11/05/2017
16:04:57
Index du forum Scène Internationale Diplomatie internationale

Quand l'Aleucie du Nord rencontre l'Aleucie du Sud (Sterus - Lofoten)

Barba, capitale de la Fédération Stérusienne - 1 septembre 2015


Si la crise Oskallienne après le coup d'Etat communiste de la junte militaire avait crispé et accentué les tensions géopolitiques en Aleucie du Nord, elle avait aussi produit des effets positifs innattendus, dont ceux de remettre en contact deux puissances éloignées, tant géographiquement que diplomatiquement, malgré une première prise de contact qui n'avait malheureusement pas été poursuivie et développée.

Les évènements en Oskallie avaient rebattu les cartes, et remis au goût du jour la nécessaire collaboration et coopération entre puissances aleuciennes, et la Fédération de Stérus avait démontré qu'elle avait les moyens de ses ambitions, et qu'elle partageait de nombreux points communs avec les Provinces-Unies du Lofoten. Aussi était il temps de resserer et rétablir ces liens ténus mais toujours existants, alors que la rupture de la Fédération avec l'ASEA dont il était pourtant membre fondateur était consommée.

Cette nouvelle configuration ouvrait tout un champs des possibles et une vaste perspective d'opportunités que les deux nations bien que culturellement différentes, se retrouvaient sur une conception similaire de l'économie de marché, du libéralisme économique, et de ce capitalisme tant décrié qui contribue factuellement et réellement à la prospérité et à la richesses des peuples.

Aussi comme convenu, c'était la flamboyante capitale stérusienne Barba, qui allait accueillir ce nouveau sommet diplomatique et cette rencontre entre chefs d'Etats, assez rares il faut le dire depuis l'élection des souverainistes du mouvement du Køenig Halfgård, assez peu amènes et favorables au multilatéralisme. Cependant la nouvelle chancelière fédérale Mme Gudrün Stefersøn à la tête d'une fragile coalition fouvernementale avec les Libertariens et une partie des Unionistes avait du composer avec cette nouvelle donne politique et recentré ses priorités sur l'Aleucie exclusivement, délaissant le reste du monde à ses problèmes récurrents.

Comme à son accoutumée, la délégation officielle diplomatique lofotène se rendait à Barba depuis Pembertøn en dirigeable. Le zeppelin officiel de la Chancellerie, l'UPS Black Valkyrie, traversa le continent Aleucien en 6 heures, alors qu'il n'en faudrait que 1h30 an avions de ligne classique, mais depuis les années 80 cela était devenu une tradition que même les nationalistes ne dérogèrent pas à la règle, eux qui défendent sans cesse le mode de vie à la lofotène.

A l'aéroport de Barba, le dirigeable se posa sur un aérodrome voisin dont le hangar avait été spécialement aménagé pour accueillir ce type d'aéronef, et les représentants officiels des Provinces-Unies en descendirent alors. La Chancelière Fédérale en tête, suivie de plusieurs conseillers d'Etats, chefs d'entreprises, journalistes accrédités et autres diplomates.


UPS black walkyrie
Après le départ de la fédération de Stérus de l'ASEA, celle-ci devait se trouver de nouveaux partenaires en Aleucie et dans le monde. Mais surtout celle-ci devait se détacher de cette image que lui avait collé l'organisation. La fédération n'était pas parmi les plus grandes puissances du monde, mais sa puissance en Aleucie, bien que dépassé par certains, n'était pas à négliger. Et l'ASEA, avait cette fâcheuse tendance à réduire le rayonnement des nations qui en font partie. D'autant que jours après jours, il semble que le fossé entre ASEA et Stérus devenait de plus en plus conséquent et pourrait amener à des situations froides dans les années qui viennent.

Mais la chance de la fédération était qu'elle ne s'était jamais fermé de porte et avait toujours cherché au mieux à développer ses relations personnelles plutôt que celle d'une organisation qui lui est hostile. Aujourd'hui, la fédération avait donc décidé de mener en indépendant le reste de son aventure Aleucienne. Car l'ASEA avait surtout permis à la fédération de comprendre que parfois les organisations internationales sont davantage des freins que des piliers.

Mais la venue des Provinces-Unies au sein de la capitale Stérusienne signifiait beaucoup pour la fédération. Avant toute chose, ça symbolisait parfaitement la capacité de la fédération à réorienter sa politique internationale et à assurer la continuité de ses affaires avec les puissances du monde. La crise en Oskallie qui se règle chaque jour un peu plus et le rapprochement qu'elle a permis avec le Lofoten était une symbolique très importante pour Stérus. La ou les nations de l'ASEA comme la Lermandie et la Westalia nous avait promis l'isolement diplomatique et la fin de nos relations avec le monde après notre départ, voilà que nous recevons et avec joie la première puissance du continent, et que nos efforts combinés avec ceux du Lofoten ont permis notamment d'aller vers ces améliorations en Oskal. La ou les actions combinées de la Westalia et de la Lermandie n'ont servi à rien d'autre hormis isoler leur propre allié, l'Empire du Nord (première puissance de l'ASEA qui n'est pas invité à un sommet avec toutes les nations de l'ASEA).

Ainsi, la fédération était convaincue que des accords bilatéraux entre la puissance du nord et la puissance du sud pouvait être bénéfique aux deux. Et pourrait être un des principaux gages de renforcement des idées libérales et antisocialistes en Aleucie. La ou de nombreux états sont menacés par la fièvre rouge, il est nécessaire de renforcer les positions de la seule vraie doctrine.

Il était assez peu coutumier pour la fédération de voir arriver une délégation étrangère en dirigeable, mais l'originalité était une chose apprécie au sein de la fédération. Alors bien que le consul soit en premier lieu quelque peu décontenancé, il se remit rapidement à reprendre le fil de cette rencontre. Cette rencontre était très importante et promettait de signer de nombreux accords, aussi bien que rare fut les moments ou autant de personnes était réunis en même temps sur le tarmac, le consul avait fait venir toutes sorte de conseillers en tout genre, de représentant militaire diplomatique et j'en passe, des dizaines de chefs d'entreprises étaient également là et sans oublier la plupart des membres du gouvernement.

Le Consul se dirigea directement d'un pas décidé en direction de la chancelière fédérale, il lui tendit la main tout en la saluant.

"Bienvenue à Barba, bienvenue au sein de la fédération, vous êtes ici chez vous".

Puis il commença les présentations avec les membres de la délégation.

Comme à l'accoutumé des rencontres diplomatiques, la route entre l'aéroport et le palais se fera au sein de la voiture impériale pour les deux dirigeants. Durant cette route, toutes sorte de discussions informelles auront lieu et ne viseront en premier temps qu'à rendre l'invité plus à l'aise et plus opportun à des discussions détendues lors de l'arrivée au palais. Ce protocole était quasiment le même à chaque rencontre, à la différence que cette fois, le convoi était presque deux à trois fois plus grand que d'habitude.

Une fois arrivée au palais, la dirigeante du Lofoten fut invitée à se rendre devant la fanfare Barbéenne où les deux hymnes nationaux sont joués. Par la suite, les deux dirigeants se dirigent vers l’intérieur du palais, puis dans la salle « Des montagnes du Nord ». Salle encore jamais utilisée pour des rencontres diplomatiques, elle est connue pour son style très boisé.

Une fois les deux dirigeants assis dans un petit salon très confortable et leurs conseillers légalement à leur aise sur des sièges légèrement en retrait la discussion pouvait commencer.

Pour commencer, si vous me permettez, je souhaiterais affirmer que la fédération de Stérus est très heureuse de pouvoir engager de nouvelles relations diplomatiques avec les Provinces-Unies du Lofoten. Nous trouvons par ailleurs dommage que nos relations ne se soient pas structurées plus tôt. Mais disons que la vie est ainsi faite, et que cela n’est plus que du passé.

Je pense que cette rencontre devrait et sans surprise commencer par évoquer le cas de l’Oskal, à l’heure où nous nous rencontrons le pays traverse une des pires crises politiques de son histoire. Évidemment, grâce à nos efforts conjoints, la situation semble peu à peu se diriger vers une amélioration du système et vers une fragile démocratie. Nous sommes donc je pense d’accord sur le fait qu’il est important que nous maintenions nos efforts diplomatiques en Oskal pour les pousser à poursuivre ces efforts.

