11/05/2017
16:10:45
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Glossaire velsnien - mots, concepts et expressions

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Glossaire I: champ lexical de la guerre


A.......

Ammiraglio: Commandant d'une classis velsnienne (flotte), désigne également le commandant militaire des chantiers navals de l'Arsenal ou d'un secteur maritime désigné par le Sénat. Systématiquement un sénateur.

B.......

C......

Chasseur de Strombola: Membre d'un régiment d'élite originaire exclusivement d'Achosie du Nord, spécialisé dans les missions d'escarmouche et de contre-guerilla en terrain montagneux ou difficile. Régiment exclusivement professionnel. Historiquement, désigne jusqu'au XVIIIème siècle les grands propriétaires terriens d'Achosie du Nord formant des milices locales destinées à mater les possibles rebellions achosiennes.

Classis: Terme désignant une flotte velsnienne dont la taille est variable selon les situations.

Cohorte: Désignation d'une unité tactique de 500 soldats, qui compose chaque "Tribune" velsnienne. Équivalent commun d'un régiment sous le commandement d'un laticlave. Il peut y avoir entre deux et quatre cohortes par tribune.

Compagnon: Membre d'un régiment d'élite considéré comme faisant partie de l'entourage personnel d'un sénateur ou d'un stratège, et entretenant des liens de fidélité personnels à l'égard de ce dernier.

Comito: premier officier d'un navire de la Marineria, capitaine suppléent si besoin.

Condottière: Mercenaire velsnien au service d'une armée étrangère.

D......

Droit de rapine: Politique de terreur utilisée au sein de l'armée velsnienne, servant également à arrondir la solde des soldats les moins fortunés de l'armée et éviter les mécontentements, désignant un territoire défini où le pillage systématique est autorisé. Dernier usage remontant aux années 1980 lors de la guerre de l'AIAN. En théorie ne concerne que les biens matériels et non les habitants de la région concernée.

E......

Éphèbe: Terme commun désignant un soldat mobilisé pour la première fois dans une garde civique, souvent un jeune homme ou une jeune femme dans la vingtaine d'années.

F......

G.....

Galeotti: Mousse ou cadet sur un navire de la Marineria.

Garde Civique: Terme désignant les troupes de l'armée terrestre velsnienne conscrites provenant des cités libres faisant partie de la Grande République ainsi que de la capitale. Sert à les distinguer des forces professionnelles de Velsna (la Gardia). Il s'agit dans la plupart des cas de troupes conscrites, mais il est également possible d'y trouver un personnel professionnel dans les régiments des cités libres. Dans tous les cas, de tels régiments sont ainsi nommés "Garde civique de (insérer nom de la cité)". Les cités libres ont tout droit de nomination dans la désignation du commandement de leur garde civique, et sont souvent composées de magistrats et notables locaux. Regroupe un éventail de missions qui peut aller des opérations de police à des expéditions à l'étranger.

Gardia: Terme revêtant deux significations: à la fois le surnom officieux donné à l'ensemble des forces armées terrestres de la Grande République de Velsna. Officiellement toutefois, il désigne uniquement les forces armées de la cité même de Velsna, et n'inclut pas les armées levées par les cités libres. Il s'agit donc du noyau dur purement velsnien de l'armée, la plupart du temps un personnel professionnel et permanent.

Goelasse: Grande galère velsnienne utilisée jusqu'au début du XVIIème siècle. A donné naissance à plusieurs termes maritimes encore utilisés aujourd'hui dans la Marineria.

Grande Tribune: Désignation d'une unité tactique d'au moins 10 000 soldats, donc composée d'un minimun de dix tribunes. Équivalent commun d'un corps d'armée sous le commandement d'un "Stratège".

H.....

Hastati: Terme commun désignant les citoyens conscrits appartenant aux classes censitaires les plus basses au sein de la Garde Civique, souvent confinés aux tâches auxiliaires: personnel logistique, régiments dédiés à la reconnaissance et aux actions d'escarmouche. La plupart du temps, les hastati ne sont pas en mesure de pourvoir à leur propre équipement et celui-ci est fourni par leur coté d'origine.

Viri honesti: Terme commun désignant les citoyens conscrits appartenant aux classes censitaires aisées au sein de la Garde civique, bénéficiant du meilleur entraînement et pouvant fournir leur propre équipement. Ils constituent l'épine dorsale d'un régiment de Garde Civique. Toutefois, il faut noter que les citoyens aisés peuvent échanger leurs places avec des citoyens pauvres en échange d'argent et du coût de leur équipement. Des citoyens de classes censitaires basses peuvent donc figurer à ce titre dans cette catégorie.

I......

J......

K.....

M....

Maestro marinai: quartier-maître d'un navire de la Marineria.

Manipule: Désignation d'une unité tactique de 100 soldats, qui compose chaque tribune velsnienne. Le plus souvent, une tribune est composée de dix manipules. Équivalent commun d'une compagnie.

Margoulin: Désignation commune d'un mercenaire au service de la Grande République. Trouve son origine dans l'origine géographique de la plupart des mercenaires jusqu'à récemment: à savoir Rasken.

Marinai: Matelot d'un navire de la Marineria

Marineria: Surnom donné à la composante maritime de l'armée velsnienne, uniquement composée d'un personnel professionnel. Ses navires, à contrario de la Gardia où les cités libres sont détenteurs d'une certaine autorité, sont la propriété exclusive de la cité de Velsna. Il est formellement interdit pour une cité libre de posséder une flotte de guerre.

N.....

Nobili di poppa: Maître d'équipage d'un navire de la Marineria.

L.....

Laticlave: Commandant d'une cohorte.

Levée militaire: Procédé de mobilisation des gardes civique pouvant être enclenché par le Sénat velsnien, portant sur un nombre défini de recrues et limité dans le temps ou dans le cadre d'une opération. Dernière utilisation à l'occasion des opérations de maintien de l'ordre à Rasken en 2015.

Licteur: Membre d'un régiment d'élite, les licteurs, dédié à la protection exclusive des sénateurs, à la fois au sein du Sénat dans le cadre de missions civiles, mais aussi possiblement sur le terrain dans le cadre de missions plus classiques. Systématiquement commandé par un Primipile sénateur. Exclusivement composé de citoyens des deux premières classes censitaires. Unité dissoute en 2014 par Matteo Di Grassi en raison de son ralliement à Dino Scaela durant la guerre civile.

O....

P.....
Primipile: Grade désignant le commandant d'une manipule. Souvent un sénateur velsnien ou un magistrat local, mais pas systématiquement.

Q....

T.....
Tribune: Désignation d'une unité tactique d'entre 1 000 et 2 000 soldats, qui compose chaque "Grande tribune" velsnienne. Équivalent commun d'un régiment sous le commandement d'un Primipile.

R....

S.....

Stratège: Grade désignant le commandant d'une Grande Tribune. Systématiquement un sénateur velsnien nommé par ses pairs pour une durée limitée (doit rendre son commandement au Sénat à la fin de son "mandat" et être jugé pour ses actions). N'a pas de limite théorique au nombre de tribunes pouvant être sous son commandement.

Stratège maritime: Commandant en chef de toutes les forces navales de la Grande République. Systématiquement un sénateur, souvent le Maître de l'Arsenal lui-même.

Supracomito: Capitaine d'un navire de la Marineria, possiblement un sénateur, mais rare dans les faits.

U....

V.....

W....

Y.....

Z.....

Zone maritime: Subdivision territoriale au sein de la Marineria désignant une région militaire sous la surveillance d'une classis velsnienne (flotte).
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Glossaire II: champ lexical de la politique


A.......

Année électorale: Terme désignant la dernière année d'une législature sénatoriale, au cours de laquelle ont lieu toutes les élections auxquelles est soumis le corps civique velsnien. Toutes les chambres sénatoriales, tant de Velsna que des cités libres, sont ainsi renouvelées. Le début d'une année électorale marque l'instant où la campagne sénatoriale commence de fait, et ne s'achève que le soir des élections.

Assemblée des comices: Organe législatif mineur rassemblant 1 000 citoyens tirés au sort, parmi lesquels figurent ceux ayant déjà été désignés au Comité électoral, représentant à part égale chacune des classes censitaires du corps civique. L'assemblée des comices nomme au terme de chaque élection sénatoriale, les sénateurs élus à une magistrature spécifique devant régir la vie parlementaire (édile, ordonnateur...) et incarnant un contre-pouvoir décisionnel au gouvernement communal (exécutif nommé par le Sénat, pouvoir effectif depuis la réforme électorale de 2015). Avant chaque élection, l'assemblée des comices doit également annoncer le résultat des négociations du comité électoral, où le poids de vote relatif de chaque classe censitaire a été décidé.

B.......

Bureau: équivalent velsnien d'un ministère.

C......

Censeur communal: Magistrature sénatoriale, sénateur nommé par l'Assemblée des comices depuis 2015. A le pouvoir de mettre son véto aux décrets émis par le gouvernement communal si un sénatus-consulte le permet. Participe également au recensement du corps civique fait par le comité électoral tous les quatre ans.

Censeur du Sénat: Magistrature sénatoriale, sénateur nommé par l'Assemblée des comices depuis 2015. Les censeurs sénatoriaux ont pour tâche de procéder au recensement du corps civique velsnien dans le cadre du Comité électoral prenant place avant chaque élection. Les censeurs ont également devoir de mettre régulièrement à jour l’album des ambassadeurs de la Grande République, liste des parlementaires recommandés afin de servir d'émissaires. Les censeurs sénatoriaux possèdent enfin le droit de véto sur les sénatus-consulte dans le cas où ceux-ci présentent un vice de procédure législative.

Cérémonie des salutations: Cérémonie prenant place au terme d'une législature sénatoriale, au cours de laquelle chaque membre de l’exécutif gouvernemental (Gouvernement communal) doit rendre compte d'un bilan de son mandat auprès du Sénat. Ils peuvent se terminer par des "salutations", félicitations du Sénat, ou une réprobation qui peut aller jusqu'à interdire celui qui en fait les frais de faire de nouveau partie d'un gouvernement pour une durée de 15 ans.

