03/07/2017
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📺 Activités poëtoscoviennes - Page 2

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La Réserve du Patrimoine Végétal Mondial de Poëtoscovie
Un projet fou au service de la biodiversité

Source : La Petite Plume

Alors que partout la pollution gagne du terrain, que le climat change et que les organismes génétiquement modifiés gagnent du terrain sur les plantes naturelles, la société semble fermer les yeux et ne pas se préoccuper de la perte considérable de biodiversité. C'est afin de pallier cette problématique que la Poëtoscovie vient de lever des fonds, sur demande du Sénat, pour construire la première Réserve du Patrimoine Végétal Mondial (RPVM).

Alors que de nombreuses voix écologistes s'élèvent à travers tout le pays, la scène médiatique a vu se créer ces derniers temps un nouveau parti basé sur le respect de la nature et de l'écologie. Tandis que le nombre de manifestations pour le climat se multiplie, l'opinion publique semble vouloir une plus grande considération pour la planète. Dans cet esprit et pour prévenir une nouvelle fracture de la gauche, le Parti Zolien et le Parti Gariste – parti ayant pour ligne directrice l'écologie – ont conclu un accord d'alliance afin que l'un soutienne les projets environnementaux de l'autre, lequel devra soutenir les projets sociaux du Parti Zolien. Le Parti Gariste, ne pouvant pas avoir de représentant au Parlement avant les prochaines élections en 2020, a alors proposé l'élaboration d'un projet présenté devant le Sénat par les zoliens. Le projet a été soumis hier au gouvernement pour son exécution par les sénateurs du Parti Zolien et avec l'assentiment du Parti Beauvoirien ainsi que de quelques élus lovecraftiens.

Cette initiative démentielle aura pour objectif, à terme, de regrouper en un seul endroit 1,5 million de graines issues de plus de 5000 espèces différentes de végétaux. Dans des conditions optimales pour leur conservation, les graines seraient alors stockées en grand nombre afin de permettre la réintroduction d'une espèce disparue dans la nature. Il pourrait également s'agir d'une réserve ayant pour but de fournir le monde agricole après une guerre ou une catastrophe climatique conséquente. Ainsi, au-delà de son aspect évidemment écologique, la RPVM se veut également sociale, venant en aide aux États en détresse quant à leur taux de biodiversité végétale. Enfin, la réserve a également pour objectif de servir la science. Quoique la Poëtoscovie ne soit pas un acteur important dans ce domaine, les graines stockées pourront être utilisées à la demande de tous les États afin d'effectuer des recherches scientifiques. Unique condition  : que ces recherches n'aient pas pour objectif de concevoir des organismes génétiquement modifiés.

L'infrastructure devrait être inaugurée en 2018, soit dans deux ans. Spécialement conçue à cet effet, celle-ci sera composée de chambres fortes enfouies sous la neige afin de pouvoir survivre à des attaques balistiques ou à des contaminations ayant lieu à la surface. Lieu hautement sécurisé, son objectif est véritablement de constituer un héritage légué aux générations futures pour prévenir toute catastrophe biologique altérant gravement l'ordre environnemental mondial. Creusée dans le flanc d'une montagne, cette banque de graines à plus de 120 mètres sous terre se veut un lieu inatteignable depuis la surface. L'armée poëtoscovienne est en charge de sa protection et voit des soldats être assignés à sa surveillance de manière permanente. Situé dans une petite province sur le littoral (18), facilitant ainsi l'import ou l'export de graines, l'infrastructure et les prochains coûts de la réserve feront l'objet d'une levée de fonds de l'État (65%), de la province (25%) et de sociétés partenaires (10%). Bien évidemment, les dons venus d'organismes étrangers (États, ONGs, associations, entreprises et autres) sont les bienvenus.

