10/07/2016
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La Réserve du Patrimoine Végétal Mondial de Poëtoscovie
Un projet fou au service de la biodiversité

Source : La Petite Plume

Alors que partout la pollution gagne du terrain, que le climat change et que les organismes génétiquement modifiés gagnent du terrain sur les plantes naturelles, la société semble fermer les yeux et ne pas se préoccuper de la perte considérable de biodiversité. C'est afin de pallier cette problématique que la Poëtoscovie vient de lever des fonds, sur demande du Sénat, pour construire la première Réserve du Patrimoine Végétal Mondial (RPVM).

Alors que de nombreuses voix écologistes s'élèvent à travers tout le pays, la scène médiatique a vu se créer ces derniers temps un nouveau parti basé sur le respect de la nature et de l'écologie. Tandis que le nombre de manifestations pour le climat se multiplie, l'opinion publique semble vouloir une plus grande considération pour la planète. Dans cet esprit et pour prévenir une nouvelle fracture de la gauche, le Parti Zolien et le Parti Gariste – parti ayant pour ligne directrice l'écologie – ont conclu un accord d'alliance afin que l'un soutienne les projets environnementaux de l'autre, lequel devra soutenir les projets sociaux du Parti Zolien. Le Parti Gariste, ne pouvant pas avoir de représentant au Parlement avant les prochaines élections en 2020, a alors proposé l'élaboration d'un projet présenté devant le Sénat par les zoliens. Le projet a été soumis hier au gouvernement pour son exécution par les sénateurs du Parti Zolien et avec l'assentiment du Parti Beauvoirien ainsi que de quelques élus lovecraftiens.

Cette initiative démentielle aura pour objectif, à terme, de regrouper en un seul endroit 1,5 million de graines issues de plus de 5000 espèces différentes de végétaux. Dans des conditions optimales pour leur conservation, les graines seraient alors stockées en grand nombre afin de permettre la réintroduction d'une espèce disparue dans la nature. Il pourrait également s'agir d'une réserve ayant pour but de fournir le monde agricole après une guerre ou une catastrophe climatique conséquente. Ainsi, au-delà de son aspect évidemment écologique, la RPVM se veut également sociale, venant en aide aux États en détresse quant à leur taux de biodiversité végétale. Enfin, la réserve a également pour objectif de servir la science. Quoique la Poëtoscovie ne soit pas un acteur important dans ce domaine, les graines stockées pourront être utilisées à la demande de tous les États afin d'effectuer des recherches scientifiques. Unique condition  : que ces recherches n'aient pas pour objectif de concevoir des organismes génétiquement modifiés.

L'infrastructure devrait être inaugurée en 2018, soit dans deux ans. Spécialement conçue à cet effet, celle-ci sera composée de chambres fortes enfouies sous la neige afin de pouvoir survivre à des attaques balistiques ou à des contaminations ayant lieu à la surface. Lieu hautement sécurisé, son objectif est véritablement de constituer un héritage légué aux générations futures pour prévenir toute catastrophe biologique altérant gravement l'ordre environnemental mondial. Creusée dans le flanc d'une montagne, cette banque de graines à plus de 120 mètres sous terre se veut un lieu inatteignable depuis la surface. L'armée poëtoscovienne est en charge de sa protection et voit des soldats être assignés à sa surveillance de manière permanente. Situé dans une petite province sur le littoral (18), facilitant ainsi l'import ou l'export de graines, l'infrastructure et les prochains coûts de la réserve feront l'objet d'une levée de fonds de l'État (65%), de la province (25%) et de sociétés partenaires (10%). Bien évidemment, les dons venus d'organismes étrangers (États, ONGs, associations, entreprises et autres) sont les bienvenus.

