02/06/2016
08:28:57
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

[Karty-Alguarena] La bonne karte ou la mauvaise kartouche en Eurysie?

ASERJUCO le 1er septembre 2015


Échange de cadeau diplomatique
La rencontre n'a pas dérogé aux usages, avec notamment un échange de cadeaux diplomatiques.


Dans l'archipel, la saison tropicale succédait désormais à celle touristique, amorçant quelques pluies diluviennes chaudes et brèves, auxquelles l'émissaire en provenance de l'Empire de Karty ne pourrait malheureusement se soustraire. Mais la chaleur était ailleurs, considérant la présence sur le tarmac de l'aéroport international d'Aserjuco, d'une compagnie dédiée aux honneurs cérémonieux pour ne pas dire traditionnels. L'hymne national kartien, s'est vu repris dans sa version instrumental par une section de ces "militaires-artistes", tandis que les deux délégations se rencontraient sur l’asphalte d'une piste à l'accès interdit au public.

Simón Velázquez, Conseiller fédéral aux affaires étrangères de la Fédération d’Alguarena, se tenait là au milieu, fendant l'air issu des brises marines portées par le large.

Au département des affaires étrangères, certains stagiaires s'étaient enorgueillis de toujours railler la bévue du conseiller fédéral qui, à l'occasion d'une ouverture diplomatique avec le Saint Empire de Karty, s'était vu fauter par méconnaissance dans son propos, dénommant la nation de son homologue sous les termes de Kartvélie. Un lapsus peut-être pas révélateur mais bien dommageable pour les relations naissantes entre les deux nations, mais que le diplomate cherchait instamment à corriger. Accueil à l'arrivée à l'aéroport, interprétation des hymnes nationaux, échanges de cadeaux diplomatiques, autant de marques d'intérêts plus souvent affichées pour la rencontre officielle entre deux dirigeants sur le sol alguareno.

A noter tout de même, que les cadeaux diplomatiques souffraient d'une certaine sobriété en la présence d'un sombrero. Un sombrero de la marque Valdèz soulignerait toutefois un expert, qui n'est autre que la marque des produits issus de l'une des dernières chapelleries artisanales de l'arrondissement d'Aserjuco, dont un exemplaire de cette manufacture pouvait raisonnablement être vendu 460 pesetas alguarenas, soit 0,46 unité monétaire internationale. Une somme non négligeable pour les ménages modestes alguarenos, qui touchent en moyenne et mensuellement, près de 1 200 pesetas alguarenas, soit 1,2 unité monétaire internationale

Une démonstration de raffinement mêlée à la sobriété fonctionnelle du présent, qui devait simultanément gager de l'intérêt alguareno pour la visite kartienne, mais aussi démontrer à la population le choix mesuré des axes de dépenses liés à la diplomatie étrangère. La présidence fédérale de Mazeri Abrogara, très critiquée dans sa politique économique des trois dernières années, pour ne pas avoir su relancer la croissance économique nationale, a voulu cultiver l'image d'un gouvernement à la recherche des dépenses inutiles. Suivie de près par les médias et journalistes à un an de la présidentielle fédérale, Mazeri Abrogara et son gouvernement viennent là travailler un bilan de fin de mandat que beaucoup éplucheront dans les mois à venir avec un regard accusateur.

Mais jusqu'ici, le corps diplomatique alguareno s'était convaincu d'entretenir les bonnes notes, dirigeant la délégation kartienne vers les bâtiments des institutions officielles du pays au travers d'un convoi terrestre traversant la capitale d'Aserjuco. Une fois chacun arrivé au siège du département aux affaires étrangères, un cadre plus formel avait été donné à la rencontre diplomatique, des hôtesses venant diriger les deux officiels et leurs délégations au sein d'une salle aux vitres fumées où le vif des sujets pourrait être abordé.




Conseiller fédéral aux affaires étrangères Simón Velázquez
Simón Velázquez
Conseiller fédéral aux affaires étrangères de la Fédération d’Alguarena.


"Kantsler Yaromir Ernaï, prenez place je vous prie et acceptez une fois encore mes plus vifs remerciements pour vous être fait la voix de l'intérêt kartien pour cet échange, sur lequel nous ne manquerons pas de capitaliser au terme de cette rencontre. Il ne vous a d'ailleurs pas échappé que le trajet depuis l'aéroport pour joindre notre département a fait un rapide détour par le quartier dans lequel nous envisagerions, avec votre entier consentement, l'ouverture de l'ambassade kartienne à Aserjuco.