Cité libre: Subdivision administrative de la Grande République. Désigne toute ville, territoire ou entité qui est reconnue par le Sénat comme étant autonome, souveraine et dotée de son propre corps civique. Chaque cité libre est ainsi dotée d'un Sénat, d'un droit spécifique et de sa propre citoyenneté, à l'image de Velsna. La cité libre est également souveraine de ses décisions dans le domaine judiciaire (première instance uniquement) et dispose la plupart du temps d'une force armée propre (une Garde Civique, voir le Gloddaire I). L'indépendance de ces entités trouve ses limites dans le domaine fiscal (impôt annuel obligatoire devant être versé à Velsna), régalien (toutes les décisions dans la diplomatie internationale est soumise à l'aval de Velsna) et économique (toutes les cités sont soumises à des clauses de concurrence par le Sénat velsnien). Les cités libres sont enfin interdites de posséder une flotte militaire. La cité libre est la plupart du temps constituée d'une agglomération principale, dont l'autorité couvre tout un maillage rural et périurbain dans ses alentours (la chora).

Cité de droit colonial: Subdivision administrative de la Grande République. Désigne toute ville, territoire ou entité de la Grande République qui n'est pas dotée de l'autonomie propre d'une cité libre, et placée sous le contrôle direct du Sénat velsnien. Contrairement à la cité libre, la cité de droit colonial n'a aucune autonomie juridique, ne possède pas de Sénat propre, ni de force armée. Elle est la plupart du temps dirigée par des magistrats nommés par le Sénat velsnien, et toutes ses décisions alignées sur cette dernière.

Classe censitaire: Subdivision du corps civique velsnien déterminée par le revenu annuel du citoyen. Cette division permet de déterminer le poids relatif du vote du citoyen, et de constituer l'Assemblée des comices qui se rassemble une fois tous les quatre ans afin d'élire les magistrats sénatoriaux (depuis la réforme électorale de 2015). Il existe depuis 2014 cinq classes censitaires distinctes au lieu des dix qui existaient jusque là, ce qui en théorie permet davantage d'équité parmi les citoyens et un pouvoir accru des classes les plus basses.

Comité électoral: Organisme chargé de la planifications des élections séntoriales, composé du Doyen, de deux édiles sénatoriaux et de trente citoyens tirés au sort, lesquels appartiennent tous à une classe censitaire distincte. Le comité électoral a pour mission de superviser tous les aspects institutionnels et logistiques nécessaires à l’élection. Le comité électoral sert également à déterminer le poids relatif du vote de chaque classe censitaire.

Condamnation à l'oubli: Décret pris par le Sénat condamnant un citoyen à la peine infamante de l'oubli, procédé qui consiste à effacer toute trace de l'existence du condamné de la sphère publique de la République.

D......

Décret communal: Mesure promulguée par le gouvernement communal sans passer par le Sénat, souvent dans une situation d'urgence. Peut être cassé par un sénatus-consulte sénatorial à tout moment.

Doyen du Sénat: Magistrature sénatoriale détenue par le plus vieux membre du Sénat en terme de mandats effectués. Le doyen du Sénat préside les séances, sert d'intermédiaire entre le gouvernement communal et le législatif, et dirige le corps électoral constitué tous les quatre ans à l'occasion des élections sénatoriales. Il s'agit de la seule magistrature sénatoriale n'étant pas soumise à une élection.

E......

Édile des canaux: Magistrature sénatoriale, sénateur nommé par l'Assemblée des comices depuis 2015. Ils sont chargés par le Sénat de faire observer la bonne tenue de la vie urbaine et quotidienne de Velsna en compagnie du Maître des Canaux, et doivent donc mettre en application auprès des autorités locales les senatus-consulte et décrets attrait aux travaux publics, aménagements du territoire et à l'évergétisme. Les édiles des canaux sont dans l’obligation d’établir le lien entre la République et les acteurs du secteur privé en matière de transport, d’énergie, d’accès à l’eau et d’urbanisme. Ils siègent ainsi à la fois au Sénat et dans les collèges de convention de secteurs privés susnommés.

F......

G.....

Gouvernement communal: Conseil de sénateurs nommés par le Sénat, et devant incarner le pouvoir exécutif de la cité, ayant la tâche de promulguer la loi établie par le pouvoir législatif. Il est composé du Patrice de Velsna et de "Maîtres de bureau", ayant un domaine de compétence spécifique. Le nombre de Maîtres de bureaux est variable, et est souvent fixé par les circonstances et l'orientation politique du gouvernement.

En 2015, le gouvernement communal est ainsi composé de sept maîtres de bureau en plus du Patrice de Velsna: le Maître de l'Arsenal, le Maître du Grand Commerce et des étrangers, le Maître des balances, le Maître des évergètes, le Maître de la Garde , le Maître des jugements, le Maître des canaux et le Maître des universités et des médecins.

H.....

I......

J......

Juge de la plèbe: Magistrature sénatoriale mineure, nommée par l'Assemblée des comices. Les juges de la Plèbe sont chargés d’assurer aux citoyens de la 4ème et 5ème classe censitaire une représentation théorique adéquate de leurs intérêts auprès du Sénat. Leur rôle est consultatif uniquement, et leur avis est demandé dans le cadre de projets de Sénatus-Consulte affectant les domaines de l’économie, de la fiscalité, de la santé et de l’éducation. Ce dernier peut convoquer les dix représentants des classes censitaires tirés au sort au début de la législature pour recueillir leurs avis afin de préparer sa question au gouvernement.


K.....

M....

Maître de Bureau: Terme désignant le détenteur d'un "ministère" constituant en partie le gouvernement communal de Velsna.

N.....

L.....

O....

Ordonnateur du Sénat: Magistrature sénatoriale, sénateur nommé par l'Assemblée des comices depuis 2015. Est chargé par le Sénat de faire observé les décrets communaux et les senatus-consulte auprès des cités libres et des cités de droit colonial, et qui ont attrait à la fiscalité, au droit juridique de dernière instance et au domaine régalien.

P.....

Patrice de Velsna: Chef de l’exécutif de la Grande République. Le Patrice de Velsna est nommé par le Sénat et a la charge de proposer au Sénat la liste des sénateurs aspirant à intégrer le Gouvernement communal en tant que Maître de bureau (ministre). Une fois constitué, il est le garant théorique de la bonne entente et de la cohésion du gouvernement communal, mais il de possède aucun autre pouvoir réel. Il est soumis à un certain nombre de contraintes, comme l'interdiction de quitter le territoire de la République, l'interdiction de parler aux étrangers, et est soumis à une autorisation du Sénat s'il entend quitter le Palais des Patrices.

Procurateur de la monnaie: Magistrature sénatoriale, sénateur nommé par l'Assemblée des comices depuis 2015. Les procurateurs des monnaies possèdent droit de frappe monétaire, délégué par le Maître des Balances suite au vote annuel de la loi budgétaire. Ils sont responsables devant le devant le Sénat du bon cours du florius velsnien et doivent effectuer des rappels à l’ordre au Maître des Balances en cas de déficit budgétaire. Les procurateurs des monnaies ont droit d’initier un vote de défiance à l’égard du Conseil Communal en cas de déficit budgétaire.

Proscription: Décret d'urgence prit en situation de Triumvirat, mettant hors la loi et condamnant à mort un ou plusieurs citoyens.

Q....

R....

S.....

Sénat: Nom de la chambre législative principale de la Grande République, et détentrice dans les faits de la plupart des pouvoirs. Le Sénat est constitué de 1 000 membres élus tous les quatre ans au suffrage censitaire. Il propose et vote la loi, nomme et démet les membres du gouvernement, et est en théorie le seul garant de la "liberté de la cité" et son seul représentant effectif, ainsi que de la "coutume" devant dicter la loi.

Sénatus-consulte: Forme du texte de loi publié par le Sénat afin de confirmer son application.

T.....

Triumvir: Magistrature extraordinaire pourvue en temps de crise par le Sénat à trois parlementaires pour une durée d'un an, non renouvelable. Le Triumvirat cumule alors pouvoir exécutif, en assumant le rôle attribué au Patrice de Velsna et le pouvoir législatif, en s'appropriant le pouvoir sénatorial du sénatus-consulte. Le Triumvirat doit "rendre la République" au Sénat en fin de mandat, sous peine de mise hors la loi.

U....

V.....

W....

Y.....

Z.....

18517
Album sénatorial de la Grande République


Bien qu'étant officiellement une République, la cité velsnienne abrite bel et bien une élite où la filiation présente une certaine importance, sans pour autant être aussi fondamentale que dans un système monarchique. Jusqu'aux réformes récentes, force est de constater que quelques poignées de familles se sont partagées le pouvoir par intermittence, et on occupées les plus hautes fonctions républicaines. Cet album, que l'on pense crée à partir du XIIème siècle, a pour but de recenser le nom de toutes les familles dont au moins un membre a accédé un jour à la fonction honorable de sénateur. (HRP: bien entendu, la liste n'est pas exhaustive au vu des plus de 1 000 ans d'Histoire de ce régime politique et des sources probablement lacunaires). Pour des raisons idéologiques, il est à noter que les sénateurs communalistes et eurycommunistes refusent catégoriquement de figurer dans l'album sénatorial.


A.......

Abbiate: Famille d'origine canossienne, dont on a la trace à partir du XVIIIème siècle à Velsna. Possède encore des branches collatérales à Canossa, bien plus anciennes et prestigieuses que celle-ci. Cette famille fait fortune dans le grand commerce, et possède jusqu'à l'indépendance de l'Ouwanlinda en 1970 un certain nombre d’intérêts dans cette colonie, dont une entreprise transport fluvial et plusieurs plantations de caoutchouc. Perd une partie de son influence après l'indépendance de cette colonie, mais refonde une partie de sa puissance par l’investissement massif dans divers fonds de capitaux raskenois, dont Apex Energies. Se rallie à Matteo Di Grassi en raison du rapprochement entre ce dernier et Rasken durant la guerre civile. Un sénateur de cette famille siège actuellement dans le camp conservateur au pouvoir, après avoir longtemps été dans les rangs optimates. Très impliquée dans la campagne de pacification raskenoise de 2014.

