Karty-Jitsama [à archiver] - Page 2

La Princesse Sabihah Katariya fut ravie de cette entrevue diplomatique très instructive. Elle avait passé un bon moment, très enrichissant, une entrevue qui ouvrait des portes, d'immenses portes que le Jitsama s'empresserait d'emprunter. L'amitié Karto-Jitsamaise ne faisait que commencer. Elle remercia le Tsar pour son hospitalité et lui transmit ses amitiés. Elle fit un sous-entendu afin de faire comprendre au Tsar que le Jitsama se tenait prêt à aller plus loin dans ses relations diplomatiques avec l'Empire de Karty.

Une fois dans la berline, elle se mit à remercier le chancelier, un homme que l'on oublie facilement mais sans qui la Princesse n'aurait pas vécu cette entrevue diplomatique de la même manière. Elle prit finalement son avion en direction du Jitsama, pleine de souvenirs et soucieuse de revenir voir ce beau pays un jour.

16/10/2015, Kremlin de Volkingrad,
HRPCertes ce topic a déjà servi à une rencontre, cependant, nous décidons de le réutiliser. Ce message marque donc le début d'une seconde rencontre.
Le Palais Impérial Kartien s'apprêtait à recevoir une seconde fois la Princesse Sabihah Katariya, non pas dans une rencontre diplomatique classique. En effet, les accords passés lors de la dernière entrevue ont donné naissance au projet dit Pegasus, une véritable révolution. C'est sous un seuil ampli de festivité que le Kremlin s'illumine en cette soirée du mois d'octobre. Dans sa tradition militaire, le Tsar Stanislas I avait organisé un sobre défilé en l'honneur de la dirigeante Jitsamaise. Lorsque le convoi transportant la Reine arriva devant le Kremlin, le régiment Kartien (composé essentiellement de femmes pour l'occasion) entama une marche sous l'hymne impérial, encore une fois joué de l'Orchestre Militaire. L'ambiance, voulue du Tsar, battait son plein, mêlant la culture aux traditions slaves du Saint Empire. Quelques temps après, la Princesse fut invitée à se rendre dans une grande pièce de réception du Kremlin, là où le Tsar accueillit chaleureusement la Jitsamaise.

Sa Majesté la Princesse arriva, au départ de Kyöka, la capitale jitsamaise, jusqu'au lieu des festivités. La Princesse, forte d'être déjà venue rencontrer le Tsar, se sentait beaucoup plus confiante. Elle venait non seulement pour honorer la promesse envoyée au Saint Empire, mais aussi pour revoir ces hommes et ces femmes qu'elle avait pu rencontrer à son arrivée. Une fois sortie de la voiture, la Princesse fut agréablement surprise par l'apparition d'une troupe militaire féminine. C'est alors qu'une réflexion interne se produisit en elle : "Et pourquoi pas le Jitsama ?" se dit-elle. En effet, le Jitsama était une nation où les femmes ne pouvaient se présenter comme soldats dans l'armée, une histoire de vieille tradition, pensa-t-elle. Elle souhaitait changer cela. C'est décidé, elle voulait une brigade jitsamaise entièrement féminine.

Elle suivit le protocole qu'imposaient la diplomatie et l'honneur de la parade militaire avec les musiques jouées par l'orchestre kartien. Puis elle rejoignit le Tsar au Kremlin en n'oubliant pas de saluer militairement les soldats défilant avant de rejoindre la grande pièce du lieu de réception. Elle avait hâte de revoir ce glorieux personnage qu'est le Tsar Stanislas Ier.

16/10/2015, Kremlin de Volkingrad,
Tandis que les troupes impériales continuèrent à fouler le sol d'un pas militaire et assuré, la grande délégation Kartienne s'apprêtait à recevoir la Princesse Jitsamaise. Une délégation composée des plus hauts politiques et dignitaires de l'Empire, le Tsar et sa famille (sa femme ainsi que son frère), le Chancelier et pour terminer le Ministre de la Défense.
Les quelques protocoles diplomatiques courts mais nécessaires s'effectuèrent au rythme des salutations courtoises. Ces brèves obligations accomplies, de son assurance habituelle le Tsar prit la parole en s'adressant à l'ensemble des assemblées des deux nations.