Le Saint Empire de Karty, installé sur le pourtour leucytaléen, au coeur de l'Eurysie centrale, est effectivement un acteur de premier plan, qui "s'affirme de plus en plus sur la scène internationale" s'il m'est permis de vous paraphraser. Cette visibilité, dans un contexte de tensions croissantes sur le vieux continent, avec le risque d'un conflit armé dans les régions autonomes de Kresetchnie, éveille notre conscience dans la nécessité d'ouvrir des axes de coopérations avec le Saint Empire de Karty. Une coopération établie, de sorte à pérenniser le commerce international, au travers d'une autorité stable et la plus à même de pacifier la région en cas d'embrasement général.

Abritant de nombreuses et grandes sociétés, osons le terme, firmes transnationales, le Saint Empire de Karty a effectivement des atouts manifestes, également défendus par une présence côtière étendue et une souveraineté légitime sur ses eaux territoriales directes en Leucytalée. Un espace côtier important qui gage de sa nécessité, de sa capacité, à régir les principaux flux d'importations entrants et sortants d'Eurysie centrale, à l'heure où l'effondrement du bor--, du modèle pharois en mer du nord, peut faire craindre une certaine forme d'oisiveté des capitaineries de pirates hébergées là-bas. La Manche blanche, malgré une nette pacification après l'effondrement du Prodnov et du Pharois, montre encore quelques incertitudes qui, à n'en pas douter, profiteront au Saint Empire de Karty s'il parvient à pousser au pari de la route pour la mer de Leucytalée. L'intérêt aujourd'hui défendu par une rencontre telle que celle-ci, consiste d'abord à vous manifester toute la lucidité alguarena eu égard à la légitimité et la valeur ajoutée du Saint Empire de Karty pour la région..."

01/09/2015, Aéroport de Volkingrad en Karty,
Les îles fédérées de l'Alguarena, état se confondant et reliant l'Aleucie au Paltoterra de part sa position géographique. Ayant une des économies les plus florissantes avec plus de deux billions d'unités internationales grâce notamment à un territoire maritime étendu, l'Alguarena a suscité l'attention du Kremlin. Yukanaslavie, Icamie, Akaltie, Pontarbello, Grand Kah, là sont des voisins quasi-frontaliers de l'état Alguarenos. Tandis que Karty ne compte que trois voisins frontaliers, l'Alguarena en compterait théoriquement une dizaine. "De quoi avoir une diplomatie plus qu'enrichissante" remarqua le Chancelier, ce dernier se trouvait dans un jet Kartien qui venait de décoller.


Chancelier Yaromir Ernaï

Chancelier Yaromir Ernaï: Ainsi le conseiller fédéral a remplacé Karty par Kartvélie, c'est amusant !

Réflexion faite, le Kantsler Kartien prit une enveloppe qui se trouvait là, posée à côté de lui. Elle portait le tampon impérial, signe que le Tsar l'avait rédigé de sa main.
Tsar Stanislas I a écrit :Chancelier Ernaï, je t'écris ces quelques lignes pour te rappeler le but de ta rencontre avec l'Alguarena. C'est une nation puissante tant économique que militairement, ennemie de la Loduarie et opposée aux idéologies rouges. Je te conseille donc de, laisser couler la petite bourde diplomatique du conseiller fédéral. Ta réputation te précède et, j'émets l'hypothèse, enfin j'ai la certitude, que tu aies l'intention de rappeler cette bavure à ton futur interlocuteur. Il est clair que partir d'un si mauvais départ tâcherait nos futures relations, et cette dans cette optique où il ne faut point faire cela. J'ajoute que, dans le but d'une entente cordiale, un cadeau diplomatique sera échangé à l'état Alguarenos.L'avion Kartien volait au rythme de la réflexion de son passager, d'une rapidité déconcertante. Quelques temps passés, l'avion s'était posé et la délégation de même. Les formalités passées, avec notamment l'échange de cadeau diplomatique, une variété des meilleurs thés Kartiens fut offerte.