La question de l’après ce pose également, nous avons vu ce pouvoir vaciller une première fois en a peine quelques jours, il est difficile d’imaginer que la sécurité et l’intégrité de la futur démocratie soit garantie dans des conditions semblables. Nous trouvons donc important de pouvoir entamer une vraie négociation avec l’Oskal pour instaurer des éléments puissants qui garantiront la stabilité de cet état.

Je pense que nous devrions également nous pencher sur des accords commerciaux, nos économies ont de nombreuses différences, mais notre système reste semblable. Nous promouvons un libéralisme au sens strict, une absence totale de régulation étatique et par-dessus tout une haine viscérale du socialisme et du communisme. C’est pourquoi il serait, je pense intéressant que nous signions éventuellement des accords de libre-échange. Les marchés Sterusiens qui représentent près de 50 millions de consommateurs pourraient représenter une vraie aubaine pour certaines de vos entreprises.
La délégation lofotène fut bien acceuillie par le Consul stérusien, entouré par de nombreux officiels et conseillers diplomatiques, ainsi que par semblait il plusieurs personnage issue du monde des affaires et des entreprises, une initiativé fort bien avisée de la part de la Fédération, qui avait bien reçu et interprêté le message des Provinces-Unies, et l’importance et le grand l’intérêt accordé au monde de la finance et aux milieux économiques par les Lofotènes.

La délégation lofotène avait également envoyé un message fort, car elle était composée d’un triumvirat de choc, la Chancelière Fédérale, Mme Gudrün Stefersøn issue du mouvement souverainiste du Køenig Halfgård, Mme Catherine de Tocqueville-Masson, Conseillère d’Etat aux Affaires Etrangères, membre du Parti Unioniste, et bien entendu le non moins célèbre et excentrique M. Søren Silvertrupp du Libertarian Party, Conseiller d’Etat au Trésor. Ainsi toutes les composantes de l’actuelle coalition au pouvoir étaient représentées.

catherine de tocqueville-massonGudrün StefersønSøren Silvertrupp

Le Triumvirat de choc de l'exécutif lofotène

“Merci bien monsieur le Consul, nous sommes honorés de nous trouver ici à Barba, dans la capitale Sterusienne. Au nom du peuple des Provinces-Unies et de son gouvernement, nous vous remerçions sincèrement d’avoir rendu concret et possible cette rencontre entre le Nord et le Sud. Je dois vous avouer que c’est la première fois au cours de mon mandat que je visite un pays d’Aleucie du Sud, voyez vous, je ne suis guère une grande voyageuse, je suis nauséeuse en avion, et j’ai très souvent le mal du pays. Voilà pourquoi je ne me déplace qu'exclusivement en zeppelin. Oui j’ai cru percevoir une forme de curiosité eu égard à ce mode de déplacement peu conventionnel et certains le pensent, désuet. Voyez-vous cela fait parti des traditions et des spécificités du Lofoten, que j’entends ardemment défendre et valoriser. Et il se trouve en plus de cela, paraît il, que c’est très écologique, peu onéreux et que son empreinte carbone est très réduite comparativement aux modes de déplacements conventionnels, n’est-ce pas merveilleux ? Ces écolo-fascistes en carton ne peuvent ainsi pas me reprocher de ne pas tenir compte de notre impact environnemental.Si d’aventure vous venez dans les Provinces-Unies, vous pourrez voir des dizaines et des dizaines de ces aéronefs gonflés à l’hélium consteller littéralement notre ciel.Oh, mais avant que nous nous rendions sur le lieu de la rencontre officielle, j’en oublie mes bonnes manières, laissez moi vous présentez deux membres honorables du Cabinet de la Chancellerie, tout d’abord Mme Catherine de Tocqueville Masson, que vous connaissez probablement déjà, notre éminente consiellère d’Etat aux Affaires Etrangères, et qui gère la diplomatie lofotène avec brio, et M. Søren Silvertrupp, gardien de la bourse si j’ose dire, que vous connaissez également certainement comme l’un des chefs d’entreprise les plus connus de ce monde, en tant que PDG de la première entreprise lofotène, la United Oil, major de l’industrie pétrochimique. Sa présence est également un engagement de notre part à promouvoir le libéralisme économique et le commerce mondial, dans nos intérêts mutuels. Et bien dès à présent je vous suis”.

Les délégataires et dignitaires des deux pays prirent place dans les voitures officielles, et le convoi sécurisé se dirigea alors vers le Palais. Lorsque la délégation arriva, le comité d’acceuil se mit en place, et un orchestre se mit dès lors à jouer les hymnes nationaux sans fausse note, une attention particulièrement appréciée par la dirigeante nationaliste du Lofoten. Après quelques furtives et rapides salutations en direction de la presse et d’une forêt de journalistes, tout à la fois nationaux et étrangers, qui essayèrent de capturer quelques mots de la Chancelière Fédérale, sans grand succès, cette dernière fut accompagnée par le Consul jusqu’au lieu de la rencontre officielle, un magnifique salon à l’ambiance feutrée, et aux décors de bois sculptés qui n’étaient pas sans rappeler étrangement les intérieurs des Stavkirke (les églises en bois debout utilisés par les fidèles de l’Abbaye de l’Etoile du Nord, la deuxième religion du Lofoten après le protestantisme). Une fois confortablement installés, les deux dirigeants aleuciens commencèrent à entrer dans le vif du sujet et à entamer une conversation qui allait s’avérer des plus intéressantes.

Le sujet de l’Oskallie ou de l’Oskal, c’est selon, a effectivement fait parti de nos préoccupations premières, non seulement en raison de leur proximité géographique immédiate, nos frontières terrestres n’étant séparés que de 80 km mais avant toute chose, en raison des risques de débordement voire du spectre de guerre civile que ce putsch a fait peser, menaçant la stabilité et la prospérité que nous avons bâti et maintenu depuis des années en Aleucie du Nord. Ces généraux qui ont tenté d’instaurer un proto état communiste dans mon voisinage immédiat ont en effet pris conscience de la force et de la volonté de ses plus proches voisins, que cela soit le Lofoten, Saint Marquise, l’Empire du Nord, l’Empire anti-colonial, mais également d’autres nations aleuciennes et non des moindres, telles que la vôtre, et je vous remercie de vous êtes joints promptement à nos efforts, afin de remédier à la crise politique oskallienne.Il semble qu’à l’heure actuelle cela soit de l’histoire ancienne et que les responsables politiques du pays soient revenus à la raison. Comme quoi la diplomatie combinée à des actes concrets et dissuasifs tels que des déploiements de force sont d’une redoutable efficacité. Pas besoin d’avoir inutilement recours à la force comme ces sauvages en Eurysie, ou les fous furieux communistes tellement avides de sang que quand ils ne trucident pas leurs voisins, ils s’en prennent à leur propre population.

Non je suis ravie de voir, et je l’ai toujours pensé, que la civilisation aleucienne a atteint un degré de raffinement et de sophistication que les autres continents n’attendront jamais. Je n’irais pas à dire que la civilisation aleucienne est supérieure aux autres, mais il faut dire que dans certains domaines particuliers, nous excellons et que rares sont ceux qui peuvent prétendre être meilleurs.

Pour en revenir à l’Oskallie, en effet, nous devons maintenir la pression, ne pas relâcher notre vigilance, et demeurer ferme, tout en essayant de tourner la situation à notre avantage commun. Il est de notre intérêt de garder l’Oskallie dans le camp des démocraties libérales, d’en faire un partenaire commercial, que son marché nous soit ouvert, plutôt que de laisser à d’autres le soin de profiter des fruits d’une situation apaisée et d’une démocratie retrouvée.

