Création de pays : CIRBE
Généralités :
Nom officiel : Cirbe
Nom courant : Cirbe
Gentilé : Les Cirbenins
Inspirations culturelles : japonaise
Situation géographique :
Langue(s) officielle(s) : japonais
Autre(s) langue(s) reconnue(s) : anglais
Drapeau :
Devise officielle : Du chaos naît la grandeur
Hymne officiel :
Monnaie nationale : Le Smir
Capitale : Richtyung
Population : 30 000 000 habitants
Aperçu du pays :
Présentation du pays :
La république de Cirbe s'est édifiée sur des principes de discipline, d'ordre et d'excellence nationale qui ont profondément marqué son histoire et son identité. Ces valeurs ont instauré une société rigoureusement structurée, orientée vers la réussite collective.
Autrefois fragmentée en clans indépendants, la Cirbe dépendait principalement de la pêche, de l'agriculture et d'un commerce modeste avec les empires voisins. Bien que chaque clan ait eu ses propres traditions et coutumes, tous partageaient des croyances religieuses inspirées du shintoïsme. Le manque d'une structure centralisée rendait l'archipel vulnérable aux attaques extérieures et aux conflits internes fréquents entre factions, entravant le développement de la région.
Au XIXe siècle, Raito Hōjō, un chef de clan visionnaire, a entrepris une campagne militaire audacieuse pour unifier l'archipel sous son autorité. Grâce à sa stratégie militaire et à sa diplomatie habile, il a réussi à unifier la Cirbe après une décennie de conflits et de négociations. Il a établi un système féodal basé sur l'ordre, la discipline et l'obéissance absolue, se proclamant lui-même "Père de la Nation" et instaurant une lignée d'héritiers destinée à gouverner de manière autoritaire, assurant ainsi la stabilité de l'État.
Avec l'ère industrielle au XXe siècle, la Cirbe a dû choisir entre les réformes démocratiques de ses voisins ou une voie nationaliste et militariste. Fidèle à son héritage de rigueur et de discipline, la Cirbe a opté pour le nationalisme et le militarisme, accélérant ainsi son industrialisation tout en maintenant une centralisation du pouvoir. Les infrastructures, l'industrie et l'armée ont été placées sous le contrôle direct de l'État, consolidant un régime politique où chaque citoyen devait servir un objectif supérieur.
L'accession au pouvoir du Parti de la Renaissance Cirbenine au milieu du XXe siècle a marqué un tournant important. Sous la direction de Kaoru Iwashima, le parti a pris le contrôle du gouvernement, éliminant toute opposition et remodelant la société selon une idéologie nationaliste exacerbée. L'éducation, l'armée et les médias ont été contrôlés par l'État, promouvant les valeurs nationalistes et la préparation constante à la guerre.
Cette évolution a fait de la Cirbe une puissance respectée sur la scène internationale, mais son modèle autoritaire faisait face à des défis, notamment l'immobilisme interne et l'opposition des puissances démocratiques. Malgré ces défis, la Cirbe continue de chercher la grandeur tout en s'adaptant aux changements constants du monde contemporain.
Mentalité de la population :
Les Cirbenins se distinguent par leur grande loyauté envers le gouvernement et leur fier attachement à leur culture et leur patrimoine. La propagande officielle, présente dans tous les aspects de la vie quotidienne, a renforcé une identité nationale solide, basée sur des principes de discipline stricte, d'obéissance absolue et de rejet catégorique de toute influence étrangère susceptible de menacer l'unité et la cohésion de la société. Dès le plus jeune âge, les individus sont conditionnés à considérer leur pays comme une entité sacrée, exigeant un dévouement et une loyauté sans faille.
La valeur du travail acharné est primordiale et chaque citoyen est tenu de contribuer à l'effort collectif sans chercher ses propres intérêts. Le respect de la hiérarchie est strictement observé, chaque personne acceptant son rôle au sein de la société sans remise en question, convaincue que l'ordre social établi est crucial pour la stabilité et la prospérité de la Cirbe. L'importance de la communauté est privilégiée sur l'individualisme, et la réussite personnelle est perçue à travers le prisme du service rendu à la nation. Les besoins et aspirations individuels sont constamment relégués derrière l'intérêt collectif, assurant ainsi une cohérence idéologique et un engagement total envers les idéaux nationaux.
Chaque aspect de la vie quotidienne, du système éducatif aux pratiques professionnelles, est conçu pour maintenir cette mentalité. Les citoyens sont encouragés à participer activement aux cérémonies nationales, aux démonstrations de force et aux célébrations valorisant l'histoire et les dirigeants du pays. L'art, la musique et la littérature sont strictement encadrés pour promouvoir des valeurs en accord avec l'idéologie officielle. De même, tout contact avec des cultures étrangères est étroitement contrôlé pour préserver la pureté de la pensée nationale et éviter toute contamination idéologique extérieure.
Cette loyauté indéfectible envers le régime et cette adhésion totale aux principes de la Cirbe ont permis au pays de maintenir une unité solide et une résilience remarquable face aux défis extérieurs. Cependant, cette rigidité soulève des interrogations sur l'avenir de la Cirbe dans un monde où l'ouverture et l'adaptabilité deviennent des éléments clés de la puissance et de la prospérité des nations.
