13/08/2016
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Nos grands hommes.

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Nos grands hommes.

Retrouvez ici toutes les personnalités connues de l'Empire, qu'elles soient vivantes ou disparues.

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Nos (grands hommes).

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Abu Bakr As-Omar

Au cœur des montagnes arides de Maqdur, dans le modeste village de Qalamshah, un enfant voit le jour en 1965. Cet enfant, Abu Bakr As-Omar, ne semble au départ qu’un garçon parmi d’autres, fils d’un marchand ambulant et d’une femme analphabète. Mais derrière ses yeux sombres et vifs, un feu brûle déjà : celui d’un jeune garçon qui refuse de se soumettre à la pauvreté et au désordre qui gangrènent sa région. Dès son plus jeune âge, il « n’était pas comme tous les enfants, il ne partait pas jouer dehors mais restait dans ses livres. Un jour, je me suis approchée de lui pour regarder ce qu’il lisait ; c’était un livre qui parlait de la dépendance des régions à la grande province », professeur d’Abu Bakr en primaire.
« Ce qui me choquait le plus, c’est qu’il parlait toujours de purger la région, il nous parlait de ne laisser seulement les plus forts qui le serviront. On n’avait que 8 ans, on ne comprenait rien à ce qu’il disait. Des fois même, il nous parlait de nous placer à de hautes fonctions dans son gouvernement. Personne ne le prenait au sérieux ; ce qui sera fatal »élève de sa classe primaire.

La jeunesse d’Abu Bakr est marquée, comme celle de la majorité des enfants de Maqdur, par le bruit incessant des tensions ethniques, religieuses et politiques qui transforment son village en un terrain de jeu pour les seigneurs de guerre. À l’âge de 14 ans, il assiste, impuissant, à la mort de son oncle, accusé de soutenir une faction rebelle. Cet événement est, pour le psychologue ZANAKAN Daoud, le déclencheur de cette haine qui le traumatisera. « Il faut le voir pour comprendre ce que je dis. L’état de Bakr est très grave, il a la peau sur les os, un regard qui semble être celui d’un jeune garçon perdu. On lui confie une région entière alors qu’il n’est même pas capable de se gérer lui-même. Cet homme a des troubles psychologiques causés par la mort de son oncle et les conflits qui ont bercé son enfance. Pour ce jeune garçon, il comprend que pour survivre et protéger les siens, il devra devenir plus fort que ceux qui sèment le chaos. C’est là qu’est né Abu-Bakr, le nom que portait son oncle car oui, il s’appelle Bakar As-Omar. »

Abu Bakr est un enfant prodige à ses débuts, il a un talent indéniable : la persuasion. À force de persuasion, il parvient à convaincre un notable local de financer ses études dans la Grande Province, à l’université impériale Al-Qalam. Il quitte son village à 18 ans, le cœur empli d’espoir et d’ambition. Il part pour la capitale, pour comprendre ce qu’il ne comprend pas, dans cette terre maqdurienne qui ne lui suffit plus. À Al-Qalam, il découvre un autre monde. L’université est un lieu de débats intellectuels, où se croisent des penseurs politiques, des religieux influents et des étudiants venus de tout l’Empire. C’est là qu’Abu Bakr forge ses idées. Il se passionne pour les sciences politiques et la théologie islamique, qu’il combine habilement pour développer une vision unique : celle d’un Maqdur unifié sous un leadership fort, enraciné dans les traditions islamiques. Mais ses ambitions ne s’arrêtent pas là. Abu Bakr comprend rapidement que les idées seules ne suffisent pas. Il faut des alliés, des ressources, et surtout, un pouvoir institutionnel fort, qui lui permettront d’être le leader qu’il souhaite.
De retour à Maqdur dans les années 1990, Abu Bakr trouve une région en ruines. La guerre civile de 1999 n’a laissé que désolation : des villages rasés, des familles détruites, et une économie au bord de l’effondrement. Pour lui, c’est une opportunité.

