13/07/2016
03:08:42
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Rencontre Jitsama-Novyavik.

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Suite à une missive La jeune République de Novyavik et la principauté de Jitsama ont conclus une rencontre dans le but d'affirmer des relations entre l'état Nazuméen et l'état Eurysien mais aussi de développer de potentielles relations commerciales concernant l'import d'armements modernes à bas coût pour l'armée novaise.

Nous sommes le 12 octobre 2015, malgré la fraicheur, le soleil est présent, chose étonnante pour un mois d'Octobre à Novyavik. Madame Sweltana Volkov, Ministre des affaires étrangères de la jeune république de Novyavik est chargée d'accueillir la délégation Jitsamaise. Elle est sur la piste de l'aéroport international de la République, et attend l'arrivée de la délégation. Sweltana Volkov était en train de penser au potentiel partenariat qui pourrais découler d'un potentiel accord. En effet, la République avait obtenue du matériel de dernière génération à un prix étonnamment faible. Suffisamment faible pour que la République, qui se voulait indépendante pour son armement, se décide à commander presque autant d'exemplaires d'armes que l'armée de la République possédait de soldats.

Sweltana Volkov

la Princesse Sabihah Katariya, souveraine du Jitsama, descendit avec la délégation de l'avion. Sweltana Volkov les accueillit en les saluant avec ses maigres connaissances du Jitsamais.

Sweltana Volkov : Salutation partenaire !

HRPElle salut donc la délégation en Jitsamais, avec un accent russe. Mais ses mots restent facilement compréhensibles malgré tout.
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Image de la Princesse du Jitsama




La Princesse avait fait un long voyage depuis Kyöka, la capitale du Jitsama. Elle et sa délégation, venue l’accompagner, descendirent de l’avion. La Princesse fut tout d’abord surprise : en effet, l’isolationnisme du pays durant de très longues années ne lui avait pas permis de découvrir le monde. Elle ne s’attendait pas à un froid aussi vif en ce mois d’octobre. Le Jitsama bénéficie en effet d’un climat de type méditerranéen, lui permettant d’éviter les vagues de froid trop intenses.

Plus jeune, la Princesse avait eu un professeur de russe. Cependant, on ne pouvait pas dire que Sa Majesté avait été très assidue et impliquée dans l’apprentissage de cette langue. Néanmoins, elle pouvait baragouiner quelques mots si elle en ressentait le besoin.

Sa Majesté salua en retour la ministre des Affaires étrangères novaise, Sweltana Volkov :
<< Nous salutation tu ! >> dit-elle avec assurance en russe à la ministre.

Après quelques présentations protocolaires, elle suivit Sweltana Volkov afin de poursuivre la rencontre officielle. Dans l’intimité, la Princesse fut réprimandée par la traductrice, qui l’avertit de son erreur de début. En effet, cette traductrice étant une amie proche de Sa Majesté, elle avait, selon la tradition, la possibilité de lui parler d’égal à égal en privé.

La Princesse, quant à elle, fut ravie d’être accueillie par une femme plutôt que par un homme ; elle se sentit immédiatement plus en confiance.
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Sweltana Volkov vit l'erreur de la princesse, mais décida d'être clémente, pourquoi la réprimander alors qu'elle a tenté de parler russe ? De plus, il n'était pas exclu que la Ministre ai fait la même erreur que la Princesse du Jitsama lors de son accueil. Sweltana Volkov fit poliment signe à la princesse de la suivre, Sweltana Volkov l'invita à prendre place dans la voiture.
La Voiture était accompagnée d'un convois blindé accompagné de forces de polices. En effet la République a prévu une sécurité plus présente que d'habitude en raison de la taille de la délégation. La Princesse serais accompagnée dans la grosse voiture blindée par Sweltana Volkov, deux traducteurs ainsi que le chauffeur et un agent de sécurité. La princesse entra, et le convois démarra et traversa la ville de Novyavik en direction du champs de Mars, sur lequel était installé le palais présidentiel, ancien palais impérial de l'Empire de Slaviensk du temps où l'on appelais encore la ville Starovsk. La Ministre souhaita alors établir une atmosphère amicale entre les deux officiels.