Ce projet, d'une ampleur encore inégalée, repose avant tout sur la coopération internationale. Ainsi, la Poëtoscovie compte sur les États du monde entier, sans considération d'alliances ou de désaccords géopolitiques, pour participer à la sauvegarde de la planète en effectuant des dons de graines conséquents. D'utilité internationale, le bâtiment sera ouvert aux scientifiques accrédités par les États ayant eu à cœur de participer au projet. En outre, la Poëtoscovie a décidé d'envoyer une demande de partenariat et de cogestion de l'édifice à l'OMAN, organisation non gouvernementale spécialisée dans ces questions de sauvegarde de la biodiversité. En effet, il s'agit ici de faire participer conjointement tous les acteurs internationaux volontaires afin de donner un espoir à la planète en cas d'incident majeur altérant gravement son équilibre écologique.


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Inspiration HRP : La Réserve mondiale de semences du Svalbard, en Norvège.
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L'accès eurysien à la culture de la Poëtoscovie
Un nouveau centre culturel dans l'Empire de Karty

Source : P-News

L'Empire de Karty se veut être un acteur majeur dans le monde contemporain, dans le sens où celui-ci est impliqué dans de nombreux processus internationaux. Les échanges qui s'y produisent sont nombreux, rendant l'installation d'un centre culturel poëtoscovien hautement stratégique dans la région.

Cet établissement se veut au cœur des flux artistiques mondiaux, du moins est-eurysiens. L'Empire de Karty est un acteur culturel majeur de son continent et participe pleinement à une multitude d'organisations, rendant le pays au cœur d'une forme de réseau s'inscrivant clairement dans une mondialisation dont les bénéfices se font notamment ressentir à l'échelle régionale. En y localisant son nouveau centre culturel, la fondation Poëtky Mir espère bien ouvrir la culture poëtoscovienne à l'Eurysie, où la Poëtoscovie ne possède qu'une école internationale dans la Nation Communiste de Loduarie. Il s'agit donc d'une opportunité inédite de favoriser les échanges artistiques avec ce continent, d'autant plus que l'Empire de Karty connaît un engagement croissant sur la scène internationale, devenant une puissance incontournable de la gouvernance mondiale.

Le fait de s'établir dans l'Empire de Karty est également un choix de politique internationale. En effet, les rapports entretenus entre Volkingrad et Hernani-centre se voulant plus étroits, l'investissement culturel poëtoscovien ne saurait être perçu que comme un signe d'amitié entre les deux nations, la culture étant vecteur avant tout de rapprochement. Cette volonté purement diplomatique pourrait s'inscrire plus généralement dans une forme d'alliance entre les deux États, laquelle pourrait revêtir bien des aspects, notamment culturels comme dans le cas présent. Il s'agit très clairement d'une énième main tendue vers l'Empire de Karty par la Poëtoscovie, à la recherche de partenaires internationaux depuis voilà presque cinq ans, soit depuis l'arrivée de Piotr Vassia à la tête du Ministère des Relations Internationales. Celui-ci s'est d'ailleurs dit ouvert au fait d'être présent à l'inauguration du bâtiment d'ici un an, à condition que celle-ci soit actée des mains de son homologue kartien.

Le centre culturel axe beaucoup d'activités qu'il propose sur les arts, cœur de la culture poëtoscovienne. Muni d'une infrastructure et d'une immense salle de conférence, l'infrastructure accueille de larges publics et possède une vaste programmation en termes d'opéra, de théâtre ou de conférences. L'ensemble des intervenants vient directement de Poëtoscovie pour se produire sur cette scène eurysienne, ce qui constitue un véritable atout culturel pour l'Empire de Karty. Par ailleurs, les kartiens parlant russe, le centre culturel leur met également à disposition des cours de français, la Poëtoscovie s'inscrivant comme acteur majeur de la francophonie.

Par l'installation d'un centre culturel Poëtky Mir, la Poëtoscovie rend l'accès à sa culture intégralement gratuite, l'État poëtoscovien prenant en charge l'ensemble des dépenses n'étant pas couvertes par les recettes de l'établissement. Il s'agit avant tout d'offrir, notamment aux jeunes populations kartiennes, un bagage culturel suffisant dans différents domaines pour espérer rejoindre la nation littéraire professionnellement ou simplement par plaisir. Le centre culturel est en accès libre à l'ensemble des personnes qui souhaitent s'y rendre, mais des cours y ont également lieu, avec à la clef la possibilité d'aller faire ses études supérieures en Poëtoscovie. Dans ce même esprit, des voyages sont mis à disposition des kartiens pour favoriser le tourisme en Poëtoscovie, et les enseignants rémunérés par la Fondation Poëtky Mir ont parmi leurs compétences la possibilité d'aller procéder à des interventions dans des établissements scolaires kartiens à la demande des instituteurs locaux.

