━◈ Une Terre de Renouveau (1625-1670)
L’histoire du Royaume de Xartez commence au XVIIᵉ siècle, une époque marquée par la révolution des bourgeois et des nobles dissidents au sein du Saint Empire Menkelt en proie à des révoltes internes, des guerres civiles et des bouleversements sociaux. En 1625, un groupe de nobles et de marchands dissidents, épuisés par les combats incessants et la répression féroce du pouvoir central, se résolut à quitter l’empire pour chercher refuge dans des terres lointaines. Leur expéditions les conduisit à travers des océans déchaînés et des régions inexplorées.
Pendant leur voyage, le groupe se divisa en plusieurs factions. Bien que toutes aient l’intention de fonder une nouvelle société, leurs visions divergent. Certains désiraient s’éloigner des monarchies du Menkelt pour bâtir un système plus égalitaire, tandis que d’autres souhaitaient conserver les traditions monarchiques du passé. De plus, des querelles internes, des disputes sur la direction à prendre et des conflits sur la gestion des ressources poussèrent ces groupes à se séparer et à explorer différentes parties du territoire qui deviendra le Royaume de Xartez.
━◈ Les Premiers Établissements (1670-1795)
En 1670, les différents groupes se retrouvèrent, chacun sur une portion de territoire qu’ils avaient trouvée au terme de leurs voyages. Cette terre, au climat modéré et aux ressources naturelles abondantes, était encore vierge de toute habitation humaine, mais les exilés découvrirent bientôt les vestiges d’une civilisation ancienne. Des ruines celtiques, témoins d’une époque révolue, furent trouvées dans les terres qu’ils occupaient, renforçant l'idée que ce territoire avait été sacré pour d'autres peuples avant eux. La mise à jour de ces monuments mégalithiques nourrit la croyance que cette région serait le point de départ d’une civilisation nouvelle, où des traditions anciennes se mêleraient à l'impact des leçons tirées du Menkelt.
En dépit des tensions entre les différentes factions, les exilés commencèrent à s’installer et à mettre en place des communautés organisées. Ils édifièrent des villages fortifiés pour se protéger des dangers naturels et des menaces externes. À mesure que leur nombre augmentait, des conseils locaux furent créés, rassemblant les plus âgés et les plus sages parmi eux, afin de prendre des décisions concernant la gestion des terres, les échanges commerciaux, la répartition des ressources et la sécurité des communautés.
À cette époque, plusieurs vagues migratoires successives aidèrent à l’implantation des colonies dans les régions du territoire. En 1720, les communautés se divisèrent en cinq grands centres régionaux, chacun dirigé par un groupe d'Anciens. Ces centres furent créés en respectant les traditions celtiques et la mémoire des ancêtres.
Les premières capitales locales furent établies :
➺ Lir au nord, représentait la mer, et devint un centre commerçant vital.
➺ Oghma à l’ouest, était dédiée à la sagesse et à la connaissance.
➺ Eriu à l’est, était la région des terres fertiles et de la prospérité.
➺ Dagda au sud-ouest, symbolisait la force et la fertilité des terres agricoles.
➺ Morrigan au sud-est, était associée à la guerre et aux prophéties.
Cependant, malgré la fondation de ces grandes régions, les tensions entre elles ne tardèrent pas à se manifester. Chaque région, cherchant à préserver son indépendance, développa des règlements distincts et se contenta souvent de négociations informelles. L’unité restait précaire et la séparation des exilés en différents groupes avait laissé des fractures culturelles et politiques qui persistaient tout au long du XVIIIᵉ siècle.
━◈ L’Unification et la Fondation du Royaume (1795-1859)
Bien que les régions de Xartez aient été relativement isolées, des rassemblements eurent lieu régulièrement au fil du temps. En 1825, un conseil inter-régional fut organisé afin de résoudre des conflits territoriaux. C'est à cette époque que les Anciens des différentes régions se réunirent plus régulièrement pour discuter de questions communes, telles que la gestion des ressources naturelles et la sécurité contre les menaces extérieures. Bien que ce fût un premier pas vers l'unité, il fallut attendre 1859 pour que l'union des régions de Xartez soit véritablement réalisée.
Les tensions internes entre les régions, exacerbées par des crises économiques et des conflits frontaliers, rendirent évident le besoin d’unifier les différents groupes sous une seule autorité.