Tsar Stanislas I: Mesdames, Messieurs, soyez les bienvenus dans le Palais Impérial du Saint Empire de Karty. Nous sommes réunis en ces jours sous le seuil d'une amitié, certes naissante mais d'une importance qui n'en est pas des moindres. Le Jitsama et Karty, le Nazum et l'Eurysie réunis sur le sol Impérial. Nous célébrons de part ces festivités un autre événement, le projet dit Pegasus qui pourrait bel et bien sceller les relations entre les deux états communément présents. Le temps n'est pas au long discours alors je vais écourter ce dernier en terminant par ces dires: Je vous en prie prenez place !

Les invités s'assirent donc autour d'une large table en bois massif, les occasions de conversation étaient présentes sous un ton amical.

La princesse écouta les mots du tsar avec attention. Elle était venue avec son amie la traductrice ainsi que l'ambassadeur jitsamais dans l'Empire de Karty. Le ton était amical lorsqu'elle prit place aux côtés du frère du tsar, un hasard qui ne lui déplaisait pas. En effet, lors de la première rencontre avec le tsar Stanislas Ier, elle avait ressenti quelque chose, une gêne lors de la rencontre qu'elle n'arrivait pas à déceler. Mais après avoir fait les présentations, elle comprenait ce qu'était cette gêne. En effet, un certain charme émanait du tsar, mais l'âge perturbait ce dernier. Quant à son frère, l'effet fut décuplé. En effet, le charisme qui émanait de cet homme la rendait patraque. Elle voulait en apprendre plus sur lui.

Elle plongea donc, après que le protocole diplomatique de remerciement au tsar fut dit, et se tourna alors vers son frère afin d'en apprendre plus sur lui. Elle dit alors d'un ton amical après avoir quelque peu discuté pour briser la glace :
<< Je suis heureuse de pouvoir vous rencontrer, je ne savais pas que le tsar Stanislas Ier avait un tel frère. >>
Sous-entendant un frère si charmant.
<< Avez-vous une anecdote à me raconter ? J'ai ouï-dire que vous étiez militaire en plus d'être le frère de son excellence le tsar ? >>

Laissant, par curiosité, ses yeux absorbés par les mots qu'allait prononcer le frère du tsar.

16/10/2015, Kremlin de Volkingrad,
Les convives avaient pris place autour de la table à l'intérieur d'une des dizaines de salles de réception du Kremlin. Au total, huit personnes se trouvaient autour de ce repas, les discussions commençant selon les affinités présentes. Des sortes de "groupes" se formèrent, chacun ayant une discussion propre au sien.
C'est ainsi que le Maréchal des Armées Kartiennes conversa avec le Chancelier Ernaï, deux amis proches hors du cadre politique. Les deux entamèrent une discussion en Karta, un mélange d'allemand et de russe qui restait incompréhensible pour la plupart. En outre, cette langue fut celle des grands aristocrates, cette dernière se perd. Ne pratiquent encore cette langue que quelques élites de la politique Kartienne, il faudrait dire à bas mot que moins d'une centaine d'individus pratiquent ce langage.
Quant au Tsar, ce dernier entama une discussion avec sa femme la Tsarine. Ne prenant pas de telles "précautions" que les deux autres politiques Kartiens, il parla en simple russe. Voyant que la Princesse Jitsamaise fit discussion avec son frère, il la laisse "entre de bonnes mains".
Le Prince Léonid Valaski était quant à lui occupé à faire les premiers pas de ce repas avec la Princesse et sa traductrice ainsi que l'ambassadeur Jitsamais. Interrogé par ses questions, il ne tarda pas à lui répondre.

Discussion Chancelier-Maréchal

Chancelier Yaromir Ernaï: J'ai eu vent que les travaux du Приток se déroulent à merveille, tu y es allé en personne pour y assister il me semble ?
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: C'est exact. Ce porte-avions est le signe de notre militarisation accomplie, à tel point que cela en devient un outil de propagande si tu veux mon avis.
Chancelier Yaromir Ernaï: Le domaine aéronaval est assez restreint sur le plan mondial, peu de nations ont ce type d'appareil. Il va de soi que le tout attire l'attention, et il faut dire que cela est surprenant venant de Karty. En effet, notre marine est le secteur délaissé, et voilà qu'on sort un porte-avions de notre manche.
Ministre de la Défense Nationale, Alexander Jükov: Ma seule inquiétude reste que cela pourrait faire des envieux, de surcroît un porte-avions est une cible facile. Un bâtiment d'une telle ampleur pourrait se faire couler par un simple sous-marin sans aucun renfort, j'ai peur que ce navire soit amarré la plupart du temps.
Chancelier Yaromir Ernaï: C'est certain, il faudrait envisager de nouveaux chantiers et multiplier ceux déjà présents, deux sous-marins sont en construction non ? [...]Discussion Tsar-Tsarine