Les centres culturels s'inscrivent très nettement comme usines de soft power de la puissance poëtoscovienne, consciente que son armée comme son économie ne permettent pas d'être prise au sérieux par son simple pouvoir au sens traditionnel du terme. Les enjeux sont donc immenses pour la Poëtoscovie, qui entreprend de tels projets à la fois comme des cadeaux diplomatiques faits à ses alliés, mais aussi comme des moyens d'asseoir sa puissance tout autour du globe.


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Inspiration HRP : La fondation Russky Mir, servant de façade à une propagande pro-russe, notamment dans des pays d'Afrique où l'enseignement gratuit de ces instituts permet l'endoctrinement de la jeune population.
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L'émergence d'une mafia en Poëtoscovie
Une conséquence de la politique désastreuse en Poëtoscovie du Sud

Source : La Petite Plume

La Poëtoscovie se voit géographiquement séparée en trois territoires distincts : la Poëtoscovie Continentale, la Poëtoscovie Insulaire et la Poëtoscovie du Sud. Cette dernière, historiquement aux mains du Parti Lovecraftien, connait depuis l'élection présidentielle plaçant Sébastien Tesson à la tête de l'État un manque d'organismes de contrôles, menant la région à une dérive politique sans précédent.

En Poëtoscovie Démocrate, soit dans les provinces refusant le pouvoir de Sébastien Tesson après que le Président de la République a interdit aux Anarchistes élus d'entrer dans le Parlement et donc d'effectuer leurs fonctions légitimes d'élus, l'ensemble des moyens des provinces a été mutualisé afin de répondre aux besoins des citoyennes et citoyens. Ainsi, la majeure partie de la Poëtoscovie Continentale et l'ensemble de la Poëtoscovie Insulaire voient des programmes éducatifs et culturels être mis en place, conformément aux vœux de la coalition de gauche formée à l'issue des élections. La Poëtoscovie Démocrate a également massivement investi dans les services de police, augmentant leur temps de formation, leur salaire, mais modifiant également leurs conditions de travail, rendant leur hiérarchie plus présente et faisant plus souvent changer les officiers de caserne. Pour rappel, les gardiens de la paix sont, en Poëtoscovie, une branche dite de "l'armée civile", au même titre que les pompiers. Ils dépendent du Ministre de la Défense.

En Poëtoscovie du Sud au contraire, les conditions de travail de la police se sont dégradées et des centaines de postes ont fermé. Les gardiens de la paix peinent à recruter, car la profession n'attire plus dans la région. Le fait que la police se retire progressivement du territoire laisse la place à des organisations n'ayant plus pour souci la légalité, bien au contraire. D'après des observateurs internationaux, le trafic de drogues aurait repris de plus belle, comme la prostitution et la violence de manière générale. Pour beaucoup, la vie en Poëtoscovie du Sud n'a plus rien à voir avec celle dans le reste du pays.

Fait bien plus inquiétant, le préfet de Rome a annoncé que l'ensemble des six provinces en Poëtoscovie du Sud entrerait en "état d'urgence critique", quoique les régimes spéciaux soient illégaux en Poëtoscovie lorsqu'il s'agit de restreindre les libertés publiques. Par cette mesure, les autorités provinciales ont simplement souhaité alerter le gouvernement, qui semble être sourd à la montée de la violence dans l'ensemble de la région. Le procureur de Rome a, dans le weekend précédant la mise en état d'urgence, procédé à l'ouverture d'une enquête pour terrorisme et crimes en bande organisée. Selon lui, la Poëtoscovie du Sud assisterait à l'émergence d'une mafia. Parmi elles, plusieurs individus sont ciblés, notamment des grands hommes de la ville de Rome, dont beaucoup seraient proches de Sébastien Tesson. La demeure d'un milliardaire dont le nom n'a pas été donné par la préfecture aurait été fouillée à la recherche de drogue ou d'indices permettant d'établir la création de réseaux clandestins mafieux. Des dizaines d'armes ont été retrouvées dans sa maison, pour la plupart issues de la guerre, quoique certaines semblent provenir du marché noir. Le contrôle des armes à feu reste, en Poëtoscovie, une quête périlleuse.