Albirio: Famille récente d'humble origine achosienne, apparue au sénat en 2014, avec le sénateur Bernaba Albirio, anciennement dans la clientèle de Matteo Di Grassi. Albirio est un féroce partisan de ce dernier, et homme de main relativement craint.

Adriano: Lignée landrine ancienne, probablement apparue au XVème siècle et issue de la vague de migration des élites landrines après la chute de la cité aux mains des fortunéens. Contrairement à beaucoup de membres de l'ancienne aristocratie landrine, les Adriano ne se rallient pas à Scaela au début de la guerre civile de 2013-2014 et suivent Di Grassi en Afarée. La sénétrice Marisa Adriano est responsable de ce revirement d'alliance, et est actuellement le membre le plus notable de cette famille.

Alfonso: Famille de lignée humble et récente, apparue sur les bancs du Sénat au XIXème siècle, issue probablement de la bourgeoisie de la Révolution industrielle. Est notable pour être détentrice de la pus grande société de transport naval du pays, le Groupe Laurenti Alfonso. Malgré son poids économique important, cette famille n'a eu aucun sénateur depuis près de trente ans.

Altarini: Famille d'origine fortunéenne, basée actuellement à Velsna (possède des parentés encore existantes à Fortuna). Première mention datée au XIIème siècle, malgré le fait que cette lignée prétende être présente à Velsna depuis sa fondation, au VIIIème siècle. A connu son apogée durant la période des guerres zélandiennes, et s'est enrichie grandement dans les terres d'Achosie du Nord par la propriété foncière et agricole. A donné à la République trois Patrices. Actuellement, son seul représentant connu est Dom Franscsco Altarini, sénateur du groupe des Optimates. Ce lignage est traditionnellement lié aux milieux les plus réactionnaires de l'aristocratie velsnienne.

Agricola: Famille d'origine fortunénne, mais se réclamant de l'ancienne Rhème (aucune source pouvant le prouver), dont la première mention est à dater du XIVème siècle. Plus probablement, il semblerait que la lignée soit issue d'une aristocratie militaire provinciale ayant été promue par les armes, et originaire de la cité de Velcal avant son ascension. Actuellement, deux sénateurs, les frères Agricola, se distinguent par leurs actions militaires en Achosie du Nord dans une campagne de prévention anti-terroriste. L'un d'eux Adolfino, est également Hégémon de la Dodécapole fortunéenne. Ils sont réputés tous deux farouches partisans de Matteo Di Grassi et du gouvernement conservateur actuel.

Ascone: Famille récente d'origine humble et probablement occitane, basée à Velsna. Ayant fait fortune dans l'industrie du luxe. Compte actuellement un membre de cette famille dans le gouvernement Visconti, dans la faction des hommes du Patrice en la personne de Rocco Ascone, Maître des balances.

Aversano: Famille d'origine fortunéenne, mentionnée pour la première fois au XIIème siècle. Possède probablement encore des branches à Fortuna. A prit partie de Dino Scaela durant la guerre civile velsnienne de 2013-2014, est considérée comme exilée et rayée de l'album sénatorial après avoir refusé l'amnistie proposée aux anciens scaeliens.

B.......

Badoer: Famille humble d'origine récente, peut-être d'origine achosienne, mentionnée pour la première fois au début du XXème siècle à Strombola, mais devient véritablement notable quelques décennies plus tard, prenant son premier siège de sénateur en 1965. Lignée typique de l'aristocratie militaire provinciale appauvrie d'Achosie du nord. Une sénatrice appartenant à cette famille siège en 2016, et participe à la campagne de pacification raskenoise en 2014.

Balbo: Famille illustre et toujours existante d'origine fortunéenne, mentionnée pour la première fois au XIème siècle et réputée présente depuis la fondation de la cité. A donné treize patrices à la République, ce qui constitue un record. A connu son apogée lors des guerres celtiques opposant Achos à Velsna. Son membre le plus illustre, Pietro Balbo, a eu une grande responsabilité dans la victoire finale de la Grande République durant la seconde guerre celtique, et est considéré encore aujourd'hui comme l'un des plus grands citoyens de la cité. Si ce lignage existe toujours, et si deux sénateurs actuels en sont issus, ces derniers se sont quelque peu appauvris, malgré un maintien de leur statut.

Bari: Famille d'origine récente et humble, sans doute issue de la bourgeoisie ayant émergé lors de la Révolution industrielle originaire de Saliera. S'est enrichie considérablement dans le secteur de la conserverie et de l'agro-alimentaire. Compte actuellement un membre dans le gouvernement Visconti, et au sein du groupe ONDehors en la personne de Livia Bari, Maîtresse des universités et des médecins.

C......

Cavali: Famille provinciale d'origine apaméenne apparue au XVIème siècle à Umbra. Fonde sa fortune dans l'exploitation agricole en plaine velsnienne, à contrario de beaucoup de velsniens de cette période s'adonnant au grand commerce. Lignée traditionnellement conservatrice, ralliée à Di Grassi après son débarquement à Umbra durant la guerre civile. Julia Cavali devient sénatrice velsnienne en 2014, après la guerre civile, et Maîtresse du Grand Commerce et des étrangers.

Campora: Famille récente d'humble origine (probablement occitane), mentionnée pour la première fois au XIXème siècle, suite à l'ascension de certains de ses membres dans les industries ferroviaires et de transport naval. Compte actuellement un sénateur dans ses rangs en la personne de Lucio Campora, qui a prit la tête de la faction libérale et progressiste au Sénat.

Calvane: à compléter, partisans de Di Grassi.

D......

Da Molin: à compléter, mais probablement d'origine listonienne et partisans de Di Grassi.

De Abbrixio: à compléter, partisans de Di Grassi

De Abondiolis: à compléter, partisans de Di Grassi

Di Canossa: Famille éteinte d'origine fortunéenne, mentionnée pour la première fois au XIème siècle, réputée disparue depuis le XVIIIème siècle (branches cousines existantes à Fortuna et Canossa). Ce lignage a donné trois patrices à la République, mais son représentant le plus connu et l'historien et sénateur du XIIIème siècle Lazziano Di Canossa, connu pour avoir écrit le plus célèbre récit des Guerres celtiques opposant Achos et Velsna. D'autres de ses membres se sont enrichis du commerce de fourrures avec le nouveau monde et la colonie de Nowa Velsna, avant un appauvrissement à partir de la fin des guerres celtiques, et une disparition anonyme.

Di Grassi: Famille récente d'origine humble, probablement occitane et achosienne, présente en Achosie du Nord et à Velsna, apparue au XXème siècle. Lignage particulièrement présent dans l'aristocratie militaire de province. Plusieurs représentants sont actuellement connus, au premier rang desquels Matteo Di Grassi, sénateur, membre de plusieurs gouvernements, militaire et vainqueur de la guerre civile velsnienne de 2013-2014. Il lui est connu deux enfants, et plusieurs lignages collatéraux, ainsi qu'un frère décédé ayant été sénateur, Frederico Di Grassi. Gina Di Grassi, l'un de ses enfants, est actuellement en exil pour meurtre.

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Falieri: Famille illustre d'origine landrine, mentionnée pour la première fois au XVème siècle, proablement issue de la grande vague de migration des élites landrines ayant fui la chute de Léandre. A donné trois patrices à la République. Compte actuellement un sénateur, membre du groupe conservateur. Est avant tout réputée pour avoir fondée sa fortune dans la banque et les sociétés par actions au début du XVIIème siècle.

Fiaschi: à compléter

Forel: Famille d'origine indéterminée, probablement récente, humble et occitane au vu de son origine provinciale. Compte actuellement un membre dans le gouvernement Visconti en la personne de Paolo Forel, qui toutefois, fait pale figure et n'a qu'un poids politique réduit. Sympathisans notoires de la faction ONDehors.

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Herdonia: Famille récente d'origine humble, probablement d'origine occitane et basée à Umbra et Velsna. Est notoirement connue par le biais de Toni herdonia, entrepreneur et spéculateur élu sénateur en 2014, chef de file du mouvement libertarien et biaggiste velsnien. Arrêté et déchu de son statut de sénateur en 2015. Accusé de tentative de coup d'état et de trahison.

I......

Idilmo: Lignée illustre éteinte d'origine fortunéenne, que l'on pense être présente à Velsna depuis la fondation de la ville. A donné deux patrices à la République. Son membre le plus notable est sans conteste le sénateur et triumvir Idilmo, qui a participé à la défense de la cité durant la seconde guerre celtique. La lignée est réputée disparue depuis le XVème siècle.

J......

Jacomelli: Lignée illustre d'origine fortunénne, dont la première mention remonte au XIIIème siècle. A donné un patrice à la République. Famille très conservatrice s'étant probablement enrichie par la propriété agricole. Bien connue par le biais des travaux de l'Agronome et sénateur du XVème siècle Pietro Jacomelli. Aujourd'hui encore, deux sénateurs se réclament de cette famille dans les rangs des Hommes du Patrice, et celle ci possède de grandes propriétés en Achosie du Nord et dans la plaine velsnienne.

K.....

M....

Maceria: Famille au lignage illustre, d'origine fortuéenne, mentionnée pour la première fois lors des guerres celtiques. Il est probable qu'elle soit issue de cette vague d’apparition de familles promues par la guerre et la disparition d'autres lignages plus anciens lors du conflit opposant Velsna à Achos. Aujourd'hui, la famille Maceria, en général, est proche des réactionnaires optimates, mais n'a pas pour autant suivi Dino Scaela durant la guerre civile de 2013-2014, ce qui l'a probablement sauvée. Compte actuellement un sénateur en la personne de Lupo Maceria.

Mascola: Famille au lignage illustre, très probablement d'origine landrine et dont la première mention vérifiée remonte au XVème siècle. A probablement fait partie de la vague de migration ayant suivie la chute de Léandre face à Fortuna à cette même période. A donné un patrice à la République. S'est probablement enrichie dans le grand commerce colonial lors des grandes découvertes. Compte actuellement un sénateur dans ses rangs en la personne de Mattia Mascola, qui entretient des liens assez étroits avec la noblesse de Drovolski.

N.....

L.....

