus évidente et la plus appréciable dans ce contexte. La volonté du chef de l’État, en assistant à cette rencontre, est également de donner à son pays une image de nation active dans la préservation de la stabilité continentale et des démocraties aleuciennes, loin de vouloir empiéter sur la zone d'influence du Lofoten ou de Saint-Marquise, sur lequel il sait que la Grande République n'a pas le pouvoir, ni les raisons, de s'y imposer. Bien au contraire, c'est une situation parfaite pour établir ou renforcer des liens diplomatiques avec ces deux grandes nations, avec qui Westalia aurait beaucoup à gagner à développer des échanges amicaux. Dans une forme de dualité presque terrifiante, la Fédération de Stérus, devenue une sorte de némésis ces derniers mois, a fait le choix de se rapprocher du nouveau régime communiste, actant une fois de plus les piètres compétences diplomatiques du Consul Pandoro et une marche de plus vers l'isolement de ce pays sur le continent.

C'est avec ce contexte en tête que le Président Fédéral Victor Hardenbor est présent dans la Demeure Jaune, à Mont-Law, pour discuter de la situation avec ses homologues et apporter tout le soutient westalien possible à une résolution la plus bénéfique possible, n'écartant pour le moment aucune approche.

Victor Hardenbor : Honorables représentants aleuciens, je tiens en tout premier lieu à vous remercier d'avoir invité la Grande République à rejoindre cet éminent rassemblement de nations démocratiques pour trouver une solution viable à la menace communiste et militaire que représente le nouveau régime illégal d'Oskallie. Notre gouvernement souhaite faire savoir qu'il apportera tout le soutien nécessaire à une résolution de cette crise aux nations impactées par celle-ci et nous faisons de notre priorité l'intégrité de ces dernières vis-à-vis des dangereuses actions, actuellement prisent, par la Générale Victoria Milhaud.

Je pense que notre priorité, à l'état actuel, est un rétablissement au plutôt d'une démocratie libre et indépendante en Oskallie. Le nouveau régime se montre de moins en moins favorable à l'idée d'une transition pacifique du pouvoir, malgré les demandes que nous avons tous pu émettre à ce dernier. Si nos actions ont été jusque-là indépendantes, je pense qu'il est désormais temps, en tant qu'acteurs d'importances sur le continent, de présenter un front commun et uni par la volonté de protéger l'Aleucie d'une menace militaire déstabilisatrice et surtout communiste, dont les conséquences d'un maintien sur le long terme pourraient avoir de graves répercussions sur les innocents citoyens oskallois, mais également pour l'ensemble des habitant de notre continent. Présenter une coopération diplomatique et militaire commune aura un effet important pour stabiliser le continent, aussi bien dans la crise avec l'Oskallie, que pour tous les prochains mégalomanes trop ambitieux encore dans l'ombre, dans d'autres pays, qui pourraient y réfléchir une seconde fois avant d'agir.

J'espère, en ces mots, que cette volonté d'union et de coopération est également partagée par celles et ceux présent à cette rencontre historique.


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Il était clair que c'était l'une des rencontres la plus historique que la République de Saint-Marquise n'est jamais planifié avec les nations étrangères mais alliées pour une crise que touchait la partie nord de l'Aleucie.

Il avait écouté ce que le Président Fédéral de la Grande République de Westalia disait sur le sujet qu'il avait convoqué de son propre chef pour trouver une solution pour éviter tout conflit avec l'Oskallie.

PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE JOSHUA ANDREW CALEB :
"Merci Monsieur Hardenbor pour votre proposition, et si j'ai bien compris ce que vous avez dit, vous voulez "démocratiser" l'Oskallie. J'aurais juste une question sur ce sujet, comment comptez-vous procéder pour que l'Oskallie devienne une démocratie ?
Car l'ingérence sur un territoire étranger pourrait être perçu comme acte de guerre, il me semble,.
C'est une chose que la République de Saint-Marquise ne veut surtout pas."