Chancelier Yaromir Ernaï: Votre Excellence, permettez-moi tout d'abord de souligner la beauté des quartiers d'Aserjuco. Il faut dire que je n'en ai sûrement pas vu toutes les couleurs, mais j'en suis assuré de la pureté de ces dernières. Il va de soi que le Saint Empire de Karty accepte l'emplacement proposé, et je profite de l'occasion pour vous demander si le quartier des ambassades de Volkingrad serait à vôtre goût ?
Je vois que vous évoquez le cas de la Krestchnie (cela se dit ainsi en Karty), ma patrie n'a pas manqué aux embrasements de cette dernière. En outre, la Kautlhie, cette dernière a établie une frontière militarisée du jour au lendemain si j'ose dire. Le Ministre de la Défense Nationale Kartienne, Alexander Jükov, est allé à la rencontre des représentants Kaulthes et a réussi à conclure la destruction des fortifications. Certes, une paix a été trouvée, mais une paix sommaire et fragile qui ne demande qu'à s'écrouler. Je vous accorde donc que la situation mérite toute notre attention, l'Hotsaline n'a pas manqué de le dire également.
Je vous remercie quant à votre acceptation de nos revendications maritimes, cela est vital pour nous. Une des ressources principales de Karty, autre que le plomb, le zinc et le cuivre, reste le pétrole offshore. Sans cette revendication territoriale, il nous est impossible d'extraire l'or noir qui nous revient légitiment. La Manche Silice, voisin le plus concerné par cette revendication Kartienne, reconnaît cette zone qualifié d'eaux territoriales ou de ZEE.
Je souligne ma curiosité vis-à-vis de vos dires "profiteront au Saint Empire de Karty", pourriez-vous m'éclairer de votre lanterne ? J'en profite également pour aborder la situation de l'Alguarena, toute aussi importante. J'en fais référence au Grand Kah, j'entends.

Conseiller fédéral aux affaires étrangères Simón Velázquez
Simón Velázquez
Conseiller fédéral aux affaires étrangères de la Fédération d’Alguarena.


"Il est indéniable que la prospection pétrolière en mer de Leucytalée, considérant la concentration des représentations politiques sur son pourtour, est un sujet sensible pour lequel le développement de coopérations étrangères, reste la voie la plus sûre pour asseoir une lecture kartienne des eaux territoriales locales. Si le Saint Empire de Karty voulait bien, dans les mois à venir, nous communiquer son interprétation des eaux territoriales régionales, nous nous montrions tout à fait à même de nous positionner, voire d'y contribuer par une aide logistique et une reconnaissance politique à de telles entreprises.

Le caractère profitable des troubles décrits en Manche Blanche réside dans le fait que l'entrée des marchandises en Eurysie centrale, doit s'appuyer sur plusieurs faits :
- la présence d'un état côtier, les flux maritimes étant moins onéreux que ceux aériens, et disposant d'une relative stabilité,
- l'installation et l'entretien d'infrastructures portuaires modernes, à même de gérer des flux importants, tant entrants que sortants,
- une police maritime opérationnelle ET opérante pour garantir l'approche et le départ des flux de marchandises.

Notez ainsi donc que, la façade côtière nord d'Eurysie, compte tenu de l'effondrement du Prodnov, du Pharois, de l'oisiveté de certains équipages pirates, des tensions autour du Rasken et de la Kresetchnie, cocherait difficilement et à avec peine un seul de ces critères. Même l'OND, fermement installée dans cette région, doit pâtir de la situation.

Pour toucher les marchés d'Eurysie centrale, le Saint Empire de Karty apparait donc comme une alternative crédible, qui gagnerait à profiter de la situation pour s'inscrire durablement dans le commerce international. A un détail près en effet, le Saint Empire de Karty a, en l'espèce, peu de ressources à mobiliser dans l'établissement d'une police maritime. Un "détail de taille" mais qui peut néanmoins se substituer au travers de la coopération internationale.

En ce qui concerne le Grand Kah et bien que des affrontements armés se soient présentés entre les forces kah-tanaises et alguarenas durant la guerre d'indépendance du Pontarbello, il est à noter que désormais, nos rivalités les plus directes se font au travers d'actions contrerévolutionnaires face à des manoeuvres d'ingérence caractérisées à l'internationale et instiguées par les idéologues à la solde de Lac-Rouge (capitale kah-tanaise).

Le recul des intérêts communalistes se veut un axe prioritaire de notre politique étrangère, face à des régimes fantoches, pasp lus savoureux que le tofu... conçus de toutes pièces en qualité d'ersatz et supplétifs. Les exemples les plus flagrants demeurant ceux de Mahrénie, de Communaterra, de Kotios, nés par la violence et la brutalité des canons, à l'image du massacre de Sankt Josef, de l'invasion de la Communaterra, des ingérences étrangères portant sécessions à Kotios (ex-province de l'Empire Francisquien). Aussi et si l'image m'est permise, l'estime vouée aux autorités kah-tanaises doit se trouver être l'égale mesure de celle d'un étron dont la vision vous est imposée sur la voie publique..."