Tsar Stanislas I: Afin de te situer dans le contexte de ces festivités, le Jitsama et Karty ont conclu nombres accords et entamer un projet. Nommé projet Pegasus, ce serait une sorte d'entreprise d'armement à grande échelle, je ne te dis que les grandes lignes.
Tsarine Sveltana Valaski: Cela me semble prometteur. Mais dis moi, la Princesse Jitsamaise me semble bien jeune, comment se nomme-t-elle ?
Tsar Stanislas I: La Princesse Sabihah Katariya, j'ai également était frappé par sa jeunesse marquante pour son titre. A ce qu'on dit, ce serait une des plus belles femmes de son pays [...]Discussion Prince-Princesse
Prince Léonid Valaski: Votre ressenti est partagé, il y a bien longtemps que je n'ai point été mêlé à ces moments diplomatiques. Il faut ajouter que je n'ai pas eu l'honneur d'une présence de cette qualité si vous me le permettez. Je vois que vous me connaissez déjà, en outre j'ai servi pour l'armée impériale oui. Les raisons derrières cela ne sont peut être pas aussi joyeuses je vous l'accorde. J'ai fait ce choix pour enterrer une peine de cœur, de l'histoire passée je vous assure. L'armée Kartienne m'a inculqué des valeurs d'honneurs et m'a endurci, objectif atteint si j'ose dire. Mais et vous votre majesté, comptez-moi votre histoire, j'en suis emballé à l'idée.
Au dessus de toutes ces discussions trônent de magnifiques œuvres d'arts et sculptures de type slave. La plus emblématique étant un des tableaux de Hans Osprey, artiste d'une renommée presque internationale.

La princesse fut surprise. Une peine de cœur, se dit-elle, en voilà une bien triste raison pour s'engager. Peu importe, elle ne souhaitait pas entrer dans ce sujet très privé. Elle l'écouta parler et répondit :
<< Je vous rassure, vos talents de diplomate ne sont nullement égarés, si vous me permettez. En voilà une histoire touchante. Quant à moi, je ne pense pas qu'elle soit très intéressante. J'ai grandi dans une famille riche, éduquée à prendre la couronne du Jitsama dès le berceau. Je ne trouve pas cela percutant. >>

Les conversations s'enchaînèrent les unes après les autres jusqu'à la fin du repas. La princesse souhaita aller dehors, mais n'osait pas demander à sortir par peur de manquer à ses obligations diplomatiques. Alors, après un moment, elle se pencha à la fenêtre du Kremlin, fixant l'extérieur comme attirée par la découverte de ce pays.

16/10/2015, Kremlin de Volkingrad,

Les échanges et discussions continuèrent au rythme de la fin de journée. Des traditionnels plats Kartiens comme le bortsch, des alcools à base de golubika ou encore des desserts comme la pavlova furent servis. Le Tsar regarda sa montre indiquant 17h12, puis il vit la Princesse Jitsamaise qui était sous une sorte d'hypnose, son regard dérivant aux travers des vitraux du Kremlin. Au même moment, une musique se lança, celle d'une artiste en vogue (Nonna Delïa). La Tsarine Sveltana se dirigea donc vers la Princesse et lui dit ces quelques mots.


Tsarine Sveltana Valaski: Madame, vous semblez admirer ces beaux paysages de la capitale impériale. Permettez-moi de me présenter, nous n'avons quasiment pas échanger les quelques heures passées. Je suis l'épouse de sa majesté, Tsarine Sveltana Valaski. Je vois que le Prince Léonid Valaski et vous même ont beaucoup conversé, nos deux états commencent leur relations sur de solides bases. Sveltana vit la Princesse qui acquiesça ses dires. Ainsi j'aimerais vous proposer la visite de Volkingrad dont vous semblez particulièrement intéressée dit-elle d'un ton amical et enjoué. Tout en arborant un large sourire, la Tsarine attendit la réponse qu'allait lui faire la Princesse.