Le général Yaotl Ollin, de l'armée de Jeklum :

« Si je puis me permettre, personne ici ne souhaite la guerre. Mais les moyens de pression sans avoir recours à une intervention armée directement sur le sol oskallien sont nombreux, surtout avec une telle coalition.
Nous pouvons tout d'abord bloquer au maximum nos échanges commerciaux avec l'Oskal, ce qui, dans le cas de l'Akaltie n'aura pas forcément un grand impact, mais dans le cas de Saint-Marquise en aura un énorme. Sans la possibilité d'exporter leurs produits dans le voisinage proche, ou d'importer pour subvenir à leurs besoins, ils ne résisteront pas longtemps sans de gros dégâts sur leur économie.
Dans la même idée, nous pouvons faire pression sur leur gouvernement par la force militaire, sans même songer à les attaquer véritablement. D'après les renseignements dont je dispose, l'Oskallie n'a déjà pas le quart des effectifs akaltiens. Je ne vous parle donc même pas d'une comparaison avec toutes nos armées rassemblées. De même, leur équipement est d'un niveau majoritairement obsolète par rapport aux nôtres.
»
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En entendant ce qu'il se disait au sein de la Demeure Jaune, le Premier Conseiller de la République Stéphanie Tradewell prit la parole.

PREMIER CONSEILLER DE LA RÉPUBLIQUE STÉPHANIE TRADEWELL :
"Sachez Général Ollin, me gouvernement saint-marquois a pris la décision de fermer son ambassade sur le sol Oskalien et de suspendre tous vols vers Mazanala. Des accords commerciaux avaient été signé quand l'Oskallie était encore une république.
Si nous faisions ce que vous proposez, il est certain qu'il y aura un impact mais minime, pas comme vous l'entendez."

Le Général sauta sur l'occasion pour permettre d'affirmer les compétences de la Défense Nationale Saint-Marquoise.

LE CHEF D'ÉTAT-MAJOR LE GÉNÉRAL WALDEN :
"Comme vous le savez, des sous-marins ont été déployés par ce régime totalitaire oskalien, et mes hommes les surveillent, je suis d'accord avec vous, Général Ollin, pour faire pression sur le gouvernement oskalien afin d'éviter un conflit qui pourrait être dévastateur."

Le Président Fédéral répond au questionnement du Président de Saint-Marquise :

Victor Hardenbor : Je pense que Monsieur le Général Yaotl Ollin a présenté une solution qui s’aligne parfaitement avec ce que nous avions en tête pour cette rencontre. Il n'est pas question, ni d'intervention militaire, ni d'ingérence étrangère, mais bel et bien de la sécurité et de la stabilité de l'Aleucie du Nord. La priorité est de s'assurer de l'intégrité des peuples du continent face aux dangereuses décisions prisent par le nouveau régime communiste et illégale d'Oskallie, notamment dans sa volonté insensé de déployer sa force militaire, bien que beaucoup plus faible que la nôtre, de la façon dont ils le font. Je l'ai dit précédemment, et la prise de parole de Monsieur Ollin enrichit grandement la vision que j'ai exposé, nous devons faire front commun face à ce gouvernement d'usurpateurs en apposant une liste de sanctions diplomatiques et économiques, qui permettront de rappeler que l'Aleucie n'est pas le terrain de jeux des dictatures autoritaires et encore moins de communistes. La proposition akaltienne de bloquer les échanges commerciaux directs et indirects avec l'Oskallie me semble être déjà une très bonne base pour notre capacité de réponse et nous pourrons même accentuer cette sanction en l'élargissant aux échanges humains et financiers que nous pouvons avoir avec ce pays, par exemple.

Le nouveau régime d'Oskallie doit comprendre qu'une attitude agressive et une politique antidémocratique ne peuvent qu'apporter de l'instabilité dans la région. Notre devoir est de faire comprendre par le plus de biais non-violents que la Générale, actuellement au pouvoir, se doit de préparer un retour de la démocratie pour tous les habitants de son pays. Une pression forte est nécessaire pour répondre dans le même langage que ce type de juntes militaires. Isoler diplomatiquement et économiquement cette nation permettra de pousser, si le nouveau régime a encore un peu de bon sens, à une volonté de leur part de revenir en arrière sur leurs mauvaises actions et vers l'émergence d'une véritable solution stable pour le continent.
Catherine de Tocqueville-Masson : Je vous remercie monsieur le président de la république de Saint Marquise pour votre aimable invitation à la demeure jaune que nous avons choisi d'honorer, étant donné le proximité entre nos capitales respectives, il est je l'avoue très aisé pour moi de faire le déplacement.
En tant que partenaire et allié de Saint-Marquise il était évident pour nous d'être présent à cette réunion de crise et de répondre favorablement à une telle initiative.