Sweltana Volkov : Majesté, votre pays comme le notre est sorti récemment de l'isolationnisme, si vous le souhaitez, avant de voir le Président, je peux vous résumer le fonctionnement et les dynamiques de notre état, qu'en dites vous ?
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La Princesse suivit le mouvement, admirant le paysage qui défilait sous ses yeux elle répondit en jitsamais à la première ministre :
<<Bien entendu, votre pays met très peu coutumier, je serais ravi d'entendre son fonctionnement et ses dynamiques>>

Phrase traduite par l'interprète laissant le temp à la première ministre de s'exprimé librement...
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Sweltana Volkov Très bien, Novyavik est une république entrepreneuriale. C'est donc une entreprise qui est au pouvoir, elle s'appelle Novokrat et contrôle 80% du Produit Intérieur Brut à se jour. À part cette grande particularité pour notre république, nous sommes très largement anticommunistes. Je fais moi même partie du parti anticommuniste Novais. Au départ, le pays était une cité état issue d'un empire colonisateur voisin. Mais après les siècles, la cité état appelée Viatengorod finit par se détacher de l'empire et conquérit au fur et à mesure un territoire relativement petit mais localement puissant. Ils fondent par ailleurs la ville où nous sommes actuellement autrefois dénomme Starovsk. Ensuite, un royaume appelé Slav' de Starovsk émerge et continu une longue expansion, mais suis une séparation entre les trois fils triplés du rois. Ils entament une guerre fratricide qui réunifie le royaume en Empire. C'est le grand empire de Slaviensk, qui vivra jusqu'en 1940 où une révolution le détruit et forme une république, qui sera par la suite remplacée par une anarchie capitaliste puis un régime dictatorial entrepreneurial. Mais nous voilà aujourd'hui une république entrepreneuriale ouverte à l'international et en pleine croissance. Je serais également ravie d'en apprendre plus sur votre principauté majesté.

La voiture continuait sa route dans la ville avec le convois, ils étaient à mi-chemin. La Ministre des affaires étrangères espérais ne pas avoir avec ses explications perdue la princesse ni surpassée la traductrice. L'agent de sécurité était toujours avec ses lunettes noires et semblait inexpressif.
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La princesse fut très attentive aux mots de la traductrice, elle découvrait des termes et des modes de fonctionnement très différents de ce qu'elle a pu connaître depuis qu'elle est née. Elle répondit :
<< Et bien en voilà une histoire qui a de la valeur, si vous me permettez la boutade. Je crains que notre histoire soit trop ennuyeuse au vu de la vôtre. Le Jitsama débuta son existence qu'à partir du septième siècle. En effet, notre population débuta son existence via la religion qui dévia de la croyance shintoïste traditionnelle, à cette époque Kyöka, notre capitale, n'était qu'une ville moyenne intégrée à un immense empire venu de l'Ouest. C'est à ce moment-là que débutèrent les persécutions, en effet notre vénération de la mer suscita la réprimande durant deux siècles, jusqu'à pousser notre peuple à se révolter avec à sa tête la lignée royale choisie par les flots. Mes ancêtres... Après une longue et coûteuse guerre civile, nous eûmes notre indépendance en l'an 899. Depuis lors, notre pays connut une prospérité et une paix sans nul égard, nous avons toujours trouvé le moyen de résoudre pacifiquement des conflits comme le veut notre tradition. >>

Les deux femmes échangèrent alors des compliments mutuels sur le trajet jusqu'à l'arrivée du convoi au lieu de destination. La princesse fut ravie de s'entendre si bien avec la Ministre des Affaires étrangères. Elle lui demanda son contact afin de pouvoir continuer d'échanger même après son départ.
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Sweltana Volkov, bien que réticente intérieurement à donner son contact elle fini par le donner pour le bien de la diplomatie novaise. Elle appréciais la princesse, mais pensais correct de ne pas entamer de relations personnelles avec elle. En effet, les relations personnelles de la Ministre ne devait pas influer sur son travail, mais ne souhaitant pas refuser et gâcher l'ambiance qu'elle avait elle même réussi à instaurer, elle donna son contact.

Ils descendirent de la grosse voiture blindée sur le champs de Mars. Ils marchèrent le long de celui ci, des militaires de la garde saluant la princesse et la ministre. Le Président de la République attendait la délégation au bas des marches de l'entrée du palais présidentiel.

Le Président saluât la délégation, deux gardes armés avec des épées (c'est plus symbolique que sécuritaire) aux cotés du Président.

Viktor Vladimirovitch Mirov : Salutation à vous partenaires, nous espérons que vous avez faits bon voyage !