Le 13 janvier 1859, un grand conseil fut convoqué, rassemblant les chefs de régions et les Anciens des cinq grands territoires. Ce conseil constitua le point de départ de la création du Royaume de Xartez, dont l’objectif était de fusionner les ressources, établir un gouvernement central et mettre fin aux conflits internes menaçant la stabilité de la région. Lors de ce conseil historique, la question du pouvoir royal fut résolue par l’élection d’un monarque issu des plus anciennes lignées de noblesse. Bien que la couronne symbolisât l’unité du royaume, elle était dirigée par un ensemble de conseils régionaux. La capitale du royaume fut choisie à Karnélion, un site sacré au cœur du territoire, réputé pour ses monuments mégalithiques. Le nom de Karnélion, qui signifie "monument sacré", honorait l'importance spirituelle de ce lieu pour le peuple de Xartez.
La proclamation du Royaume de Xartez fut le point final à plus de deux siècles de divisions internes. Ce fut le commencement d’une ère nouvelle, une ère d’unité et de force sous une seule bannière. Les exilés, autrefois dispersés, avaient trouvé un moyen de se regrouper et de surmonter les défis du monde moderne ensemble.
━◈ Dynastie Kerlian (1859 - )
➺ Kerlian I (1859 - 1867)
Kerlian I monta sur le trône en 1859, suite à la proclamation du Royaume de Xartez. Le royaume, encore jeune, faisait face à une instabilité régionale. Pour y remédier, Kerlian I chercha à solidifier l’unité interne, optant pour un gouvernement absolu, concentrant tous les pouvoirs en ses mains. Il se lança dans la création d’une infrastructure moderne, reliant les régions du royaume à l’aide de réseaux ferroviaires et fluviaux pour encourager les échanges commerciaux et la circulation des habitants. Un système fiscal rigide fut instauré pour financer ses projets, tout en préservant un contrôle strict des ressources. Sa politique extérieure, marquée par un isolationnisme affirmé, visait à préserver l’indépendance de Xartez. En 1867, il mourut prématurément d’une maladie incurable, laissant derrière lui un royaume bien structuré, mais replié sur lui-même.
➺ Kerlian II (1867 - 1879)
Le fils de Kerlian I, Kerlian II, monta sur le trône en 1867 à l’âge de 30 ans.
Le règne de Kerlian II fut marqué par une continuité avec celui de son père, en maintenant une monarchie absolue tout en mettant en place des réformes. Il initia de grands projets d’infrastructures, dont le réseau de transport, et introduisit en 1873 le Code civil, une avancée majeure pour la centralisation de la justice. Il chercha également à renforcer l’unité nationale en valorisant les traditions celtes. Toutefois, il rencontra une forte opposition de la part des nobles locaux. Kerlian II mourut en 1879 après une grave maladie.
➺ Kerlian III (1879 - 1881)
Kerlian III, le fils cadet de Kerlian II, monta sur le trône à l’âge de 23 ans. Son règne fut marqué par une succession de mauvaises décisions, ainsi que par des scandales de corruption et une gestion inefficace des ressources. Son inexperience et son indulgence envers des conseillers corrompus menèrent à une mauvaise gestion des finances royales. En 1880, une grave famine frappa certaines régions du royaume, aggravée par la mauvaise allocation des ressources, provoquant une révolte populaire. Les tensions internes explosèrent en 1881, avec le déclenchement d’une guerre civile qu'on nommera la guerre de la faim, alimentée par des affrontements entre les partisans de la monarchie absolue et ceux du parlementarisme. Le roi fut contraint d’abdiquer sous la pression. Il mourut dans l’oubli peu de temps après.
➺ Kerlian IV (1881 - 1890)
Kerlian IV, frère cadet de Kerlian III, prit le trône après la déposition de son frère. Bien que lui-même un partisan de la monarchie absolue, Kerlian IV réalisa que la situation du royaume nécessitait une réforme profonde. Il abdiqua volontairement en 1890, jugeant qu’il n’était pas capable de répondre aux attentes des populations ni de réparer les divisions laissées par la guerre civile. Toutefois, avant de se retirer, il posa les premières pierres de la transition vers une monarchie parlementaire. Il institua une nouvelle constitution et sépara la justice de l’autorité royale, un acte symbolique fort. Il prépara ainsi le terrain pour l’arrivée d’une nouvelle forme de gouvernement, un régime parlementaire, qui allait remplacer l’absolutisme.