Aussi je vous propose d’envoyer une délégation d’observateurs commun lofoteno-sterusienne de journalistes, de juristes, de spécialistes en droit constitutionnels, d’ingénieurs, de chefs d’entreprises et de financiers, qui auront 2 missions en Oskallie. La première bien évidemment s’assurer que la nouvelle chef de l’Etat élue est sincère et que le retour à la démocratie n’est pas feint ou qu’il ne s'agit que d’un subterfuge. Vu le nom de famille et qu'il s ‘agit tout de même de la soeur même de l’ancienne générale apprenti tyran, j’avoue avoir quelques doutes. Nous n'avons pas l’intention de redeployer notre flotte, tant que je n’aurais pas la garantie que l’Oskallie est sous contrôle,et je pense, monsieur le Consul, que vous faites le même constat.

La deuxième mission, serait d’évaluer le potentiel de ce marché oskallien, de nous assurer de son ouverture à l’économie de marché, et je dirais, d’être les premières nations à en tirer et en exploiter le potentiel économique. Il y a là certainement de nombreuses opportunités pour nos entreprises respectives de tirer leur épingle du jeu, et après tout, il est normal que nous obtenions un retour sur investissement, vu les risques que nos deux pays ont pris dans cette crise dans laquelles nous nous sommes tous deux largement simpliqués.
N’est-ce pas Søren , comment dites vous déjà ? Ah oui, business is business c'est cela. Il ne faudrait pas laisser d’autres nations profiter de la situation.


La Chancelière fit une pause, avala une gorgée de café chaud qui avait été disposé à son attention. Puis elle prit une profonde inspiration tout en prenant quelques secondes pour regarder autour d’elle et admirer les magnifiques boiseries du salon.

Monsieur le Consul, c’est à se demander si vous lisez dans mon esprit, je ne puis qu'acquiescer et approuver à plus de 200% vos propos sur le libéralisme et les dangers représentés par l’internationale socialiste. D’ailleurs je les appelle les socialofascistes ou la Peste Rouge. Ce cancer qui gangrène déjà une grande partie de l’Eurysie est un fléau que nous nous devons d’empêcher qu’il se répande, telles une infection, sur ce continent. C’est un combat de tous les jours, et il ne faut avoir aucune pitié avec les Rouges, de notre point de vue, ils sont à peine humains.

La Chancelière marqua une pause, afin de jauger si elle n'avait pas été trop loin dans ses propos. Après tous le Køenig Halfgård était un mouvement nationaliste, qui avait fait campagne et avait été élu sur le Péril Rouge, et l’infiltration de l’ennemi intérieur.

Et vous avez raison, notre meilleure arme, ce n’est pas notre flotte, ce ne sont pas nos Jaëgers (soldats d’élite et commandos de la Milice Fédérale ndlr : armée de terre des Provinces-Unies), ce ne sont pas même nos dizaines et dizaines de missiles balistiques prêts à s’abattre sur n’importe quel pays de ce monde, non, notre meilleure arme, c’est le libre-échange, c’est la vertu du capitalisme sans entrave. Un accord de libre-échange serait en effet, le meilleur moyen d’inaugurer une nouvelle page dans l’histoire des relations bilatérales entre la Fédération et les Provinces-Unies, un échange bien entendu basé sur la réciprocité, qui nous soit mutuellement profitable, avec des tarifs douaniers ….raisonnables et raisonnés, une facilité entre nos deux pays afin de nouer des contrats et d répondre à des appels d’offres.
Également, des programmes d’échanges et partenariats universitaires, afin d’opérer des transferts de technologies et de compétences, serait également très intéressant, qu’en pensez vous ?

Les Provinces-Unies, je ne vous apprendrais rien, ont beaucoup à offrir en matière d’hydrocarbures, de gaz naturel, mais pas seulement, notre sous sol marin regorge de métaux précieux, de terres rares, et il va sans dire que nous avons du bois à foison sans parler de nos réserves halieutiques, vu que notre ZEE marine est plus étendue que notre propre superficie terrestre.
L’industrie pharmaceutique c’est une évidence et celle des services est également très développée : finance, intelligence artificielle, biotechnologies, et bien entendu le milieu des médias, du digital et du divertissement.
Et dans le même temps nous souhaitons diversifier nos sources d’approvisionnement en certains biens, notamment des produits manufacturés, de l'électronique, des voitures, de l’électroménager, certains minerais, et les produits issus de l’agriculture, de l’élevage, le textile, que nous faisons importer principalement de Saint Marquise, de l’Alguarena, du Jashuria et de l’Empire du Nord.

Pandoro content


Il est vrai qu’au premier abord, le consul avait eu du mal à comprendre comment on pouvait envisager de se déplacer dans un engin aussi gros et particulièrement lent. La lenteur et la taille de cet appareil en faisaient une cible de choix pour n'importe quel groupuscule armé souhaitant marquer le coup. Mais les explications de la chancelière avaient fini par le convaincre. Effectivement, vu comme elle le présentait, il était tout à fait envisageable d'utiliser ce mode de déplacement. Il finit même par se questionner sur la possibilité d’en faire installer au sein de la fédération. Après tout, comme l'avait souligné la chancelière, c'était un moyen de transport avec une empreinte carbone largement réduite. L’utiliser, ou du moins en promouvoir l’usage, serait un moyen de s’attirer la sympathie des écologistes libéraux, mais également de réduire réellement l’impact carbone du pays.

À l’heure où Pandoro pourrait perdre une partie de ses soutiens démocrates, il cherche plus que jamais à former une coalition de secours. Il est en capacité de gouverner seul, mais au sein de la fédération, il est primordial pour un consul de s’assurer le soutien d’une large majorité au sein du Sénat. À une époque, chaque sénateur était indépendant et votait selon sa propre conviction. Mais les réformes bondamiennes ont instauré ce nouveau système basé sur un parlementarisme qui, aujourd’hui, affaiblit le pouvoir de Pandoro. C'était d’ailleurs une volonté de Bondamet lui-même, qui se jugeait comme disposant de bien trop de pouvoir pour un État démocratique.

Il avait utilisé la fameuse formule selon laquelle les citoyens élisaient leur nouveau dictateur à chaque chute de consul. C’est pourquoi il lui semblait essentiel de réduire le champ d’action du consul et de renforcer les liens parlementaires afin de limiter les risques de discorde à l’Assemblée. Chaque fois qu’un consul souhaitait imposer sa volonté, il lui suffisait de semer le chaos au Sénat, puis d’accorder en privé des avantages à certains sénateurs pour obtenir leur soutien. Ironie du sort, Bondamet fut destitué par le Sénat quelques semaines après les élections législatives, alors qu’avec l’ancienne réforme, il serait sûrement encore au pouvoir.

Lorsque Pandoro vit pour la première fois la chancelière du Lofoten, il crut reconnaître la très populaire Miranda Ceprus, femme la plus puissante de la fédération. À ses yeux, elle incarnait la puissance, le pouvoir et un charisme indéniable, sans même avoir besoin de s’exprimer. D’une certaine manière, le fait qu’elle lui rappelle Miranda ne le mettait pas du tout à l’aise. Car Pandoro craignait Miranda : même s’il était consul, elle restait la personne ayant le plus de poids médiatique dans le pays. Il avait donc toujours veillé à ne jamais la froisser, ou du moins jamais assez pour qu’elle décide de ruiner sa carrière.

La pression était donc d’autant plus forte. Avant, Pandoro avait face à lui la femme la plus puissante du pays, mais cette fois-ci, c’était l’une des femmes les plus puissantes du monde. Cependant, dès ses premiers mots, Pandoro sentit une nette différence avec Miranda : la chancelière n’agissait pas déraisonnablement. Elle était une femme de pouvoir, mais, comme toute personne n’ayant plus rien à prouver, elle dégageait une confiance rare, ainsi qu’une absence totale de ce narcissisme auquel certains grands dirigeants avaient fini par succomber.