Mon nom est Catherine de Tocqueville-Masson, Conseillère d'Etat aux Affaires Etrangères, et je voudrais également adresser mes cordiales salutations à tous les représentants des nations aleuciennes ainsi représentées en ces lieux, et présenter de manière officielle les hommages du Cabinet de la Chancellerie des Provinces-Unies du Lofoten, notamment auprès des nations auxquelles nous n'aurions pas eu encore à ce jour l'honneur de contacter.

Les circonstances particulières qui nous réunissent tous ici sont bien loin d'être réjouissantes mais elles ont au moins le méritent d'avoir initié un rapprochement diplomatique inédit.

Passons ces quelques formalités, tout comme Saint-Marquise, le Lofoten a pris des mesures rapides et fermes à l'endroit de l'Oskallie, étant donné la proximité quasi immédiate de cet Etat près des frontières lofotenoises. Nous avons bien entendu appliqué avec célérité des sanctions économiques et diplomatiques à l'endroit du nouveau régime militaire de l'autocratie oskalienne, comme ils se plaisent à se dénommer eux-mêmes.
Bien que la nature "communiste" de ce nouveau gouvernement putschiste qui a pris le pouvoir par la force ne semble pas clairement établit ou encore bien défini à ce jour, en revanche, nous avons que peu de doutes sur le caractère dictatorial de régime, sous l'égide du général Victoria Milhaud qui s'est arrogé un véritable pouvoir personnel, cumulant toutes les fonctions régaliennes au sein de l'Oskal.

Le danger et la menace que représente une dictature communiste aux portes de notre pays ne nous as pas laissé d'autres choix que de faire une démonstration de force afin de riposter et répliquer à la hauteur et à la mesure de la gravité des faits dont se sont rendus coupables les putschistes oskalliens. Des forces militaires ont été mobilisées ainsi qu'une partie de notre marine, afin de maintenir un niveau de pression élevée mais jugé pour le moment adéquat, au vu des premières gesticulations militaires de l'Oskallie, et l'hésitation et la réticence toujours à l'ordre du jour de la Général Victoria Milhaud à rétablir la présidente légitimement élue dans ses fonctions et la restauration des organes démocratiques, qui est la première et principale revendication des Provinces-Unies.

A cela viennent s'ajouter deux autres arguments que les Provinces-Unies souhaitent faire valoir, premièrement le fait qui ne fera guère débat du fait que l'Oskallie est dans notre zone d'influence directe, avec celle de Saint-Marquise et deuxièmement le positionnement à l'embouchure du canal du Norland, lieu hautement stratrégique qui concentre à lui seul près de 50% des routes maritimes et flux de marchandises entrants et sortants des Provinces-Unies. Un carrefour commercial essentiel et d'envergure que nous ne pouvons prendre le risque de voir menacé par une junte militaire aventureuse et instable.

Nous avons déclenché l'opération Beskyttende Skjøld, qui consiste à isoler la façade maritime de l'Oskallie et à contrôler le détroit du Norland. Nos bases opérationnelles étant toutes proches, nous pouvons maintenir de manière quasi perpétuelle ce dispositif jusqu'à ce que l'Oskallie revienne à la raison. Dans le même temps, notre représentation consulaire assure en ce moment même des opérations d'exfiltration et d'évacuations de civils aleuciens. Notre objectif est de maintenir un niveau de pression sur tous les plans tels qu'aucune opération militaire quelle qu'elle soit ne sera guère nécessaire. Et si vraiment on en arrivait là, il est évident que les Provinces-Unies accueilleraient favorablement des efforts de coopération internationale avec l'ensemble des nations aleuciennes ici présentes pour une transition contrôlée du régime militaire oskalien vers un régime républicain.
De plus, combien même les officiers de l'Oskallie approuveraient un plan de retour à la démocratie, des gages de sécurité et de sincèrité avec des observateurs internationaux et une force d'interposition sur place afin d'assurer une transition pacifique nous paraît des conditions indispensables.