➺ Kerlian V (1890 - 1897)
Un cousin de Kerlian IV, Kerlian V, monta sur le trône en 1890. Bien que son règne ait été marqué par une instabilité politique, Kerlian IX réussit à poser les fondations d'une monarchie parlementaire. Toutefois, cette transition demeura précaire, notamment à cause des résistances internes, surtout chez les nobles, qui s'opposaient à la remise en cause de leur autorité. En 1891, il créa un parlement bicaméral avec une grande assemblée représentant les intérêts du peuple et une chambre des Anciens, gardienne des traditions, des valeurs anciennes et représentante des différentes régions. Il travailla également à la séparation de la religion et du Royaume, un objectif qu’il considérait crucial pour moderniser le royaume. Cependant, la tension entre l’aristocratie conservatrice et les partisans de la réforme parlementaire mena à des instabilités sociales. Kerlian V mourut en 1897, laissant un royaume plus structuré, mais encore en pleine transition.
➺ Kerlian VI (1896 - 1910)
Kerlian VI, qui monta sur le trône en 1896, hérita d’un royaume encore en reconstruction après les turbulences du XIXe siècle. Ce fut sous son règne que la monarchie parlementaire se stabilisa véritablement. Le roi devint de plus en plus symbolique, et les pouvoirs effectifs étaient désormais exercés par le parlement. Toutefois, Kerlian VI joua un rôle central en créant de nouvelles institutions et codes juridiques, notamment un Code pénal révisé en 1900 et un Code routier innovateur en 1909, qui modernisèrent le système juridique. Kerlian IX, en dissociant formellement la religion de l'État, agissait comme un chef d’orchestre qui décidait de ne plus laisser l’instrument de la religion dominer l’harmonie du royaume. Ce geste marqua la laïcité du royaume, un peu comme un jardin où chaque plante peut croître sans être étouffée par une autre. En parallèle, il chercha à rapprocher les villes des campagnes, réduisant les inégalités de développement, tel un pont jeté entre deux rives séparées, permettant à chaque côté de se nourrir des ressources de l'autre.
➺ Kerlian VII (1910 - 1912)
Kerlian VII monta sur le trône en 1910. Bien qu’il fût très respecté par son peuple, son règne fut de courte durée. Le jeune roi n’eut pas l’opportunité de mener des réformes substantielles avant d’être assassiné en 1912 par un extrémiste monarchiste absolu, qui croyait encore fermement à la restauration d'une monarchie absolue.
➺ Kerlian VIII (1912 - 1917)
Le règne de Kerlian VIII frère ainé de Kerlian VII, débute en 1912, fut celui de la stabilisation. Malgré des tensions politiques persistantes et une opposition conservatrice, il réussit à consolider la monarchie parlementaire. Il œuvra pour la préservation de l’écologie, un domaine qui devint progressivement central dans les préoccupations du royaume. En 1917, après cinq ans de règne, Kerlian VIII abdiqua en faveur de son fils, estimant que le royaume avait atteint une stabilité suffisante pour que la jeune génération prenne en main les affaires du pays. Celui-ci mis également au centre de l'attention la question de l'ouverture à l'internationale.
➺ Kerlian IX (1917 - 1926)
Kerlian IX accéda au trône en 1917 après la démission de son frère ainé, Kerlian VIII. À ce moment-là, Xartez était dans une phase de grande transformation, le monde étant en plein bouleversement. Les traditions du royaume se trouvaient mises à l’épreuve par les réalités modernes. Conscient de la nécessité d’évolution, Kerlian IX mit en place des réformes pour encourager l’industrialisation, tout en préservant l’essence des coutumes celtes qui faisaient la richesse de la culture de Xartez. Il chercha à établir un équilibre entre progrès et héritage.
L'une des actions majeures de Kerlian IX fut de favoriser une diversification économique dans le royaume. Il investit tant dans l'agriculture que dans l'industrie pour diversifier les revenus du royaume de Xartez. Toutefois, conscient de l'importance de l'environnement, il prit des mesures concrètes pour préserver la nature. Des lois furent mises en place pour limiter la pollution, protéger les forêts et préserver les rivières. Sa politique visait à concilier progrès économique et respect des équilibres écologiques.
Kerlian IX fut un ardent défenseur des droits des minorités durant son règne. C'est lui qui initia les premières réformes sociales visant à l'inclusion des groupes marginalisés dans la société xartienne. Cependant, ces réformes furent lentes à se mettre en place, car la société conservatrice et les résistances des élites traditionnelles et des religieux freinèrent leur adoption.