Viktor Vladimirovitch Mirov :

Président de La République
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Image de la Princesse du Jitsama




La Princesse du Jitsama était ravie d'avoir pu obtenir le numéro de la ministre. Elle comptait l’inviter à son retour au Jitsama dans un cadre privé, mais c'est une autre histoire... Le convoi s’arrêtant, la Princesse descendit et suivit le protocole avec grande classe. Elle n'était pas habillée en costard, mais bien en longue robe fine aux couleurs verdoyantes, attirant l'attention sur son passage. Sa beauté faisait rayonner le palais. Elle suivit la ministre, son visage et son attitude en sortant de la voiture redevinrent professionnels. Elle prit un ton et une démarche sérieuse.

Allant à la rencontre du Président de la République Novaise, monsieur Viktor Vladimirovitch Mirov, elle dit une nouvelle fois en russe dans une phrase bancale :
<< Salutations, ami cher, je ravi de vous rencontrer. >>

Lui tendant la main afin de le saluer, la Princesse, dans la voiture, avait été briefée par son interprète pour dire une phrase de présentation en russe de manière correcte, mais en voyant la tête de sa traductrice au moment où elle parlait, Sabihah Katariya comprit qu'elle venait de dire une nouvelle phrase bancale. Qu'importe, se dit-elle, espérons que l'effort soit récompensé.
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Viktor Vladimirovitch Mirov remarqua la phrase maladroite de la princesse. Il considéra que le Russe était une langue bien trop éloignée de celle de la princesse pour pouvoir lui faire des reproches. Il invita la Princesse à entrer dans le palais présidentiel. Ils montèrent les marches d'escalier. Le Président ouvra une porte en chêne avec un Panneau d'or gravé "Bureau de monsieur le Président." Il invita l’interprète, la Princesse et la Ministre des affaires étrangères à entrer. Ensuite, il leur fit signe de s'installer sur des fauteuil devant le bureau, le Président s'assit et les autres personnages présents dans la pièce également.

Viktor Vladimirovitch Mirov : Très bien, nous pouvons commencer.

Il s'adressa alors à la princesse.

Viktor Vladimirovitch Mirov : Nous avions conclus par échange de missives un rapprochement ainsi qu'un accord sur les échanges d'armement. Nous aimerions mettre sur la table l'établissement premièrement entre nos états d'une ligne aérienne pour faciliter le commerce et le tourisme. De plus, nous souhaiterions établir avec le Jitsama un ajout mutuel de nos deux états au passeport dans les mêmes objectif que la liaison aéroportuaire ainsi que des accords commerciaux avec votre nation.
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La Princesse suivit alors le Président. Elle prit place en silence dans le bureau et écouta Viktor Vladimirovitch Mirov parler. Elle lui répondit en jitsamais puis traduisit :
<< Nous comprenons l'intérêt derrière cette ligne, et ces intérêts se rejoignant aux nôtres, nous acceptons l'ouverture d'une ligne aérienne à but commercial et touristique. Concernant le passeport, votre État me semble fiable et n'est pas en crise, nous ne nous y opposerons pas. La République de Novyavik est la bienvenue avec ses citoyens dans notre pays. >>

Elle laissa l'interprète traduire ses mots et finit par :
<< Maintenant que cela est fait, nous souhaiterions parler d'un accord commercial, notamment sur notre marché de l'armement. Nous souhaiterions vous proposer un contrat d'exclusivité commerciale sur nos armes d'infanterie de dernière génération en échange d'une réduction à 0.3 unité au lieu de 0.35 actuellement. >>

Laissant une nouvelle fois la traductrice faire son travail. On pouvait voir également la traductrice marquer le traité au brouillon au fur et à mesure que la discussion avançait.
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Viktor Vladimirovitch pris une pause de quelques secondes pour réfléchir. Il prit alors un air sérieux, il était très intéressé par le traité. Cependant, il ne pouvait pas se permettre de commettre des fautes imprudentes sur lesquelles l'on pourrait contourner le traité. Pour Novyavik, l’intérêt dans cet accord serais d'obtenir un armement moderne à prix très faible. Et justement, il ne faillais aucune faille sur se plan dans le traité. Il annonça toujours avec un air sérieux :

Viktor Vladimirovitch Mirov : Je suis très intéressé par cet accord, il nous permettrai d'avoir des armes légères d'infanterie au prix le plus faible du marché tout en gardant une très bonne efficacité. Cependant, j'aimerais revenir sur un point important; Garantissez vous que le prix avec la réduction reste fixe ? Nous ne nous préoccupons pas du prix de vente de base, uniquement de celui après réduction. Comprenez que nous sommes intéressés par cet accord, mais nous ne nous permettons pas de signer un accord d'exclusivité en sachant que le prix réduit pourrait augmenter jusqu'au point de dépasser le prix du marché.