01/09/2015, Alguarena,

Chancelier Yaromir Ernaï

Chancelier Yaromir Ernaï: Si vous le permettez votre Excellence, nous n'avons nul besoin de patienter "quelques mois" afin de vous montrer la représentation de nos eaux territoriales. Ces dernières sont reconnues de notre principal voisin, la Manche Silicie, via le Traité de ZEE que je vais vous fournir dès maintenant.

Le Chancelier avait pensé à la possibilité que ce sujet serait abordé. C'est ainsi qu'il tira une grande feuille de sa mallette, qu'il présenta à son interlocuteur:

Traité de ZEESubséquemment à des échanges et rencontres, la nation de Manche Silice et le Saint Empire de Karty engagent un rapprochement diplomatique et notamment en signant un Traité reconnaissant les eaux territoriales Kartiennes.



Article I: La Manche Silice s'engage à reconnaître les eaux territoriales Kartiennes représentées dans l'alinéa 1 du présent article. Le fait de "reconnaître" ce territoire sera expliqué dans les autres alinéas du présent article.
Article I Alinéa 1:
ZEE
Article I Alinéa 2: Ledit territoire est placé sous l'entière souveraineté nationale de Karty. Est entendu par là que toute infraction de pénétration militaire dans cet espace est répréhensible, et que les ressources présentes sur le territoire ne sont exploitables que par le Saint Empire de Karty.

Article 2: Le Saint Empire de Karty s'engage à fournir la Manche Silice en pétrole offshore en exportant gratuitement toute la production d'une seule plateforme pétrolière sur l'année.

Article 3: Les navires pêcheurs de la Manche Silice sont autorisés à effectuer leur activité dans la ZEE Kartienne dans la zone extra-sud uniquement, sans abus de surpêche.

Article 4: Ledit traité prendra forme dès que les deux états auront signés le présent traité.

Chancelier Yaromir Ernaï: Par ailleurs, la nation Azuréenne reconnaît également ce territoire sous autorité Kartienne de part les Accords Maritimes Azur-Karty. Je n'ai point ce traité en ma possession mais je vous certifie que ce dernier reconnaît cet espace. Nous serions également prêt à reconnaître vos espaces maritimes, si bien que votre nation en revendique cela va de soi.
Je ne peux qu'être en accord face à vos affirmations, les tensions omniprésentes et notamment en Krestchenie sont inquiétantes. Comme je l'ai dit, l'Hotsaline a sollicité une rencontre avec Karty pour ces événements sous un prétexte d'union des nations de l'Eurysie centrale face à l'idéologie rouge. J'ai à cœur de penser que l'Organisation des Nations Démocratiques pourrait à terme, avec une coordination plus ample, apaiser les tensions présentes.
Le Saint Empire de Karty n'a pas une marine exemplaire, et à vrai dire c'est notre point faible. Je peux cependant vous dire que deux sous-marins de quatrième génération et un porte-avions sont en production, de manufacture Kartienne. Egalement, nous avons en tête un projet qui ferait intervenir les industries Teylaises, dans le but d'établir une véritable Armada, je ne peux vous en dire plus au vu de l'état de prototype du projet.
Nos nations pourraient bien venir à s'entendre via une "haine" partagée des idéologies rouges, je ne vous apprends rien en disant que le communisme est inconstitutionnel en Karty. J'émets l'hypothèse que de futurs liens diplomatiques solides et prometteurs sont à la clef de cette rencontre. J'aborde ainsi un sujet économique: L'énergie. Le Saint Empire importe notamment de l'uranium dans le but de faire fonctionner notre dizaine de centrales nucléaires. Nos ressources principales restent avant tout minière avec le plomb, le zinc et le cuivre.

Conseiller fédéral aux affaires étrangères Simón Velázquez
Simón Velázquez
Conseiller fédéral aux affaires étrangères de la Fédération d’Alguarena.


"Il est manifeste que la promptitude et la nature de l'apport impérial kartien facilitent grandement l'étude de la question par notre gouvernement. Toutefois, compte tenu de la nécessité d'une inscription de cette reconnaissance au sein d'un ensemble mouvant et considérant plus encore, les limites des attributions qui sont les miennes, je ne puis que prendre acte de la demande impériale et vous assurer de la meilleure diligence à son égard par les autorités compétentes sitôt de retour au pays.

Je puis toutefois vous assurer, que la nature des relations développées et mises en avant avec la Manche-Silice, n'affecteront en rien négativement l'arbitrage permis. Au contraire, il est indéniable que le caractère pluriel donné à ces accords, revêt une maturité diplomatique que l'Empire kartien peut légitimement louer.

