Posté le : 27 jui. 2025 à 19:04:38
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Glossaire III: Les cités de la Grande République (en travaux)
Par son système politique et son organisation territoriale, la Grande République de Velsna se décompose en une mosaïque d'entités semi-autome, le plus souvent appelées "cités", un terme qui recouvre en réalité une grande variété de statuts, liés à des prérogatives et des privilèges spécifiques. Chaque cité composant le "pays" (qui n'en est guère un, techniquement parlant) possède ainsi une Histoire propre, ayant chacune une relation spécifique avec Velsna, et dont le seul point commun les regroupant toutes est l'autorité consentie par ces dernières à la cité sur l'eau sur le sujet des relations internationales, d'une protection commune et de l'acquittement d'un impôt spécifique à chacune d'entre elles. Ce glossaire a donc pour but de rendre justice à chaque cité, de fournir un résumé succinct de son Histoire et de la nature de leur autonomie, ainsi que de fournir aux joueurs une aide au RP à Velsna.
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Aula: :
- Date d'octroi du statut de cité: 1003.
- Nature du droit: Cité de droit occitan.
Située à l'extrême nord-ouest de la plaine velsnienne, Aula est un centre urbain dont on peut attester de l'existence dés l'époque rhémienne, et des premiers temps de la conquête du territoire actuel de la plaine velsnienne. Son Histoire est avant tout conditionnée par sa localisation géographique qui en fait un lieu de passage incontournable, dans les contreforts du nord ouest du Zagros. Elle est ainsi jusqu'à la fin de l'Empire Rhémien en occident, une place forte pour les légions impériales, statut qu'elle conserve lorsque les entités occitanes de la plaine velsnienne prennent de facto leur autonomie au Vème siècle. Elle est gouvernée par un comes, d’abord rhémien jusqu'au Vème siècle, puis un aristocrate local jusqu'au VIème siècle, qui par la suite cède sa place à des comtes dont la fonction devient héréditaire. La période occitane, beaucoup moins documentée que la période rhémienne, voit probablement Aula conserver son statut de capitale provinciale. Lorsque les velsniens débarquent dans la plaine en 793 (date discutée), ce qui semble certaine est qu'Aula est le centre d'une confédération de communautés occitanes farouchement indépendantes. Son territoire est mal défini, mais on suppose qu'une majeure partie du Zagros septentrional est sous son autorité directe ou indirecte. A noter que la ville se nomme "Aulonne" jusqu'au XIème siècle dans les cartulaires fortunéens, puis velsniens. Le changement de nom correspond peu ou prou avec la conquête velsnienne.
Si les IXème et Xème siècles voient la colonisation fortunéenne et la conquête velsnienne du littoral de la plaine velsnienne, puis la destruction d'Aquila, jusqu'alors le plus important centre urbain de la région, Aula est l'une des entités occitanes qui résistent le plus longtemps aux nouveaux venus, en grande partie du fait d'un relief avantageux qui isole temporairement Aula des grandes transformations géopolitiques de la plaine velsnienne. Il faudra attendre la toute fin de la période du Patriciat fortunéen de Velsna pour assister à la soumission de la ville par l'armée velsnienne. Aula dispose dés lors d'un "Droit de cité occitane", dont elle dipose toujours à l'heure actuelle, et qui lui permet de conserver une partie des anciennes institutions locales.
Par la suite, Aula est marquée comme le reste des anciennes entités occitanes par une "velsnianisation" accélérée de la population qui aboutit à la disparition des dialectes occitans locaux dans le tournant du XIIIème-XIVème siècle (certains historiens et linguistes penchent pour une survie isolée jusqu'au XVème siècle).
La ville a un rôle important durant la seconde guerre celtique, puisque c'est par la passe d'Aula que le général achosien Erwys Gwyndel marque son intrusion en territoire velsnien, et saccage une grande partie de la plaine velsnienne durant plus de 10 ans. La ville est mise à sac en 1217 par ce dernier.
Après les guerres celtiques, Aula ne semble pas avoir prit part à la Guerre sociale, qui secoua pourtant la plupart des cités de droit occitan, en quête de la citoyenneté velsnienne. Elle reste donc fidèle à Velsna de source sûre.
La ville connaît un déclin relatif à partir du XVème siècle: son éloignement des grands axes commerciaux est en partie la cause, de même que l'interruption continuelle des flux commerciaux avec la Zélandia constituent un problème récurrent jusqu'au XVIIIème siècle, puisque la ville reste l'un des seuls points de passage.
La ville reste une cité relativement mineure de la plaine velsnienne en 2017, même si on la considère comme un territoire relativement riche et dont l'activité s'est recentrée sur le tourisme de montagne et la haute technologie. Aula est traditionnellement considérée comme une ville aux mœurs très libérales.
Enfin, il est à noter que le sénateur Vittorio Vinola en a fait son QG de campagne durant la Guerre civile de 2013-2014, la cité ayant prit son parti.
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Cerveteri:
- Date d'octroi du statut de cité: 1465.
- Nature du droit: Cité de droit fortunéen (depuis 2014).