Ce projet, d'une ampleur encore inégalée, repose avant tout sur la coopération internationale. Ainsi, la Poëtoscovie compte sur les États du monde entier, sans considération d'alliances ou de désaccords géopolitiques, pour participer à la sauvegarde de la planète en effectuant des dons de graines conséquents. D'utilité internationale, le bâtiment sera ouvert aux scientifiques accrédités par les États ayant eu à cœur de participer au projet. En outre, la Poëtoscovie a décidé d'envoyer une demande de partenariat et de cogestion de l'édifice à l'OMAN, organisation non gouvernementale spécialisée dans ces questions de sauvegarde de la biodiversité. En effet, il s'agit ici de faire participer conjointement tous les acteurs internationaux volontaires afin de donner un espoir à la planète en cas d'incident majeur altérant gravement son équilibre écologique.


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Inspiration HRP : La Réserve mondiale de semences du Svalbard, en Norvège.
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L'accès eurysien à la culture de la Poëtoscovie
Un nouveau centre culturel dans l'Empire de Karty

Source : P-News

L'Empire de Karty se veut être un acteur majeur dans le monde contemporain, dans le sens où celui-ci est impliqué dans de nombreux processus internationaux. Les échanges qui s'y produisent sont nombreux, rendant l'installation d'un centre culturel poëtoscovien hautement stratégique dans la région.

Cet établissement se veut au cœur des flux artistiques mondiaux, du moins est-eurysiens. L'Empire de Karty est un acteur culturel majeur de son continent et participe pleinement à une multitude d'organisations, rendant le pays au cœur d'une forme de réseau s'inscrivant clairement dans une mondialisation dont les bénéfices se font notamment ressentir à l'échelle régionale. En y localisant son nouveau centre culturel, la fondation Poëtky Mir espère bien ouvrir la culture poëtoscovienne à l'Eurysie, où la Poëtoscovie ne possède qu'une école internationale dans la Nation Communiste de Loduarie. Il s'agit donc d'une opportunité inédite de favoriser les échanges artistiques avec ce continent, d'autant plus que l'Empire de Karty connaît un engagement croissant sur la scène internationale, devenant une puissance incontournable de la gouvernance mondiale.

Le fait de s'établir dans l'Empire de Karty est également un choix de politique internationale. En effet, les rapports entretenus entre Volkingrad et Hernani-centre se voulant plus étroits, l'investissement culturel poëtoscovien ne saurait être perçu que comme un signe d'amitié entre les deux nations, la culture étant vecteur avant tout de rapprochement. Cette volonté purement diplomatique pourrait s'inscrire plus généralement dans une forme d'alliance entre les deux États, laquelle pourrait revêtir bien des aspects, notamment culturels comme dans le cas présent. Il s'agit très clairement d'une énième main tendue vers l'Empire de Karty par la Poëtoscovie, à la recherche de partenaires internationaux depuis voilà presque cinq ans, soit depuis l'arrivée de Piotr Vassia à la tête du Ministère des Relations Internationales. Celui-ci s'est d'ailleurs dit ouvert au fait d'être présent à l'inauguration du bâtiment d'ici un an, à condition que celle-ci soit actée des mains de son homologue kartien.

Le centre culturel axe beaucoup d'activités qu'il propose sur les arts, cœur de la culture poëtoscovienne. Muni d'une infrastructure et d'une immense salle de conférence, l'infrastructure accueille de larges publics et possède une vaste programmation en termes d'opéra, de théâtre ou de conférences. L'ensemble des intervenants vient directement de Poëtoscovie pour se produire sur cette scène eurysienne, ce qui constitue un véritable atout culturel pour l'Empire de Karty. Par ailleurs, les kartiens parlant russe, le centre culturel leur met également à disposition des cours de français, la Poëtoscovie s'inscrivant comme acteur majeur de la francophonie.

