Posté le : 10 fév. 2025 à 13:58:16
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Après le départ de la fédération de Stérus de l'ASEA, celle-ci devait se trouver de nouveaux partenaires en Aleucie et dans le monde. Mais surtout celle-ci devait se détacher de cette image que lui avait collé l'organisation. La fédération n'était pas parmi les plus grandes puissances du monde, mais sa puissance en Aleucie, bien que dépassé par certains, n'était pas à négliger. Et l'ASEA, avait cette fâcheuse tendance à réduire le rayonnement des nations qui en font partie. D'autant que jours après jours, il semble que le fossé entre ASEA et Stérus devenait de plus en plus conséquent et pourrait amener à des situations froides dans les années qui viennent.
Mais la chance de la fédération était qu'elle ne s'était jamais fermé de porte et avait toujours cherché au mieux à développer ses relations personnelles plutôt que celle d'une organisation qui lui est hostile. Aujourd'hui, la fédération avait donc décidé de mener en indépendant le reste de son aventure Aleucienne. Car l'ASEA avait surtout permis à la fédération de comprendre que parfois les organisations internationales sont davantage des freins que des piliers.
Mais la venue des Provinces-Unies au sein de la capitale Stérusienne signifiait beaucoup pour la fédération. Avant toute chose, ça symbolisait parfaitement la capacité de la fédération à réorienter sa politique internationale et à assurer la continuité de ses affaires avec les puissances du monde. La crise en Oskallie qui se règle chaque jour un peu plus et le rapprochement qu'elle a permis avec le Lofoten était une symbolique très importante pour Stérus. La ou les nations de l'ASEA comme la Lermandie et la Westalia nous avait promis l'isolement diplomatique et la fin de nos relations avec le monde après notre départ, voilà que nous recevons et avec joie la première puissance du continent, et que nos efforts combinés avec ceux du Lofoten ont permis notamment d'aller vers ces améliorations en Oskal. La ou les actions combinées de la Westalia et de la Lermandie n'ont servi à rien d'autre hormis isoler leur propre allié, l'Empire du Nord (première puissance de l'ASEA qui n'est pas invité à un sommet avec toutes les nations de l'ASEA).
Ainsi, la fédération était convaincue que des accords bilatéraux entre la puissance du nord et la puissance du sud pouvait être bénéfique aux deux. Et pourrait être un des principaux gages de renforcement des idées libérales et antisocialistes en Aleucie. La ou de nombreux états sont menacés par la fièvre rouge, il est nécessaire de renforcer les positions de la seule vraie doctrine.
Il était assez peu coutumier pour la fédération de voir arriver une délégation étrangère en dirigeable, mais l'originalité était une chose apprécie au sein de la fédération. Alors bien que le consul soit en premier lieu quelque peu décontenancé, il se remit rapidement à reprendre le fil de cette rencontre. Cette rencontre était très importante et promettait de signer de nombreux accords, aussi bien que rare fut les moments ou autant de personnes était réunis en même temps sur le tarmac, le consul avait fait venir toutes sorte de conseillers en tout genre, de représentant militaire diplomatique et j'en passe, des dizaines de chefs d'entreprises étaient également là et sans oublier la plupart des membres du gouvernement.
Le Consul se dirigea directement d'un pas décidé en direction de la chancelière fédérale, il lui tendit la main tout en la saluant.
"Bienvenue à Barba, bienvenue au sein de la fédération, vous êtes ici chez vous".
Puis il commença les présentations avec les membres de la délégation.
Comme à l'accoutumé des rencontres diplomatiques, la route entre l'aéroport et le palais se fera au sein de la voiture impériale pour les deux dirigeants. Durant cette route, toutes sorte de discussions informelles auront lieu et ne viseront en premier temps qu'à rendre l'invité plus à l'aise et plus opportun à des discussions détendues lors de l'arrivée au palais. Ce protocole était quasiment le même à chaque rencontre, à la différence que cette fois, le convoi était presque deux à trois fois plus grand que d'habitude.
Une fois arrivée au palais, la dirigeante du Lofoten fut invitée à se rendre devant la fanfare Barbéenne où les deux hymnes nationaux sont joués. Par la suite, les deux dirigeants se dirigent vers l’intérieur du palais, puis dans la salle « Des montagnes du Nord ». Salle encore jamais utilisée pour des rencontres diplomatiques, elle est connue pour son style très boisé.
Une fois les deux dirigeants assis dans un petit salon très confortable et leurs conseillers légalement à leur aise sur des sièges légèrement en retrait la discussion pouvait commencer.
Pour commencer, si vous me permettez, je souhaiterais affirmer que la fédération de Stérus est très heureuse de pouvoir engager de nouvelles relations diplomatiques avec les Provinces-Unies du Lofoten. Nous trouvons par ailleurs dommage que nos relations ne se soient pas structurées plus tôt. Mais disons que la vie est ainsi faite, et que cela n’est plus que du passé.
Je pense que cette rencontre devrait et sans surprise commencer par évoquer le cas de l’Oskal, à l’heure où nous nous rencontrons le pays traverse une des pires crises politiques de son histoire. Évidemment, grâce à nos efforts conjoints, la situation semble peu à peu se diriger vers une amélioration du système et vers une fragile démocratie. Nous sommes donc je pense d’accord sur le fait qu’il est important que nous maintenions nos efforts diplomatiques en Oskal pour les pousser à poursuivre ces efforts.
La question de l’après ce pose également, nous avons vu ce pouvoir vaciller une première fois en a peine quelques jours, il est difficile d’imaginer que la sécurité et l’intégrité de la futur démocratie soit garantie dans des conditions semblables. Nous trouvons donc important de pouvoir entamer une vraie négociation avec l’Oskal pour instaurer des éléments puissants qui garantiront la stabilité de cet état.
Je pense que nous devrions également nous pencher sur des accords commerciaux, nos économies ont de nombreuses différences, mais notre système reste semblable. Nous promouvons un libéralisme au sens strict, une absence totale de régulation étatique et par-dessus tout une haine viscérale du socialisme et du communisme. C’est pourquoi il serait, je pense intéressant que nous signions éventuellement des accords de libre-échange. Les marchés Sterusiens qui représentent près de 50 millions de consommateurs pourraient représenter une vraie aubaine pour certaines de vos entreprises.