13/07/2016
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Karty-Dunavoria [à archiver] - Page 2

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« Au sujet de la Pravoslavnyy, notre gouvernement s’est déjà exprimé au sujet de l’ONI et les messages problématiques qu’elle risque d’envoyer, surtout par un usage maladroit de certaines iconographiques qu’on pensait appartenir au passé. Toutefois, nous préférons pour notre part nous abstenir de juger les affaires intérieures d’un autre pays et laisser à l’ONI le bénéfice du doute jusqu’à l’apparition de preuves formelles de relents fascisants. Toutefois, nous reconnaissons que l’ONI est un sujet épineux et avons nos propres inquiétudes à son sujet. Votre Majesté fait donc une très bonne analyse de la situation. »

Voronin décida de ne pas chercher à défendre davantage le projet, car Sa Majesté avait clairement exprimé son désaccord avec l’idée. De manière générale, le diplomate était hésitant sur comment interpréter l’attitude des autorités du Saint Empire. Il décida alors de « tester » les eaux.

« Oui, nous voudrions aborder la question de la sécurité militaire. Vous n’êtes point ignorant, bien informé par vos excellents services diplomatiques, que nous sommes un tout petit État et bien faible en termes militaires. Il nous est donc primordial de pouvoir nous assurer une certaine sécurité. Nous ne prétendons pas pouvoir rivaliser avec une puissance militaire comme la vôtre. »

Il marqua une pause avant d’ajouter.

« C’est pourquoi nous voudrions savoir si Votre Majesté accepterait que nos deux Etats signent un accord de non-agression, ce qui rassurerait grandement mon gouvernement et serait un gage de stabilité pour toute la région.

Il est évident qu’un tel accord de non-agression nous favorise grandement et n’a que peu intérêt pour vous, car nous ne pourrions jamais représenter un réel danger à votre souveraineté et votre autorité. C’est la raison pour laquelle nous sommes disposés à vous offrir des concessions en échange d’un tel accord, la nature de celles-ci dépend beaucoup de ce que Votre Majesté considère comme étant de valeur équivalente. »
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14/12/2015, Kremlin du Saint Empire de Karty,
Enfin le sujet d'une collaboration entre les états d'Eurysie de l'Est était passé, il était aisé de déceler que l'on touchait à du plus sérieux. D'amblée, l'interlocuteur du Tsar avait posé les bases, reconnaissant la faiblesse même de sa patrie. Une idiotie ou un acte stratégique fin ? C'était tout l'un ou tout l'autre, nonobstant, sa majesté appréciait les individus honnêtes, l'honneur étant un principe même du Saint Empire de Karty.


Tsar Stanislas I, dirigeant du Saint Empire de Karty

Tsar Stanislas I: Je suis forcé d'avouer que votre personne est couronnée d'une certaine audace, vous n'en manquez pas. Sachez que j'apprécie les valeurs honnêtes comme l'honneur et le franc-parlé, affirmer devant moi la faiblesse de votre état n'est pas chose que je saurais oublier. Nous savons parfaitement que Dunavoria est faible militairement, chacun a sa force comme on dit. Pour Karty c'est les armées, pour vous c'est un autre domaine. Un traité de non-agression est occurrence facile, j'accepte donc votre requête. Je n'exige cependant aucune concession de votre part, voyez-y un acte de bonté, un pas vers vous. N'y voyez pas une dette également, sachez simplement que tant que vous souhaiterez être allié à Karty, nous le serons.

Stanislas Valaski jeta un œil au Grand Ambassadeur qui se leva afin de prendre une mallette. Une qui faite de bois, fut donnée en présent au diplomate Dunavoran.

Grand Ambassadeur Ivan Vanaï: Excellence, voici une variété des meilleures gammes de thé Kartiennes, un présent diplomatique soigneusement choisi de nos autorités.
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« Audace nous semble être un bien grand mot, nous dirions plutôt qu’il est quelquefois important en diplomatie de reconnaître les réalités géopolitiques. Il s’avère que nous pensons relativement contre-productif de prétendre d’avoir une puissance qui n’est pas la nôtre et à quoi bon ? Nous ne prétendons pas commander le monde, et il convient de savoir rester à notre place. »

Il laissa échapper un léger sourire de satisfaction quand il entendit que l’empereur accepta la demande. C’était extrêmement encourageant. On pouvait donc désormais considérer le Saint Empire comme un potentiel partenaire de premier choix pour non seulement assurer la sécurité du pays sur le plan militaire, mais également imaginer un renforcement sur moyen à long terme de la coopération économique et scientifique.