Par l'installation d'un centre culturel Poëtky Mir, la Poëtoscovie rend l'accès à sa culture intégralement gratuite, l'État poëtoscovien prenant en charge l'ensemble des dépenses n'étant pas couvertes par les recettes de l'établissement. Il s'agit avant tout d'offrir, notamment aux jeunes populations kartiennes, un bagage culturel suffisant dans différents domaines pour espérer rejoindre la nation littéraire professionnellement ou simplement par plaisir. Le centre culturel est en accès libre à l'ensemble des personnes qui souhaitent s'y rendre, mais des cours y ont également lieu, avec à la clef la possibilité d'aller faire ses études supérieures en Poëtoscovie. Dans ce même esprit, des voyages sont mis à disposition des kartiens pour favoriser le tourisme en Poëtoscovie, et les enseignants rémunérés par la Fondation Poëtky Mir ont parmi leurs compétences la possibilité d'aller procéder à des interventions dans des établissements scolaires kartiens à la demande des instituteurs locaux.

Les centres culturels s'inscrivent très nettement comme usines de soft power de la puissance poëtoscovienne, consciente que son armée comme son économie ne permettent pas d'être prise au sérieux par son simple pouvoir au sens traditionnel du terme. Les enjeux sont donc immenses pour la Poëtoscovie, qui entreprend de tels projets à la fois comme des cadeaux diplomatiques faits à ses alliés, mais aussi comme des moyens d'asseoir sa puissance tout autour du globe.


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Inspiration HRP : La fondation Russky Mir, servant de façade à une propagande pro-russe, notamment dans des pays d'Afrique où l'enseignement gratuit de ces instituts permet l'endoctrinement de la jeune population.
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L'émergence d'une mafia en Poëtoscovie
Une conséquence de la politique désastreuse en Poëtoscovie du Sud

Source : La Petite Plume

La Poëtoscovie se voit géographiquement séparée en trois territoires distincts : la Poëtoscovie Continentale, la Poëtoscovie Insulaire et la Poëtoscovie du Sud. Cette dernière, historiquement aux mains du Parti Lovecraftien, connait depuis l'élection présidentielle plaçant Sébastien Tesson à la tête de l'État un manque d'organismes de contrôles, menant la région à une dérive politique sans précédent.

En Poëtoscovie Démocrate, soit dans les provinces refusant le pouvoir de Sébastien Tesson après que le Président de la République a interdit aux Anarchistes élus d'entrer dans le Parlement et donc d'effectuer leurs fonctions légitimes d'élus, l'ensemble des moyens des provinces a été mutualisé afin de répondre aux besoins des citoyennes et citoyens. Ainsi, la majeure partie de la Poëtoscovie Continentale et l'ensemble de la Poëtoscovie Insulaire voient des programmes éducatifs et culturels être mis en place, conformément aux vœux de la coalition de gauche formée à l'issue des élections. La Poëtoscovie Démocrate a également massivement investi dans les services de police, augmentant leur temps de formation, leur salaire, mais modifiant également leurs conditions de travail, rendant leur hiérarchie plus présente et faisant plus souvent changer les officiers de caserne. Pour rappel, les gardiens de la paix sont, en Poëtoscovie, une branche dite de "l'armée civile", au même titre que les pompiers. Ils dépendent du Ministre de la Défense.

En Poëtoscovie du Sud au contraire, les conditions de travail de la police se sont dégradées et des centaines de postes ont fermé. Les gardiens de la paix peinent à recruter, car la profession n'attire plus dans la région. Le fait que la police se retire progressivement du territoire laisse la place à des organisations n'ayant plus pour souci la légalité, bien au contraire. D'après des observateurs internationaux, le trafic de drogues aurait repris de plus belle, comme la prostitution et la violence de manière générale. Pour beaucoup, la vie en Poëtoscovie du Sud n'a plus rien à voir avec celle dans le reste du pays.