Lorano: Famille d'origine landrine OU occitane, basée actuellement à Velathri et Velsna. Première mention datée au XVIIème siècle. Famille très présente dans les métiers du textile et de propriété foncière dans la région de Velathri. Ascension récente au sein du Sénat velsnien. Xavi Lorano, actuellement sénateur et fondateur du mouvement politique ONDehors, en est son fondateur. Lignée à la réputation conservatrice, défendant les particularismes des cités pronvinciales.

O....

Oliviera: Famille probablement d'origine listonienne (rare), apparue au XVIIème siècle. A accédé au Sénat par l'enrichissement dans le grand commerce, en particulier d'esclaves. Si la famille ne compte actuellement aucun sénateur dans ses rangs, la famille pèse notablement dans l'économie du pays par le biais du Groupe oliviera, spécialisé dans l'industrie du luxe.

P.....

Pasqual: Famille humble récente d'origine achosienne, très récemment promue à la capitale, issue de la clientèle de la famille Di Grassi. Un sénateur et membre du gouvernement actuel en est issu, à savoir le Maître de la Garde Carlos Pasqual (accessoirement Mister Monde).

Pedicini: Ancienne lignée illustre d'origine fortunéenne basée à Hippo Reggia, mentionnée pour la première fois durant les guerres celtiques au XIIIème siècle, et éteinte durant la guerre civile velsnienne de 2013-2014. Son dernier membre connu est Anastasia Pedicini, membre du gouvernement scaelien et exécutée avec toute sa famille par les troupes digrassiennes après la prise d'Hippo Reggia.

Q....

R....

Raggi: Famille d'humbles origines récentes, ayant accédé au Sénat au milieu du XXème siècle, après un enrichissement dans le domaine du transport naval et de l'armement. Un membre du gouvernement, Virginia Raggi est à noter au cours du mandat du Patrice Dandolo. On ne sait pas quel parti à prit la famille Raggi durant la guerre civile de 2013-2014, mais il est plus probable qu'ils aient rejoint le camp conservateur de Di Grassi. Ne compte actuellement plus aucun sénateur.

Riccobono: Famille d'origine landrine apparue au XVème siècle et basée à Vatluna. S'est notoirement enrichie dans l'usure et le prêt sur gage avant la fondation de la banque Riccobono à la fin du XVIème siècle. Partisans de Scaela durant la guerre civile velsnienne de 2013-2014. Ont accepté l’amnistie proposée par les digrassiens à la fin de la guerre mais ont perdu l'ensemble de leurs biens.

S.....

Salieri: Lignée illustre d'origine landrine actuellement éteinte, dont la première mention remonte au XVème siècle, à l'issue de la chute de Léandre qui provoque vraisemblablement l'arrivée de la famille à Velsna. A donné un patrice à Velsna, mais sont membre le plus marquant reste l'Amirraglio et Maître de l'Arsenal Umberto Saliero, en partie responsable de la défaite militaire du Wetter, contre la flotte zélandienne en 1598. Disparue lors du coup d'état de Giacommo Squillaci dans la foulée de la défaite, lorsque ce dernier ordonne l’exécution de toutes les membres de cette famille. L'ancienne sénatrice Tina Salieri, au gouvernement en 2014, n'a aucun lien avec cette famille, malgré son homonyme.

Sapore: Lignée illustre d'origine fortunéenne, dont la première mention remonte au XIIIème siècle, à l'issue des guerres celtiques au cours de laquelle la famille s'illustre. A donné deux patrices à la Grande République. Actuellement, son représentant le plus célèbre est le sénateur libéral et progressiste Sylvio Sapore, ce qui va à contre-courant du reste du lignage, réputé conservateur. A fait fortune dans le grand commerce d'épices au XVIème siècle, avant de se reconvertir au XXème siècle dans les hautes technologies.

Scaela: Ancienne lignée illustre d'origine landrine, apparue au XVème siècle (possède des lignées collatérales à Fortuna et à Léandre). Est réputée comme ayant fui la chute de Léandre lors de la dernière guerre entre la dite cité et Fortuna. A donné deux patrices à la République. Ancienne lignée certes, mais s'est enrichie considérablement seulement à partir du XIXème siècle lors de la Révolution industrielle. Particulièrement présente dans la promotion des arts et des lettres à Velsna, et au coeur d'un grand nombre d'activités de mécénat. Au début du XXIème siècle réputée comme la famille la plus riche de la cité. Cependant, la défaite lors de la guerre civile provoque la mort ou l'exil de la totalité de ses membres. Les Scaela ont été rayés de l'album sénatorial, et maudits pour aspiration à la monarchie, meurtre et trahison.

Squillacci: Lignée illustre d'origine landrine, apparue au XVème siècle, basée à Velsna. Est essentiellement connue pour la période de tyrannie que Giacommo Squillaci a imposé à la cité durant trois ans, après la défaite militaire de Velsna contre la Zélandia lors de la bataille du Wetter, en 1602. Le meurtre de Giacommi Squillacci par son propre frère, Lorenzino, sauve ce lignage de l'extinction en lavant l'honneur de la famille auprès du Sénat, mais Lorenzino est tout de même exilé. Ce dernier incarne désormais le concept du sacrifice de soi au nom de l’intérêt public. Actuellement, un Squilacci siège au Sénat dans le groupe ONDehors.

T.....

U....

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Vinola: Famille récente et éteinte d'origine humble, probablement occitane et basée à l'origine. Issue de la clientèle de la Famille Di Grassi jusqu'à l'accession de Vittorio Vinola en tant que sénateur en 2008. Le dit personnage est par la suite l'un des belligérants de la guerre civile velsnienne, qu'il perd. La mort de Vittorio Vinola sans descendance provoque de fait l'extinction du lignage.

Viani: Famille récente d'humbles origines basée en Achosie du Nord, aujourd'hui éteinte. A l'origine dans la clientèle de la famille Di Grassi, et issue de l'aristocratie militaire de Strombola. L'intégralité de la famille a été massacrée lors du coup d'état de Dino Scaela en mai 2013.

Visconti:
Lignée illustre d'origine fortunéenne, clamant être présente dés la fondation de Velsna, dans les faits mentionnée pour la première fois au XIème siècle. Il s'agit actuellement de la plus ancienne famille dont l'ascendance peut être prouvée. A donné trois patrices à la République, dont l'actuelle Patrice de Velsna Valeria Visconti, qui cependant est un personnage relativement transparent.

W....

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Zonta: Famille illustre d'origine fortunéenne, mentionnée pour la première fois au XIIIème siècle. Probablement basée jadis à Velcal, avant son ascension durant les guerres celtiques (les registres font état de la disparition de cinq membres de cette lignée durant la guerre). A donné cinq patrices à la République. Famille présente dans le domaine de la propriété agricole et foncière. Historiquement conservatrice et respectueuse des institutions républicaines. Actuellement, on compte trois sénateurs de ce lignage, dont Gabriele Zonta, actuel doyen du sénat et détenteur du plus long mandat de l'Histoire de la cité.


Analyse de la composition de l'album


Nous pouvons dégager plusieurs données intéressantes de l'album sénatorial: à savoir l'origine de ces familles et leur période d'apparition, qui nous éclaire sur les dynamiques de promotions sociales. Nous pouvons à partir de là diviser les familles sénatoriales velsniennes en quatre grands groupes qui répondent à des évolutions de la composition du Sénat au fil du temps, et sur le renouvèlement des élites velsniennes. En premier lieu, nous pouvons identifier le grand groupe des familles, dont la plage d'apparition dans les sources se répartit entre la fondation de la ville et le XIVème siècle. Mais au sein de ce groupe, il est permit de constater que presque tous les groupes familiaux ne peuvent pas remonter leurs origines au delà des guerres celtiques, ce qui est symptomatique de deux faits: les sources écrites velsniennes deviennent parcelaires à partir du XIIème siècle, et en second lieu, les guerres celtiques qui ont vu la disparition d'un grand nombre de citoyens, ont également permis un renouvellement des élites dirigeantes. Il n'y a ainsi que trois familles que nous pouvons remonter au delà de ce filtre des guerres celtiques avec certitude. Parmi ces familles, il convient de noter qu'aucune n'est d'origine occitane, alors que c'est là le substrat indigène de la plaine velsnienne.

Vient ensuite le groupe des familles landrines, qui apparaissent et prennent le contrôle de la cité à partir de la chute de Léandre, qui provoque une vague de migration massive en provenance de Léandre au XVème siècle. Autre caractéristique différenciant familles fortunéennes et landrines: la source de leur richesse. Alors que la propriété foncière et agricole paraissait être la principale source de revenus du premier groupe, les familles landrines semblent avoir fait entrer Velsna dan l'ère du grand commerce et du mercantilisme.

Le dernier groupe clairement identifiable correspond à l'ascension de la bourgeoisie urbaine enrichie par la révolution industrielle à partir du XVIIIème siècle, souvent issue de la plaine velsnienne et d'anciennes populations provinciales que l'on identifie comme occitanes, mais qui dans les faits ont été intégralement "velsnianisées" depuis le moyen âge central au mieux.

On pourrait enfin créer un quatrième groupe constitué d'une petite élite provinciale originaire principalement d'Achosie, systématiquement partisane de Matteo Di Grassi, et qui ont comblé en partie la disparition de familles plus anciennes durant la guerre civile de 2013-2014. A ce dernier groupe vient s'attacher une grande variété de nouveaux sénateurs issus de milieux plus modestes, et qui sont issus des nouveaux partis d'opposition, présents en grande partie grâce aux récentes réformes électorales abaissant le cens.

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Glossaire III: Les cités de la Grande République
(en travaux)


Par son système politique et son organisation territoriale, la Grande République de Velsna se décompose en une mosaïque d'entités semi-autome, le plus souvent appelées "cités", un terme qui recouvre en réalité une grande variété de statuts, liés à des prérogatives et des privilèges spécifiques. Chaque cité composant le "pays" (qui n'en est guère un, techniquement parlant) possède ainsi une Histoire propre, ayant chacune une relation spécifique avec Velsna, et dont le seul point commun les regroupant toutes est l'autorité consentie par ces dernières à la cité sur l'eau sur le sujet des relations internationales, d'une protection commune et de l'acquittement d'un impôt spécifique à chacune d'entre elles. Ce glossaire a donc pour but de rendre justice à chaque cité, de fournir un résumé succinct de son Histoire et de la nature de leur autonomie, ainsi que de fournir aux joueurs une aide au RP à Velsna.