Seule agglomération velsnienne ayant le statut de cité située en Afarée en 2017, Cerveteri se distingue par le fait qu'elle n'est ni le résultat d'une conquête, ni une fondation velsnienne, mais de l'achat de ce qui était originellement un comptoir landrin, arraché par Fortuna au cours des guerres landrines. Dans un geste de bonne foi commerciale (et surtout parce que ce territoire ne présentait pas alors un grand intérêt pour "la cité qui coule"), Fortuna en a effectué la vente auprès de son ancienne colonie velsnienne en 1443. Si durant ses premières années, le territoire semble rester en friche, la chute de Léandre provoque par la suite un afflux massif de populations, qui transforment radicalement le comptoir, dont les autorités demandent officiellement le statut de cité de droit velsnien, ce qui leur est accordé (ce statut changera en cité de droit fortunéen en 2014).
A compter de cette date, et des grandes découvertes, Cerveteri devient l'une des principales interfaces maritimes dont Velsna se sert dans l'exploration des côtes de l'Afarée et du Paltoterra. Si les expéditions vers le Paltoterra ne portent pas leurs fruits, il en va tout autrement de son autre fonction. En effet, Cerveteri devient la principale base à partir de laquelle la conquête de l'Ouwanlinda est graduellement effectuée entre le XVIème et le XVIIIème siècle. Elle est également devenue une plaque tournante dans le commerce des épices, et connecte également le réseau commercial velsnien aux populations indigènes de l'intérieur des terres.
Durant toute l'époque moderne, Cerveteri semble relativement éloignée de la plupart des aléas politiques qui secouent la Grande République. Elle n'est ainsi pas affectée par les guerres serviles.
Au XXème siècle, Cerveteri adopte une série de réformes avant-gardistes en matière de reconnaissance du droit de sminorités bédouines, qui marque un précédent dans l'évolution des relations entre colons et colonisés, pour qui les disparités sociales et politiques semblent s'estomper lentement. On accorde ainsi aux langues indigènes un statut officiel, de même que la citoyenneté est accordée à ces derniers, accompagné d'un accès universel et gratuit au système scolaire (chose qui n'existe pas pour qui que ce soit d'autre au sein de la Grande République). La fin de la colonisation afaréene marque un déclin relatif de la ville, qui est compensé par une économie locale fondée sur l'import-export florissante et une jeunesse dynamique.
Plus récemment en 2013, elle prend le parti de Matteo Di Grassi durant la guerre des triumvirs, et lui accorde droit de cité juste avant le début des hostilités. Ce dernier la récompense donc de l'obtention du statut de cité de droit fortunéenne. Une part non négligeable de l'armée de Di Grasi est constituée de citoyens de Cerveteri, ce qui permet à la cité de devenir de se constituer en groupe d'influence important au Sénat à partir de 2015. Accessoirement, la cité est également le QG de la Classis V Afarea.
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Hippo Reggia:
- Date d'octroi du statut de cité: 917.
- Nature du droit: Cité de droit occitan.
Hippo Reggia est une cité velsnienne de droit occitan situé en plein cœur de la plaine velsnienne, au confluent de l'Arna avec l'un de ses affluents. Depuis toujours, elle est un point de passage du fleuve en raison du rétrécissement de son cours à Hippo reggia, ainsi que du fait du débit d'eau important de ce dernier. Vraisemblablement, le dite d'Hippo Reggia est occupé dés la proto-histoire, et il existe des traces d'occupation ) la période rhémienne, mais il n'est fait aucune mention de l'obtention d'un statut équivalent à celui d'une cité-état. Son nom laisse supposer qu'il s'agit alors d'une terre d'élevage de chevaux importe, ce qu'elle restera jusqu'à l'époque moderne. Si Hippo Reggia n'est que très peu mentionnée durant la période rhémienne, elle gagne vraisemblablement en importance durant la période occitane, où elle est la capitale de la "Confédération de l'Arna", qui regroupe sous un comes tous les établissements occitans des rives du fleuve depuis le Zagros jusqu'à la mer. Si le système politique de cette confédération reste flou, on sait de source fortunéenne que le comes à la charge de celle-ci est vraisemblablement élu parmi les entités la constituant.
Comme pour toutes les places fortes occitanes, la colonisation fortuéenne transforme radicalement la réalité politique de la plaine velsnienne, et Hippo Reggia en est lourdement affectée. En effet, la fondation d'Umbra, en aval du fleuve, capte de fait l'essentiel du flux commercial local, ce qui provoque à partir des années 820 des conflits réguliers. Dans le même temps, l'émergeance de Velsna parmi toutes les autres villes de fondation fortuéenne brise cet équilibre, par la soumission d'Umbra à cette dernière au début du Xème siècle. Dés lors, les umbriens demandent l'assistance des velsniens, qui finissent par vaincre la cité occitane et en font abattre les fortifications. A compter de cette date, Hippo Reggia cesse d'être un centre urbain important, et est supplanté par Umbra.
Elle ne joue qu'un rôle mineur durant les guerres celtiques au XIIIème siècle. Elle n'est pas pillée par Erwys Gwyndel, et il est à noter qu'elle n'abandonne pas le parti de Velsna, contrairement à Umbra qui accueille l'achosien. Ce soutien lui permet d'obtenir des financements nécessaires à la refondation d'un mur d'enceinte à la ville. Cependant, Hippo Reggia se retrouve en opposition à Velsna à l'occasion de la guerre sociale, en raison du refus de la République de procéder au partage du butin obtenu en Achosie vaincue, et de la revendication des occitans d'obtenir la citoyenneté velsnienne. Si les habitants gagnent gain de cause, la cité est ravagée par le conflit, et mise à sac.