Toutefois, pour les raisons évoquées précédemment nous nous réservons le droit d'agir et de réagir en conséquence et de manière légitime face à des forces armées qui pourraient profiter de l'instabilité et du chaos dans la nation oskallienne pour positionner, sans notre aval explicite, des forces militaires étrangères dans notre zone d'influence. Une configuration qui se doit d'être cadrée et clarifiée , avant que toutes les flottes et armées de toute l'Aleucie convergent et débarquent en Nord-Aleucie
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Le Président Joshua Andrew Caleb était content que la Conseillère Fédérale des Provinces-Unies du Lofoten ait intervenu car il savait que cette nation était sur le même point que Saint-Marquise.

PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE JOSHUA ANDREW CALEB :
"Madame Tocqueville-Masson, vous m'envoyez honoré malgré les circonstances et je dois dire que nous sommes d'accord sur vos propositions concernant l'Oskallie. Il faut montrer spécialement à ce régime totalitaire à la Générale Victoria Milhaud que les nations aleuciennes ne se font pas intimider si facilement mais bien évidemment en prenant des mesures d'isolement diplomatique et économique.
Je préfère vous prévenir qu'il est hors de question de déployer un arsenal contre l'Oskallie cela serait très mal vu et très incorrect pour des nations démocratiques."

Michel Duval: "En tant que président de la République de Lermandie, c'est un honneur de rencontrer une personnalité des Provinces-Unis du Lofoten, Mme Tocqueville-Maison.

Avant de potentiellement ce concerté sur cette crise, il convient de vous dire que moi et mon gouvernement ne contesterons pas votre influence dans la partie Nord-Est d'Aleucie. En fait, pragmatiquement, nous misons sur votre gouvernement pour promouvoir la liberté de circulation dans le domaine maritime.

En effet, bien que notre principale motivation soit de soutenir la République de Saint Marquise, l'autre partie et de sécuriser nos routes commerciales qui traversent votre secteur. En effet, nombre des routes commerciales traverse le détroit de Norland pour rejoindre divers pays tels que Saint Marquise, Port-Hafen, Achos et Teyla.
Bien sûr, on pourrait nous dire de déplacer ns flux par le sud mais la durée de transports par voie maritime (et donc son coût) serait plus important.
Dotant plus que les échanges commerciaux avec Saint Marquise vont etre de plus en plus importante.

Et c'est pour cela, que la République de Lermandie vous soutient politiquement et militairement (avec ce qu'on peut déployer bien sûr) dans la mise en place de cet embargo économique et politique. En fait, nous sommes tout à fait disposé à participer directement à cette opération maritime, bien que notre priorité restera avant tout de défendre la souveraineté de Saint Marquise et son protectorat.

Bien entendu, mon gouvernement soutient un retour de la démocratie en Oskallie mais nous ne sommes pas naïf sur des dirigeants qui ne voudront pas lâcher le pouvoir qu'ils ont obtenu par la force. Notre histoire contre le communisme n'est pas à démontrer".
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Les derniers mots de son homologue lermandien paraissaient au Président plus que probables.

PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE JOSHUA ANDREW CALEB :
"Monsieur le Président Duval, je vous remercie pour votre protection de notre souveraineté de Saint-Marquise ainsi que de notre protectorat qui est Port-Hafen.
Comme vous le savez, notre système d'alerte est à son niveau maximal depuis l'annonce de la dictature de l'Oskallie mais aussi par rapport aux déploiement des sous-marins oskaliens.
Ce que vous proposez, cher confrère, me paraît faisable mais il faut que le Général Walden et le Haut Délégué de l'Assemblée Citoyenne Henry Peters soient d'accord pour entreprendre une opération maritime mais quoi qu'il en soit, votre aide sera la bienvenue."

