Ejército Zacarista de Liberación
Nom officiel : Armée Zacariste de Libération
Autres noms : Armée Zacariste, Armée Révolutionnaire Zacariste, Mouvement Zacariste Armé, Armée Révolutionnaire du Belalcázar, Groupe Armé pour la Défense des Communes Zacaristes Libres
Principaux dirigeants : Marco Rico et Álvaro Cascavuelta
Siège : Cosarara, État du Belalcázar
Année de formation : 1996
Effectifs estimés : Entre 10 000 et 20 000 combattants. Au moins un million de partisans à degrés divers.
Idéologie : Zacarisme (Anarcho-Communalisme, Collectivisme, Progressisme, Indigénisme, Féminisme, Démocratie directe, Pacifisme, Communisme Chrétien, Anti-Fascisme, Anti-Autoritarisme)
Objectifs : Diffusion du système Zacariste en Costa Sueñoleja. Protection des communes et individus affiliés à la doctrine Zacariste et à la Fédération des Communes Zacaristes Libres du Belalcázar. Lutte contre le narcotrafic et les exactions des autres groupes armés contre les populations civiles.
Modes d'action : Lutte armée, guérilla, propagande, manifestations.
Alliés : Movimiento de Liberación de los Primeros Pueblos, Grupo Armado Revolucionario Democratico (occasionnellement), Nuevo Ejército Popular (occasionnellement), Ejército Federal de Costa Sueñoleja (rarement)
Rivaux : Ejército Federal de Costa Sueñoleja, Los Soberanos, Ejército de los Jinetes de los Señores, Ejército de Salvación de Dios (occasionnellement), Nuevo Ejército Popular (occasionnellement), La Horda (occasionnellement)
Crimes : Insurrection, désobéissance civile, séparatisme, meurtres.
Histoire :L'
Armée Zacariste de Libération (en Espagnol :
Ejército Zacarista de Liberación), ou
EZL, tire ses origines du
Mouvement d'Autodéfense du Belalcázar, organisation paramilitaire fondée en 1992 par Marco Rico et Álvaro Cascavuelta, deux militants anarchistes appartenant à la mouvance néo-Zacariste (inspirée des idées du révolutionnaire des années 1910 Eduardo "Ranchito" Zacarias et qui s'est développée dans les dernières années du régime communiste afin de permettre une alternative démocratiques au régime populaire) s'étant réfugiés dans les terres sauvages de l'État du Belalcázar dans le but de fuir la répression policière des mouvements d'ultra-gauche, ils avaient en effet tout deux déjà été arrêtés et emprisonnés plusieurs fois et venaient alors d'être libérés. L'objectif revendiqué du Mouvement d'Autodéfense du Belalcázar était à l'origine de protéger les populations rurales locales, parmi les plus pauvres du pays et qui comprennent la plus grande communauté indigène du pays, face aux débordements des conflits armés entre le Gouvernement Fédéral, les cartels et les groupes révolutionnaires communistes ou fascistes. Rico, Cascavuelta et la douzaine de partisans qui les accompagnaient dans leur exil interne s'installèrent donc à Cosarara, petit village d'une centaine d'habitant situé à quelques kilomètres au sud de Santa Veronica de Belalcázar, la capitale de l'État, et protégèrent les locaux, pour la plupart membre de l'ethnie Sakkin, face aux tentatives de pillages de militaires en vadrouille ou de rebelles affamés et épuisés. Leurs succès leur apporteront le respect de leurs protégés et des communautés alentours et permettront à la petite organisation de recruter quelques centaines d'hommes supplémentaires permettant au groupe de se constituer en une véritable petite armée.