Hippo Regia ne connaît pas d'évolutions majeures de son statut par la suite, et son économie est majoritairement agraire jusqu'à la fin du XXème siècle, à la suite de quoi elle connait une reprise économique majeure au XXIème siècle. Durant la Guerre des triumvirs, elle est le lieu d'un affrontement décisif entre les armées digrassiennes et scaeliennes qui voit la victoire des premiers. Encore une fois, la cité est gravement atteinte, et une campagne de reconstruction est organisée.
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Munda:
- Date d'octroi du statut de cité: 930.
- Nature du droit: Cité de droit occitan.
Comme la majeure partie des agglomérations situées à l'intérieur des terres de la plaine velsnienne, Munda n'est pas une fondation velsnienne ou fortunéenne, mais un camp militaire devenu un municipe dont on garde trace dans les sources rhémiennes à partir du IIème siècle. Celle-ci possède un rôle similaire à Hippo Reggia, à savoir celui d'un verrou stratégique sur les abords du fleuve de la Léandra, qui se jette dans l'actuelle baie de Velsna. Il est alors un centre urbain secondaire sans compétence notable, et dont l'administration du "diocèse d'Aquila" jusqu'au IVème siècle, avant d'être placé sous le commandement du "comte de la côte caratradaise", un fonctionnaire impérial siégeant à Aquila et dont le rôle est de protéger la plaine velsnienne des incursions de plus en plus fréquentes des peuplades saxonnes durant les derniers siècles de l'Empire rhémien d'occident. Lorsque l'autorité impériale disparaît au milieu du Vème siècle, ce comès reste en charge de la région d'Aquila, et Munda lui est logiquement toujours attachée. La dernières mention des comès de la côte caratradaise ont lieu au VIème siècle, mais malgré sa disparition, Munda demeure jusqu'à la fin de la période occitane une cité secondaire soumise à Aquila. Elle participe ainsi la fondation de la Confédération aquiléenne, et adopte un régime de type républicain à l'instar de sa cité-souveraine. La Confédération aquiléenne demeure l'entité politique la plus importante de la plaine velsnienne jusqu'à la colonisation fortunéenne, qui vient totalement rebattre les cartes.
Munda est ainsi de tous les conflits entre la jeune cité velsnienne et la Confédération aquiléenne, qui incarne la résistance la plus notable à la conquête progressive de la plaine par les fortunéens. Le sac d'Aquila marque la dissolution de la Confédération aquiléenne, et vient par là même acté le rattachement de Munda à la Grande République en 930. Munda se voit garder certaines caractéristiques de son régime politique, comme toutes les anciennes cités occitanes. Une partie des anciennes élites aquiléennes s'y réfugient, et contribuent à en faire un centre intellectuel notable dans la région. Elle garde son rôle politique secondaire durant la période du Patriciat et la période classique, mais le déploiement du réseau commercial velsnien en Manche blanche lui permet de devenir un centre urbain opulent, en particulier grâce à l'exportation de produits viticoles qui encore aujourd'hui demeurent renommés.
Durant l'invasion de la plaine velsnienne par l'achosien Erwys Gwyndel durant la seconde guerre celtique, elle garde le parti de Velsna et est mise à sac par ce dernier après la bataille de l'Arna. La présence de la Garde civique de Munda est signalée en 1233 en Achosie, à la fin de la guerre. A ce conflit succède les contestations de la guerre sociale. Comme beaucoup de cités de droit occitan ne bénéficiant pas de la citoyenneté velsnienne, Munda se révolte afin de l'obtenir, ainsi qu'une plus grande part du butin de guerre d'Achos. Elle est de nouveau mise à sac, cette fois par les troupes velsniennes, et est entièrement reconstruite sur un modèle velsnien. Hormis en ce qui concerne son statut de cité de droit occitan, elle perd une grande partie de son identité culturelle propre.
A partir de l'époque moderne, Munda se spécialise dans l'industrie textile, qui lui permet de prospérer de nouveau. Encore de nos jours l'industrie du textile de luxe est encore présente sur son territoire, et contribue à sa réputation. Récemment, elle n'a pas eu à subir les destructions de la Guerre des Triumvirs, n'étant pas dans une zone de conflit notable. Elle accueille cependant des réfugiés de Vatluna. Cependant, le fait qu'elle ait prit le parti de Dino Scaela l'a contrainte à s'acquitter d'importantes réparations de guerre imposées par Velsna. La ville est considérée comme un bastion conservateur.
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Nowa Velsna:
- Date d'octroi du statut de cité: 1497.
- Nature du droit: Cité de droit velsnien.
La découverte du nouveau monde des velsniens a déclenché la colonisation rapide de Saint-Marquise, dont Nowa Velsna est rapidement devenu le centre urbain le plus important. La ville devient ainsi la porte d'entrée et de sortie du commerce de fourrures et d'ambre, deux denrées particulièrement prisées à Velsna. Comme toutes les cités fondées par Velsna, son système politique y est globalement calqué, ce qui est encore le cas de nos jours.
