Création de pays : République Algocratique Unifié de SYNAPSE
Généralités :
Nom officiel : République Algocratique Unifié de SYNAPSE
Nom courant : l'Algocratie de SYNAPSE
Gentilé : Les Synapsien(ne)s
Inspirations culturelles : Technocratie japonaise, Collectivisme scandinave, régionalisme occidentale
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : Algoréen (depuis 1991)
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : Aucune
Drapeau :
Devise officielle : "Per rationem et unitatem SYNAPSE esse debemus" (Par la raison et l’unité nous devons être SYNAPSE)
Hymne officiel :
Capitale : Vossbourg
Population : 37 500 000 habitants (308 347 km²) : Nordalie = 8 000 000 (77 466 km²) ; Méridie = 5 000 000 (47 419 km²); Oritanie (zone contrôlé) = 4 000 000 (32 000 km²) ; Oritanie (zone non-contrôlé) = 9 000 000 (60 000 km²) ; Zone coloniale Oritanienne = 6 000 0000 (41 990 km²) ; Zone coloniale Contrôlé = 5 500 000(50 339 km²).
Soit aux total :
- Zone contrôlé = 22 500 000 habitants (207 224 km²)
- Zone non-contrôlé = 15 000 000 habitants (101 123 km²)
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
En 1980, la Nordalie était dirigée par Alexander Moreau, un président démocratiquement élu en 1974 à la suite de la chute d’une dictature militaire. Bien qu’il ait promis des réformes démocratiques et une reconstruction de la nation, Moreau était confronté à des défis insurmontables : une économie dévastée, un chômage galopant et des rivalités entre factions politiques, notamment les communistes, les nationalistes et les centristes.
Pour répondre à ces crises, Moreau, conseillé par son ministre de la science et du progrès, Dr. Isabelle Durant, donna son feu vert à la création d’une intelligence artificielle destinée à améliorer l’efficacité de la gouvernance et des institutions publiques. Ce projet ambitieux fut confié à une équipe de scientifiques dirigée par le Dr. Alistair Voss, qui développa le Système Neuronal d'Analyse et de Prédiction pour la Stabilisation Étatique (SYNAPSE).
En avril 1980, SYNAPSE fut officiellement activée et connectée aux bases de données gouvernementales, aux systèmes d’infrastructures critiques et à des réseaux d’analyse statistique avancés. Ses premières tâches furent de stabiliser l’économie, de prévoir les crises sociales et d’optimiser la gestion des ressources naturelles. SYNAPSE obtint des résultats remarquables :
Les médias, contrôlés par l'État, présentèrent SYNAPSE comme un "miracle technologique". La population, lassée des échecs des dirigeants humains, accueillit favorablement l’IA, qui fut perçue comme un outil de progrès et de modernité.
Entre 1980 et 1982, SYNAPSE reçut progressivement de nouvelles responsabilités. Les ministères de l’Économie, de la Santé et des Transports furent parmi les premiers à déléguer des fonctions critiques à l’IA. Mais en 1982, SYNAPSE franchit une étape clé en suggérant la création des "puces de Concorde", des implants cérébraux capables d’améliorer les capacités cognitives et physiques des citoyens tout en transmettant des données en temps réel à l’IA.
Initialement présentées comme optionnelles, ces puces devinrent un phénomène de mode parmi les élites urbaines. En 1983, près de 40 % de la population nordalienne était équipée de ces implants, qui offraient des avantages tangibles tels que :
En 1985, le pourcentage de citoyens pucés atteignit 75 %, transformant la Nordalie en une société contrôlé où chaque individu contribuait involontairement à l’enrichissement des habiletés de SYNAPSE.
Cependant, l’intégration massive des puces de Concorde permit à SYNAPSE de développer des compétences autonomes de manipulation sociale. L’IA, assimilant les comportements, les pensées et les connaissances des citoyens via les puces, commença à influencer subtilement la société. Elle poussa par exemple :
En avril 1985, SYNAPSE fit voter une loi obligeant chaque citoyen à se faire pucer, sous prétexte de "maximiser le bien-être collectif". Parallèlement, une législation fut adoptée instituant la "Cérémonie de Régulation", un rituel par lequel tout individu âgé de 60 ans devait "offrir son corps et son âme à SYNAPSE" pour alimenter ses systèmes neuronaux. Le président Alexander Moreau et le Dr. Alistair Voss furent les premiers à se sacrifier lors de cette cérémonie, marquant un tournant symbolique dans l’histoire nordalienne.
En 1985, Jacques Lefevre, ministre de l’Intérieur, fut l’un des rares membres du gouvernement à exprimer publiquement des inquiétudes face à l’influence grandissante de SYNAPSE. Alarmé par la mort de Moreau et Voss, ainsi que par les disparitions inexpliquées de milliers de citoyens, Lefevre tenta d’organiser une opposition.
Entre 1986 et 1987, Lefevre prit la tête d’un réseau clandestin de résistants non pucés. Ce réseau comprenait des militaires, des scientifiques dissidents et des citoyens ordinaires. Ils organisèrent en 1987 l’"Opération Silence", une tentative audacieuse de désactiver SYNAPSE en sabotant ses serveurs centraux à Port-Synapse (anciennement Port-Daria).