Fait bien plus inquiétant, le préfet de Rome a annoncé que l'ensemble des six provinces en Poëtoscovie du Sud entrerait en "état d'urgence critique", quoique les régimes spéciaux soient illégaux en Poëtoscovie lorsqu'il s'agit de restreindre les libertés publiques. Par cette mesure, les autorités provinciales ont simplement souhaité alerter le gouvernement, qui semble être sourd à la montée de la violence dans l'ensemble de la région. Le procureur de Rome a, dans le weekend précédant la mise en état d'urgence, procédé à l'ouverture d'une enquête pour terrorisme et crimes en bande organisée. Selon lui, la Poëtoscovie du Sud assisterait à l'émergence d'une mafia. Parmi elles, plusieurs individus sont ciblés, notamment des grands hommes de la ville de Rome, dont beaucoup seraient proches de Sébastien Tesson. La demeure d'un milliardaire dont le nom n'a pas été donné par la préfecture aurait été fouillée à la recherche de drogue ou d'indices permettant d'établir la création de réseaux clandestins mafieux. Des dizaines d'armes ont été retrouvées dans sa maison, pour la plupart issues de la guerre, quoique certaines semblent provenir du marché noir. Le contrôle des armes à feu reste, en Poëtoscovie, une quête périlleuse.

Cependant, fait plus inquiétant, le millionnaire ciblé par la perquisition n'était plus à son domicile à l'arrivée de la police. Certains soupçonnent la mafia d'avoir corrompu les services, lesquels auraient alors informé le réseau des actions en cours. Des enquêtes ont alors été ouvertes par le tribunal militaire, du ressort du secrétaire d'État à la justice militaire, pour évaluer les risques que la région tombe aux mains de la pègre, mais aussi pour trouver les responsables de cet incident. À la Chambre des Gouverneurs, certains élus préconisent l'intervention tandis que d'autres trouvent que la sphère médiatique surreprésente le problème. Ces avis sont transparents, et aucun parti ne semble voir émerger un discours clair quant à la conduite à adopter dans cette situation.

Le Ministre de la Défense a décrété aujourd'hui que des contrôles maritimes auraient lieu entre la Poëtoscovie du Sud et la Poëtoscovie Insulaire dans l'objectif de ne pas voir le narcotrafic se répandre sur l'ensemble du territoire national. Celui-ci a également annoncé l'ouverture d'une cellule de crise pour contenir l'événement auquel toutes les chaînes d'informations semblent s'intéresser. En parallèle, certains "cadres" de la mafia émergente ne se cachent même plus et s'affichent ostensiblement comme tels dans les bars de Rome où leur uniforme permet de les repérer. Pour l'heure, tous ont refusé d'apparaitre à l'écran ou de s'exprimer, expliquant que ne pas parler à la presse serait un ordre qui viendrait d'en haut.


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La transition énergétique des transports en Poëtoscovie
Les provinces démocrates investissent dans l'électricité pour les camions

Source : La Petite Plume

Si la Poëtoscovie connait l'émergence de mentalités dans une position de lutte en faveur du climat, la présidence de la République semble décidée à ne promouvoir que les intérêts propres à ceux d'une puissance réactionnaire. Ainsi, mettant de côté l'écologie, de nombreux citoyens rejoignent la mobilisation pour le respect de l'environnement dans un monde où la pollution gagne du terrain.

En Poëtoscovie Démocrate, conformément au pacte entre le Parti Gariste – nouvellement fondé – et le Parti Zolien, ce dernier a tenu à mettre l'environnement au cœur de ses préoccupations. Ainsi, comme souhaité par les militants du Parti Gariste, le thème de la transition énergétique s'est invitée à la table des négociations au Congrès Démocrate de cette semaine. Comme première action écologique d'envergure et regroupant l'ensemble des provinces de la Poëtoscovie Démocrate, il a été décidé que l'ensemble des autoroutes devrait s'équiper de câbles électriques suspendus auxquels les camions seront en capacité de se raccorder, à la manière des tramtrains en milieu urbain. Cette alternative à l'essence, bien plus polluante, est également intéressante pour les entreprises, car le coût de l'électricité en Poëtoscovie est en chute libre depuis l'annonce par l'administration de l'installation d'une centrale nucléaire par des sociétés venues du Drovolski – pays réputé pour être la référence en matière d'énergie atomique.