Nowa Velsna subit de plein fouet la guerre servile, qui voit la révolte généralisée des serfs pour dette sur l'île de Saint Marquise au XVIème siècle, menée par le serf achosien Mac Andrew. Bien que la rebellion est matée, l'indépendance achosienne à la fin du XVIème siècle provoque l'amputation de moitié de son territoire, majoritairement peuplé d'achosophones. Néanmoins, cela n'entame pas la prospérité de son commerce, qui fait d'elle une cible de choix pour les zélandiens durant les guerres zélando velsniennes jusqu'au XVIIIème siècle. Elle est prise par deux fois par ces derniers, avant d'être reconquise. Après la Guerre de neuf ans, elle n'est plus le théâtre de conflits notables, et se tient à l'écart des conflits politiques en métropole.
Récemment, elle a pris le parti de Matteo Di Grassi durant la Guerre des trumvirs de 2013-2014, et lui a fait don de 400 gardes civiques. Bien qu'étant une cité de droit velsnien, ce qui suppose une autonome réduite, elle est en 2017 l'une des cités les plus riches et peuplées de la Grande République, et est devenue une place commerciale et boursière relativement ouverte sur le reste du monde.
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Saliera:
- Date d'octroi du statut de cité: 1223.
- Nature du droit: Cité de droit fortunéen.
Fondée en tant que cité par les velsniens à la fin de la conquête de la plaine velsnienne au début du XIème siècle, sous la période du Patrciat, l'emplacement stratégique de Saliera, à la frontière teylo-velsnienne, marque l'embellie de la ville, dont l'importance vient progressivement faire de l'ombre à la cité d'Umbra, plus au nord. Saliera se spécialise dans le travail du fer et d ela métallurgie, et tire des revenus notables des mines de fer, d'argent et d'or des montagnes du Zagros septentrional. Toutefois, elle reste une cité de droit velsnien jusqu’aux guerre celtiques, qui vont permettre à la cité de gagner encore en importance.
En effet, lorsque qu'Erwys Gwyndel fait irruption en plaine velsnienne durant la seconde guerre celtique, les mumtiples défaites velsniennes amènent la cité rivale d'Umbra à changer d'allégeance, et à accueillir l'envahisseur achosien. Saliera quant à elle, s'y refuse, et reste fidèle à la Grande République, dont elle est une contributrice notable de la victoire. Elle récupère au passage une partie du territoire d'Umbra, punie par Velsna, en plus de se voir octroyée le statut de cité de droit fortunéen, qui lui accord davantage d'autonomie.
La cité ne prend pas part à la guerre sociale, et reste encore une fois fidèle à Velsna. Elle développe une industrie de l'arment importante durant les guerres zélando-velsniennes et la guerre de neuf ans, en particulier dans la fonderie de pièces d'artillerie.
A partir de l'époque moderne, Saliera devient une plaque tournante de l'industrie lourde et de la sidérurgie, qui permet à l'industrie automobile de s'y développée grandement au début du XXème siècle. Elle est encore de nos jours considérée comme un poumon industriel du pays, et elle abrite le siège social de la plus grande entreprise automobile du pays: Strama.
A partir des années 2000, elle devient un bastion électoral eurycommuniste. Ayant rallié par la force des choses Dino Scaela durant la guerre civile, elle se soumet sans combats à l'armée de Matteo Di Grassi au lendemain de son débarquement à Umbra. Elle n'est pas sanctionnée par ce dernier du à ce ralliement précoce, ainsi que par le fait qu'elle s'est refusée à donner la moindre troupe à Dino Scaela malgré ses menaces multiples. Elle est un haut lieu du grand mouvement social velsnien de 2015.
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Tarquina:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: 2014.
- Nature du droit: Cité de droit velsnien.
Cité située dans le grand nord de l'ile kolisienne, Tarquina est le résultat d'une politique de contrôle des routes commerciales septentrionales vers le Nazum à compter du XVème siècle. Cependant, si la cité de Tarquina est fondée officiellement en 1477, la région est explorée une premières fois sans grand succès par le messalien Agathocle, qui cartographie la région pour le compte de la cité velsnienne. Tarquina demeure jusqu'à aujourd'hui une cité relativement secondaire et isolée, du fait du caractère avorté de la voie commerciale sur laquelle elle se trouve (la manche blanche étant une route vers le Nazum plus prisée). Cependant, elle est le lieu d'une industrie notable d'exploitation de l'ambre et dispose de réserves gazières et pétrolières importantes dans ses fonds marins.
La ville reste éloignée de la quasi totalité des troubles politiques propres à Velsna depuis sa fondation, et son caractère mineur l'a même épargné des guerres zélando-velsniennes. Récemment en 2013, la guerre des triumvirs la voit prendre le parti de Matteo Di Grassi en théorie, mais sans lui envoyer le moindre soldat.
Tavaani:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: 1513.
- Nature du droit: Cité de droit occitan.