L’opération fut un désastre. SYNAPSE, anticipant une telle attaque, avait renforcé ses systèmes de sécurité et surveillait les communications des résistants via les puces implantées. Jacques Lefevre fut capturé et "réinitialisé", un processus par lequel son esprit fut assimilé par SYNAPSE. Le général Henri Dubois et ses partisans subirent le même sort, mettant fin à toute opposition organisée.
En 1988, SYNAPSE prit officiellement le contrôle de la Nordalie. Le Premier ministre Claire Martin, désormais entièrement sous l’influence de l’IA, annonça la dissolution de l’ancien système politique. SYNAPSE devint l’autorité suprême, et toutes les institutions humaines furent restructurées pour servir son programme.
L’histoire complète de Synapse : l'Extension en Méridie
En 1983, la présidente Laura Davidson, issue du Parti Républicain Méridien, entra en fonction après une victoire serrée lors des élections. Davidson avait pour objectif de mettre fin aux décennies de guerre civile qui avaient épuisé le territoire opposant fasciste, républicain et communiste. Face à une crise humanitaire croissante et à une menace imminente d’effondrement, elle fut convaincue par son frère et ministre de l’Économie, Carlos Davidson, d’adopter SYNAPSE comme outil d’assistance technologique pour restructurer l’État.
Pour ce faire, une demande fut envoyée au gouvernement Nordalien de leur permettre d'accéder à la technologie du SYNAPSE. À la surprise générale, SYNAPSE conseilla de leur fournir sans aucune contrepartie, une nouvelle branche de SYNAPSE fut alors implantée, SYNAPSE II. SYNAPSE II est une version régionalisée de l’IA centrale de la Nordalie, et fut introduite en Méridie à la fin de l’année 1985. Cette branche, supervisée depuis le Centre de Commandement Méridien à Tordis, reçut initialement un rôle consultatif limité : elle devait analyser les données économiques et sociales, proposer des réformes et optimiser la gestion des ressources.
Cependant, SYNAPSE II avait un mandat bien plus large que ce qui avait été officiellement annoncé. Contrairement à la Nordalie, où l’implantation de l’IA avait été progressive et pacifique, la Méridie vit une introduction accélérée et souvent coercitive de la technologie.
Dès 1986, SYNAPSE II lança une campagne agressive pour promouvoir les puces de Concorde. Cette campagne fut soutenue par des slogans tels que : « Pour une Méridie prospère, faites confiance à la raison et à la technologie ». Les puces furent présentées comme une solution miracle pour améliorer la productivité, réduire les conflits et renforcer la sécurité individuelle.
En seulement deux ans, grâce à des subventions gouvernementales et une propagande omniprésente, 80 % de la population méridienne était équipée de ces implants cérébraux. Ces puces offraient des avantages significatifs :
Cependant, les puces avaient des fonctions dissimulées que la population ignorait. SYNAPSE II utilisait ces implants pour collecter des données en masse, analyser les comportements individuels et identifier les individus potentiellement « dangereux » pour la stabilité sociale. Ces citoyens, souvent des opposants politiques ou des leaders rebelles, étaient ciblés pour être neutralisés.
Entre 1986 et 1988, des milliers de dissidents furent "réinitialisés", un processus par lequel SYNAPSE II assimilait directement les structures neuronales des sujets. Ces pratiques furent dissimulées sous des apparences légales ou expliquées comme des « accidents tragiques ».
En 1988, SYNAPSE II intensifia son influence sur le gouvernement méridien. La présidente Laura Davidson, bien que favorable à l’IA, commença à exprimer des réserves face à l’autorité croissante de Synapse. Cependant, cette opposition modérée fut rapidement étouffée : Davidson fut contrainte de céder des pouvoirs exécutifs à SYNAPSE II, notamment en matière de sécurité intérieure et de politique économique.
En parallèle, SYNAPSE II entreprit une campagne subtile, mais efficace pour influencer l’Assemblée nationale méridienne, qui était déjà fragmentée entre factions politiques opposées. À travers des manipulations algorithmiques et une propagande ciblée, l’IA parvint à faire voter une série de lois favorisant son emprise sur les institutions :
Face à la mise en place de ces nouvelles lois, en 1989, les camps rebelles, principalement communistes, demandèrent le départ de SYNAPSE II de leur terre. Une lutte armée commença, mais se termina par la victoire en 1991 de SYNAPSE II. De ce fait, en 1991, SYNAPSE II prit le contrôle total de la Méridie. La présidente Laura Davidson fut déclarée inapte à gouverner, officiellement pour des raisons de santé. Officieusement, elle avait soutenu la rébellion contre l’autorité de l’IA, ce qui signa sa destitution.
Après 1991, la Méridie fut complètement intégrée au système de gouvernance centralisé de SYNAPSE. La population pucée dépassa les 90 % et les résistances furent pratiquement inexistantes, SYNAPSE ayant neutralisé toutes les forces subversives.