Le consul Pandoro avait, pour la première fois lors d’une rencontre diplomatique, décidé de ne pas présenter les cadeaux diplomatiques dès le début de l’échange. C’était suffisamment rare pour être souligné. La fédération avait pour habitude d’offrir aux délégations étrangères des présents symbolisant la valeur des liens entre nations. Mais la nature inédite de la venue de la chancelière rendait la recherche du symbole parfait particulièrement complexe. Car ces cadeaux n’avaient pas seulement pour but de remercier : ils devaient réellement incarner quelque chose, avoir un impact direct sur l’état d’esprit des échanges entre les nations. Il était tout bonnement inimaginable d’offrir, par exemple, un symbole issu de la colonisation à l’Akaltie, ou d’offrir à la Lermandie un emblème indigène. Bien que sur certains aspects la fédération puisse sembler provocatrice, elle tenait à la réputation de sa culture et de son histoire.

Ainsi, dans la voiture spécialement conçue pour accueillir le triumvirat et le consul, ce dernier prit le temps de décrire à ses invités l’histoire et l’importance des monuments qu’ils croisaient, expliquant leur rôle dans la construction de l’identité stérusienne. Bien que relativement long, le trajet entre le palais et l’aéroport ne traversait pas directement la ville de Barba, évitant ainsi une avalanche d’informations historiques.

Le consul avait attentivement écouté les paroles de son homologue. Il était ravi de ce qu’il entendait : les deux dirigeants semblaient parfaitement en phase avec la vision de l’autre et prêts à s’engager pleinement l’un aux côtés de l’autre.

Le fait que le Lofoten propose à la fédération de participer côte à côte aux inspections en Oskallie était une véritable preuve du sens diplomatique de ce pays. Ils auraient pu ne rien proposer du tout, estimer que l’Oskallie était un État sous l’influence exclusive des Provinces-Unies et agir seuls. Ils en avaient les moyens. Mais non : cette décision montrait une fois de plus que les Provinces-Unies étaient une nation guidée par l’honneur et le respect, des valeurs dont beaucoup devraient s’inspirer en Aleucie.

Madame la Chancelière, je me permets de vous appeler ainsi, mais n’hésitez pas à m’interrompre si ce n’est pas la manière dont il convient de s’adresser à vous. Je tiens tout d’abord à vous dire que je suis très agréablement surpris par votre volonté de vous engager aux côtés de la fédération. Sachez que cette volonté est totalement réciproque. Nous serions très honorés de pouvoir, avec vous, garantir le bon déroulement de l’expression démocratique en Oskallie.


Lorsqu’elle évoqua les socialistes et communistes, Pandoro ne put s’empêcher de sourire. Non pas qu’il trouvait ses propos drôles, mais parce il se rendait compte qu’il faisait face à une dirigeante partageant largement ses convictions. Lui qui avait si souvent été accusé d’être un libéral extrémiste, lui qui avait entendu tant de critiques sur ses positions, voilà qu’il se retrouvait en parfaite harmonie avec son homologue du Lofoten. L’espace d’un instant, il crut se voir en miroir, sous une version féminine.


Madame la Chancelière, je dois dire que je ne m’attendais pas à des échanges aussi fluides et des accords aussi facilement trouvés. Disons qu’en ce moment, avec les difficultés diplomatiques que traverse la fédération depuis sa sortie de l’ASEA, une discussion aussi cordiale et constructive est pour nous une véritable bouffée d’air frais. Alors, je vais commencer par les douanes. Sachez que nous sommes une fédération, il y a donc autant de réglementations sur les taxes qu'il y a d'États. Toutefois, l'État fédéral détient le pouvoir de modifier n'importe quelle forme d'impôt ou de taxe. Ainsi, ce que je vous propose est, je pense, l'une des meilleures offres possibles.L'État de Barba possède la taxation la plus faible de tout le pays, avec un taux d'environ 0,5 % par an pour les entreprises étrangères qui s'y implantent. Concernant les produits importés, si l'entreprise ne fait pas partie d’un État bénéficiant d'accords spéciaux, la taxation est d’environ 4 %.Ce que je vous propose, c'est un accord de libre-échange total : c'est-à-dire 0 % de frais, quels qu’ils soient, sur l’ensemble du territoire. Aucun contrôle préalable des marchandises, aucune entrave à la circulation. Bien sûr, ce n'est qu'une proposition. Si vous souhaitez d'autres normes, nous sommes prêts à discuter de toute option. Cependant, je peux déjà vous indiquer ce qui fonctionnerait le mieux au sein de la fédération.

Vos métaux précieux seront, pardonnez-moi l'expression, littéralement pris d'assaut par les grandes firmes du secteur du luxe. Vous n’êtes pas sans savoir que la société CAXTA est la plus grande entreprise de ce secteur dans notre pays. Présente dans tous les pays de l’ASEA et soutenue par la famille royale de Teyla, cette marque a su se forger un nom et une réputation au fil de son histoire. Il n'y a donc rien d’étonnant à ce que je vous apprenne que son actuel dirigeant, Coriolanus Caxta, est la deuxième personne la plus fortunée du pays.Je pense que vos métaux, notamment l’or, seront commandés en très grande quantité, ainsi que d'autres matériaux rares et luxueux. CAXTA sera également intéressée par vos ressources halieutiques, car sa branche joaillerie utilise énormément ce type de matériaux pour ses bijoux et articles de maroquinerie.La fédération est particulièrement investie dans le domaine pétrolier. L'ANTS, notre entreprise la plus importante, est présente dans plusieurs nations à travers le monde et pourrait être intéressée par vos hydrocarbures. Spécialisée dans l’exploitation, le raffinage et la vente de ces ressources, elle pourrait voir en votre pays un nouveau fournisseur stratégique.

Nous sommes en mesure de répondre à la plupart de vos besoins.

Textile : Comme nous l'avons déjà évoqué, nous disposons d’une industrie textile performante.

Automobile : Nous possédons également de grandes industries automobiles, notamment avec Silverlight, spécialisée dans l’automobile de luxe, qui propose aussi des modèles plus abordables.

Agriculture : Les États de Bernium, des Phrates et de la Nouvelle-Sicile sont de grandes régions agricoles qui pourront vous approvisionner, que ce soit en élevage ou en production végétale.

Technologies et électronique : Barba, la capitale, compte parmi les meilleurs ingénieurs et techniciens du pays, notamment dans le domaine des semi-conducteurs et plus largement dans les secteurs du numérique et de l’électronique.

Concernant les échanges universitaires, encore une fois, ce serait avec grand plaisir. Plus un étudiant diversifie ses connaissances, plus il les enrichit. La fédération de Stérus est particulièrement reconnue pour : sa faculté de médecine de Barba,ses écoles d’ingénieurs dans le domaine spatial grâce à l’ASNA,ses facultés de droit.Notre expertise maritime est également l’une des meilleures du continent, bien que, sur ce point, je pense que le Lofoten n’a rien à nous envier.


(Le consul souligna la fin de sa phrase par un petit rire, comme pour confirmer la suprématie des Provinces-Unies dans ce domaine.)


À présent, si vous n’y voyez pas d’inconvénient, j’aimerais aborder la question sécuritaire. Vous savez mieux que quiconque, avec les événements en Oskallie, que la paix et la stabilité d’une région dépendent de facteurs totalement imprévisibles et incontrôlables. Et malgré tous les efforts possibles, elles ne sont jamais acquises durablement.Même si la fédération est une puissance de plus en plus influente sur la scène internationale et qu’elle se dote chaque jour d’une armée plus complète et plus professionnelle, son départ de l’ASEA l’a aussi exposée aux visées belliqueuses de certains.

Je tiens d’abord à rappeler le contexte :

Autrefois membre de l’ASEA, la fédération avait déjà demandé à cette organisation (l’ASEA) de stopper l’installation de navires militaires à sa frontière maritime (frontière allié vu que membre de la même organisation). Il se trouve que le seul endroit où certains États en conflit avec la fédération (de l’ASEA) choisissent de lutter contre une prétendue piraterie serait justement à la frontière de la fédération. Quelle coïncidence, n’est-ce pas ? Pourtant, malgré nos vives protestations, nous avons récemment appris que ce même pays envisage de renouveler sa présence dans le sud de l’Aleucie avec ses navires.

Je tiens donc à vous faire part de la position de la fédération.