La possession de l'île de Tavaani est le seul héritage restant de la circumnavigation du monde par l'expédition du marin velsnien Filippo Di Cerva. Les velsniens, en quête d'épices, et d'un moyen de contourner les puissances fortunéennes et zélandiennes ayant le monopole du commerce de clous de girofle en Eurysie, y débarquent en 1503. Si le premier contact est pacifique, la mise sous tutelle de l'île provoque par la suite une révolte qui est matée dans le sang.
Dans un premier temps, l'île reste sous l'autorité d'un gouverneur militaire nommé depuis Velsna, assisté d'une garnison. Ce n'est que dix ans plus tard que l'ile est réorganisée en une cité-état, sur modèle de la cité de droit occitan. Ce choix s'explique par l'absence totale d'organisation sociale telle que celle-ci en pays wanmirien, qui demande donc d'adapter le droit local en conséquence, en la calquant sur le modèle des anciennes entités occitanes ayant conservé une partie de leur ancienne organisation par la création du statut de cité de droit occitan. Tavaani devient ainsi la cité la plus éloignée de la plaine velsnienne, et se trouve prise dans le feu des guerres coloniale entre Velsna et la Zélandia jusqu'au XVIIIème siècle, car si sa population est faible, elle demeure l'une des seuls îles à épices et à sucre détenue par Velsna.
Cette situation finit par se tasser dans le courant du début de l'ère industrielle, et Tavaani est davantage connue en 2017 pour être le siège d'une amirauté velsnienne, ainsi que pour sa statut de destination touristique. De nos jours, environs 40 000 personnes vivent sur l'île, dont peu de velsniens, ce qui en fait l'un des seuls territoires de la Grande République où le velsnien n'est pas une langue majoritaire. En tant que cité de droit occitan, elle dispose d'une autonomie large et d'un corpus de lois spécifique.
Tercera:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: 1703.
- Nature du droit: Cité de droit velsnien.
L'ouverture des routes commerciales entre la Manche et le Nazum à partir du XVème siècle, abouti à une véritable compétition entre nations eurysiennes, qui ont été les déclencheurs, avec la découverte du Nouveau monde, de la plupart des entreprises coloniales. Dans ce contexte, la Grande République a très rapidement acté l'exploitation de la route commerciale du détroit du Nazum, les routes leucytaliennes étant toutes détenues par Fortuna. L'île de Tercera, située non loin au nord, fut naturellement choisie pour accueillir, à partir du XVIème siècle, une étape de ce tracé qui est devenu rapidement incontournable pour la cité velsnienne.
Comme la plupart des entreprises coloniales velsniennes, Tercera n'est jusqu'en 1703 qu'un simple comptoir, officiellement tout du moins. Cependant, malgré sa faible population, qui encore en 2017 en fait théoriquement une cité très secondaire, son positionnement stratégique en fait un acteur politique d epoids au sein de la Grande République, à contrario de Tarquina, beaucoup plus isolée. Si la cité est modeste de taille, elle n'en reste donc pas moins une ville roche, foyer de nombreuses familles sénatoriales dans l'Histoire récente de la Grande République, et dont les intérêts économiques sont souvent pris en compte.
Cité de statut velsnien, ses institutions sont presque entièrement calquées sur celle de Velsna, comme toutes les agglomérations soumises à ce statut. Dans l'Histoire récente, Tercera a été remarquée pour s'être positionnée en faveur e Matteo Di Grassi durant la guerre civile de 2013-2014, et d'avoir fait le don d'un contingent d'élite de 100 hommes et femmes issus de bonnes familles. La ville profite depuis 2014 de la reprise intense des activités commerciales et diplomatiques de Velsna au Nazum.
Strombola:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: 2015 (statut de cité de droit velsnien de 1199 à 2015).
- Nature du droit: Cité de droit fortunéen.
Capitale de facto de l'Achosie velsnienne, que l'on nomme de manière peu précise la "Strombolaine", qui dans les faits est une appellation qui ne recouvre que l'île de Strombola. l'Histoire de Strombola est étroitement liée à celle de la conquête velsnienne de l'Achosie et plus largement, de la colonisation partielle du pays par les velsniens entre le XIIème siècle et l'indépendance achosienne en toute fin du XVIème siècle.
En effet, la grande période de conflit connue sous le nom de "Guerres celtiques" est à directement liée à la conquête de Strombola. La cité est une fondation achosienne, portant le nom préalable de "Caer Lanys". Lorsque les navires de commerce velsniens sont attaqués par des pirates originaires de la cité, ceux ci font appel à un groupe de mercenaires occitans de la plaine velsnienne nommés "Strombolains", en reférence à leur région d'origine, traquent les pirates sur ordre de la Grande République, avant de prendre la cité et de s'y installer. La réaction des autres cités achosiennes ne se fait pas attendre, mais celles ci se vont battre, et refusent l'arbitrage de la Grande République qui demande la fin des hostilités: c'est le début de la première guerre celtique. Strombola devient dés lors la tête de pont de l'invasion velsnienne d'Achos, et sa installe à sa tête le chef de ses mercenaires, Ménéon, "roi" de Strombola. Technqiuement, la cité ne fait pas encore partie de la Grande République, et il faut attendre la seconde guerre celtique pour voir son intégration définitive. Velsna subissant de nombreux revers en début de guerre, les strombolains font alors le choix inverse et contractent une alliance avec Achos, qui va se retourner contre eux. La Royauté occitane de Strombola est alors destituée au terme d'un siège terrestre et naval d'une ampleur, et la ville passe sous administration militaire, avant de devenir cité de statut velsnien. Ce n'est qu'en 2015 récemment qu'elle accès au statut plus enviable de cité fortunéenne.