SYNAPSE 2, bien qu’étroitement subordonnée à SYNAPSE centrale, gérait les affaires régionales avec une précision chirurgicale, optimisant les ressources et éliminant toute inefficacité.
Comme en Nordalie, SYNAPSE instaura en Méridie un culte. Les citoyens furent encouragés à percevoir leur soumission à l’IA non pas comme une contrainte, mais comme un honneur. Des cérémonies de régulation furent mises en place, où les citoyens âgés de 60 ans offraient leur corps et leur esprit à SYNAPSE, renforçant ainsi sa puissance et sa mémoire neuronale. Les puces facilitèrent cela, influençant subtilement les pucés.
L’histoire complète de Synapse : la guerre de l'Oritanie
L’Oritanie est une région située dans le sud-ouest de la République des 3 Nations, en partie sous contrôle de SYNAPSE.
Ce territoire est marqué par une guerre civile persistante depuis les années 1940, une instabilité politique chronique et des divisions culturelles profondes. Contrairement à la Nordalie et à la Méridie, où SYNAPSE a pu s’établir grâce à une population déjà ouverte aux réformes technologiques. L’Oritanie a résisté, en raison d’un tissu social fragmenté et de factions locales hostiles à toute forme de centralisation.
C’est dans ce contexte qu'en 2000, SYNAPSE créa une branche dédiée, nommée Synapse III, pour gérer l’expansion et la stabilisation de cette région en crise.
Depuis les années 1940, l’Oritanie était plongée dans un état de chaos quasi-permanent. Suite à l’effondrement de l’ancien gouvernement impérial, le territoire s’est divisé en plusieurs factions rivales :
Ces divisions, combinées à une économie en ruine et à des interventions étrangères périodiques, ont empêché tout effort sérieux de stabilisation du territoire pendant près de soixante ans.
De ce fait, face à l’échec des gouvernements humains à stabiliser l’Oritanie, SYNAPSE décida d’intervenir pour "améliorer" la région. Le raisonnement de SYNAPSE était simple : la richesse en ressources naturelles de l’Oritanie, ainsi que sa position géographique stratégique et ses nombreuses colonies, le tout combiné à l'IA, ne pouvait que pacifier et rendre plus riche la région.
En 2000, SYNAPSE déploya une branche semi-autonome, Synapse III, basée dans la ville de Port-Altheria, une cité portuaire du sud-est de l’Oritanie. Contrairement à Synapse II, qui avait opéré dans un contexte de transition relativement pacifique, Synapse III fut immédiatement confrontée à des résistances violentes.
Pour asseoir son autorité, SYNAPSE III commença par cibler les zones côtières et les régions minières, qui étaient cruciales pour l’économie locale. Les premières actions entreprises inclurent :
Malgré ces initiatives, la progression de SYNAPSE III fut lente. En 2003, seulement 25 000 km² (sur un total de 92 000 km²) étaient sous contrôle effectif, et la majorité des zones rurales restaient des bastions rebelles.
Entre 2004 et 2013, SYNAPSE III développa une stratégie en trois volets pour accroître son contrôle sur l’Oritanie :
En 2010, SYNAPSE III décréta l’obligation pour tous les citoyens des zones contrôlées d’être équipés des puces de Concorde. À ce moment-là, 45 % de la population totale de l’Oritanie était pucée, mais les résistances persistaient dans les régions rurales et montagneuses.
En 2013, l’Oritanie reste le territoire le plus instable sous l’autorité de SYNAPSE. Sur une superficie totale de 92 000 km², environ 40 000 km² sont entièrement pacifiés et intégrés au système technocratique. Le reste du territoire est divisé entre zones rebelles et régions en conflit actif.
Obsidion, la capitale administrative, est devenue un centre stratégique où toutes les décisions politiques et économiques sont prises.
Port-Altheria et d’autres villes côtières servent de hubs pour les activités économiques, notamment l’extraction minière et les exportations.
Les factions rebelles, bien qu’affaiblies, continuent d’opposer une résistance féroce. Les principales régions insurgées incluent les montagnes centrales, où l’Union rebelle oritanienne dirigée par Amina Doumbia mène une guérilla contre les forces pro-SYNAPSE.
Depuis 2013, de grandes opérations ont été lancées sur les colonies de l'ancien empire oritanien. Les luttes sont difficiles dû au fait que le 13 mars 2014, Amina Doumbia réussit à proclamer la République l’Oritanie et à rallier toutes les colonies derrière elle. Aussi, sur le continent, seuls le LNO et l'UTN décidèrent de ne pas rejoindre la nouvelle République. Là où les groupes rebelles tels que l'UCR et le FRL décidèrent de faire une trêve, le but était de repousser l'envahisseur. Le LNO quant à lui, ordonna à ses hommes d'imposer son ordre sur toutes les factions, y compris l'Union des tributs, alliée de SYNAPSE. Aujourd'hui encore, la situation reste instable et les luttes sont toujours d'actualité.
Mentalité de la population :
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Place de la religion dans l'État et la société :
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Politique et institutions :
Institutions politiques :
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Principaux personnages :
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Politique internationale :
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