Marco Rico, fondateur de l'Ejército Zacarista de Liberación en 2002En 1996, face à sa popularité grandissante parmi les populations de la région, Marco Rico, principal dirigeant du Mouvement d'Autodéfense du Belalcázar, prend la décision d'en faire une armée révolutionnaire ayant pour but non pas de prendre le pouvoir en Costa Sueñoleja mais de protéger tout ceux qui refuse de se soumettre à un régime autoritaire : c'est la naissance de fait de l'Armée Zacariste Révolutionnaire qui compte à ses débuts un millier de membres combattants. Contrairement à la Nouvelle Armée Populaire d'inspiration communiste qui était déjà à l'époque très peu appréciée du fait de sa violence, l'Armée Zacariste se distingue par le fait qu'elle n'a jamais cherchée à imposer son système par la force mais en convainquant les populations de l'État du Belalcázar du bien fondé de l'idéologie Zacariste, n'utilisant les armes que pour protéger ses partisans, permettre la tenue de référendums démocratiques dans les communes où il exerce une influence afin de mener au rattachement volontaire et conscient desdites communes à la
Confédération des Communes Zacaristes Libres du Belalcázar, proto-État séparatiste officiellement fondé en 2001 dont l'EZL est de fait la branche armée et basé sur une confédération de communes libertaires autogérées suivant les principes du collectivisme et de la démocratie directe et aujourd'hui composé d'une trentaine de villages, un nombre qui varie cependant constamment au gré des nouvelles intégrations par référendum et des interventions militaires du Gouvernement Fédéral voire, dans de rares cas, à la réintégration volontaire d'une commune sécessioniste à la République par un nouveau référendum, les communes Zacaristes n'étant pas forcées de rester dans la fédération.
Membres de l'Ejército Zacarista de Liberación dans le Belalcázar vers 2010Cette expansion pacifique basée sur l'intégration volontaire fait de l'Armée Zacariste de Libération le mouvement insurrectionnel le plus populaire de toute la Costa Sueñoleja et des manifestations de soutien à l'organisation sont régulièrement organisées à Santa Veronica et dans les autres grandes villes du pays. Cette popularité des Zacaristes a également des répercussions non-négligeables sur la politique de l'État du Belalcázar et même sur celle de la République Fédérale, ce qui se traduit par l'explosion des votes en faveur du Parti Révolutionnaire Zacariste depuis 2000, lui permettant même de gagner l'élection du Gouverneur de l'État du Belalcázar en 2012. Le Gouvernement central craint depuis lors l'indépendance de la totalité du Belalcázar.
Aujourd'hui, l'EZL s'oppose avant tout à l'Armée Fédérale qui tente régulièrement de reprendre par la force une commune affiliée au mouvement mais des cessez-le-feu voire des accords de coopération dans la lutte contre le crime sont très souvent signés. On estime aujourd'hui à 1 634 le nombre de tués dans le conflit au Belalcázar depuis 1992, dont 418 Zacaristes, 164 pertes gouvernementales et alliées et 879 civils, le reste correspondant aux pertes des autres factions parfois impliquées dans le conflit.
Principes idéologiques :L'Ejército Zacarista de Liberación prône la formation d'une confédération de communes indépendantes autogérées par la démocratie directe et fondées sur le collectivisme, c'est à dire la répartition équitable des ressources à la fois entre les individus d'une commune mais également entre les communes fédérées proportionnellement à leur besoin de sorte à réduire au maximum les inégalités de richesse. Le mouvement n'est cependant pas fondamentalement opposé à la propriété privée mise à part la propriété des moyens de production qui doivent être partagée entre tous les individus qui y travaillent.
Sur le plan social, les Zacaristes se revendiquent comme très progressistes et défendent le droit à chacun de vivre comme il l'entend et comme il veut être tant qu'il laisse les autres citoyens libres de jouir de cette même liberté. Ainsi, le Zacarisme prône le multiculturalisme et l'entente entre toutes les personnes malgré leurs différences et défend le droit de toutes les minorités ethniques, religieuses et sexuelles à exister sereinement sans crainte d'être jugés. Le Zacarisme défend également particulièrement la résurgence de la culture indigène aujourd'hui pratiquement détruite par la colonisation Eurysienne et le mélange culturel des descendants de colons et de natifs ce qui se traduit par l'organisation régulière de festivals en l'honneur du brassage culturel, des fêtes indigènes et l'apprentissage du Sakkin dans les communes séparatistes.
Enfin, les Zacaristes se distinguent des autres mouvements révolutionnaires armés par le simple fait qu'ils nient être des insurgés et qu'ils n'ont aucunement la volonté de prendre le pouvoir en Costa Sueñoleja. Ils ne font que proposer un modèle de société et encouragent la population à l'adopter volontairement et n'utilisent les armes que pour défendre le choix libre et démocratique des communes ayant adoptées ce système et non pour leur imposer. Comme ils le disent très bien, "Si un système politique, économique ou social est parfait, son adoption est l'évidence pour tous. Il n'a de fait pas besoin d'être imposé. Si une idéologie a besoin de la force pour s'imposer, c'est qu'elle est déficiente par définition." L'Armée Zacariste de Libération n'a d'ailleurs aucun pouvoir politique sur le territoire de la Cpnfédération des Communes Zacaristes Libres du Belalcázar dont il n'est que la force de sécurité ou, dans une moindre mesure, la police. Selon cette même logique, l'Armée Zacariste ne produit aucune statistique précise sur le nombre de ses hommes puisqu'elle considère qu'elle n'accepte pas de recrue mais que ce sont ses recrues qui l'acceptent. En clair, toute personne se revendiquant comme étant membre de l'Armée Zacariste en considéré comme membre ce qui explique le nombre hallucinant de plus d'un million de partisans du mouvement estimés bien que la très grande majorité d'entre eux n'aient en réalité jamais eu le moindre contact avec les combattants du Belalcázar.