Cependant, fait plus inquiétant, le millionnaire ciblé par la perquisition n'était plus à son domicile à l'arrivée de la police. Certains soupçonnent la mafia d'avoir corrompu les services, lesquels auraient alors informé le réseau des actions en cours. Des enquêtes ont alors été ouvertes par le tribunal militaire, du ressort du secrétaire d'État à la justice militaire, pour évaluer les risques que la région tombe aux mains de la pègre, mais aussi pour trouver les responsables de cet incident. À la Chambre des Gouverneurs, certains élus préconisent l'intervention tandis que d'autres trouvent que la sphère médiatique surreprésente le problème. Ces avis sont transparents, et aucun parti ne semble voir émerger un discours clair quant à la conduite à adopter dans cette situation.

Le Ministre de la Défense a décrété aujourd'hui que des contrôles maritimes auraient lieu entre la Poëtoscovie du Sud et la Poëtoscovie Insulaire dans l'objectif de ne pas voir le narcotrafic se répandre sur l'ensemble du territoire national. Celui-ci a également annoncé l'ouverture d'une cellule de crise pour contenir l'événement auquel toutes les chaînes d'informations semblent s'intéresser. En parallèle, certains "cadres" de la mafia émergente ne se cachent même plus et s'affichent ostensiblement comme tels dans les bars de Rome où leur uniforme permet de les repérer. Pour l'heure, tous ont refusé d'apparaitre à l'écran ou de s'exprimer, expliquant que ne pas parler à la presse serait un ordre qui viendrait d'en haut.


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La transition énergétique des transports en Poëtoscovie
Les provinces démocrates investissent dans l'électricité pour les camions

Source : La Petite Plume

Si la Poëtoscovie connait l'émergence de mentalités dans une position de lutte en faveur du climat, la présidence de la République semble décidée à ne promouvoir que les intérêts propres à ceux d'une puissance réactionnaire. Ainsi, mettant de côté l'écologie, de nombreux citoyens rejoignent la mobilisation pour le respect de l'environnement dans un monde où la pollution gagne du terrain.

En Poëtoscovie Démocrate, conformément au pacte entre le Parti Gariste – nouvellement fondé – et le Parti Zolien, ce dernier a tenu à mettre l'environnement au cœur de ses préoccupations. Ainsi, comme souhaité par les militants du Parti Gariste, le thème de la transition énergétique s'est invitée à la table des négociations au Congrès Démocrate de cette semaine. Comme première action écologique d'envergure et regroupant l'ensemble des provinces de la Poëtoscovie Démocrate, il a été décidé que l'ensemble des autoroutes devrait s'équiper de câbles électriques suspendus auxquels les camions seront en capacité de se raccorder, à la manière des tramtrains en milieu urbain. Cette alternative à l'essence, bien plus polluante, est également intéressante pour les entreprises, car le coût de l'électricité en Poëtoscovie est en chute libre depuis l'annonce par l'administration de l'installation d'une centrale nucléaire par des sociétés venues du Drovolski – pays réputé pour être la référence en matière d'énergie atomique.

Opposés à ce projet à l'échelle de toute la Poëtoscovie, le Parti Lovecraftien et ses partisans ont avancé des arguments selon lesquels cela privilégierait le transport par poids-lourds au lieu d'user du train, moyen plus sûr, moins coûteux, moins polluant et n'encombrant pas les axes de communication majeurs. Toutefois, "ce discours fait preuve d'une méconnaissance totale de la situation, sinon d'une mauvaise foi absolue", rappelle le spécialiste des transports Sergeï Dmotovnev. En effet, selon lui, l'emploi du train ne remplit pas la même fonction. Celui-ci sert à effectuer des trajets sur de très longues distances, ce qui n'est souvent pas le cas des camions. De plus, le réseau ferroviaire poëtoscovien n'étant pas d'une efficacité optimale commercialement parlant, son usage ne serait efficient qu'uniquement pour desservir les grandes villes  ; or la Poëtoscovie a pour principal problème la gestion d'un territoire relativement vaste compte tenu de la faible population qui y est disséminée. De plus, les axes de transports routiers sont très peu saturés en Poëtoscovie. Construits pour la plupart suivant le modèle lutharovien, leur colonisateur, dont la métropole était en surpopulation, les routes sont très larges alors que la démographie poëtoscovienne ne le nécessite pas.