En 2001, il fonde le Parti pour la Renaissance de Maqdur (PRM), une formation politique qui promet de restaurer l’ordre et de reconstruire la région. Son message est simple mais percutant : « Dieu nous guide, et je vous guiderai. » Il se positionne comme l’homme providentiel, celui qui peut ramener la prospérité en réconciliant tradition et modernité. Le PRM attire rapidement une base de soutien solide, notamment parmi les jeunes chômeurs et les religieux conservateurs. Les campagnes électorales de 2005 sont marquées par des discours enflammés, où Abu Bakr dénonce la corruption des élites et promet un renouveau pour Maqdur. Sa rhétorique populiste et son charisme lui permettent de remporter une victoire écrasante. À 40 ans, il devient gouverneur de Maqdur.

Les premières années de son mandat montrent un homme résolu à tenir ses promesses. Des écoles sont construites, des routes sont rénovées, et les marchés locaux retrouvent une certaine activité. Mais rapidement, les failles apparaissent. Abu Bakr commence à marginaliser ses opposants politiques et à concentrer le pouvoir entre les mains de ses fidèles. En 2008, un attentat meurtrier frappe la ville de Sirius, capitale de la région. Abu Bakr profite de l’occasion pour décréter l’état d’urgence. Sous prétexte de protéger Maqdur du chaos, il suspend la constitution régionale et dissout le parlement local. La démocratie naissante est étouffée, et Abu Bakr se déclare Calife de Maqdur, un titre qui lui donne les pleins pouvoirs. Il instaure un régime de terreur, où chaque voix dissidente est réduite au silence. Les médias sont nationalisés et deviennent des outils de propagande glorifiant le Calife. Pour fermer toute rébellion, il interdit même les rassemblements à plus de 5 personnes.

Pour asseoir son pouvoir, Abu Bakr crée les Gardiens de la Foi, une milice privée chargée de maintenir l’ordre. Cette force agit sans limites, multipliant les arrestations arbitraires et les exécutions publiques. Le peuple vit dans la peur constante, et toute tentative de rébellion est écrasée avec une brutalité implacable. Mais pourquoi un tel régime de terreur ? Abu Bakr est convaincu que Maqdur ne peut survivre qu’à travers une autorité absolue. Pour lui, la faiblesse et la division sont les causes du chaos passé. Il se voit comme le seul capable de maintenir l’ordre, même au prix de la liberté et de la dignité humaine. Malgré son emprise sur Maqdur, les fissures commencent à apparaître. L’économie, autrefois en reconstruction, s’effondre sous le poids de la corruption et du détournement de fonds. Les infrastructures tombent en ruine, et la population, déjà appauvrie, sombre dans une misère encore plus profonde. Les manifestations anti-Calife se multiplient, et des figures anonymes, comme le mystérieux « Antimony », diffusent des images dénonçant les abus du régime. La décision de la HIIC et de l’Empereur reste la plus attendue. Celle qui changera peut-être le cours de la région.
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SHAJIT Ahinas

Shajit Ahinas, militante depuis son plus jeune âge, s’est fait connaître pour ses positions fermes et sans compromis sur l’indépendance de sa région vis-à-vis de l’Empire. Pour beaucoup de Yuthipist, elle est la voix des démunis, des laissés-pour-compte, et des jeunes générations trop souvent ignorées par le pouvoir central.

Femme déterminée et charismatique, Ahinas a construit sa réputation sur un discours radical, dénonçant l’exploitation des ressources naturelles de Yuthipista par l’Empire, tout en prônant une rupture avec la dépendance économique de la Grande Province. Son objectif principal est de donner à Yuthipista l’autonomie qu’elle mérite, un projet ambitieux qu’elle met en avant lors de ses meetings.

Elle a été l’une des premières femmes de cette époque à se lancer dans la politique. Shajit est également une militante écologiste passionnée qui défend la préservation de l’environnement de Yuthipista.

Au fil des années, Shajit Ahinas a construit une forte base de soutien parmi les Yuthipist cherchant un renouveau, notamment chez les jeunes et les travailleurs. Elle a animé de nombreux meetings dans les villes de Yuthipista, où ses discours ont été acclamés. Dans ses prises de parole, elle évoque régulièrement les injustices subies par sa région, tout en appelant à une rébellion pacifique contre l’Empire pour obtenir plus de droits et de pouvoirs pour Yuthipista.
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