Aujourd’hui, nous sommes la seconde puissance maritime aleucienne. Vous êtes les premiers, et nous sommes les seconds. Quoi qu’ils en disent, il suffit d’analyser les forces en présence pour le constater. Nous avons été très clairs avec l’ASEA : le sud du continent, et en particulier la frontière stérusienne, est une zone inviolable à nos yeux. Nous préférons être transparents : si un seul de leurs navires s’approche trop près, il sera immédiatement coulé.Seule exception, les navires Àkaltiens, avec lesquels nous avons des accords. La Yukanaslavie, l’Empire du Nord et l’Hasparne n’ont jamais manifestés d’hostilité envers nous, ils n’ont donc rien à craindre. Mais les derniers Tic et Tac ne bénéficieront pas du même traitement. Ce sont eux qui cherchent la provocation, ce sont eux qui se montrent ouvertement hostiles, alors même que nous proposons d’établir des accords pour éviter tout conflit.D’ailleurs, qu’on se rassure, la soi-disant piraterie dans le sud de l’Aleucie n’est qu’un pur fantasme – ou un simple prétexte pour justifier une intervention. L’interventionnisme exacerbé de cette organisation n’est plus à démontrer. Bien que je respecte les États qui en font partie – on ne crache pas dans la soupe, comme on dit – je ne vais pas mettre tout le monde dans le même panier. Mais certains membres cherchent le moindre prétexte pour utiliser leur force militaire.Tout cela pour dire que nous souhaiterions discuter avec les Provinces-Unies d’une possible organisation d’exercices maritimes annuels entre nos forces maritime
(Un peu à la RIMPAC). Nous demandons également officiellement au Lofoten, s’il y voit un intérêt, d’apporter son soutien à la fédération de Stérus dans ce type de situation face à l’ASEA. Car, de toute évidence, l’ASEA elle-même ne pourrait se confronter à un duo stéruso-lofotenois.Pour cela, nous sommes prêts à renforcer considérablement nos échanges avec vous et à évoquer l’installation d’une base maritime lofotenoise sur notre sol. En bref, nous ne fermons la porte à rien.

Je vous prie de m’excuser, Mesdames et Messieurs, d’avoir monopolisé autant de temps la parole. Il semble que je sois aujourd’hui particulièrement inspiré par la qualité de nos échanges.

Le Consul Pandoro semblait réellement à l'écoute attentive des propos de la Chancelière Fédérale, connue pour son franc parler et qui ne mâchait pas ses mots. Une approche directive qui avait fait son succès électoral historique aux dernières législatives lui ayant permit d'accéder à la fonction suprême, mais elle gardait en tête que sa coalition gouvernementale restait fragile et soumise aux désidératas et exigences de son partenaire de circonstances, le Parti de l'Union, dont la principale représentante au sein du gouvernement, Mme Catherine de Tocquville-Masson restait toujours très proche à regarder par dessus l'épaule de la Chancelière Gudrün Stefersøn , prête à guetter le moindre faux pas. Une surveillance étroite fort peu confortable pour mais nécessaire pour la survie de l'alliance, le temps de laisser au Køenig Halfgård de mener ses projets, dont faisait parti le rapprochement stratégique d'avec certaines puissances aleuciennes pour détricoter les anciens liens et relations avec le Palto Terra et l'Eurysie, des "sous-continents où règne la barbarie "selon des propos rapportés par la Chancelière elle-même.
Tourner la page du multilatéralisme commençait donc ici à Barba, en Fédération Stérusienne, et l'évolution de la disucssion entre les exécutifs lofotenois et stérusiens semblaient de bon augure.


gudrunlachancelière

"Nous sommes ravis de la tournure de cert échange qui va dans le sens d'un rapprochement et d'une amitié lofoteno-sterusienne, selon un axe aleucien nord-sud. Et je suis enthousiaste à l'idée que nous soyons alignés vis çà vis de la stratégie et de l'attitude à adopter face à l'Oskallie.
Nos délégations pourront ainsi faire oeuvre de diplomatie commune afin de conserver l'Oskallie dans notre giron et sous influence lofoteno-sterusienne. Rien de mieux qu'une présence diplomatique permanente et, si nécessaire, de quelques coups de pression militaire pour une réponse contrôlée et appropriée.

Concernant l'accord de libre-échange et les droits de douane, malheureusement l'absence totale de tarification douanière est je le crains impossible à mettre en œuvre, tant d'un point de vue politique qu'institutionnel, afin d'éviter un déséquilibre commercial qui créerait une concurrence déloyale, auquel notre nation, mercantiliste, est très sensible. Néanmoins, une taxation commune réciproque à 2% qui représente déjà un taux très bas comparativement à nos tarifs douaniers moyens s'établissant aux alentours de 8% serait une énorme avancée significative pour les échanges commerciaux entre nos 2 pays, et devraient booster les affaires de nos entreprises respectives, tout en protégeant, à minima, les citoyens lofotènes d'une ouverture trop brutale qui risquerait de perturber notre marché intérieur.
Concernant les contrôles sur les marchandises, nous en avons très peu, et je suis en accord total avec vous, il faut lever les entraves au commerce. Mon gouvernement a déjà fait sauter pas mal de normes environnementales, fiscales, administratives, et même morales. Le moratoire sur l'importation d'armes par exemple a été levé par notre administration. Il est du droit le plus légitime et fondamental que de permettre à chaque citoyen lofotène de se défendre en portant des armes sans la moindre restriction, et ils sont assez grands et adultes pour juger ce qui est bon et nécessaire pour eux. Les armes provenant de l'étranger étaient soumises à embargo par les socio-démocrates par pure hypocrisie. C'est fini !"

Mais je laisse M. Søren Silvertrupp s'exprimer bien mieux que moi en ce qui concerne les affaires spécifiques liés aux importations et exportations, et notamment en ce qui concerne les hydrocarbures, il est littéralement la personne la mieux appropriée pour négocier de tels accords commerciaux



*********

Søren Silvertrupp s'avança alors, affichant un large sourire carnassier, ravi de pouvoir défendre les intérêts commerciaux de sa compagnie pétrolière.

"En effet Monsieur le Consul, j'ai bien saisi que vous étiez fort intéressé par nos hydrocarbures, et cela tombe bien, la United Oil est vraiment leader sur ce marché, concernant la prospection, le forage, l'exploitation, et la distribution. Mais notre cœur de métier reste l'extraction de brut et de gaz naturel, je vous propose donc un partenariat stratégique entre l'ANTS et la United Oil, afin d'accroître mutuellement nos sources d'approvisionnement en brut et nos réseaux de raffinage et de distribution. Nous pourrions en faire un véritable groupe géant et s'accaparer de nombreuses parts de marchés à nos concurrents. Oui la politique commerciale de la United Oil est certes considérée comme quelque peu agressive mais cela a bien fait ses preuves je peux vous l'affirmer !

Je vais essayer de résumer l'accord de libre échange à venir :

1. Partenariat stratégique entre l'ANTS-United Oil, dont les détails et les contours pourront être définis plus tard

2. Droits de douanes réciproques abaissés à 2% pour tous les produits et services stérusiens et lofotenes

3. Accords d'importations lofotènes / exportations stérusiennes pour :
-Les produits textiles
-Equipements, pièces détachées et produits finis su secteur automobile : accord privilégié avec l'entreprise Silverlight qui accède ainsi au marché intérieur lofotène
-Produits agricoles et issus de l'élevages : accords d'approvisionnements privilégiés avec les États de Bernium, des Phrates et de la Nouvelle-Sicile afin de faciliter et de bénéficier d'accès privilégiés au marché intérieur lofotène.
- Transferts de technologies, composants électroniques et semi-conducteurs

4.Accords d'exportations lofotènes / importations stérusiennes pour :
-Metaux précieux : Or, Argent, Platine
-Terres rares : Tungstène, Molybdène, Carnavalium, Lanthane, Neodyme, Dysprosium, Aleucium
-Ressources halieutiques
-Hydrocarbures

J'espère n'avoir rien oublié ? En tout cas j'ai hâte que cette nouvelle collaboration se mette en place et que les billets se mettent à pleuvoir !


*********

Puis ce fut au tour de Mme Catherine de Tocqueville-Masson, d'aborder le volet lié aux échanges culturels universitaires, et la politique sécuritaire inter-étatiques.