La Princesse Sabihah Katariya, sortie de son hypnose par la douce voix de la Tsarine Sveltana Valaski, se retourna pour la regarder. Elle tomba des nues face à une aussi belle femme, si bien habillée et coiffée. Elle avait l'impression de ressembler à une paysanne face à cette jeune dame qui portait la carrure de tout un Empire. Elle entendit les mots de la Tsarine et dit :
<< Mes salutations, votre Grâce. Il est vrai que nous n'avions point pu discuter assez de temps. Il est vrai que le Prince Léonid Valaski et moi avons beaucoup conversé. C'est un homme aussi formidable que charmant. Il est également d'autant plus vrai que la beauté de votre capitale m'attire. Je serais donc ravie d'en faire la visite en votre compagnie, mais aussi en celle de son Excellence le Prince Léonid. Je pense que cela en vaudra le détour. >>

La princesse souhaitait montrer que le Prince l'intéressait plus que pour des fins diplomatiques. Elle était sous le charme.

16/10/2015, Kremlin de Volkingrad,
La Tsarine Valaski écouta attentivement sa jeune interlocutrice, elle ne put s'empêcher s'admirer la beauté de cette dernière. Elle vit par ailleurs l'insistance quelque peu maladroite sur le Prince Léonid Valaski, ce qui l'amusait à tel point qu'elle faillit laisser échapper un sourire.

Tsarine Sveltana Valaski: Je me permets de souligner vôtre beauté qui m'est d'une excellence remarquable chère Princesse ! Quant à cette visite improvisée, laissez moi en faire part à mon mari qui acceptera soyez-en certaine. Sveltana en parallèle de cela, jettant son regard dans celui de sa moitié qui semblait lui dire ces mots "viens, s'il te plaît.
Tsar Stanislas I: Ma femme, vous sembliez m'appeler alors me voilà donc.
Tsarine Sveltana Valaski: En effet, je n'ai pû m'empêcher de remarquer que sa majesté la Princesse portait son regard hors de ces lieux, pointant vers notre grande capitale. C'est ainsi qu'un souhait d'en découvrir un temps soi peu plus est apparu.
Tsar Stanislas I: Je vois. Stanislas tourna son regard vers la concernée. Eh bien, même si cela n'était pas prévu, je ne peux refuser une demande venant de son Excellence, ce sera un véritable plaisir de vous faire découvrir Volkingrad. Malheureusement, le Chancelier Ernaï et le Ministre Jükov ne pourront se joindre à nous, le devoir les appellent tous deux. Nous serons en comité restreint dit le Tsar d'un amusement certain, j'entends par là vous, le couple Impérial et sa majesté le Prince Valaski. Laissez-moi simplement quelques secondes, il me vient à l'esprit une chose qui me fut sortir de la tête.

Le Tsar salua Alexander et Yaromir, qui partirent sur ces salutations. Il continua sa marche hors de la grande salle de réception, se rendit assez rapidement dans son bureau et prit d'une main le téléphone d'une ligne sécurisée. Il composa un des numéros sur la centaine qu'il connaissait, répondit à l'autre bout du fil le Commandant Sebasto Daksaï.


Commandant Sebasto Daksaï: Ici Commandant de l'Eclair de la Faucheuse au Kremlin, votre majesté ?
Tsar Stanislas I: Je vous informe que sa majesté Jitsamaise souhaite découvrir la capitale Impériale. Je n'ai pas besoin de vous dire que vos hommes devront, et d'une discrétion absolue, protéger en toute circonstance notre délégation. Nous ne sommes pas à l'abri du Parti Reconquête Royale, ces racistes ne tolèrent en rien un rapprochement avec un pays non-eurysien.
Commandant Sebasto Daksaï: Vos inquiétudes sont légitimes Tsar Stanislas, j'ordonne sur le champ la mise en place du 141ème régiment sur les toits de Volkingrad. Notre brigade de sniper est connue pour sa discrétion, ne vous en faites pas.
Tsar Stanislas I: Bonne chance, Commandant Sebasto Daksaï.