Il travailla également à renforcer les liens entre les différentes régions du royaume, veillant à maintenir une unité dans un territoire toujours en développement. En 1926, après neuf ans de règne, Kerlian IX abdiqua pour laisser son fils, Kerlian X, gouverner. Il avait atteint ses objectifs en matière d’industrialisation, mais la politique de modernisation du royaume restait un défi de taille.
➺ Kerlian X (1926 - 1929)
Kerlian X monta sur le trône en 1926, dans une période de grande instabilité politique. Son accession au pouvoir survint après une période de forte croissance industrielle et économique, mais aussi de tensions sociales. Son règne ne dura que trois ans, mais ces années furent marquées par de profondes divisions au sein du royaume.
Dès son arrivée, Kerlian X s’engagea dans un processus d’intégration des minorités, à l’image de son père. Il chercha à renforcer l’idée d’une nation unie tout en valorisant les divers groupes ethniques et culturels qui composaient le royaume. Il promit de maintenir les traditions celtes tout en introduisant des réformes qui permettent une plus grande égalité sociale et économique.
Durant son règne, il remis également au jour la question de l'ouverture sur la scène internationale du Royaume.
Cependant, son gouvernement fut plongé dans un climat de corruption. De nombreux scandales financiers affectèrent sa cour et les membres de son cabinet. L’opposition politique, soutenue par certains groupes conservateurs, fit pression sur le roi pour qu’il mette fin à la corruption et qu’il prenne des mesures pour stabiliser les finances du royaume. Sous cette pression, Kerlian X commença à perdre son soutien populaire. En 1929, face à des manifestations massives et à une crise politique croissante, Kerlian X choisit d’abdiquer, céder la place à une nouvelle génération de dirigeants et se retirer de la scène politique.
➺ Kerlian XI (1929 - 1939)
Kerlian XI succéda à son proche cousin en 1929, un moment critique où le royaume de Xartez se trouvait en proie à des tensions internes. En tant que monarque, Kerlian XI prit rapidement la décision de stabiliser les finances du royaume, en introduisant de nouvelles réformes économiques et fiscales. Il chercha également à renforcer les liens avec les nations voisines, bien que les débats sur l’ouverture internationale demeurassent vifs et controversés.
Sous son règne, Xartez commença à se moderniser davantage. L’industrialisation se poursuivit, mais cette fois avec un accent plus marqué sur les infrastructures et la création de nouvelles industries durables, comme la production d’énergie hydraulique et l’essor de l’automobile. Sous son gouvernement, le premier code routier moderne fût créer en 1938 remplaçant l'ancien. Kerlian XI se soucia également de l’intégration des minorités, en facilitant leur participation à la vie économique et sociale du royaume.
Un autre aspect de son règne fut l’essor du mouvement écologiste, porté par des mouvements sociaux de plus en plus influents dans les années 1930. Le roi soutint certaines des revendications écologiques, en introduisant des réglementations visant à limiter la déforestation et à préserver les ressources naturelles. Cependant, des conflits sociaux éclatèrent entre les zones urbaines en pleine expansion et les campagnes rurales, où la modernisation était perçue comme une menace.
Kerlian XI mourut de causes naturelles en 1939, laissant un royaume toujours en mutation, mais plus stable qu’à son accession au trône.
➺ Kerlian XII (1939 - 1945)
Kerlian XII monta sur le trône en 1939. Bien que Xartez ait longtemps cultivé une politique d’isolation, il choisit de maintenir la neutralité du royaume, tout en cherchant à se préparer à un éventuel conflit, notamment en renforçant les capacités militaires du royaume qui jusqu'à présent restaient très faibles, voir inexistantes.
Cependant, le roi se concentra également sur la modernisation et le développement intérieur du royaume. Kerlian XII fit avancer les réformes sociales, notamment en matière de droits des minorités et d’égalité des sexes. Il soutint aussi des politiques visant à préserver les traditions celtes, notamment en soutenant la culture et l’enseignement.
L’une de ses actions les plus significatives fut l’externalisation du pouvoir administratif, décentralisant ainsi les responsabilités vers les différentes villes et régions du royaume. Cela permettait à chaque région de développer ses propres projets tout en maintenant une cohésion nationale, et, en parallèle de calmer les tensions entre la capitale et les différentes régions.
Cependant, en 1945, Kerlian XII mourut d’un cancer, mettant fin à une volonté de moderniser le royaume dans un contexte de tensions internes.