La pièce était richement décorée, des fenêtres si propres et transparentes qu'elles paraissaient invisible. De plus, plusieurs tableaux était présents dans la pièce. De plus, la pièce était bien éclairée et donnait une atmosphère de richesse et de puissance.
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La princesse, malgré la pièce prestigieuse où elle se trouvait, resta concentrée. Elle était venue pour cela. Négocier cet accord permettrait de grandes avancées dans l'économie jitsamaise, qui cherche depuis des années à se développer.

Elle prit quelques secondes, tourna sept fois sa langue dans sa bouche pour ne pas dire d'idioties dans un moment important comme celui-ci, puis dit :
<<Nous comprenons vos préoccupations et avions anticipé nos éclaircissements. Cet accord d'exclusivité que nous vous demandons ne concerne que les armes d'infanterie légère, type fusil d'assaut de dernière génération. Autrement dit, si vous souhaitez acheter des modèles de génération inférieure, rien ne vous en empêche. Deuxièmement, cet accord n'interdit pas votre propre production de ces armes, y compris celles de dernière génération que nous vendons. Enfin, nous garantissons qu'avec cet accord, vous aurez un prix fixe qui ne pourra en aucun cas être augmenté au-dessus du prix défini aujourd'hui, c'est-à-dire 0,3. Le seul changement de prix qui pourra se faire sera une diminution. De plus, cet accord garantit votre droit d'accéder aux réductions possibles dans notre catalogue, en plus des 0,05 que nous venons d’attribuer. Enfin, nous nous chargeons de la livraison en des temps inférieurs à un mois et demi en cas de surplus de stock, et nous vous avertirons si un manque de stock nous oblige à donner un délai plus long. Pour compenser cette perte de temps, une compensation financière pourra être envisagée à notre initiative, en fonction de divers éléments internes.>>

Elle prit quelques secondes pour laisser la traductrice traduire ses mots et en profita pour observer la pièce autour d'elle. Elle reprit d'un ton plus neutre :
<<Avec ces informations précises sur cet accord, cela vous convient-il ?>>

Elle laissa alors son interlocuteur s'exprimer après la traduction.
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Viktor Vladimirovitch Mirov :Cela, effectivement, nous convient, mais avant j'aimerais savoir si dans le futur, nous serions autorisés à vendre des armes légères d'infanterie de 11-ème génération.

Le Président bien qu'amical par nature avec les états étrangers, souhaitait prendre le plus de précautions possible et clarifier le plus possible les termes de l'accord. Il devait s'assurer que, sait-on jamais, si un jour Novyavik devrais vendre son armement d'infanterie, il puisse écouler ses stocks. En effet, la République bien qu'en retard technologique, rattrapait très vite ses latences et serais peut-être prête à produire elle même ses armes légères. Il serais ainsi possible que Novyavik puisse un jour en exporter. Bien que cela ne sois pas la priorité.
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La princesse, quelque peu surprise par la prudence de son interlocuteur, répliqua poliment et avec bienveillance :
<<Nous n'empêcherons en aucune façon votre production, nul besoin de vous inquiéter, nous ne sommes pas ici pour vous voler ou autre. Nous sommes des marchands honnêtes et respectueux du droit universel du commerce international.>>

Après cette déclaration, la Princesse laissa la traductrice s’exprimer et attendit la signature du contrat bien sagement, arborant un sourire quelque peu réservé tout de même.
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Viktor Vladimirovitch Mirov : Très bien, j'accepte donc l'accord.

Il se leva droitement et respectueusement et tendit une main à la Princesse pour la lui serrer. Il avait hâte des signer cet accord qui permettait à Novyavik de approvisionner à des prix extrêmement faible en armement d'infanterie. Cette baisse des coûts d’approvisionnement était particulièrement les bienvenus alors que Novyavik était particulièrement en tension sur la question du Navgrokra-Sovonograd et de son régime nazis et antisémite belliqueux. En effet, le Navgrokra-Sovonograd et son "Tsar" dont le titre était plutôt du rang de "führer" souhaitaient envahir le Royaume de Pravolsavnyy pour des raisons quelque peu mystérieuses. Surtout au regard de leur puissance bien moindre.
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