Opposés à ce projet à l'échelle de toute la Poëtoscovie, le Parti Lovecraftien et ses partisans ont avancé des arguments selon lesquels cela privilégierait le transport par poids-lourds au lieu d'user du train, moyen plus sûr, moins coûteux, moins polluant et n'encombrant pas les axes de communication majeurs. Toutefois, "ce discours fait preuve d'une méconnaissance totale de la situation, sinon d'une mauvaise foi absolue", rappelle le spécialiste des transports Sergeï Dmotovnev. En effet, selon lui, l'emploi du train ne remplit pas la même fonction. Celui-ci sert à effectuer des trajets sur de très longues distances, ce qui n'est souvent pas le cas des camions. De plus, le réseau ferroviaire poëtoscovien n'étant pas d'une efficacité optimale commercialement parlant, son usage ne serait efficient qu'uniquement pour desservir les grandes villes  ; or la Poëtoscovie a pour principal problème la gestion d'un territoire relativement vaste compte tenu de la faible population qui y est disséminée. De plus, les axes de transports routiers sont très peu saturés en Poëtoscovie. Construits pour la plupart suivant le modèle lutharovien, leur colonisateur, dont la métropole était en surpopulation, les routes sont très larges alors que la démographie poëtoscovienne ne le nécessite pas.

Ainsi, la Poëtoscovie Démocrate espère diminuer drastiquement la pollution émise dans le cadre du transport de marchandises. Roxane Rostand, cheffe de file de la Poëtoscovie Démocrate et principale fondatrice de celle-ci, a même annoncé publiquement avoir pour objectif de connaître une Poëtoscovie neutre en termes d'émission carbone d'ici 2030. Selon elle, il s'agit d'une question de vie ou de mort. "La Poëtoscovie connait de nombreux beaux paysages naturels, voire sauvages. Nous avons la chance, à l'inverse d'une grande partie de l'Eurysie, de n'avoir jamais connu d'industrialisation massive venant déformer nos écosystèmes et altérer notre biodiversité. Sanctuaire de l'écologie, il nous appartient moralement de conserver cette place." s'est-elle exclamée au Congrès Démocrate. Ainsi, la figure de proue de la gauche poëtoscovien s'inscrit pleinement dans une position de défense de la nature et de rupture avec la position de Jolan Sandro, laquelle consistait à avant tout considérer la question sociale au-dessus de toute autre. En effet, durant le congrès, l'écologie a pris une place prépondérante, étant en plein essor au sein des préoccupations publiques d'après les derniers sondages parus en la matière.

Bien évidemment, cette nouvelle mesure au coût exorbitant nécessite de trouver des recettes supplémentaires. Par ailleurs, il convient de justifier l'attribution de fonds colossaux en s'assurant que les infrastructures à naître seront bien utilisées. Pour répondre à ces deux problématiques, l'ensemble des gouverneurs présents au congrès a approuvé le fait d'émettre une taxe sur l'émission de CO² par véhicule de plus d'une tonne. Permettant ainsi de trouver des financements pour ce projet pharaonique, les autorités de la Poëtoscovie Démocrate espèrent également pousser les entreprises usant de camions à les équiper de bras articulés compatibles avec les nouvelles installations.


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Inspiration HRP : L'Allemagne avait ce projet et la Suède l'a fait.
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Le sommet pour la création de la LENC pour la Poëtoscovie
Une rencontre accompagnée de nombreuses attentes

Source : La Petite Plume

En Antares, le sommet de huit puissances en pleine affirmation sur la scène internationale acommencé. La Poëtoscovie, y participant, a jusqu'à présent été fidèle à elle-même, encourageant cette intitative tout en témoignant de la hauteur de ses espérances quant à la création de la LENC.