Sur un plan commercial, la Fédération d'Alguarena est elle aussi dotée de ressources minières notables. Des ressources marquées par des réserves aurifères, qui contribuent activement à stabiliser notre monnaie. Avec cette ressource, vous trouvez conjointement cuivre et charbon, mais ce dernier étant malheureusement déclassé eu égard à la part croissante des énergies solaires développées dans le pays. Des ressources citées, l'or est très réglementé aux exportations car il est, considérant la fluctuation des cours des monnaies, un atout apprécié de la Banque Fédérale pour garantir le caractère solvable de notre état par l'intermédiaire d'une réserve d'or. Vous pouvez aussi espérer importer aluminium et manganèse, tandis que sur le plan alimentaire, notre nation dispose de grandes étendues dont parties conséquentes d'entre elles sont dédiées à la culture agricole, le maïs en tête s'agissant d'un céréale dont la pousse est fortement aidée en milieu tropical. Le caractère archipélagique de notre territoire, en fait également un grand exportateur de ressources halieutiques mondialement reconnu.

Nous pouvons également intermédiariser la vente et l'achat de ressources vers d'autres marchés, des marchés possiblement fermés aux nations ne justifiant pas de relations diplomatiques suffisamment pérennes. Il m'est aisément facile de penser au marché pontarbellois sur cette question et certains de ses produits de luxe présents en quantité limités sur les marchés internationaux, notamment sa production de tabac de haute qualité.

Il est fort à parier que la stabilité de l'Empire de Karty et sa proximité côtière au large de l'Eurysie, sauront nous offrir les gages d'une collaboration fructueuse."


01/09/2015, Alguarena,

Chancelier Yaromir Ernaï

Chancelier Yaromir Ernaï: Je comprends parfaitement que la décision finale ne vous revient point, les principes mêmes d'une démocratie en somme. Je ne peux moi même, dans le cas où une reconnaissance de territoire se ferait par Karty pour votre nation, vous confirmer que cela sera chose faite. Il faudrait tout d'abord consulter le Tsar puis le Conseil Ministériel. Enfin, je ne vais pas vous expliquer en détail le fonctionnement du régime impérial dit le Chancelier avec une teinte d'amusement. En effet, "faire reconnaître ce que l'on revendique" et vous m'excuserez de l'expression, est un principe clef de la diplomatie. Dans le cas d'une revendication maritime, il est impératif que les pays frontaliers reconnaissent ladite zone. C'est ainsi que nous devons également discuter de cela avec la Kaulthie, c'est un tout autre sujet.
L'aluminium pourrait s'avérer intéressant, nonobstant votre production de tabac me semble plus intéressante. Karty en est également producteur, non pas dans le luxe si j'ose dire. Quant à nous, notre principale production agricole reste l'huile de tournesol, qui donne les Praires de Tournesols, paysages typiquement Kartien. En bref, la plupart de nos entreprises seraient en accord et même intéressés de commercer avec les vôtres.
Je ne doute nullement de la proximité future de nos nations, j'en viens même à vous dire que le Tsar pourrait même se déplacer personnellement sur votre sol. N'y voyez pas là une action présomptueuse, le dirigeant Kartien ne se déplace que rarement à l'étranger, hormis pour des états de confiances. Ce qui pourra par ailleurs, être votre cas.

Conseiller fédéral aux affaires étrangères Simón Velázquez
Simón Velázquez
Conseiller fédéral aux affaires étrangères de la Fédération d’Alguarena.


Je vous remercie pour votre compréhension et les perspectives prometteuses que vous avez accepté de me partager. Pensez bien que la présidence de Mazeri Abrogara serait ravie de pouvoir accueillir le Tsar dans notre archipel, pour offrir à la société civile de notre pays, un visage familier, empreint de stabilité en Eurysie, dans un contexte où la guerre au Prodnov, la chute du Pharois Syndikaali, les tensions en Kresetchnie, complique l'identification d'un interlocuteur engagé sur des coopérations ou encore de simples perspectives pérennes.

J'ai bien relevé le point d'honneur offert à la reconnaissance des zones maritimes et je puis gager que notre présidence fédérale les mesurera avec tout le sérieux nécessaire.

Quoiqu'il en soit, l'intérêt manifesté pour partie de nos productions nationales restera un gage de satisfaction immédiat, pour installer sous les meilleures auspices notre future entrevue. Veuillez agréer aux remerciements les plus vifs de nos institutions fédérales, pour la qualité de nos échanges et la confiance qui leur a été inspirée."


Haut de page