Place de la religion dans l'État et la société :
La Cirbe a formellement approuvé le shintoïsme nationaliste, une version adaptée et révisée du shintoïsme traditionnel afin de mieux s'aligner sur les idéaux du gouvernement en place. Cette forme de spiritualité a subi une profonde réorganisation pour mettre en avant l'État et ses dirigeants, considérés dorénavant comme semi-divins. Le shintoïsme nationaliste est devenu un pilier idéologique majeur du gouvernement, enseigné dès le plus jeune âge aux citoyens.
Les pratiques religieuses traditionnelles ont été modifiées pour inclure des rituels mettant en valeur le pouvoir en place. Chaque cérémonie est minutieusement planifiée pour renforcer l'adoration du Grand Dirigeant et de la lignée gouvernante, perçus comme les représentants terrestres d'une force spirituelle supérieure. Les sanctuaires et temples ont été réaménagés pour incorporer des symboles du Parti et rendre hommage aux figures importantes du régime, transformant ces lieux en véritables centres de propagande.
Bien que d'autres religions soient officiellement tolérées, elles font l'objet d'une surveillance stricte et de restrictions sévères. Toute tentative de promouvoir une autre doctrine que celle du shintoïsme nationaliste est considérée comme une menace à l'unité nationale et est sévèrement réprimée. Les institutions religieuses étrangères n'ont aucun droit d'intervention sur le territoire de la Cirbe, et leurs fidèles doivent se conformer aux directives établies par l'État.
Le clergé du shintoïsme nationaliste est directement supervisé par le gouvernement. Les prêtres et autres figures religieuses reçoivent leur formation dans des écoles spéciales où ils sont instruits selon l'idéologie du Parti. Leur rôle dépasse le cadre religieux : ils participent activement à la diffusion de la propagande et servent d'intermédiaires entre le pouvoir et la population. Lors des grandes célébrations religieuses, des discours patriotiques sont prononcés et des cérémonies en l'honneur du Grand Dirigeant sont organisées à travers tout le pays.
Politique et institutions :
Institutions politiques :
La Cirbe est un régime autocratique militaire centralisé dirigé par un Parti unique, le Parti de la Renaissance Cirbenine. Ce parti détient l'ensemble des leviers du pouvoir et contrôle toutes les institutions politiques, administratives et militaires du pays. Le Grand Dirigeant, figure absolue de l'autorité nationale, cumule les pouvoirs exécutifs, législatifs et militaires. Son autorité est incontestée et ses décisions dictent tous les aspects de la vie politique et sociale de la Cirbe.
L'organe législatif, appelé Assemblée de l'Ordre, est une chambre consultative dont les membres sont directement nommés par le Parti. Ils sont sélectionnés pour leur loyauté absolue au régime et leur engagement envers l'idéologie officielle. Aucune opposition ou débat réel n'est toléré.
Le système étatique est appuyé par un réseau d'institutions et de comités de surveillance chargés d'assurer l'application stricte des directives du Parti. La police secrète surveille de près toute dissidence et maintient un climat de peur dissuasif. L'armée, sous l'autorité directe du Grand Dirigeant, joue un rôle central dans la stabilité du régime.
Le système judiciaire est entièrement soumis aux volontés du Parti, garantissant l'absence de contestation des décisions gouvernementales. Les lois sont conçues pour servir les intérêts du régime et toute tentative de remise en question est réprimée sévèrement.
Principaux personnages :
Grand Dirigeant : Kaoru Iwashima
Ministre de la Défense : Renji Matsuda
Ministre des Affaires étrangères : Hikari Onizuka
Ministre de la défense : Ayame Fukuda
Politique internationale :
La politique étrangère de la Cirbe est basée sur un principe isolationniste, caractérisé par une méfiance envers les grandes puissances mondiales et un désir de préserver l'indépendance nationale à tout prix. Cette approche nationaliste perçoit toute intervention étrangère comme une menace pour la souveraineté du pays. Le gouvernement de la Cirbe limite ses relations diplomatiques avec les grandes puissances, refuse les alliances militaires globales et rejette toute ingérence politique et culturelle.
Cependant, la Cirbe cherche à renforcer son influence régionale en établissant des relations privilégiées avec certains États voisins, sans s'engager dans des alliances contraignantes. Sa stratégie repose sur des alliances stratégiques ciblées, une diplomatie économique agressive et des pressions politiques subtiles. Elle favorise des gouvernements partageant sa vision du pouvoir et encourage l'émergence d'élites favorables à ses intérêts.
Sur le plan économique, la Cirbe maintient une politique protectionniste tout en concluant des accords commerciaux pragmatiques pour servir ses intérêts nationaux. Elle entretient des relations économiques avec plusieurs puissances, strictement encadrées pour préserver l'autorité du régime. La Cirbe met également en place une diplomatie d'influence à travers des prêts à faible taux, des investissements dans les infrastructures étrangères et des aides économiques pour renforcer son rayonnement régional.
Les relations entre la Cirbe et les démocraties sont tendues en raison de divergences idéologiques et de critiques mutuelles. Malgré ces tensions, des négociations ponctuelles permettent de conclure des accords commerciaux limités dans des secteurs clés.