Pour l'occasion, laquelle s'annonçait festive, la République de Poëtoscovie fit venir par bâteau une quantité démentielle de vodka, afin de "donner retirer aux invités la pudeur nécessaire à ce genre de rencontres". L'avion diplomatique poëtoscovien atterrit le premier, habitude dans ces pays du nord consistant en le fait d'arriver toujours en avance. Il en sortit le Ministre des Relations Internationales, Piotr Vassia, lequel s'était illustré à de nombreuses reprises auprès d'organisations internationales ou de puissances telles que l'Azur, comme un interlocuteur sérieux dont la présence témoignait de l'attention que la Nation Littéraire accordait à l'événement.

Comme chaque fois, le Ministre était persuadé de recevoir quelques remarques quant à l'absence du chef de l'État dans les affaires diplomatiques, car même les plus éminents géopolitologues n'ont jamais étudié le droit constitutionnel poëtoscovien, lequel stipule expressément que si la politique intérieure revient au Président de la République, l'intégralité de la politique internationale est confiée au Ministre des Relations Internationales, lequel tire sa légitimité non seulement de l'exécutif d'où il a été nommé, mais également du corps législatif ayant validé sa nomination. Poste clef en charge de la Sécurité d'État – les services secrets – mais également partageant l'initiative militaire avec Monsieur Sébastien Tesson, sa présence était en réalité bien plus nécessaire que celle de tout autre représentant venu du Nazum du Nord.

Le fait que la Poëtoscovie se prêtât autant aux négociations et avec tant de ferveur était comme preuve du fait qu'elle souhaitait s'inscrire comme puissance dominante à l'échelle internationale où elle avait assurément un rôle à jouer, du moins sur son continent, le Nazum, où l'influence jashurienne avait permis durant un temps de maintenir la paix et la stabilité. Aujourd'hui, c'était du Nazum dont on intervenait en Afarée, et non plus de cette Eurysie impérialiste que les peuples afaréens condamnent pour son colonialisme à peine voilà, à force de chantage moral et diplomatique sur des États n'ayant pour seul atout que leurs alliances. La Poëtoscovie représentait l'ouverture de cette ère nouvelle, pleine de changements, et au sein de laquelle figurait l'espoir de trouver de nouveaux équilibres pour des puissances émergentes.

Désormais au dixième rang économique mondial, la Nation Littéraire représentait de toute évidence un allié de poids dans la construction de la LENC. Toujours ouvert aux initiatives internationales dont il s'est senti exclu depuis l'affirmation de l'État poëtoscovien, son peuple place aujourd'hui son espérance dans une organisation nouvelle répondant à des enjeux nouveaux. C'est ainsi que l'on put voir dans les rues d'Hernani-centre des manifestations aux banderoles multicolores affichant de fiers "La LENC est l'espoir d'un pont entre les peuples". De toute évidence, le fait que la scène médiatique se soit précipitamment emparée de la question est révélateur des ambitions à la fois de l'État et de la population poëtoscovienne.

Par ailleurs, les récents événements impliquant entre autres Carnavale, puissance balistique refusant tout droit international, renforcent ce sentiment de besoin d'organisations fortes pour faire face à des problématiques contemporaines. Ainsi, de nombreux sujets ont été évoqués par les chaînes d'information en continu, parfois s'éloignant beaucoup des compétences initialement envisagées lors de la création de la LENC. "Nous attendons de la LENC qu'elle soit en capacité de répondre aux enjeux culturels de plus en plus absents des ambitions géostratégiques internationales", a notamment déclaré le Ministre de la Culture poëtoscovien sur P-News. Par ailleurs, la population poëtoscovienne semble souhaiter la création d'un "bouclier anti-balistique" commun déployable promptement autour de toute puissance affirmant une volonté de nuire à l'une des composantes de la LENC. Ainsi, militaires, économie, culture et commerce paraissent dessiner les contours des attentes de la Poëtoscovie lors de la rencontre avec Antares, Karty, l'UC Sochacia, l'Everia, Teyla, le Slaviensk et Menkelt. Il n'est plus qu'à espérer que ces préoccupations soient partagées par l'ensemble des participants afin de mener le monde vers une période de stabilité et de justice.


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