" Bien, suffisamment parlé d'économie et de gros sous, il n'y a pas que l'argent dans la vie, n'est-ce pas ? Bien que je suis persuadé que M. Søren Silvertrupp serait intarrissable sur le sujet. Concernant les échanges universitaires, nous pouvons nouer des partenariats afin de faciliter l'accès aus visas étudiants pour les universités suivantes :

-La BESK (Business & Economics School of Kæviksborg) notre plus grande école de commerce, qui forme des virtuoses de la finance et les plus grands chefs d'entreprise de cette époque
-le MIT (Midlands Institute of Technology), situé à Port-Sainte-Anne, et spécialisé dans les sciences, l'aérospatiale, les nouvelles technologies.
-Et bien entendu la très prestigieuse Université d'Oxenfurt, qui couvre tous les domaines, allant de la littérature médiévale aux théories mathématiques en passant par le droit et la biologie.

Nous serons très heureux de pouvoir accueillir des quotas d'étudiants des facultés de médecine de Barba, et des écoles d’ingénieurs dans le domaine spatial de l’ASNA. Je pense par ailleurs qu'il serait très profitable qu'un accord spatial soit noué entre votre agence spatiale nationale et la nôtre, déjà très avancée dans domaine, l'UPSA (United Provinces Spatial Agency).

Concernant les exercices militaires aéronavals, en effet, nous sommes rompus à ce genre de manœuvres communes visant à renforcer la coopération militaire et la simplifications de protocoles de communication entre nos deux armées, et c'est donc très favorablement que nous accueillons votre proposition d'exercices conjoints.
En outre, afin de renforcer nos positions militaires stratégiques réciproques, afin de prendre en compte vos préoccupations légitimes en ce qui concerne l'ASEA, et en ce qui nous concerne, de pouvoir mettre à profit une position sûre pouvant abriter notre flotte est-aleucienne, je vous propose un échange de base aéronavale, qui permettrait d'accroitre considérablement l'opérabilité stratégique de nos flottes réciproques, mais également d'accorder à nos forces armées une nouvelle dimension stratégique d'une grande inégalée, du Nord au Sud de l'Aleucie, pour un accès privilégié à la façade océanique orientale pour ce qui est de la fédération de Sterus, et la façade océanique occidentale pour le Lofoten, nous permettant ainsi de couvrir diagonalement l'intégralité du continent Aleucien.

A ce titre, nous vous accordons droit d'accès intégral et droit de mouillage à la base aéronavale de Fort-Thulé, qui comporte également des abri anti aérien et des hangars à sous-marins dans le détroit du canal de St-Barthelemy. Nous l'avons vu avec la crise oskalienne, et que l'étirement de vos lignes d'approvisionnement dans l'extrême nord-aleucie vous permettra ainsi de vous défaire de bien des soucis d'approvisionnement logisitiques, qu'en pensez vous ?"
La fédération de Stérus était une nation diplomatiquement indépendante, sans aucune influence étrangère et sans alliance contraignante. Elle pouvait ainsi s'assurer une relative indépendance d'action et de choix, tant dans sa politique interne qu'externe. Cependant, certaines nations d'Aleucie ne se trouvaient pas dans la même situation et subissaient des attaques provenant d'influences majeures qui, aujourd'hui, menaçaient non seulement la sécurité en Aleucie, mais également les intérêts de l'ensemble des nations moralement libres et libérales.

Ainsi, cette situation était l'inquiétude principale de la fédération de Stérus. Il était prioritaire de préserver non seulement sa zone d'influence, mais aussi son pouvoir stratégique dans la région sud du continent. La fédération avait bien conscience que, pour ce faire, le Lofoten représentait une chance. Le lien diplomatique qui se forgeait ici était une véritable opportunité. Une opportunité également avantageuse pour le Lofoten, qui, avec la fédération de Stérus, pouvait imposer son influence et sa puissance jusqu'au sud du continent, tout en bénéficiant des retombées économiques d'une telle alliance. La fédération, qui possédait des marchés ouverts et sans douanes avec des états comme l'Akaltie (eux-mêmes membres de l'ASEA), permettait ainsi au Lofoten de vendre des produits à prix très réduits dans presque tous les pays d'Aleucie.

À l'inverse, le Lofoten offrait à la fédération l'opportunité de s'inscrire dans une politique internationale englobant l'Aleucie du nord au sud, assurant ainsi un rôle majeur dans la continuité de la vie politique de la région.

Le Lofoten semblait, de plus, être un état regroupant de nombreuses qualités appréciées par la fédération. C'était un état solide, discret, mais mondialement reconnu pour son indépendance idéologique et sa superpuissance. Les dirigeants Lofotenois inspiraient un grand respect au sein de la fédération. Que ce soit leur force morale, leur prestance presque innée ou leur charisme inégalable, ces dirigeants étaient un exemple à suivre. Il n'était donc pas surprenant d'imaginer que la politique Lofotenoise allait gagner en intérêt au sein de la fédération et des universités spécialisées en politique dans les semaines et années à venir.




Pandoro content


Nous ne voyons aucun problème à appliquer des tarifs douaniers de 2 % si cela peut garantir aux entreprises lofotenoises de ne pas se voir menacer par une main-d'œuvre moins chère à Stérus, en raison des revenus annuels plus faibles. La fédération de Stérus, enfin, mon gouvernement applique un libéralisme poussé à l'extrême, qui, pour le moment, porte plutôt bien ses fruits et enrichit notre pays. Cependant, nous comprenons tout à fait qu'en face, les états appliquent un libéralisme différent, moins poussé, et il n'y a aucune inquiétude à ce sujet.

Grâce à cette vision politique, nous considérons vos citoyens non seulement comme des alliés, mais aussi comme des clients qu'il est important de satisfaire. La fédération n'a aucun intérêt à braquer des citoyens contre son pays. Mieux nous serons perçus, mieux nous nous porterons.


Enfin, pour l'Oskallie, je ne vais pas me répéter, mais comprenez que nous partageons exactement la même vision que vous. De plus, sachez que nous ne considérons pas l'Oskallie comme faisant partie directe de notre zone d'influence proche. Nous ne nous permettrons pas d'empiéter de la sorte sur vos régions frontalières. Certes, nous sommes volontaires pour un engagement plus profond avec eux et avec vous, côte à côte. Mais soyez assuré que nous respectons votre poids et votre importance dans la région, quoi qu'il se passe.

Pandoro avait bien écouté la proposition Lofotenoise et était personnellement très favorable à cette idée. Mais il se questionnait sur la volonté de la propriétaire de l'ANTS, la très médiatique Miranda Cèprus, la personne la plus riche de la fédération et de loin l'une des plus puissantes. Son poids était tel que le consul lui-même prenait soin de ne pas trop la froisser. Non pas qu'elle détienne un pouvoir politique ou qu'elle soit accusée de conflits d'intérêts ou de corruption, mais plutôt un pouvoir médiatique, une place très importante dans les affaires du pays. Elle ne fait d'ailleurs que très rarement de la politique en tant que telle, ce qu'elle déteste par-dessus tout, mais sa voix, son aura, sont particulièrement écoutées et suivies au sein de la fédération. Pour autant, Pandoro connaissait Miranda et savait qu'elle serait probablement favorable à son idée. Elle voyait cette entreprise comme son unique enfant, sa volonté depuis le début n'était pas de devenir plus riche ou plus puissante, mais de faire de son entreprise, son "bébé", un leader dans son domaine, un "Grand Homme". Et pour cela, pour s'imposer au niveau international, elle pouvait avoir besoin d'une coopération comme celle-ci.