A.......

Aula: :
- Date d'octroi du statut de cité: 1003.
- Nature du droit: Cité de droit occitan.

Située à l'extrême nord-ouest de la plaine velsnienne, Aula est un centre urbain dont on peut attester de l'existence dés l'époque rhémienne, et des premiers temps de la conquête du territoire actuel de la plaine velsnienne. Son Histoire est avant tout conditionnée par sa localisation géographique qui en fait un lieu de passage incontournable, dans les contreforts du nord ouest du Zagros. Elle est ainsi jusqu'à la fin de l'Empire Rhémien en occident, une place forte pour les légions impériales, statut qu'elle conserve lorsque les entités occitanes de la plaine velsnienne prennent de facto leur autonomie au Vème siècle. Elle est gouvernée par un comes, d’abord rhémien jusqu'au Vème siècle, puis un aristocrate local jusqu'au VIème siècle, qui par la suite cède sa place à des comtes dont la fonction devient héréditaire. La période occitane, beaucoup moins documentée que la période rhémienne, voit probablement Aula conserver son statut de capitale provinciale. Lorsque les velsniens débarquent dans la plaine en 793 (date discutée), ce qui semble certaine est qu'Aula est le centre d'une confédération de communautés occitanes farouchement indépendantes. Son territoire est mal défini, mais on suppose qu'une majeure partie du Zagros septentrional est sous son autorité directe ou indirecte. A noter que la ville se nomme "Aulonne" jusqu'au XIème siècle dans les cartulaires fortunéens, puis velsniens. Le changement de nom correspond peu ou prou avec la conquête velsnienne.

Si les IXème et Xème siècles voient la colonisation fortunéenne et la conquête velsnienne du littoral de la plaine velsnienne, puis la destruction d'Aquila, jusqu'alors le plus important centre urbain de la région, Aula est l'une des entités occitanes qui résistent le plus longtemps aux nouveaux venus, en grande partie du fait d'un relief avantageux qui isole temporairement Aula des grandes transformations géopolitiques de la plaine velsnienne. Il faudra attendre la toute fin de la période du Patriciat fortunéen de Velsna pour assister à la soumission de la ville par l'armée velsnienne. Aula dispose dés lors d'un "Droit de cité occitane", dont elle dipose toujours à l'heure actuelle, et qui lui permet de conserver une partie des anciennes institutions locales.

Par la suite, Aula est marquée comme le reste des anciennes entités occitanes par une "velsnianisation" accélérée de la population qui aboutit à la disparition des dialectes occitans locaux dans le tournant du XIIIème-XIVème siècle (certains historiens et linguistes penchent pour une survie isolée jusqu'au XVème siècle).

La ville a un rôle important durant la seconde guerre celtique, puisque c'est par la passe d'Aula que le général achosien Erwys Gwyndel marque son intrusion en territoire velsnien, et saccage une grande partie de la plaine velsnienne durant plus de 10 ans. La ville est mise à sac en 1217 par ce dernier.

Après les guerres celtiques, Aula ne semble pas avoir prit part à la Guerre sociale, qui secoua pourtant la plupart des cités de droit occitan, en quête de la citoyenneté velsnienne. Elle reste donc fidèle à Velsna de source sûre.

La ville connaît un déclin relatif à partir du XVème siècle: son éloignement des grands axes commerciaux est en partie la cause, de même que l'interruption continuelle des flux commerciaux avec la Zélandia constituent un problème récurrent jusqu'au XVIIIème siècle, puisque la ville reste l'un des seuls points de passage.

La ville reste une cité relativement mineure de la plaine velsnienne en 2017, même si on la considère comme un territoire relativement riche et dont l'activité s'est recentrée sur le tourisme de montagne et la haute technologie. Aula est traditionnellement considérée comme une ville aux mœurs très libérales.

Enfin, il est à noter que le sénateur Vittorio Vinola en a fait son QG de campagne durant la Guerre civile de 2013-2014, la cité ayant prit son parti.


B.......


C......

Cerveteri:
- Date d'octroi du statut de cité: 1465.
- Nature du droit: Cité de droit fortunéen (depuis 2014).

Seule agglomération velsnienne ayant le statut de cité située en Afarée en 2017, Cerveteri se distingue par le fait qu'elle n'est ni le résultat d'une conquête, ni une fondation velsnienne, mais de l'achat de ce qui était originellement un comptoir landrin, arraché par Fortuna au cours des guerres landrines. Dans un geste de bonne foi commerciale (et surtout parce que ce territoire ne présentait pas alors un grand intérêt pour "la cité qui coule"), Fortuna en a effectué la vente auprès de son ancienne colonie velsnienne en 1443. Si durant ses premières années, le territoire semble rester en friche, la chute de Léandre provoque par la suite un afflux massif de populations, qui transforment radicalement le comptoir, dont les autorités demandent officiellement le statut de cité de droit velsnien, ce qui leur est accordé (ce statut changera en cité de droit fortunéen en 2014).

A compter de cette date, et des grandes découvertes, Cerveteri devient l'une des principales interfaces maritimes dont Velsna se sert dans l'exploration des côtes de l'Afarée et du Paltoterra. Si les expéditions vers le Paltoterra ne portent pas leurs fruits, il en va tout autrement de son autre fonction. En effet, Cerveteri devient la principale base à partir de laquelle la conquête de l'Ouwanlinda est graduellement effectuée entre le XVIème et le XVIIIème siècle. Elle est également devenue une plaque tournante dans le commerce des épices, et connecte également le réseau commercial velsnien aux populations indigènes de l'intérieur des terres.

Durant toute l'époque moderne, Cerveteri semble relativement éloignée de la plupart des aléas politiques qui secouent la Grande République. Elle n'est ainsi pas affectée par les guerres serviles.

Au XXème siècle, Cerveteri adopte une série de réformes avant-gardistes en matière de reconnaissance du droit de sminorités bédouines, qui marque un précédent dans l'évolution des relations entre colons et colonisés, pour qui les disparités sociales et politiques semblent s'estomper lentement. On accorde ainsi aux langues indigènes un statut officiel, de même que la citoyenneté est accordée à ces derniers, accompagné d'un accès universel et gratuit au système scolaire (chose qui n'existe pas pour qui que ce soit d'autre au sein de la Grande République). La fin de la colonisation afaréene marque un déclin relatif de la ville, qui est compensé par une économie locale fondée sur l'import-export florissante et une jeunesse dynamique.

Plus récemment en 2013, elle prend le parti de Matteo Di Grassi durant la guerre des triumvirs, et lui accorde droit de cité juste avant le début des hostilités. Ce dernier la récompense donc de l'obtention du statut de cité de droit fortunéenne. Une part non négligeable de l'armée de Di Grasi est constituée de citoyens de Cerveteri, ce qui permet à la cité de devenir de se constituer en groupe d'influence important au Sénat à partir de 2015. Accessoirement, la cité est également le QG de la Classis V Afarea.

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Hippo Reggia:
- Date d'octroi du statut de cité: 917.
- Nature du droit: Cité de droit occitan.

Hippo Reggia est une cité velsnienne de droit occitan situé en plein cœur de la plaine velsnienne, au confluent de l'Arna avec l'un de ses affluents. Depuis toujours, elle est un point de passage du fleuve en raison du rétrécissement de son cours à Hippo reggia, ainsi que du fait du débit d'eau important de ce dernier. Vraisemblablement, le dite d'Hippo Reggia est occupé dés la proto-histoire, et il existe des traces d'occupation ) la période rhémienne, mais il n'est fait aucune mention de l'obtention d'un statut équivalent à celui d'une cité-état. Son nom laisse supposer qu'il s'agit alors d'une terre d'élevage de chevaux importe, ce qu'elle restera jusqu'à l'époque moderne. Si Hippo Reggia n'est que très peu mentionnée durant la période rhémienne, elle gagne vraisemblablement en importance durant la période occitane, où elle est la capitale de la "Confédération de l'Arna", qui regroupe sous un comes tous les établissements occitans des rives du fleuve depuis le Zagros jusqu'à la mer. Si le système politique de cette confédération reste flou, on sait de source fortunéenne que le comes à la charge de celle-ci est vraisemblablement élu parmi les entités la constituant.

Comme pour toutes les places fortes occitanes, la colonisation fortuéenne transforme radicalement la réalité politique de la plaine velsnienne, et Hippo Reggia en est lourdement affectée. En effet, la fondation d'Umbra, en aval du fleuve, capte de fait l'essentiel du flux commercial local, ce qui provoque à partir des années 820 des conflits réguliers. Dans le même temps, l'émergeance de Velsna parmi toutes les autres villes de fondation fortuéenne brise cet équilibre, par la soumission d'Umbra à cette dernière au début du Xème siècle. Dés lors, les umbriens demandent l'assistance des velsniens, qui finissent par vaincre la cité occitane et en font abattre les fortifications. A compter de cette date, Hippo Reggia cesse d'être un centre urbain important, et est supplanté par Umbra.

Elle ne joue qu'un rôle mineur durant les guerres celtiques au XIIIème siècle. Elle n'est pas pillée par Erwys Gwyndel, et il est à noter qu'elle n'abandonne pas le parti de Velsna, contrairement à Umbra qui accueille l'achosien. Ce soutien lui permet d'obtenir des financements nécessaires à la refondation d'un mur d'enceinte à la ville. Cependant, Hippo Reggia se retrouve en opposition à Velsna à l'occasion de la guerre sociale, en raison du refus de la République de procéder au partage du butin obtenu en Achosie vaincue, et de la revendication des occitans d'obtenir la citoyenneté velsnienne. Si les habitants gagnent gain de cause, la cité est ravagée par le conflit, et mise à sac.