Ces quelques secondes écoulées, le Tsar se rendit à nouveau dans la salle de réception. Il invita ensuite la Princesse, sa femme et son frère à le suivre, deux soldats de la Garde Impériale suivant sa majesté Kartienne. En parallèle de cela, le Commandant Sebasto était déjà sur les toits de Volkingrad, se préparant à toute éventualité. Le Tsar et la Tsarine étaient "habitués" à se rendre hors de ces murs, il faut dire que le population les appréciait. Il n'était pas hors du commun de voir le couple Impérial hors du Kremlin en somme. La visite commença donc, le Tsar montrant ça et là des statues ou grands monuments. En parallèle, le Prince était assez proche de la dirigeante Jitsamaise, à tel point que les deux marchaient côte à côte les bras entrelacés. La visite se passa étonnamment bien, jusqu'à un événement pour le moins peu commun. En somme, un individu masculin, presque un adolescent, couru frénétiquement vers la Princesse Jitsamaise, semblant vouloir lui mettre un coup à la tête. Soudain, tout alla à une vitesse d'une rapidité sans nom. Il ne fallut que quelques secondes pour le Commandant Sebasto à mettre en joue l'individu, puis quelques secondes au Prince Léonid Valaski pour stopper l'action du jeune homme. Comme un sauvetage héroïque, le frère du Tsar a évité un moment gênant à la Princesse, renvoyant son agresseur. Les deux soldats de la Garde Impériale fonçant sur l'individu, l'immobilisant par la même occasion. Après avoir sécurisé le tous, le Tsar vint auprès de l'homme et dit ces mots d'un sérieux peu commun.

Tsar Stanislas I: Il ne me faut que quelques secondes pour déceler ton appartenance politique au Parti Reconquête Royale, jeune homme, je me trompe ? Attendant une réponse qui ne vint pas, le Tsar continua Les personnes dans votre genre, qui se croient comme des héros, vous êtes la risée de notre état. C'est à cause de vous si Karty a une réputation d'autoritarisme à l'international. Croyez-vous sincèrement qu'agresser la dirigeante d'une nation étrangère vous aidera ? Cela ne fera qu'amplifier votre radicalisation, c'est pitoyable. Se tournant vers la concernée, le Tsar adressa quelques mots à la Princesse d'un ton plus doux. Cet homme a voulu vous porter atteinte votre majesté, je m'en excuse. C'est bien là première fois qu'un événement aussi regrettable advient, je ne sais que dire. Souhaitez-vous faire emprisonner cet individu ?

La Princesse suivit la visite avec attention. Elle était abasourdie par tant de richesse à l'extérieur, persuadée que la puissance de cette ville était, selon elle, inégalée sur le globe. Elle passa la première partie du voyage à parler avec la Tsarine Sveltana Valaski, la complimentant sur sa beauté, rarement vue sous cet angle au Jitsama. Puis, elle resta avec le Prince Léonid Valaski, entrelacés l'un avec l'autre. Elle sentait que des sentiments commençaient à naître entre eux, et elle souhaitait trouver un moment propice pour lui en faire part dans une intimité parfaite. Au moment où elle se déconcentra en réfléchissant à un lieu calme et privé, elle fut brusquement tirée de ses pensées par le Prince Léonid Valaski, qui l'écarta d'un geste protecteur vers la Tsarine Sveltana Valaski. En un instant, le Prince maîtrisa l'individu qui venait d'essayer de porter un coup de poing à la Princesse. D'un mouvement rapide, il plaqua l'assaillant au sol, lui immobilisant les bras, tandis que celui-ci n'opposait plus aucune résistance, résolu à finir sa vie en prison.

Puis la Princesse entendit les mots du Tsar. Elle prit un instant pour se remettre de ses émotions. Cependant, en tant que croyante, elle répondit :
<< Votre Excellence, je crois que cet homme a été suffisamment humilié en place publique. Je crois qu'il s'est lui-même infligé sa propre sentence. Qu'on le laisse partir hors de notre vue et qu'il n'oublie jamais comment un Prince impérial l'a humilié en pleine rue. >>

En effet, la Princesse lui accorda la liberté, consciente des répercussions que la population allait lui faire subir. Elle savait qu'il passerait dans les médias mondiaux et qu'il serait sans aucun doute persécuté pour son acte. La délégation reparti aussitôt au Kremlin.

16/10/2015, Volkingrad,
Tsar Stanislas I: A votre souhait Princesse Sabihah Katariya, gardes relâchez cet homme.

[i]Les événements passés, la délégation de retour au Kremlin, un drame évité. Tout en entamant le retour vers le Kremlin, le Tsar ne pu s'empêcher d'imaginer le scénario où son frère n'avait pas agit à temps, ce qui se serait soldé par un tir en pleine tête du Commandant Sebasto se dit-il. Le Tsar Stanislas I, lorsqu'ils furent au Palais Impérial, se dirigea vers la Princesse et lui dit ces quelques mots.