Ainsi, la Poëtoscovie Démocrate espère diminuer drastiquement la pollution émise dans le cadre du transport de marchandises. Roxane Rostand, cheffe de file de la Poëtoscovie Démocrate et principale fondatrice de celle-ci, a même annoncé publiquement avoir pour objectif de connaître une Poëtoscovie neutre en termes d'émission carbone d'ici 2030. Selon elle, il s'agit d'une question de vie ou de mort. "La Poëtoscovie connait de nombreux beaux paysages naturels, voire sauvages. Nous avons la chance, à l'inverse d'une grande partie de l'Eurysie, de n'avoir jamais connu d'industrialisation massive venant déformer nos écosystèmes et altérer notre biodiversité. Sanctuaire de l'écologie, il nous appartient moralement de conserver cette place." s'est-elle exclamée au Congrès Démocrate. Ainsi, la figure de proue de la gauche poëtoscovien s'inscrit pleinement dans une position de défense de la nature et de rupture avec la position de Jolan Sandro, laquelle consistait à avant tout considérer la question sociale au-dessus de toute autre. En effet, durant le congrès, l'écologie a pris une place prépondérante, étant en plein essor au sein des préoccupations publiques d'après les derniers sondages parus en la matière.

Bien évidemment, cette nouvelle mesure au coût exorbitant nécessite de trouver des recettes supplémentaires. Par ailleurs, il convient de justifier l'attribution de fonds colossaux en s'assurant que les infrastructures à naître seront bien utilisées. Pour répondre à ces deux problématiques, l'ensemble des gouverneurs présents au congrès a approuvé le fait d'émettre une taxe sur l'émission de CO² par véhicule de plus d'une tonne. Permettant ainsi de trouver des financements pour ce projet pharaonique, les autorités de la Poëtoscovie Démocrate espèrent également pousser les entreprises usant de camions à les équiper de bras articulés compatibles avec les nouvelles installations.


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Inspiration HRP : L'Allemagne avait ce projet et la Suède l'a fait.
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Le sommet pour la création de la LENC pour la Poëtoscovie
Une rencontre accompagnée de nombreuses attentes

Source : La Petite Plume

En Antares, le sommet de huit puissances en pleine affirmation sur la scène internationale acommencé. La Poëtoscovie, y participant, a jusqu'à présent été fidèle à elle-même, encourageant cette intitative tout en témoignant de la hauteur de ses espérances quant à la création de la LENC.

Pour l'occasion, laquelle s'annonçait festive, la République de Poëtoscovie fit venir par bâteau une quantité démentielle de vodka, afin de "donner retirer aux invités la pudeur nécessaire à ce genre de rencontres". L'avion diplomatique poëtoscovien atterrit le premier, habitude dans ces pays du nord consistant en le fait d'arriver toujours en avance. Il en sortit le Ministre des Relations Internationales, Piotr Vassia, lequel s'était illustré à de nombreuses reprises auprès d'organisations internationales ou de puissances telles que l'Azur, comme un interlocuteur sérieux dont la présence témoignait de l'attention que la Nation Littéraire accordait à l'événement.

Comme chaque fois, le Ministre était persuadé de recevoir quelques remarques quant à l'absence du chef de l'État dans les affaires diplomatiques, car même les plus éminents géopolitologues n'ont jamais étudié le droit constitutionnel poëtoscovien, lequel stipule expressément que si la politique intérieure revient au Président de la République, l'intégralité de la politique internationale est confiée au Ministre des Relations Internationales, lequel tire sa légitimité non seulement de l'exécutif d'où il a été nommé, mais également du corps législatif ayant validé sa nomination. Poste clef en charge de la Sécurité d'État – les services secrets – mais également partageant l'initiative militaire avec Monsieur Sébastien Tesson, sa présence était en réalité bien plus nécessaire que celle de tout autre représentant venu du Nazum du Nord.