Hippo Regia ne connaît pas d'évolutions majeures de son statut par la suite, et son économie est majoritairement agraire jusqu'à la fin du XXème siècle, à la suite de quoi elle connait une reprise économique majeure au XXIème siècle. Durant la Guerre des triumvirs, elle est le lieu d'un affrontement décisif entre les armées digrassiennes et scaeliennes qui voit la victoire des premiers. Encore une fois, la cité est gravement atteinte, et une campagne de reconstruction est organisée.


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Munda:
- Date d'octroi du statut de cité: 930.
- Nature du droit: Cité de droit occitan.

Comme la majeure partie des agglomérations situées à l'intérieur des terres de la plaine velsnienne, Munda n'est pas une fondation velsnienne ou fortunéenne, mais un camp militaire devenu un municipe dont on garde trace dans les sources rhémiennes à partir du IIème siècle. Celle-ci possède un rôle similaire à Hippo Reggia, à savoir celui d'un verrou stratégique sur les abords du fleuve de la Léandra, qui se jette dans l'actuelle baie de Velsna. Il est alors un centre urbain secondaire sans compétence notable, et dont l'administration du "diocèse d'Aquila" jusqu'au IVème siècle, avant d'être placé sous le commandement du "comte de la côte caratradaise", un fonctionnaire impérial siégeant à Aquila et dont le rôle est de protéger la plaine velsnienne des incursions de plus en plus fréquentes des peuplades saxonnes durant les derniers siècles de l'Empire rhémien d'occident. Lorsque l'autorité impériale disparaît au milieu du Vème siècle, ce comès reste en charge de la région d'Aquila, et Munda lui est logiquement toujours attachée. La dernières mention des comès de la côte caratradaise ont lieu au VIème siècle, mais malgré sa disparition, Munda demeure jusqu'à la fin de la période occitane une cité secondaire soumise à Aquila. Elle participe ainsi la fondation de la Confédération aquiléenne, et adopte un régime de type républicain à l'instar de sa cité-souveraine. La Confédération aquiléenne demeure l'entité politique la plus importante de la plaine velsnienne jusqu'à la colonisation fortunéenne, qui vient totalement rebattre les cartes.

Munda est ainsi de tous les conflits entre la jeune cité velsnienne et la Confédération aquiléenne, qui incarne la résistance la plus notable à la conquête progressive de la plaine par les fortunéens. Le sac d'Aquila marque la dissolution de la Confédération aquiléenne, et vient par là même acté le rattachement de Munda à la Grande République en 930. Munda se voit garder certaines caractéristiques de son régime politique, comme toutes les anciennes cités occitanes. Une partie des anciennes élites aquiléennes s'y réfugient, et contribuent à en faire un centre intellectuel notable dans la région. Elle garde son rôle politique secondaire durant la période du Patriciat et la période classique, mais le déploiement du réseau commercial velsnien en Manche blanche lui permet de devenir un centre urbain opulent, en particulier grâce à l'exportation de produits viticoles qui encore aujourd'hui demeurent renommés.

Durant l'invasion de la plaine velsnienne par l'achosien Erwys Gwyndel durant la seconde guerre celtique, elle garde le parti de Velsna et est mise à sac par ce dernier après la bataille de l'Arna. La présence de la Garde civique de Munda est signalée en 1233 en Achosie, à la fin de la guerre. A ce conflit succède les contestations de la guerre sociale. Comme beaucoup de cités de droit occitan ne bénéficiant pas de la citoyenneté velsnienne, Munda se révolte afin de l'obtenir, ainsi qu'une plus grande part du butin de guerre d'Achos. Elle est de nouveau mise à sac, cette fois par les troupes velsniennes, et est entièrement reconstruite sur un modèle velsnien. Hormis en ce qui concerne son statut de cité de droit occitan, elle perd une grande partie de son identité culturelle propre.

A partir de l'époque moderne, Munda se spécialise dans l'industrie textile, qui lui permet de prospérer de nouveau. Encore de nos jours l'industrie du textile de luxe est encore présente sur son territoire, et contribue à sa réputation. Récemment, elle n'a pas eu à subir les destructions de la Guerre des Triumvirs, n'étant pas dans une zone de conflit notable. Elle accueille cependant des réfugiés de Vatluna. Cependant, le fait qu'elle ait prit le parti de Dino Scaela l'a contrainte à s'acquitter d'importantes réparations de guerre imposées par Velsna. La ville est considérée comme un bastion conservateur.

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Nowa Velsna:
- Date d'octroi du statut de cité: 1497.
- Nature du droit: Cité de droit velsnien.

La découverte du nouveau monde des velsniens a déclenché la colonisation rapide de Saint-Marquise, dont Nowa Velsna est rapidement devenu le centre urbain le plus important. La ville devient ainsi la porte d'entrée et de sortie du commerce de fourrures et d'ambre, deux denrées particulièrement prisées à Velsna. Comme toutes les cités fondées par Velsna, son système politique y est globalement calqué, ce qui est encore le cas de nos jours.

Nowa Velsna subit de plein fouet la guerre servile, qui voit la révolte généralisée des serfs pour dette sur l'île de Saint Marquise au XVIème siècle, menée par le serf achosien Mac Andrew. Bien que la rebellion est matée, l'indépendance achosienne à la fin du XVIème siècle provoque l'amputation de moitié de son territoire, majoritairement peuplé d'achosophones. Néanmoins, cela n'entame pas la prospérité de son commerce, qui fait d'elle une cible de choix pour les zélandiens durant les guerres zélando velsniennes jusqu'au XVIIIème siècle. Elle est prise par deux fois par ces derniers, avant d'être reconquise. Après la Guerre de neuf ans, elle n'est plus le théâtre de conflits notables, et se tient à l'écart des conflits politiques en métropole.

Récemment, elle a pris le parti de Matteo Di Grassi durant la Guerre des trumvirs de 2013-2014, et lui a fait don de 400 gardes civiques. Bien qu'étant une cité de droit velsnien, ce qui suppose une autonome réduite, elle est en 2017 l'une des cités les plus riches et peuplées de la Grande République, et est devenue une place commerciale et boursière relativement ouverte sur le reste du monde.

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Saliera:
- Date d'octroi du statut de cité: 1223.
- Nature du droit: Cité de droit fortunéen.

Fondée en tant que cité par les velsniens à la fin de la conquête de la plaine velsnienne au début du XIème siècle, sous la période du Patrciat, l'emplacement stratégique de Saliera, à la frontière teylo-velsnienne, marque l'embellie de la ville, dont l'importance vient progressivement faire de l'ombre à la cité d'Umbra, plus au nord. Saliera se spécialise dans le travail du fer et d ela métallurgie, et tire des revenus notables des mines de fer, d'argent et d'or des montagnes du Zagros septentrional. Toutefois, elle reste une cité de droit velsnien jusqu’aux guerre celtiques, qui vont permettre à la cité de gagner encore en importance.

En effet, lorsque qu'Erwys Gwyndel fait irruption en plaine velsnienne durant la seconde guerre celtique, les mumtiples défaites velsniennes amènent la cité rivale d'Umbra à changer d'allégeance, et à accueillir l'envahisseur achosien. Saliera quant à elle, s'y refuse, et reste fidèle à la Grande République, dont elle est une contributrice notable de la victoire. Elle récupère au passage une partie du territoire d'Umbra, punie par Velsna, en plus de se voir octroyée le statut de cité de droit fortunéen, qui lui accord davantage d'autonomie.

La cité ne prend pas part à la guerre sociale, et reste encore une fois fidèle à Velsna. Elle développe une industrie de l'arment importante durant les guerres zélando-velsniennes et la guerre de neuf ans, en particulier dans la fonderie de pièces d'artillerie.

A partir de l'époque moderne, Saliera devient une plaque tournante de l'industrie lourde et de la sidérurgie, qui permet à l'industrie automobile de s'y développée grandement au début du XXème siècle. Elle est encore de nos jours considérée comme un poumon industriel du pays, et elle abrite le siège social de la plus grande entreprise automobile du pays: Strama.

A partir des années 2000, elle devient un bastion électoral eurycommuniste. Ayant rallié par la force des choses Dino Scaela durant la guerre civile, elle se soumet sans combats à l'armée de Matteo Di Grassi au lendemain de son débarquement à Umbra. Elle n'est pas sanctionnée par ce dernier du à ce ralliement précoce, ainsi que par le fait qu'elle s'est refusée à donner la moindre troupe à Dino Scaela malgré ses menaces multiples. Elle est un haut lieu du grand mouvement social velsnien de 2015.

T.....

Tarquina:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: 2014.
- Nature du droit: Cité de droit velsnien.

Cité située dans le grand nord de l'ile kolisienne, Tarquina est le résultat d'une politique de contrôle des routes commerciales septentrionales vers le Nazum à compter du XVème siècle. Cependant, si la cité de Tarquina est fondée officiellement en 1477, la région est explorée une premières fois sans grand succès par le messalien Agathocle, qui cartographie la région pour le compte de la cité velsnienne. Tarquina demeure jusqu'à aujourd'hui une cité relativement secondaire et isolée, du fait du caractère avorté de la voie commerciale sur laquelle elle se trouve (la manche blanche étant une route vers le Nazum plus prisée). Cependant, elle est le lieu d'une industrie notable d'exploitation de l'ambre et dispose de réserves gazières et pétrolières importantes dans ses fonds marins.

La ville reste éloignée de la quasi totalité des troubles politiques propres à Velsna depuis sa fondation, et son caractère mineur l'a même épargné des guerres zélando-velsniennes. Récemment en 2013, la guerre des triumvirs la voit prendre le parti de Matteo Di Grassi en théorie, mais sans lui envoyer le moindre soldat.


Tavaani:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: 1513.
- Nature du droit: Cité de droit occitan.

La possession de l'île de Tavaani est le seul héritage restant de la circumnavigation du monde par l'expédition du marin velsnien Filippo Di Cerva. Les velsniens, en quête d'épices, et d'un moyen de contourner les puissances fortunéennes et zélandiennes ayant le monopole du commerce de clous de girofle en Eurysie, y débarquent en 1503. Si le premier contact est pacifique, la mise sous tutelle de l'île provoque par la suite une révolte qui est matée dans le sang.