Victor Hardenbor : Nous sommes en accord sur la volonté lofotèns d'éviter que le Nord de l'Aleucie ne devienne un rassemblement de pays opportunistes, qui chercheront à déployer indépendamment des forces militaires, pour tirer de quelconques profits ou pour influencer perfidement la scène diplomatique régionale. Si l'ensemble des nations représentées en ce lieu ont décidé de se rencontrer aujourd'hui, c'est bel et bien pour que nous puissions nous assurer d'une réponse proportionnée, commune et la plus bénéfique pour la stabilité du continent. En tant que représentant de la Grande République de Westalia, nous reconnaissons également la zone d'influence que possède les Provinces-Unies et Saint-Marquise dans cette région et nous pensons que ces deux nations possèdent sûrement l'un des rôles les plus importants dans l'aboutissement d'une résolution de cette crise. Mon gouvernement souhaite réaffirmer sa volonté d'aider toutes les nations impactées par ce terrible événement, par tous les moyens possible. Nous sommes prêts à soutenir la mise en place d'une forte pression commune sur la junte communiste d'Oskallie, favorisant une solution non-militaire par tous les moyens. Bien évidemment, si un quelconque pays aleucien se verrait être agressé militairement par cette nouvelle autocratie ou par ses opportunistes alliés, alors nous serions tout à fait disposé à soutenir la défense des démocraties libres de notre continent, par tous les moyens possibles et en étroite coopération avec celles-ci, dans un esprit de solidarité et de fraternité continentale.

A l'écoute des différentes représentations présentes ce jour, je pense que nous partageons une vision assez similaire de la réponse à apporter pour que cette crise puisse trouver sa fin. Peut-être pourrions-nous aborder les actions concrètes et communes de notre coopération face à la menace que représente le régime putschiste d'Oskallie ?
Catherine de Tocqueville-Masson : Très chers collègues et représentants de l'Aleucie, d'après les derniers renseignements qui me parviennent, des élections législatives expresses auraient eu lieu en Oskallie, le couvre-feu aurait été levé suite à un vote des instances représentatives et la Générale Victoria Milhaud aurait été destituée, ou bien remerciée. Les circonstances et les détails sont quelques peu confus je dois dire, à l'image de ce pays à vrai dire. Je m'excuse par avance de cette interruption incongrue mais les évènements politiques semblent s'enchaîner et se succéder à un rythme plus soutenu qu'une série Flixtube, au point qu'il devient vraiment difficile de suivre le cours des choses dans ce pays décidément.


Bref, tout cela pour dire que nos efforts diplomatiques conjoints, les mouvements opérationnels sur le terrain, et là je pense aux déploiements de plusieurs flottes aleuciennes ainsi que la pression internationale semble avoir porté leurs fruits et produit des résultats.
Toutefois nous demeurons extrêmement prudents et vigilants, même si cela semble aller dans la bonne direction, ce pays nous as habitué à des retournements de situation surprenants : Lundi c'est république, mardi c'est fascisme, mercredi c'est communisme....
Loin d'être convaincue et totalement rassurée, les Provinces-Unies proposent et suggèrent de maintenir pour le moment l'ensemble des sanctions internationales et la pression diplomatique et militaire actuelle ainsi que de mettre en place une délégation multi pluridisciplinaires d'observateurs internationaux, directement sur place, afin de garantir et de s'assurer que les autorités oskalliennes vont jusqu'au bout du processus de retour à la démocratie, et qu'il ne s'agit pas, pardonnez moi de l'expression, d'enfumage pour s'exonérer de cette pression et espérer une levée des sanctions, tout en laissant les militaires gouverner en coulisses.
L'idée a été suggérée par nos services aux représentants officiels actuels des autorités oskalliennes, nous attendons leur retour. En cas de retour positif, notre république a l'intention d'envoyer 2 observateurs, une journaliste de terrain expérimentée et spécialiste de la géopolitique qui pourra prendre la température dans la rue oskalienne si j'ose dire, et un diplomate, avocat constitutionaliste de formation, afin de rendre compte de la solidité des institutions et du socle démocratique oskallien.

Nous avons déjà vu ça régulièrement, des démocraties de papier et de façade, alors que le pouvoir réel reste détenu aux mains d'usurpateurs et de tyrans.
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