
« Au sujet de la Pravoslavnyy, notre gouvernement s’est déjà exprimé au sujet de l’ONI et les messages problématiques qu’elle risque d’envoyer, surtout par un usage maladroit de certaines iconographiques qu’on pensait appartenir au passé. Toutefois, nous préférons pour notre part nous abstenir de juger les affaires intérieures d’un autre pays et laisser à l’ONI le bénéfice du doute jusqu’à l’apparition de preuves formelles de relents fascisants. Toutefois, nous reconnaissons que l’ONI est un sujet épineux et avons nos propres inquiétudes à son sujet. Votre Majesté fait donc une très bonne analyse de la situation. »
Voronin décida de ne pas chercher à défendre davantage le projet, car Sa Majesté avait clairement exprimé son désaccord avec l’idée. De manière générale, le diplomate était hésitant sur comment interpréter l’attitude des autorités du Saint Empire. Il décida alors de « tester » les eaux.
« Oui, nous voudrions aborder la question de la sécurité militaire. Vous n’êtes point ignorant, bien informé par vos excellents services diplomatiques, que nous sommes un tout petit État et bien faible en termes militaires. Il nous est donc primordial de pouvoir nous assurer une certaine sécurité. Nous ne prétendons pas pouvoir rivaliser avec une puissance militaire comme la vôtre. »
Il marqua une pause avant d’ajouter.
« C’est pourquoi nous voudrions savoir si Votre Majesté accepterait que nos deux Etats signent un accord de non-agression, ce qui rassurerait grandement mon gouvernement et serait un gage de stabilité pour toute la région.
Il est évident qu’un tel accord de non-agression nous favorise grandement et n’a que peu intérêt pour vous, car nous ne pourrions jamais représenter un réel danger à votre souveraineté et votre autorité. C’est la raison pour laquelle nous sommes disposés à vous offrir des concessions en échange d’un tel accord, la nature de celles-ci dépend beaucoup de ce que Votre Majesté considère comme étant de valeur équivalente. »