Tsar Stanislas I: Hormis cet événement, j'espère que notre capitale fut à vôtre goût. C'est bien la première fois qu'un événement d'une telle ampleur arrive, cela est dû au Parti extrémiste de Karty, les aléas de la démocratie. Vous m'envoyez sincèrement confus et navré de vous avoir fait assister à cette tragédie. Il faut souligner la bravoure du Prince Léonid qui vous a sauvé d'un moment pour le moins violent. Il faut mettre de côté de cela et outrepasser vers une alliance que j'espère soudée qui apportera prospérité. Permettez-moi également de complimenter votre action qui a libéré le paria de ses actes, d'une bonté remarquable.

La princesse remise de ses émotions réfléchis, elle voulait parler avec le Prince. En effet les récents événements ont fait qu'elle était désormais sûr de son choix. Elle voulait déclarer sa flamme au Prince Léonid. Elle répliqua au tsar :
<<Le récent événement ne doivent pas nous détourner de la bonne humeur de la journée. Je considère ce dernier comme résolu. J'avais une question quelque peu indiscrète. Savais vous si le Prince est célibataire ?>>

La Princesse se sentait gêné par la demande elle devient rouge et esquive le regard du tsar.

16/10/2015, Kremlin de Volkingrad,
Le Tsar se demanda s'il avait bien entendu les dires de la Princesse. "Savez-vous si le Prince est célibataire ?", il se répéta cette phrase plus d'une fois afin d'en être sûr. "Pour être directe, c'est être directe !" conclut le Tsar, qui était pris au dépourvu par la situation. Mêlant un amusement certain à son devoir de dirigeant, Stanislas vit son interlocutrice virer au rouge. Voyant très clairement l'objectif voulue de la Jitsamaise, Stanislas finit par répondre:


Tsar Stanislas I: Eh bien, à vrai dire c'est bien le cas oui. Voyant qu'elle détournait le regard, regrettant presque ses mots, Stanislas enchaîna: Je vois que vous éprouvez de biens grands sentiments quant à sa majesté Léonid, mais dites-moi, que diriez-vous de directement lui parler

Se voulant d'un ton rassurant, la Princesse acquiesça timidement, le Tsar appelant donc son frère du regard. Les deux Kartiens échangèrent quelques mots en Karta avant de s'adresser directement à la Reine. Le Karta est la langue de l'élite Kartienne, ancienne pratique de l'aristocratie slave. Mêlant l'allemand au russe, cette langue n'est que pratiquée par une centaine de personnes, uniquement les hauts-placés de l'Empire.


Prince Léonid Valaski: Да ?
Tsar Stanislas I: Ее величество принцесса не осталась равнодушной к вашим действиям, дорогой брат.
Prince Léonid Valaski: Я вижу, у меня тоже было такое чувство.

Ces quelques mots échangés, Léonid se tourna vers la Princesse, plongeant son regard fermement dans le siens. En parallèle, Stanislas partit de la pièce en accompagnant sa femme la Tsarine, laissant la Jitsamaise seule avec Léonid. D'un ton sérieux et même sentimental, il annonça enfin:

Prince Léonid Valaski: Madame, vous demandez si je suis célibataire, je me contenterais donc de dire que je suis un cœur à prendre. Je vous l'annonce, je prise en vous des qualités et non des défauts. Il ne m'a fallu que quelques secondes pour déceler cette beauté qui vous est propre.

La Princesse, bien que rouge, posa son regard dans les yeux profonds du Prince. Elle était rassurée de voir que le Prince éprouvait des sentiments similaires aux siens. Elle lui répondit malgré son étourdissement :
« Vos mots me touchent, cher Léonid. J’ai, dès vos premiers mots lors du dîner, vu en vous une âme pure. Et quand vous m’avez sauvée dehors tout à l’heure, j’ai compris que vous étiez un digne représentant de votre lignée, tout comme son excellence, votre frère. »

Elle se rapprocha de lui, créant plus d’intimité, mais n’osait pas sauter le pas. Elle attendait que Léonid la prenne et l’embrasse, comme dans ces vieux films provenant d’Eurysie. Elle croyait même s’évanouir, voire exploser de l’intérieur, tant la pression lui pesait sur l'esprit.