Dans un premier temps, l'île reste sous l'autorité d'un gouverneur militaire nommé depuis Velsna, assisté d'une garnison. Ce n'est que dix ans plus tard que l'ile est réorganisée en une cité-état, sur modèle de la cité de droit occitan. Ce choix s'explique par l'absence totale d'organisation sociale telle que celle-ci en pays wanmirien, qui demande donc d'adapter le droit local en conséquence, en la calquant sur le modèle des anciennes entités occitanes ayant conservé une partie de leur ancienne organisation par la création du statut de cité de droit occitan. Tavaani devient ainsi la cité la plus éloignée de la plaine velsnienne, et se trouve prise dans le feu des guerres coloniale entre Velsna et la Zélandia jusqu'au XVIIIème siècle, car si sa population est faible, elle demeure l'une des seuls îles à épices et à sucre détenue par Velsna.

Cette situation finit par se tasser dans le courant du début de l'ère industrielle, et Tavaani est davantage connue en 2017 pour être le siège d'une amirauté velsnienne, ainsi que pour sa statut de destination touristique. De nos jours, environs 40 000 personnes vivent sur l'île, dont peu de velsniens, ce qui en fait l'un des seuls territoires de la Grande République où le velsnien n'est pas une langue majoritaire. En tant que cité de droit occitan, elle dispose d'une autonomie large et d'un corpus de lois spécifique.


Tercera:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: 1703.
- Nature du droit: Cité de droit velsnien.

L'ouverture des routes commerciales entre la Manche et le Nazum à partir du XVème siècle, abouti à une véritable compétition entre nations eurysiennes, qui ont été les déclencheurs, avec la découverte du Nouveau monde, de la plupart des entreprises coloniales. Dans ce contexte, la Grande République a très rapidement acté l'exploitation de la route commerciale du détroit du Nazum, les routes leucytaliennes étant toutes détenues par Fortuna. L'île de Tercera, située non loin au nord, fut naturellement choisie pour accueillir, à partir du XVIème siècle, une étape de ce tracé qui est devenu rapidement incontournable pour la cité velsnienne.

Comme la plupart des entreprises coloniales velsniennes, Tercera n'est jusqu'en 1703 qu'un simple comptoir, officiellement tout du moins. Cependant, malgré sa faible population, qui encore en 2017 en fait théoriquement une cité très secondaire, son positionnement stratégique en fait un acteur politique d epoids au sein de la Grande République, à contrario de Tarquina, beaucoup plus isolée. Si la cité est modeste de taille, elle n'en reste donc pas moins une ville roche, foyer de nombreuses familles sénatoriales dans l'Histoire récente de la Grande République, et dont les intérêts économiques sont souvent pris en compte.

Cité de statut velsnien, ses institutions sont presque entièrement calquées sur celle de Velsna, comme toutes les agglomérations soumises à ce statut. Dans l'Histoire récente, Tercera a été remarquée pour s'être positionnée en faveur e Matteo Di Grassi durant la guerre civile de 2013-2014, et d'avoir fait le don d'un contingent d'élite de 100 hommes et femmes issus de bonnes familles. La ville profite depuis 2014 de la reprise intense des activités commerciales et diplomatiques de Velsna au Nazum.


Strombola:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: 2015 (statut de cité de droit velsnien de 1199 à 2015).
- Nature du droit: Cité de droit fortunéen.

Capitale de facto de l'Achosie velsnienne, que l'on nomme de manière peu précise la "Strombolaine", qui dans les faits est une appellation qui ne recouvre que l'île de Strombola. l'Histoire de Strombola est étroitement liée à celle de la conquête velsnienne de l'Achosie et plus largement, de la colonisation partielle du pays par les velsniens entre le XIIème siècle et l'indépendance achosienne en toute fin du XVIème siècle.

En effet, la grande période de conflit connue sous le nom de "Guerres celtiques" est à directement liée à la conquête de Strombola. La cité est une fondation achosienne, portant le nom préalable de "Caer Lanys". Lorsque les navires de commerce velsniens sont attaqués par des pirates originaires de la cité, ceux ci font appel à un groupe de mercenaires occitans de la plaine velsnienne nommés "Strombolains", en reférence à leur région d'origine, traquent les pirates sur ordre de la Grande République, avant de prendre la cité et de s'y installer. La réaction des autres cités achosiennes ne se fait pas attendre, mais celles ci se vont battre, et refusent l'arbitrage de la Grande République qui demande la fin des hostilités: c'est le début de la première guerre celtique. Strombola devient dés lors la tête de pont de l'invasion velsnienne d'Achos, et sa installe à sa tête le chef de ses mercenaires, Ménéon, "roi" de Strombola. Technqiuement, la cité ne fait pas encore partie de la Grande République, et il faut attendre la seconde guerre celtique pour voir son intégration définitive. Velsna subissant de nombreux revers en début de guerre, les strombolains font alors le choix inverse et contractent une alliance avec Achos, qui va se retourner contre eux. La Royauté occitane de Strombola est alors destituée au terme d'un siège terrestre et naval d'une ampleur, et la ville passe sous administration militaire, avant de devenir cité de statut velsnien. Ce n'est qu'en 2015 récemment qu'elle accès au statut plus enviable de cité fortunéenne.

Elle devint par la suite l'épicentre d'une culture hybride originale mêlant substrats achosiens et occitans et velsnianisation progressive de ses élites. Son territoire est sécoupé en une myriade de fiefs familiaux de grands porpriétaires, vivier de recrutement de soldats d'une aristocratie militaire de province qui donnera par la suite pamri les meilleures unités de l'armée velsnienne. Encore aujourd’hui, les mercenaires strombolains sont encore réputés.

A partir des grandes découvertes, elle revêt d'un tout autre statut lorsqu'elle devient une étape commerciale importante entre l'Eurysie et l'île Marquise, où est fondée la colonie de Nowa Velsna, dont elle profite encore. De nos jours cependant, elle est surtout connue pour la présence de la plus grande base navale de la Marineria velsnienne. Strombola, à l'instar du reste de l'Achosie du Nord, a été jusque récemment le théâtre des tensions liées aux activités terroristes du groupe indépendantiste de l'AIAN, qui se sont achevées en 1997 avec le traité du dimanche des rameaux. Toutefois, des tensions persistent entre la population velsnianophone comptant pour 80% à 85% de la population, et la population achosophone qui représente entre 15 et 20% de la population selon les dernières estimations, la majeure partie de ce foyer de peuplement étant situé dans les massifs centraux de la Strombolaine.

Il est à noter que la cité de Strombola, comme tout le reste de l'Achosie du Nord, a pris le parti de Matteo Di Grassi durant la guerre civile des Triumvirs de 2013-2014. Depuis plusieurs décennies, la cité est dirigée par un groupe sénatorial farouchement opposé à tout compromis avec le gouvernement de l'Achosie indépendante.

U....

Umbra:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: Fondation fortunéenne (première mention en 960).
- Nature du droit: Cité de droit fortunéen.

De toutes les cités de fondation fortunéenne qui ont pu constituer une concurrence sérieuse pour Velsna durant les premier siècles de la cité, Umbra est certainement l'exemple illustrant le mieux la résistance à l'hégémonie progressive sur le ville sur l'eau en plaine velsnienne durant la période du Patriciat. Fondée par des refugiés politiques de la Terra firma fortunéenne, les umbriens s'imposent jusqu'au début des années 900 comme la plus puissante de ses colonies. Toutefois, l'émergeance de Velsna marque le début d'une revialité sanglante, ponctuée d'au moins trois conflis documentés durant la première moitié du Xème siècle. Pour cause, Velsna bénéficie d'un emplacement stratégique à l'entrée de la baie azurée, qui lui permet de capter l'essentiel du traffic commercial destiné aux autres villes fortunéennes. Qui plus est, Velsna se constitue lentement un arrière-pays occitan, dont ses colonies-soeurs n'ont pas su se doter. La destruction de la cité d'Aquila dans les années 940-950 boulverse radicalement les rapports de force entre les colonies fortunéennes à son profit. En réaction, Umbra tente de constituer du coalition de diverses cités mineures du littoral de la plaine velsnienne, sans succès. Au terme de trois conflits, dont on duppose aujourd'hui qu'ils ne sont que trois épisodes d'une même phase (une guerre entrecoupée de trêves temporaires), elle finit par se soummettre en 961. Elle est ainsi la dernière des anciennes colonies fortnéennes à intégrer la Grande République.

Toutefois, cette perte d'indépendance ne signe pas la fin de la prospérité dont la cité bénficie, et elle reste le deuxième foyer de peuplement de la plaine velsnienne judqu'à aujourd'hui. Elle est entre autre particulièrement connue pour son industrie du luxe et de l'orfévrie, dont l'origine est à cercher à cette période. Si Umbra perd son indépendance de facto, il n'en reste pas moins que ses véilétés d'autonomie et son ressentiement vis à vis de Velsna à survécu jusque récemment. En effet, les guerres celtiques sont révélatrices de la suzeraineté très nominale qu'exerçait une cité sur l'autre. L'invasion d'Erwys Gyndel met ainsi au jour la fragilité de l'hégémonie velsnienne d'alors sur la région. La série de défaites infligées par le chef de guerre achosien pousse Umbra à faire defection, et à acceuillir ce dernier dans ses murs durant plusieurs années, celui-ci se servant d'Umbra comme une base d'appui à ses campagnes de pillage. Finalement, lorsque les achosiens sont contraints de rentrer en île celtique pour défendre leur territoire d'une invasion velsnienne en fin de guerre, Gwyndel abandonne Umbra, qui est reprise par les velsniens. Celle-ci est méthodiquement mise à sac par ces derniers, qui suspendent temporairement son statut semi-indépendant de cité fortunéenne, avant de l'amputer d'une partie de son territoire, donnant l'indépendance à plusieurs villes de sa chôra (territoire d'une cité).