Elle devint par la suite l'épicentre d'une culture hybride originale mêlant substrats achosiens et occitans et velsnianisation progressive de ses élites. Son territoire est sécoupé en une myriade de fiefs familiaux de grands porpriétaires, vivier de recrutement de soldats d'une aristocratie militaire de province qui donnera par la suite pamri les meilleures unités de l'armée velsnienne. Encore aujourd’hui, les mercenaires strombolains sont encore réputés.
A partir des grandes découvertes, elle revêt d'un tout autre statut lorsqu'elle devient une étape commerciale importante entre l'Eurysie et l'île Marquise, où est fondée la colonie de Nowa Velsna, dont elle profite encore. De nos jours cependant, elle est surtout connue pour la présence de la plus grande base navale de la Marineria velsnienne. Strombola, à l'instar du reste de l'Achosie du Nord, a été jusque récemment le théâtre des tensions liées aux activités terroristes du groupe indépendantiste de l'AIAN, qui se sont achevées en 1997 avec le traité du dimanche des rameaux. Toutefois, des tensions persistent entre la population velsnianophone comptant pour 80% à 85% de la population, et la population achosophone qui représente entre 15 et 20% de la population selon les dernières estimations, la majeure partie de ce foyer de peuplement étant situé dans les massifs centraux de la Strombolaine.
Il est à noter que la cité de Strombola, comme tout le reste de l'Achosie du Nord, a pris le parti de Matteo Di Grassi durant la guerre civile des Triumvirs de 2013-2014. Depuis plusieurs décennies, la cité est dirigée par un groupe sénatorial farouchement opposé à tout compromis avec le gouvernement de l'Achosie indépendante.
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Umbra:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: Fondation fortunéenne (première mention en 960).
- Nature du droit: Cité de droit fortunéen.
De toutes les cités de fondation fortunéenne qui ont pu constituer une concurrence sérieuse pour Velsna durant les premier siècles de la cité, Umbra est certainement l'exemple illustrant le mieux la résistance à l'hégémonie progressive sur le ville sur l'eau en plaine velsnienne durant la période du Patriciat. Fondée par des refugiés politiques de la Terra firma fortunéenne, les umbriens s'imposent jusqu'au début des années 900 comme la plus puissante de ses colonies. Toutefois, l'émergeance de Velsna marque le début d'une revialité sanglante, ponctuée d'au moins trois conflis documentés durant la première moitié du Xème siècle. Pour cause, Velsna bénéficie d'un emplacement stratégique à l'entrée de la baie azurée, qui lui permet de capter l'essentiel du traffic commercial destiné aux autres villes fortunéennes. Qui plus est, Velsna se constitue lentement un arrière-pays occitan, dont ses colonies-soeurs n'ont pas su se doter. La destruction de la cité d'Aquila dans les années 940-950 boulverse radicalement les rapports de force entre les colonies fortunéennes à son profit. En réaction, Umbra tente de constituer du coalition de diverses cités mineures du littoral de la plaine velsnienne, sans succès. Au terme de trois conflits, dont on duppose aujourd'hui qu'ils ne sont que trois épisodes d'une même phase (une guerre entrecoupée de trêves temporaires), elle finit par se soummettre en 961. Elle est ainsi la dernière des anciennes colonies fortnéennes à intégrer la Grande République.
Toutefois, cette perte d'indépendance ne signe pas la fin de la prospérité dont la cité bénficie, et elle reste le deuxième foyer de peuplement de la plaine velsnienne judqu'à aujourd'hui. Elle est entre autre particulièrement connue pour son industrie du luxe et de l'orfévrie, dont l'origine est à cercher à cette période. Si Umbra perd son indépendance de facto, il n'en reste pas moins que ses véilétés d'autonomie et son ressentiement vis à vis de Velsna à survécu jusque récemment. En effet, les guerres celtiques sont révélatrices de la suzeraineté très nominale qu'exerçait une cité sur l'autre. L'invasion d'Erwys Gyndel met ainsi au jour la fragilité de l'hégémonie velsnienne d'alors sur la région. La série de défaites infligées par le chef de guerre achosien pousse Umbra à faire defection, et à acceuillir ce dernier dans ses murs durant plusieurs années, celui-ci se servant d'Umbra comme une base d'appui à ses campagnes de pillage. Finalement, lorsque les achosiens sont contraints de rentrer en île celtique pour défendre leur territoire d'une invasion velsnienne en fin de guerre, Gwyndel abandonne Umbra, qui est reprise par les velsniens. Celle-ci est méthodiquement mise à sac par ces derniers, qui suspendent temporairement son statut semi-indépendant de cité fortunéenne, avant de l'amputer d'une partie de son territoire, donnant l'indépendance à plusieurs villes de sa chôra (territoire d'une cité).