« Votre réponse nous réjouit beaucoup. Nous pensons qu’un rapprochement entre nos deux Etats peut qu’être favorable à nos deux partis. Vous représentez une puissance militaire qui peut servir à garder la paix dans la région et nous pensons que le jour venu et en cas de nécessité, que notre pays peut être un atout par son simple emplacement géostratégique. Nous pouvons assez aisément devenir un aérodrome géant. Certes, la guerre n’est pas notre désir, mais le monde est instable et il suffit d’une puissance agressive pour menacer l’équilibre régional. »

C’est alors qu’on fit venir un cadeau, une somptueuse mallette contenant un ensemble de délicieux thés du Karty. Voronin remercia le tsar avant de faire venir le cadeau dunavoran.

« Je remercie Votre Majesté pour ce magnifique cadeau que j’espère faire plaisir à la Tsarine. » Il n’osait pas dire qu’il allait probablement arriver trop tard à Lunograd et que c’est le Tsarévitch qui allait hériter de l’offrande. C’était probablement mieux. Le Tsarévitch était assez épris de thé, la Tsarine avait en revanche davantage un penchant pour les alcools de patate. Ces deux êtres étaient si opposés en tout qu’on se demandait comment ils n’avaient pas fini par s’entre-tuer.

« Veuillez accepter ce cadeau en retour, même si c’est qu’un modeste présent. »

On fit amener une peau de loup, mais pas n’importe laquelle. C’était un loup géant du haut-Belorien, une des régions les plus inaccessibles du pays. Sa fourrure blanche était propre à tous les animaux de ces régions froides et recluses. Les yeux de la bête avaient été dorés, le regard désormais éteint brillait sous l’effet de la lumière qui réfléchissait sur la surface aurifère.
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14/12/2015, Kremlin du Saint Empire de Karty,
"Notre pays peut être un atout par son simple emplacement géostratégique, nous pouvons assez aisément devenir un aérodrome géant." Voilà des propos choquant de dit Stanislas, qui se demande si là n'était pas une volonté d'installer une base Kartienne en Dunavoria. Enfin il ne faut pas se précipiter, ce n'est que la première entrevue. Le Saint Empire de Karty a perdu quelques bases, cela étant du à une précipitation excessive. L'installation d'une telle infrastructure mérite de s'y pencher longuement afin de bâtir solides fondations. Le Tsar accepta chaleureusement ce présent, puis annonça.


Tsar Stanislas I, dirigeant du Saint Empire de Karty

Tsar Stanislas I: Peut-être nos nations composeront-elles côté à côté dans ce gigantesque concert des nations Excellence, tout du moins c'est la volonté sortante de cette occurrence qui prend fin. Je vois que l'entrevue touche à son terme, de beaux accords ont été conclus. Je vous remercie par ailleurs pour ce présent qui trouvera sa place dans le Kremlin, je ne saurais dire où cependant. C'est un cadeau assez rare que voilà, qui n'en est pas moins charmant cependant. Sieur Ivan Vanaï, si son Excellence n'a rien à ajouter, veuillez la raccompagner.
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« Nous pouvons assurer Votre Majesté de notre plus ferme intention de favoriser une cohabitation fructueuse entre nos nations, car nous n’avons nullement le désir de contribuer à déstabiliser la région de quelconque manière. Nous sommes ainsi convaincus que nos deux Etats pourront être des partenaires de choix à l’avenir afin de promouvoir la paix et la prospérité entre nos deux peuples. »

Le diplomate s’inclina alors devant l’empereur, comprenant que Sa Majesté avait décidé que tout avait été dit et qu’il n’était pas nécessaire de s’attarder davantage. Voronin partagea l’analyse. Décidemment, cette entrevue se terminait sous les meilleurs auspices alors que les débuts furent les plus funestes.

« Nous remercions Votre Majesté pour votre temps et l’occasion de vous soumettre nos doléances. »

Il se retira alors, reprenant le chemin de retour afin d’informer son gouvernement sur le résultat de la rencontre. La nouvelle allait être assez bonne, ce qui était bien mieux qu’espéré. Voronin prit note qu’il allait à l'avenir être préférable de donner la priorité à des discussions directes avec le tsar du Saint Empire, contournant certains hauts-fonctionnaires bien moins ouverts d’esprit.
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