Le fait que la Poëtoscovie se prêtât autant aux négociations et avec tant de ferveur était comme preuve du fait qu'elle souhaitait s'inscrire comme puissance dominante à l'échelle internationale où elle avait assurément un rôle à jouer, du moins sur son continent, le Nazum, où l'influence jashurienne avait permis durant un temps de maintenir la paix et la stabilité. Aujourd'hui, c'était du Nazum dont on intervenait en Afarée, et non plus de cette Eurysie impérialiste que les peuples afaréens condamnent pour son colonialisme à peine voilà, à force de chantage moral et diplomatique sur des États n'ayant pour seul atout que leurs alliances. La Poëtoscovie représentait l'ouverture de cette ère nouvelle, pleine de changements, et au sein de laquelle figurait l'espoir de trouver de nouveaux équilibres pour des puissances émergentes.

Désormais au dixième rang économique mondial, la Nation Littéraire représentait de toute évidence un allié de poids dans la construction de la LENC. Toujours ouvert aux initiatives internationales dont il s'est senti exclu depuis l'affirmation de l'État poëtoscovien, son peuple place aujourd'hui son espérance dans une organisation nouvelle répondant à des enjeux nouveaux. C'est ainsi que l'on put voir dans les rues d'Hernani-centre des manifestations aux banderoles multicolores affichant de fiers "La LENC est l'espoir d'un pont entre les peuples". De toute évidence, le fait que la scène médiatique se soit précipitamment emparée de la question est révélateur des ambitions à la fois de l'État et de la population poëtoscovienne.

Par ailleurs, les récents événements impliquant entre autres Carnavale, puissance balistique refusant tout droit international, renforcent ce sentiment de besoin d'organisations fortes pour faire face à des problématiques contemporaines. Ainsi, de nombreux sujets ont été évoqués par les chaînes d'information en continu, parfois s'éloignant beaucoup des compétences initialement envisagées lors de la création de la LENC. "Nous attendons de la LENC qu'elle soit en capacité de répondre aux enjeux culturels de plus en plus absents des ambitions géostratégiques internationales", a notamment déclaré le Ministre de la Culture poëtoscovien sur P-News. Par ailleurs, la population poëtoscovienne semble souhaiter la création d'un "bouclier anti-balistique" commun déployable promptement autour de toute puissance affirmant une volonté de nuire à l'une des composantes de la LENC. Ainsi, militaires, économie, culture et commerce paraissent dessiner les contours des attentes de la Poëtoscovie lors de la rencontre avec Antares, Karty, l'UC Sochacia, l'Everia, Teyla, le Slaviensk et Menkelt. Il n'est plus qu'à espérer que ces préoccupations soient partagées par l'ensemble des participants afin de mener le monde vers une période de stabilité et de justice.


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L'intervention humanitaire en Antegrad par la Poëtoscovie
Une fraternité des peuples dont l'expression va au-delà des frontières

Source : Ministère des Relations Internationales et Ministère de la Défense - Document accessible aux États uniquement

Ces derniers temps, l'Afarée connaît une escalade de la violence sans précédent entre deux acteurs majeurs de la région, compromettant la stabilité globale du continent. La République de Poëtoscovie, jusqu'à présent, ne s'est pas prononcée quant à la question, demeurant d'une neutralité sans faille quoique l'Antegrad et la Nation Littéraire jouissent de liens diplomatiques étroits. Cependant, l'absence de demande de soutien de la part de notre allié ne nous a pas poussés à nous positionner dans ce conflit, permettant à la Poëtoscovie de rester fidèle à sa politique internationale, menée par Monsieur Piotr Vassia, basée sur le respect du droit international dans le souci de la paix, de la stabilité et de la justice.

L'annonce de certaines interventions par des puissances étrangères en l'Afarée, pour la plupart eurysiennes, est saluée par la République de Poëtoscovie en ce qu'elle permet de rétablir une forme de cessation du conflit armé. Cette opération, noble, ne semble toutefois pas manquer de rappeler à certains peuples d'Afarée les épisodes de colonisation. Nous prions donc les armées déployées dans le cadre de cette opération, répondant entre autres de Sylva ou de l'Empire du Nord, de bien vouloir demeurer dans le souci de la dignité des peuples et de leur souveraineté.