Umbra se rebelle à nouveau durant la guerre sociale qui suit immédiatement ce conflit, mais n'est pas en tête de proue du mouvement au vu de ses anciennes allégeances qui lui ont fait perdre toute crédibilité. La cité ne connaît un renouveau qu'à partir de la découverte de l'Aleucie, qui consacre un nouveau boom économique,et une vitalité retrouvée par le grand commerce. Dans la lignée de son inimitié historique avec Velsna, elle intègre la ligue hanséanique zélandienne au XVIème siècle, avant de devoir la quitter sous la pression de cette dernière quelques décennies pus tard.
De nos jours, Umbra reste la deuxième plus grande ville de la République, et certainement l'une des plus riches, de par so industrie de construction navale, du luxe et du développement de la haute technologie. Récemment, Umbra a été le point de débarquement des forces de Matteo Di Grassi en plaine velsnienne. Cette dernière, qui avait pourtant prêtée allégeance à Vinola, a ainsi permis indirectement la victoire de l'achoso-velsnien contre Dino Scaela. Umbra s'est ainsi vue récompensée par de nombreux butins prélevés sur le territoire de Vatluna, et ses forces ont prit une grande part dans le conflit.
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Vatluna:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: fondation fortunéenne.
- Nature du droit: Cité de droit fortunéen.
Parmi les colonies fortunéennes établies à partir du VIIIème siècle en plaine velsienne, Vatluna est proablement la plus ancienne. Bien que la date exacte de fondation ne soit pas avérée, celle de 762 s'impose comme celle ayant le davantage d’occurrences. Elle forme ainsi la tête de pont de cette dynamique de migration historique qui culminera avec la fondation de Velsna quelques décennies plus tard.
De son Histoire au haut-moyen âge, on sait que le statut de Vatluna, dont l'emplacement géographique entre Velsna au nord, et Umbra au sud, tend à faire de son territoire un terrain d'affrontement entre les deux cités. L'Histoire de Vatluna jusqu'à sa soumission à Velsna ne sera qu'un éternel mouvement de balancier entre les deux puissances, qui garantissait à celle-ci une prééminence sur la politique locale. On peut ainsi dire que jusqu'au tournant de la fin du IXème siècle, c'est Vatluna qui constitue l'épicentre de la culture fortunéenne en plaine velsnienne. Pourtant, cet équilibre se brise rapidement au profit de Velsna, avec l'extension de son territoire de plus en plus en avant dans les terres occitanes. Tant et si bien que le conflit séculaire entre Velsna et Umbra se termine au profit de la derière, qui s'accapare la totalité de la côté velsnienne actuelle, et prive Vatluna du moindre débouché commercial. Celle-ci finit par intégrer la grande République dans les années 980. A partir de là, elle reste une cité de première importance, et capte une part importante du commerce extérieur velsnien. Les élites velsniennes et valutnéennes se mêlent, mais jusqu'à nos jours, la cité, l'une des plus conservatrices de la plaine, conserve ses spécificités propres de gouvernement.
Durant les guerres celtiques, Vatluna fait montre d'une fidélité sans faille à Velsna, même au plus fort de l'invasion de d'Erwys Gwyndel. La trahison d'Umbra et son ralliement à ce dernier permet agrandissement des territoires de Vatluna à son profit. Mais la cité, en plus de l'accaparement de terres agricoles fertiles, capte désormais une part no négligeable du trafic commercial destiné à Umbra, qui est détourné à son profit. Cette fidélité persiste durant la guerre sociale, au cours de laquelle la cité, si elle reste officiellement neutre, se se manifeste pas, à contrario de presque tous ses voisins.
Toutefois, tout comme Umbra, elle intègre la Ligue hanséanique zélandienne, ce qui n'est pas sans susciter l'ire de Velsna. Ces liens perdureront jusqu'au milieu du XVIIème siècle. La cité est jusqu'à nos jours un haut lieu de patronage des arts et des lettres velsniennes, même si elle est connue avant tout pour sa contribution aux lettres velsniennes en période classique.
De nos jours, elle reste l'une des villes les plus peuplées de la plaine velsnienne. Elle est connue pour être le foyer d'une élite foncière traditionnellement conservatrice, et s'est alignée sur Scaela durant la guerre civile des triumvirs. En conséquence, elle a été particulièrement visée par les sanctions d'après guerre vis à vis des anciens scaeliens. Elle a été amputée de certains territoires, et une partie de son élite politique a subit l'exil, ou pire.
Velathri:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: 2015 (citée fondée en tant que de droit velsnien en 1197).
- Nature du droit: Cité de droit velsnien.
Située en Achosie du Nord (île celtique), Velathri est tout comme Strombola étroitement liée à l'Histoire des guerres celtiques. Au cours de la première guerre celtique, les forces velsniennes débarquent au nord de l'île après la conquête de Strombola par des mercenaires occitans dont Velsna s'est faite le soutien. Contrairement à Strombola, qui était une fondation achosienne qui a été réoccupée par les velsniens plus tard, Velathri est considérée comme une fondation ex-nihlo, que l'on attribue au préalable à l'installation d'un camp militaire permanent servant à effectuer des opérations militaires en territoire achosien, qui par la suite est devenue une cité à part entière une fois la guerre terminée. On pense que les premiers habitants sont les familles que les gardes civiques velsniens ont ramené du continent. La date de dérogation du statut de cité de droit velsnien n'est pas connue aveccertitude. On sait que le camp militaire est crée en 1184, et on considère le plus souvent que sa transformation en cité-état n'est pas à dater d'avant 1197.