En ce qui concerne l'accord économique, celui-ci convient parfaitement à ce que nous aurions pu attendre, et nous y sommes largement favorables. De même, en ce qui concerne votre proposition d'union entre nos deux mastodontes pétroliers, qui pourraient jouer un rôle intéressant et s'imposer comme la plus grande multinationale de son secteur en un rien de temps. Considérez donc que nous y sommes pleinement favorables. Cependant, toute décision qui implique une modification de l'ANTS devra se faire en compagnie de son unique dirigeante, Miranda Céprus. Elle n'est soumise à aucune restriction étatique, hormis celle du cadre de la loi, évidemment. Elle sera donc libre de ses choix si jamais vous souhaitez la rencontrer sans nouvelle rencontre diplomatique. L'ANTS est sûrement l'entreprise la plus importante de la fédération de Stérus. Nous avons énormément de liens avec cette entreprise, qui représente nos intérêts dans la plupart des états où elle est présente. C'est parfois même l'ANTS qui a permis à la fédération de Stérus de développer des liens diplomatiques avec des nations lointaines. Ainsi, soyez assuré que l'ANTS, alliée à votre entreprise, assurera comme il se doit de représenter l'amitié Lofoteno-Stérusienne.

Le consul commença d'abord par sourire lorsque son homologue des Provinces-Unies fit une petite blague sur sa collègue et l'économie. Il est vrai qu'elle était particulièrement enthousiaste à l'idée de parler d'économie, et cela plut beaucoup au consul. C'était, à vrai dire, un domaine dans lequel il se sentait à l'aise, bien que ce ne fût pas son domaine d'études initial. Mais le Consulat lui avait permis d'en apprendre davantage sur l'économie et de se pencher plus profondément sur ce sujet. Au contraire, le consul avait parfois bondi de sa chaise en entendant certaines actions de certains autres états. Notamment lorsque le consul avait donné une explication factuelle de la manière dont l'économie fonctionnait et du risque d'un retour brusque à des barrières douanières. Mais son homologue de cette rencontre avait pris cela comme une menace... Il était donc difficile de comprendre comment discuter lorsque des explications de risques sont considérées comme des menaces.

Parfait, nous avons nous :

- L'École Nationale Supérieure de Barba

- L'Université de Médecine de Bomeud

- Et la très populaire Université des Sciences Politiques de Barba


Sachez que, conformément aux lois stérusiennes, vos étudiants seront ici reçus à égalité avec les étudiants stérusiens et profiteront d'un accès facilité à la culture et aux activités sportives. Ils pourront également bénéficier de l'ensemble des avantages qui sont offerts aux étudiants stérusiens (gratuité de l'enseignement, gratuité des repas, gratuité du logement pour ceux résidant à plus de 200 km, etc.). La fédération de Stérus ne possède pas un modèle social très développé, car peu de dirigeants ont voté des lois en ce sens, mais nos étudiants ont toujours été chouchoutés, car nous considérons que l'apprentissage et l'enseignement sont les meilleurs gages de développement et d'innovation à long terme.

En ce qui concerne votre proposition d'accord spatial, je dois vous avouer que nous ne nous attendions pas du tout à cette proposition, mais nous en sommes très heureux. Cependant, vous n'êtes pas sans savoir que l'ASNA appartient actuellement encore en partie à l'ASEA. Bien que Stérus ne soit plus membre, la fédération appartient toujours à l'organisation. Pour autant, les multiples revers de l'ASEA à l'encontre de la fédération poussent notre pays à s'orienter vers d'autres secteurs. Nous aurions initialement préféré que l'ASEA ne fasse plus partie de l'ASNA, car la seule nation réellement investie dans le projet est l'Akaltie. Cependant, la fédération a toujours également montré son intérêt pour cette organisation spatiale, contrairement aux autres nations de l'ASEA. Ainsi, nous préférerions que l'ASNA redevienne ce qu'elle était initialement : une organisation spatiale entre Stérus et l'Akaltie. Mais cela risque de ne jamais vraiment pouvoir se faire. Nous doutons que l'Akaltie soit prête à rompre avec l'ASNA dans le domaine spatial. Cependant, récemment, l'ASNA a pris une autre tournure, une tournure militaire. La Lermandie et la Westalia cherchent à exclure la fédération de Stérus de cette organisation militaire spatiale. Malgré les appels stérusiens au respect de la qualité d'état membre de l'organisation et donc de son autorisation pour sa militarisation, la Lermandie cherche vraisemblablement à écarter la fédération. Et, au vu des vives tensions qui traversent nos nations, je ne suis pas sûr de vouloir continuer de financer un programme spatial qui aurait une branche militaire dans laquelle la fédération ne serait pas.

Ainsi, nous souhaiterions plutôt nous orienter vers un renouveau stratégique de notre programme spatial. Nous voudrions créer notre propre programme, mais le fait est que notre économie ne nous le permet pas forcément. Ainsi, si un programme spatial comme le vôtre était prêt à s'engager dans une coopération avec la fédération, nous en serions ravis. Nous tenterons tout de même de convaincre l'Akaltie de séparer l'ASEA et l'ASNA, mais cela risque d'être très compliqué à obtenir. Cependant, comme vous pouvez le constater, l'ASEA est très divisée et sûrement dans un état de mort cérébrale. Ainsi, il y a fort à parier qu'elle ne résistera pas aux futurs enjeux qui auront lieu en Aleucie. Le fait est que des nations ayant des intérêts différents ne peuvent s'engager longtemps côte à côte. C'est bien pour cela que la fédération a fait le choix de quitter cette organisation et de concentrer ses efforts sur le bilatéralisme. Et alors que la Westalia et la Lermandie nous avaient promis l'effondrement économique, la décrédibilisation internationale, l'isolement diplomatique et l'effondrement politique, force est de constater que la fédération n'a jamais eu autant de partenariats, de développement, de militarisation et de stabilité politique que depuis son départ de cette organisation tantôt fasciste, tantôt socialiste.

Pour ce qui est des bases aéronavales, encore une fois, je pense, et avec tout le respect que je vous dois, n'avoir jamais eu de rencontre qui m'ait autant donné le sourire et qui ait été aussi agréable. Vous proposez à chaque fois des accords qui vont au-delà de ce que nous aurions pu envisager, et c'est, permettez-moi de le dire, formidable.

C'est donc avec un fort enthousiasme que nous acceptons cet échange de bases aéronavales et accordons les mêmes droits à vos navires. Ceux-ci seront accueillis au port "Octavius", situé à 15 kilomètres au sud de Barba. Ainsi, comme vous l'avez dit, nous pourrons avoir une couverture sécuritaire et maritime sur presque l'ensemble du continent, permettant d'assurer à la fois un poids diplomatique et des capacités logistiques.

En ce qui concerne les exercices, nous vous proposons de faire venir votre flotte à Barba, avec le nombre de navires que vous souhaitez, et nous organiserons avec vous le scénario de l'exercice, son format et son déroulement. Nous pensons qu'il serait préférable de médiatiser cet exercice, non seulement pour montrer au monde que nos deux nations se sont engagées ensemble dans de profondes coopérations, mais aussi pour attester de la puissance que représentent nos deux marines réunies, et ainsi en faire une dissuasion suffisante.
gudrunlachancelière

Fort bien, je vois que nous sommes sur la même longueur d’onde, oui, et je comprends votre réticence concernant l’ASEA, car vous prêchez une convaincue, je ne suis pas une grande fan de ces organisations internationales qui n’ont en fait que des visées impérialistes, et tentent d’imposer leur vision hégémonique. Je pense que les traités et relations bilatérales sont bien plus profitables que le multilatéralisme à outrance et l’internationalisme, qui nous conduit subrepticement au socialisme et au communisme, à vouloir tout partager avec tout le monde, si vous voulez mon avis.

De fait, il est important également de ré-équilibrer les rapports de force, et si le Lofoten ne voit pas en l’ASEA un adversaire, il est important néanmoins de nouer des liens et des partenariats profitables avec cette organisation, sans pour autant en faire partie. Nous essaierons de nouer des liens commerciaux avec la Westalia, la Lermandie, l’Akaltie , mais nous ne mettons pas toutes les nations sur un pied d’égalité. La relation Steruso-lofotène sera privilégiée et renforcée par cette accord. Les programmes spatiaux sont évidemment plus performants et permettent des avancées spectaculaires lorsque ceux- ci sont associés entre eux, permettant une synergie des savoirs et des expériences. Toutefois nous préférons garder la main sur certains projets stratégiques, et demeurer autonomes et indépendants en ce qui concerne les orientations stratégiques de notre agence spatiale.