L'Armée Zacariste est, du fait de sa volonté de révolution par l'exemple et non par la force et de son mépris pour l'insurrection, perçu comme l'imposition de la volonté d'une partie de la population à l'autre partie, formellement opposé à plusieurs États socialistes partageant pourtant nombre de leurs valeurs tel que la Loduarie, considérée comme une dictature parfaite bafouant les principes mêmes du communisme par sa simple existence et ne s'appuyant sur le prolétariat que pour légitimer le pouvoir despotique et oligarchique du régime Lorenziste, mais également le Grand Kah qui est décrit comme un vecteur d'instabilité et de conflit par sa volonté de s'ingérer dans les affaires des autres pays pour soutenir des mouvements armés et violents afin d'y exporter son idéologie.
Chose particulière dans le monde socialiste, l'Armée Zacariste n'est pas anti-religieuse et base même une partie de rhétorique sur le Christianisme Catholique, de loin la religion la répandue en Costa Sueñoleja, dont ses membres sont beaucoup de fervents adeptes. Les Zacaristes considèrent en effet Jésus comme le premier révolutionnaire socialiste de l'Histoire et la Bible comme une apologie du collectivisme, position justifiée par les passages du livre relatifs au partage des biens entre les premiers Chrétiens. Son message aurait simplement été incompris ou consciemment détourné pour devenir un instrument de pouvoir et de répression de ceux que la religion était censée défendre, allant de ce fait à l'encontre de ses propres fondements et faisant du christianisme moderne l'opposé complet du christianisme primitif que les Zacaristes défendent.
Il n'est d'ailleurs pas nécessaire d'être croyant pour être considéré comme Communiste Chrétien : Jésus a existé, qu'il soit le fils de Dieu ou non n'a aucune importance, cela ne change rien à la véracité de son message.
Frise chronologique :- 1911 : Début de la Guerre Civile de Costa Sueñoleja, Eduardo "Ranchito" Zacarias rejoint le camp révolutionnaire dirigé par Emiliano Pequeño
- 1913 : Victoire des révolutionnaires et début du conflit entre la faction de Pequeño et celle de Zacarias
- 1915 : Eduardo Zacarias prend la capitale et tente avec difficulté de former une fédération de communes collectivistes indépendantes dans les territoires sous son contrôle mais est rapidement renversé et exécuté par les forces de Pequeño.
- 1922 : Fin de la Guerre Civile
- 1954 : Proclamation de la République Populaire de Costa Sueñoleja. Le nouveau régime a du mal à trouver le soutien de la population.
- 1969 : Le Parti Révolutionnaire Zacariste, inspiré des idées d'Eduardo Zacarias, est créé et propose une alternative plus démocratique au communisme.
- 1974 : Le régime communiste est renversé et la Seconde République Fédérale de Costa Sueñoleja est proclamée. Le Parti Révolutionnaire Zacariste survit au changement de régime et se renforce même en attirant la majorité de l'électorat socialiste.
- 1987-1992 : Marco Rico et Álvaro Cascavuelta, militants du Parti Révolutionnaire Zacariste, sont arrêtés et emprisonnés une vingtaine de fois sur des accusations souvent fallacieuses d'appel au terrorisme et à la désobéissance civile.
- 1992 : Rico et Cascavuelta, libérés depuis peu, se réfugient dans l'État du Belalcázar avec une poignée de partisans et forment le Mouvement d'Autodéfense du Belalcázar pour protéger les populations locales. Le nouveau groupe s'étend progressivement jusqu'à compter plusieurs centaines de soldats.
- 1996 : Le Mouvement d'Autodéfense du Belalcázar devient officiellement l'Armée Zacariste de Libération.
- 2001 : Fondation officielle de la Confédération des Communes Zacaristes Libres du Belalcázar, proto-État séparatiste d'inspiration Zacariste dont l'Armée Zacariste de Libération devient l'armée de défense.