Velathri connaît par la suite les ravages de la seconde guerre celtique, et est prise en 1218 par une expédition achosienne, avant d'être reprise par le velsnien Pietro Balbo en 1231. Velathri connait son apogée à la suite du conflit, lorsqu'elle est faite "capitale de toute l'Achosie" entre 1235 et 1400. En effet, malgré le fait que Strombola est plus peuplée, elle n'est pas une fondation velsnienne, et ses élites étaient alors davantage occitanes que velsniennes malgré la chute de la royauté locale durant la seconde guerre celtique. Cependant, les le statut de Velathri s'efface peu à peu au profit de sa voisine insulaire du nord, laquelle dispose d'installations portuaires mieux situées et capte une part importante du commerce entre Velsna et l'Aleucie.
C'est également la mise en valeur des possessions achosiennes et l'amplification de la colonisation velsnienne de la région qui achève d'ôter à Velathri son statut de cité importante. En effet, la multiplication des fondations de cités ampute progressivement Velathri de son hégémonie toute relative en Achosie du nord (le territoire de cette dernière, techniquement, possédait l'ensemble du pays achosien). L'indépendance de l'Achosie du sud au XVIème siècle marque également un rude coup, qui est porté à son économie eposant davantage sur la propriété foncière que Strombola, dont le peu de terres arables à disposition à encourager à se tourner vers le grand commerce. Elle ne connaît par la suite plus un très grand rôle dans la République, et est davantage connu pour être une zone de cantonnement militaire qu'une destination enviée.
Jusqu'à récemment, le territoire de Velathri a aussi été marqué par les activités terroristes de l'AIAN. La plupart des évènements de ce que l'on nomme "Guerre de l'AIAN" on teu lieu sur le territoire de Velathri. Plus récement encore, la cité a pris le parti de Matteo Di Grassi durant la guerre des triumvirs, et a fait don d'un bataillon de chasseurs de Velathri, une unité d'élite spécialisée dans la guerrilla et contre-guerilla. De nos jours, la ville est surtout connue pour son intense activité d'élevage, set son élite foncrière locale dont l'une des activités princpales est le mercenariat au service de Velsna ou à l'étranger.
Velcal:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: 978.
- Nature du droit: Cité de droit velsnien.
Cité dont le territoire est située directement au sud de la Chôra velsnienne (territoire à proprement parler de la ville de Velsna), Velcal constitue l'une des étapes dans la conquête du territoire de la plaine velsnienne par la cité sur l'eau. Le récit de sa fondation n'est que l'une des dernières pages dans la rivalité que se sont livrés Velsna et Umbra dans le processus d'unification de la région, alors fragmenté en une multitude d'entités occitanes indigènes ou fortunéennes, et intervient alors que ce processus est pleinement entamé. La destruction de la confédération aquiléenne dans les années 950 laisse à Velsna les coudées franches dans la colonisation de la plaine au delà de la Chôra. Le site de Velcal est alors désigné comme nouvelle colonie, alors que les umbriens convoitent ce même territoire. Finalement, un court conflit verra la victoire des velsniens (et non un pari comme le disent les récits folkloriques).
Dés lors, Velcal devient un point stratégique, de par sa position de verrou assurant l'accès à la chôra de Velsna, sans pour autant en faire partie, les citoyens de la colonie ayant fait la demande d'un statut spécifique. Si la cité n'a jamais eu un rôle économique majeur, elle acquiert rapidement un rôle religieux et culturel notable. En plus d'être le siège d'un évêché important, Velcal devient le lieu où se tiennent les jeux confédéraux velsniens, qui réunit toutes les cités de la plaine velsnienne. Crée dans les années 970, les jeux ont probablement pour rôle de cimenter l'hégémonie nouvelle de la cité sur l'eau dans la région. Ajouté à cela, elle est également le lieu de réunion de l'Assemblée des Comices libéralis jusqu'au XVIème siècle, où sont arbitrés les différends entre cités de la Grande République.
Si ce rôle est tombé en désuétude au début de la période moderne, les jeux confédéraux de Velcal existent encore de jours, de même que son rôle politique existe encore au travers de la Ligue de Velcal (2015).
Historiquement, Velcal n'a cependant jamais vêtu d'une autre importance que celle du rôle d'arbitre, et a souvent été partie négligeable dans le cadre des rapports internes à la Grande République. Elle est restée fidèle à Velsna, à la fois durant les guerres celtiques et la guerre sociale, et a eu à en payer le prix fort lors de l'invasion du chef de guerre Gwyndel, qui a détruit la ville en 1219, après la catastrophique bataille de Velcal. Elle e participe aux à la guerre sociale qui a suivie et est dans l'ensemble, restée à l'écart des grands rapports de force. Récemment, elle s'est evertuée dans sa neutralité historique dans le cadre de la Guerre civile des Triumvirs de 2013-2014, en ne prenant aucun parti, ce qui ne l'a pas empêchée d'être envahie par les forces scaeliennes.
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