27/11/2015--Espace aérien de Maximus
Il était 10h du matin, cela faisait déjà une journée que l'avion volait avec de brèves escales pour recharger le carburant. Le Commandant Viktor Zimov, qui était déjà bien loin de sa première mission, mais ma première à l'étranger patientait dans l'avion qu'on atterrisse pour enfin débuter la mission : Former l'armée maximilliane à l'usage des armes achetées au combinat militaro-industriel novais. Il regardait sa légion d'honneur, repensant au moment où il l'avait obtenue, recevant les honneurs du Président Directeur Général Yuri Lavrov alors que le pays était encore une dictature. Il venait de réussir avec sa petite troupe d'une quinzaine de personnes à retrouver la trace du terroriste Alexeï Romanov. Face à cette réussite, il avait obtenu le commandement de l'ensemble de la brigade d'élite ainsi que le grade de commandant et une somme d'argent, bien que ne l'intéressant que peu à l'inverse de la majorité des novais, qui poursuivaient l'argent yeux bandés. Sans oublier bien sûr, la plus haute distinction que peu d'heureux ne pouvaient avoir, la Légion d'honneur. Il en était fier, malgré le Régime qui différait de l'actuel. En effet, bien qu'il avait prêté allégeance à la République, son engagement personnel pour celle ci était faible. Mais il préférait trahir ses idéaux que sa patrie. La patrie est l'idéal suprême.Les sièges étaient peu confortables dans l'avion et l'on entendait le bruit désagréable des moteurs qui ronronnaient. Mais à vrai dire, cela convenait parfaitement aux militaires de la brigade d'élite qui avaient l'habitude de terrains bien plus dangereux et bien moins confortables. Le Commandant jeta un bref regard sur ses troupes. Ils les sentaient distraient, prenant la mission qui allait suivre pour de la rigolade. En effet ils avaient vécus des choses qui à coté, entrainer l'intégralité des armée maximillianes semblait facile. Il ce nota intérieurement qu'il faudra faire avant l'atterrissage un discours pour remettre ses frères d'arme au sérieux. Il contemplait à nouveau la médaille honorifique, la légion d'honneur, avec ses contours en argent et en bronze, incurvé de l'étoile dorée de Novokrat. Il fut interrompu dans sa contemplation par un adjudant chef :Adjudant chef : Mon Commandant, nous seront atterrit dans dix minutes.
Viktor Zimov : Parfait, vous pouvez disposer.
Il se leva, et se dit que c'était le moment du bref discours qu'il s'était noté intérieurement de faire en raison de la déconcentration de ses compagnons.Viktor Zimov : Soldats, nous atterrirons d'ici quelques minutes en terre maximilliane. Je sais ce que vous pensez. Vous pensez que cette mission sera de la rigolade. Mais n'oubliez pas que vous avez été choisis pour votre excellence, votre expérience et votre efficacité. En effet, une opération à l'étranger nécessite de grandes qualités, qualités que vous avez et que vous devrez utiliser. Vous avez déjà affrontés la mort, la mort de frères d'armes, traversé l’enfer là où d'autres ont échoués. Mais ne vous y trompez pas. Vous représentez Novyavik. Notre patrie, belle patrie que nous devons protéger, même en œuvrant parfois pour des étrangers. C'est la jeune réputation militaire de Novyavik qui est en jeu. Autrement dit, même à l'étranger, vous servez la patrie. Un soldat ne baisse jamais sa garde, même en temps de paix, c'est pourquoi nous devons entrainer avec le plus de sérieux possible les armée Maximillianes. Viktor Zimov regarda discrètement sa montre, on allait bientôt entamer la phase d'approche. Il devait écourter son discours. Serverez vous Novyavik encore une fois, notre mère, notre mère à tous ? Oui ! OUI ! Alors nous formerons avec tout le sérieux qu'il soit les armées Maximillianes à l'usage de nos armesIl dit "nos" en pointant sa poitrine.Sur ce, soldats, camarades, frères d'armes de toujours, en mission.
Après cela, l'avion atterrit, la longue mission qui s’annonçait pouvais enfin commencer.Commandant Viktor Zimov