Bien, cette rencontre est vraiment bénéfique à nos deux nations, je suis persuadée que nous nous en sortirons tous deux plus forts, plus autonomes, et plus crédibles sur la scène internationale

Voici le traité de libre-échange Steruso-Lofoten, toutes les informations et sujets dont nous avons discuté sont je l’espère ici synthétisés de la manière la plus claire et la plus appropriée qui soit, n’hésitez pas à corriger ci cela était nécessaire :


auteur a écrit :
**** Partenariat de Commerce, d’Investissement et de Stratégie entre le Lofoten et Sterusien ***

*** Sterus Lofoten Free Trade Agreement : S.L.O.F.T.A ***



Préambule : Les parties ici représentées par les gouvernements de la République Fédérale des Provinces-Unies du Lofoten et de la Fédération de Sterus s’engagent à maintenir une amitié renouvelée et à renforcer de manière réciproque les liens économiques, commerciaux et stratégiques.

A) Accord concernant le domaine spatial : Partenariat industriel et partage de connaissances entre les agences spatiales du Lofoten et de Sterus. L’UPSA (United Provinces Spatial Agency) entends faire profiter de ses avancées en matière de technologie aérospatiale et de mise en orbite satellitaire avec la Fédération de Stérus. Ce partenariat stratégique se devra d’être développé. Les laboratoires de recherche dans ce domaine, ainsi que les installations de lancement des deux pays pourront être réciproquement prêtées et utilisées par les deux parties. Ce partenariat n’est pas exclusif et n’empêche pas l’une ou l’autre agence de nouer un accord similaire avec d’autres organisations ou agences spatiales.

B) Convention universitaire : les personnes se verront faciliter l’accès aux visas étudiants des deux pays et pourront bénéficier d’un accès privilégiés aux cursus et programmes d’échanges universitaires des établissements d’enseignements supérieurs suivantys :
Sterus :
  • L'École Nationale Supérieure de Barba
  • L'Université de Médecine de Bomeud
  • Université des Sciences Politiques de Barba
  • Lofoten :
  • La BESK (Business & Economics School of Kæviksborg)
  • le MIT (Midlands Institute of Technology), situé à Port-Sainte-Anne
  • Université d'Oxenfurt
  • Cette convention permet un accès facilité aux sites et établissements culturels ainsi qu’aux installations et infrastructures pour les activités sportives de haut niveau. De manière réciproque les étudiants lofotens à Sterus bénéficieront des avantages suivants : gratuité de l'enseignement, gratuité des repas, gratuité du logement pour ceux résidant à plus de 200 km, etc.
    Les étudiants stérusiens seront soumis aux dispositions spécifiques de chaque université en ce qui concerne les programmes d’échanges universitaires : logements réservés à loyer encadré, repas universitaire à prix réduit, accès gratuit à certains cursus. Ces avantages sont modulés en fonction de la politique de chaque université qui diffère selon l’établissement.

    C) Traité de libre-échange :

  • Les droits de douanes réciproques abaissés à 2% maximum pour tous les produits et services stérusiens et lofotenes

  • 1. Accords d'importations lofotènes / exportations stérusiennes pour :
    -Les produits textiles
    -Equipements, pièces détachées et produits finis au secteur automobile : accord privilégié avec l'entreprise Silverlight qui accède ainsi au marché intérieur lofotène
    -Produits agricoles et issus de l'élevage : accords d'approvisionnements privilégiés avec les États de Bernium, des Phrates et de la Nouvelle-Sicile afin de faciliter et de bénéficier d'accès privilégiés au marché intérieur lofotène.
    - Transferts de technologies, composants électroniques et semi-conducteurs

    2.Accords d'exportations lofotènes / importations stérusiennes pour :
    -Metaux précieux : Or, Argent, Platine
    -Terres rares : Tungstène, Molybdène, Carnavalium, Lanthane, Neodyme, Dysprosium, Aleucium
    -Ressources halieutiques
    -Hydrocarbures


    3. Un rapprochement stratégique sera encouragé et promut par les deux parties concernant les deux groupes privés stratégiques spécialisés dans l’exploitation des hydrocarbures que sont la United Oil et l’A.N.T.S.

    D) Clause de Défense Spéciale :

  • Le Lofoten accorde droit d'accès intégral et droit de mouillage aux forces militaires stérusiennes à la base aéronavale de Fort-Thulé. La Fédération de Stérus possède droit d’utilisation et d’exploitation des abris anti aérien et des hangars à sous-marins dans le détroit du canal de St-Barthelemy. Le terrain et le cadastre foncier reste néanmoins propriété du gouvernement fédéral lofotenois. Aucun loyer ni compensation ne sera exigée en vertu d’un accord de réciprocité
  • la Fédération de Sterus accorde les mêmes droits d’accès et de mouillage à sa base militaire aéronavale de Port-Octavus.
  • Les deux nations s’engagent à organiser à échéances régulières des exercices et manœuvres mutuelles des forces militaires dans le but d’améliorer les protocoles de communication et la coopération globale des deux armées dans le cadre éventuel d’opérations conjointes.

    Signature au nom des Provinces-Unies du Lofoten : ____Gudrün Stefersøn, Chancelière Fédérale____
    Signature au nom de la Fédération de Sterus : _________________

    Prenez le temps de bien le lire, et n’hésitez pas à y ajouter tout paragraphe ou point que j'aurais involontairement omis. La décision d'envoyer des délégations communes en Oskallie fera l’objet d’un décret séparé, afin que ce traité ne concerne uniquement que nos deux pays.
    Le consul s’est montré véritablement enthousiasmé par le déroulement de cette rencontre. Plus qu’une simple alliance avec une nouvelle nation partenaire, le Lofoten incarnait un renouveau : un nouveau départ pour la Fédération, marquant l’émergence d’un allié de choix.

    Le souhait du Lofoten d’entretenir des relations commerciales avec les membres de l’ASEA était tout à fait compréhensible et ne prêtait à aucune critique. La Fédération de Stérus elle-même entretient généralement des liens économiques avec les nations de cette organisation. Qui plus est, la chancelière a su rassurer le consul en affirmant que la relation entre le Lofoten et Stérus serait traitée avec un caractère privilégié.

    À la lecture du traité proposé par son homologue, le consul s’est réjoui de constater que cette rencontre avait permis de confirmer l’alignement des deux nations en matière de politique internationale et de coopération continentale. Il allait de soi qu’à compter de cet échange, le Lofoten deviendrait une nation et un partenaire privilégié pour le gouvernement et le peuple stérusien.


    Soyez assuré que je partage pleinement votre vision. Bien que nous ne soyons pas opposés, par principe, aux organisations internationales, nous tenons fermement à ce que chaque pays conserve un contrôle total sur son territoire, mais également sur des domaines plus abstraits mais essentiels tels que l’économie, la recherche ou encore les choix sociétaux. Vous avez sans doute déjà perçu la profonde hostilité que nous nourrissons à l’égard du communisme et du socialisme d’État. Il va sans dire que, face à ce fléau, nous serons toujours prêts à monter en première ligne.

    D’autant plus que ces idéologies gagnent dangereusement du terrain, et pas seulement sur d’autres continents. Là où, durant des décennies, l’Aleucie était restée à l’écart de ces gouvernements dits “d’ultra-gauche”, certains pays semblent aujourd’hui séduits par les manœuvres du Grand Kah. La "peste rouge" est en marche. Nous devons, comme nous l’avons fait durant cette réunion, faire preuve de force par nos alliances et par notre diplomatie, afin de dissuader ces tendances préoccupantes.

    Concernant le traité, nous n’avons aucune réserve à formuler : nous sommes prêts à le mettre en application dès la clôture de cette réunion.

    Enfin, au sujet du programme spatial, nous souhaiterions vous proposer la réalisation d’un lancement conjoint d’ici 2017. Celui-ci permettrait de placer en orbite des satellites issus de nos deux nations et d’optimiser la coopération entre nos programmes respectifs. Il est évident que c’est en multipliant les essais que nous parviendrons à progresser durablement et à atteindre l’excellence dans ce domaine.

    Haut de page