➺ Kerlian XIII (1945 - 1960)
Kerlian XIII prit le trône en 1945, à un moment où le royaume devait faire face aux mutations sociales du XXe siècle. Son règne fut marqué par une stabilisation interne, tout en maintenant un certain isolement politique, bien que les débats sur l’ouverture internationale persistaient.
Sous son règne, la monarchie parlementaire se renforça, et Kerlian XIII fut un fervent défenseur de la modernisation de la justice. En 1955, il créa la Cour de justice royale, une institution qui supervisait les dérives politiques et assurait le bon fonctionnement des réformes gouvernementales. Le roi chercha à garder l’équilibre entre modernité et traditions, en soutenant la culture celte tout en favorisant l’industrialisation et le progrès technologique.
Kerlian XIII mourut en 1960, laissant derrière lui un royaume consolidé et prêt à faire face aux défis de la seconde moitié du XXe siècle.
➺ Kerlian XIV (1960 - 1980)
Kerlian XIV régna de 1960 à 1980, une période où le Royaume de Xartez traversa des transformations sociales profondes. Le roi se consacra à la stabilisation du royaume, en mettant l’accent sur l’amélioration des conditions de vie, le développement des infrastructures et le soutien aux initiatives écologiques. La modernisation continua son cours, avec une attention particulière portée aux nouvelles technologies. Il mis également en place un code d'aide lié au code de la fiscalité.
La question de l’ouverture internationale demeura un sujet de débat. Kerlian XIV chercha à maintenir une politique de non-ingérence, tout en réfléchissant à l'ouverture des relations économiques avec les pays voisins. Le roi s’intéressa également à la diplomatie culturelle.
Kerlian XIV mourut en 1980, après 20 ans de règne. Son héritage fut marqué par la stabilité et la modernisation continue du royaume.
➺ Kerlian XV (1980 - 2001)
Kerlian XV monta sur le trône en 1980 dans un monde de plus en plus globalisé. Son règne fut caractérisé par des réformes sociales majeures, la consolidation du parlement et l’essor des débats démocratiques. Le roi soutint des initiatives pour l’écologie, l’égalité des droits, et travailla à renforcer l'intégration des minorités dans la société xartienne.
L’un des grands événements de son règne fut, suite à la création du conseil du peuple, le référendum de 2000 sur l’ouverture internationale, qui fut remporté par 59% des voix en faveur d’une ouverture plus large aux échanges internationaux. Ce fut un tournant dans l’histoire de Xartez, un royaume traditionnel qui se dirigeait progressivement vers une plus grande interaction avec le monde.
Kerlian XV mourut en 2001.
➺ Kerlian XVI (2001 - aujourd’hui)
Kerlian XVI, monté sur le trône en 2001, a guidé le Royaume de Xartez vers une modernisation radicale tout en consolidant son identité celte. Son règne a été marqué par une ambition claire de rendre le royaume un leader mondial dans les énergies renouvelables, avec l’objectif de 100% d’énergies vertes et de transports écologiques. Il a également légalisé l’euthanasie en 2004 et les droits liés au transgenrisme, au mariage et à l’adoption homosexuelle, consolidant l’inclusivité sociale du royaume.
Sur le plan militaire, Kerlian XVI a renforcé les Troupes en réponse à des tensions mondiales croissantes, tout en poursuivant son travail de préservation de la culture celtique. Il a aussi lancé un programme ambitieux d’investissement dans la recherche et les nouvelles technologies, visant à placer Xartez en tête de l'innovation mondiale.
Sous son règne, le français et la langue des signes internationales ont été inscrits comme langues officielles, facilitant les échanges et l’immigration. Il a mené une refonte du système éducatif, judiciaire et carcéral, cherchant à rendre la société plus juste et plus équitable. La modernisation des Troupes a également été au cœur de ses priorités, avec une réforme axée sur la défense et la sécurité.
Kerlian XVI a également œuvré pour l’ouverture internationale, avec la création d’ambassades et l’intégration du Royaume dans une organisation gouvernementale internationale, ouvrant ainsi sa position sur la scène mondiale. Un autre moment marquant de son règne a été l’ascension de la première femme Première ministre en 2014, un acte symbolique fort en faveur de l'égalité des sexes dans la politique.
Malgré des tensions persistantes entre les milieux urbains et ruraux, Kerlian XVI poursuit sa vision d’un royaume tourné vers l’avenir, tout en restant fidèle à ses traditions.