Umbra se rebelle à nouveau durant la guerre sociale qui suit immédiatement ce conflit, mais n'est pas en tête de proue du mouvement au vu de ses anciennes allégeances qui lui ont fait perdre toute crédibilité. La cité ne connaît un renouveau qu'à partir de la découverte de l'Aleucie, qui consacre un nouveau boom économique,et une vitalité retrouvée par le grand commerce. Dans la lignée de son inimitié historique avec Velsna, elle intègre la ligue hanséanique zélandienne au XVIème siècle, avant de devoir la quitter sous la pression de cette dernière quelques décennies pus tard.

De nos jours, Umbra reste la deuxième plus grande ville de la République, et certainement l'une des plus riches, de par so industrie de construction navale, du luxe et du développement de la haute technologie. Récemment, Umbra a été le point de débarquement des forces de Matteo Di Grassi en plaine velsnienne. Cette dernière, qui avait pourtant prêtée allégeance à Vinola, a ainsi permis indirectement la victoire de l'achoso-velsnien contre Dino Scaela. Umbra s'est ainsi vue récompensée par de nombreux butins prélevés sur le territoire de Vatluna, et ses forces ont prit une grande part dans le conflit.

V.....

Vatluna:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: fondation fortunéenne.
- Nature du droit: Cité de droit fortunéen.

Parmi les colonies fortunéennes établies à partir du VIIIème siècle en plaine velsienne, Vatluna est proablement la plus ancienne. Bien que la date exacte de fondation ne soit pas avérée, celle de 762 s'impose comme celle ayant le davantage d’occurrences. Elle forme ainsi la tête de pont de cette dynamique de migration historique qui culminera avec la fondation de Velsna quelques décennies plus tard.

De son Histoire au haut-moyen âge, on sait que le statut de Vatluna, dont l'emplacement géographique entre Velsna au nord, et Umbra au sud, tend à faire de son territoire un terrain d'affrontement entre les deux cités. L'Histoire de Vatluna jusqu'à sa soumission à Velsna ne sera qu'un éternel mouvement de balancier entre les deux puissances, qui garantissait à celle-ci une prééminence sur la politique locale. On peut ainsi dire que jusqu'au tournant de la fin du IXème siècle, c'est Vatluna qui constitue l'épicentre de la culture fortunéenne en plaine velsnienne. Pourtant, cet équilibre se brise rapidement au profit de Velsna, avec l'extension de son territoire de plus en plus en avant dans les terres occitanes. Tant et si bien que le conflit séculaire entre Velsna et Umbra se termine au profit de la derière, qui s'accapare la totalité de la côté velsnienne actuelle, et prive Vatluna du moindre débouché commercial. Celle-ci finit par intégrer la grande République dans les années 980. A partir de là, elle reste une cité de première importance, et capte une part importante du commerce extérieur velsnien. Les élites velsniennes et valutnéennes se mêlent, mais jusqu'à nos jours, la cité, l'une des plus conservatrices de la plaine, conserve ses spécificités propres de gouvernement.

Durant les guerres celtiques, Vatluna fait montre d'une fidélité sans faille à Velsna, même au plus fort de l'invasion de d'Erwys Gwyndel. La trahison d'Umbra et son ralliement à ce dernier permet agrandissement des territoires de Vatluna à son profit. Mais la cité, en plus de l'accaparement de terres agricoles fertiles, capte désormais une part no négligeable du trafic commercial destiné à Umbra, qui est détourné à son profit. Cette fidélité persiste durant la guerre sociale, au cours de laquelle la cité, si elle reste officiellement neutre, se se manifeste pas, à contrario de presque tous ses voisins.

Toutefois, tout comme Umbra, elle intègre la Ligue hanséanique zélandienne, ce qui n'est pas sans susciter l'ire de Velsna. Ces liens perdureront jusqu'au milieu du XVIIème siècle. La cité est jusqu'à nos jours un haut lieu de patronage des arts et des lettres velsniennes, même si elle est connue avant tout pour sa contribution aux lettres velsniennes en période classique.

De nos jours, elle reste l'une des villes les plus peuplées de la plaine velsnienne. Elle est connue pour être le foyer d'une élite foncière traditionnellement conservatrice, et s'est alignée sur Scaela durant la guerre civile des triumvirs. En conséquence, elle a été particulièrement visée par les sanctions d'après guerre vis à vis des anciens scaeliens. Elle a été amputée de certains territoires, et une partie de son élite politique a subit l'exil, ou pire.


Velathri:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: 2015 (citée fondée en tant que de droit velsnien en 1197).
- Nature du droit: Cité de droit velsnien.

Située en Achosie du Nord (île celtique), Velathri est tout comme Strombola étroitement liée à l'Histoire des guerres celtiques. Au cours de la première guerre celtique, les forces velsniennes débarquent au nord de l'île après la conquête de Strombola par des mercenaires occitans dont Velsna s'est faite le soutien. Contrairement à Strombola, qui était une fondation achosienne qui a été réoccupée par les velsniens plus tard, Velathri est considérée comme une fondation ex-nihlo, que l'on attribue au préalable à l'installation d'un camp militaire permanent servant à effectuer des opérations militaires en territoire achosien, qui par la suite est devenue une cité à part entière une fois la guerre terminée. On pense que les premiers habitants sont les familles que les gardes civiques velsniens ont ramené du continent. La date de dérogation du statut de cité de droit velsnien n'est pas connue aveccertitude. On sait que le camp militaire est crée en 1184, et on considère le plus souvent que sa transformation en cité-état n'est pas à dater d'avant 1197.

Velathri connaît par la suite les ravages de la seconde guerre celtique, et est prise en 1218 par une expédition achosienne, avant d'être reprise par le velsnien Pietro Balbo en 1231. Velathri connait son apogée à la suite du conflit, lorsqu'elle est faite "capitale de toute l'Achosie" entre 1235 et 1400. En effet, malgré le fait que Strombola est plus peuplée, elle n'est pas une fondation velsnienne, et ses élites étaient alors davantage occitanes que velsniennes malgré la chute de la royauté locale durant la seconde guerre celtique. Cependant, les le statut de Velathri s'efface peu à peu au profit de sa voisine insulaire du nord, laquelle dispose d'installations portuaires mieux situées et capte une part importante du commerce entre Velsna et l'Aleucie.

C'est également la mise en valeur des possessions achosiennes et l'amplification de la colonisation velsnienne de la région qui achève d'ôter à Velathri son statut de cité importante. En effet, la multiplication des fondations de cités ampute progressivement Velathri de son hégémonie toute relative en Achosie du nord (le territoire de cette dernière, techniquement, possédait l'ensemble du pays achosien). L'indépendance de l'Achosie du sud au XVIème siècle marque également un rude coup, qui est porté à son économie eposant davantage sur la propriété foncière que Strombola, dont le peu de terres arables à disposition à encourager à se tourner vers le grand commerce. Elle ne connaît par la suite plus un très grand rôle dans la République, et est davantage connu pour être une zone de cantonnement militaire qu'une destination enviée.

Jusqu'à récemment, le territoire de Velathri a aussi été marqué par les activités terroristes de l'AIAN. La plupart des évènements de ce que l'on nomme "Guerre de l'AIAN" on teu lieu sur le territoire de Velathri. Plus récement encore, la cité a pris le parti de Matteo Di Grassi durant la guerre des triumvirs, et a fait don d'un bataillon de chasseurs de Velathri, une unité d'élite spécialisée dans la guerrilla et contre-guerilla. De nos jours, la ville est surtout connue pour son intense activité d'élevage, set son élite foncrière locale dont l'une des activités princpales est le mercenariat au service de Velsna ou à l'étranger.


Velcal:
- Date d'octroi du statut de cité actuel: 978.
- Nature du droit: Cité de droit velsnien.

Cité dont le territoire est située directement au sud de la Chôra velsnienne (territoire à proprement parler de la ville de Velsna), Velcal constitue l'une des étapes dans la conquête du territoire de la plaine velsnienne par la cité sur l'eau. Le récit de sa fondation n'est que l'une des dernières pages dans la rivalité que se sont livrés Velsna et Umbra dans le processus d'unification de la région, alors fragmenté en une multitude d'entités occitanes indigènes ou fortunéennes, et intervient alors que ce processus est pleinement entamé. La destruction de la confédération aquiléenne dans les années 950 laisse à Velsna les coudées franches dans la colonisation de la plaine au delà de la Chôra. Le site de Velcal est alors désigné comme nouvelle colonie, alors que les umbriens convoitent ce même territoire. Finalement, un court conflit verra la victoire des velsniens (et non un pari comme le disent les récits folkloriques).

Dés lors, Velcal devient un point stratégique, de par sa position de verrou assurant l'accès à la chôra de Velsna, sans pour autant en faire partie, les citoyens de la colonie ayant fait la demande d'un statut spécifique. Si la cité n'a jamais eu un rôle économique majeur, elle acquiert rapidement un rôle religieux et culturel notable. En plus d'être le siège d'un évêché important, Velcal devient le lieu où se tiennent les jeux confédéraux velsniens, qui réunit toutes les cités de la plaine velsnienne. Crée dans les années 970, les jeux ont probablement pour rôle de cimenter l'hégémonie nouvelle de la cité sur l'eau dans la région. Ajouté à cela, elle est également le lieu de réunion de l'Assemblée des Comices libéralis jusqu'au XVIème siècle, où sont arbitrés les différends entre cités de la Grande République.

Si ce rôle est tombé en désuétude au début de la période moderne, les jeux confédéraux de Velcal existent encore de jours, de même que son rôle politique existe encore au travers de la Ligue de Velcal (2015).

Historiquement, Velcal n'a cependant jamais vêtu d'une autre importance que celle du rôle d'arbitre, et a souvent été partie négligeable dans le cadre des rapports internes à la Grande République. Elle est restée fidèle à Velsna, à la fois durant les guerres celtiques et la guerre sociale, et a eu à en payer le prix fort lors de l'invasion du chef de guerre Gwyndel, qui a détruit la ville en 1219, après la catastrophique bataille de Velcal. Elle e participe aux à la guerre sociale qui a suivie et est dans l'ensemble, restée à l'écart des grands rapports de force. Récemment, elle s'est evertuée dans sa neutralité historique dans le cadre de la Guerre civile des Triumvirs de 2013-2014, en ne prenant aucun parti, ce qui ne l'a pas empêchée d'être envahie par les forces scaeliennes.

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