Par ailleurs, la mort du dirigeant de l'Antegrad promet une période de rupture pour le pays, lequel connaissait déjà de nombreuses crises avant l'embrasement du conflit avec la République d'Ouwanlinda. Ne pouvant pas rester inactifs tandis que les peuples de l'Antegrad et de la Poëtoscovie se veulent alliés, une aide humanitaire sera délivrée en Antegrad sous escorte militaire poëtoscovienne afin de garantir son bon déroulement. Cette mission s'effectuera sur différentes portions du territoire, partant des côtes et s'établissant plus activement au sein de la capitale où demeurent aujourd'hui encore des diplomates et ressortissants poëtoscoviens. Par ailleurs, l'influence culturelle de la Nation Littéraire n'a jamais diminué, celle-ci ayant eu à cœur de maintenir ouvert un dialogue avec les autorités dans le souci des droits les plus fondamentaux, notamment d'accès à l'éducation, et permettant l'instruction et l'ouverture sur le monde par l'implémentation de centres culturels de la fondation Poëtky Mir.

La mission humanitaire a pour objectif, à terme, d'expédier environ 80 tonnes d'aide humanitaire sous forme de nourriture consommable, mais comptera également des fonds à investir pour la reconstruction du pays, sans oublier les équipes médicales dépêchées sur place afin, en l'absence d'autorités clairement aptes à exercer depuis la mort du dictateur, d'éviter la propagation d'épidémies.

Ne souhaitant pas se positionner sur ce que put être le régime antegrain, il demeure toutefois clairement établi que la Poëtoscovie encourage un renforcement du caractère démocratique de l'État d'Antegrad, processus que la Poëtoscovie se propose d'accompagner en tant qu'allié de longue date entretenant, aujourd'hui encore, de bons rapports diplomatiques avec l'État concerné.

L'escorte militaire accompagnant les navires humanitaires sera composée d'une corvette et de quatre patrouilleurs concernant les engins du corps naval de l'armée. Ces bâtiments ont pour unique objectif de dissuader toute tentative de piraterie le long du trajet jusqu'à l'Antegrad. Une fois à ses abords, nous sommons les puissances présentes sur place de bien vouloir laisser la Poëtoscovie accéder au territoire antegrain pour qu'elle puisse y accomplir la mission détaillée ci-dessus. L'essentiel des moyens humanitaires mis à disposition de l'Antegrad sera, lui, contenu dans un porte-conteneurs de l'armée poëtoscovienne. L'ensemble du convoi sera accompagné par les équipes nécessaires au ravitaillement. Des drones de reconnaissance permettront également de sécuriser la zone d'avancée du convoi, jugée comme sensible en raison de sa faible protection et du caractère éminemment géostratégique dont relève sa mission.

En outre, la Poëtoscovie incite ses ressortissants situés en Antegrad à regagner la Poëtoscovie le temps que le pays trouve une voie pacifique allant vers la résolution des conflits internes et externes, comprenant l'établissement d'une paix durable et la création d'un modèle politique de société pleinement démocratique. Les services consulaires présents dans l'Ambassade de Poëtoscovie située dans la capitale de l'Antegrad se tiendront à disposition des citoyens poëtoscoviens, mais également azuréens comme le veut le Traité de Bascra.


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Rencontre entre le blocus sylvois et le convoi militaro-humanitaire de la Poëtoscovie
Une diplomatie ayant raison des tensions

Source : Ministère des Relations Internationales et Ministère de la Défense - Document accessible aux États membres de l'OND et à l'Azur

Tandis que la Poëtoscovie a pris pour décision d'envoyer une aide humanitaire massive à l'Antegrad, au cœur d'un conflit mais également d'un régime politique dont la démocratie est mise en cause, le convoi exceptionnel s'est heurté aux volontés sylvoises d'interdire toute entrée de matériel suspect dans la zone de conflit.

Depuis toujours, la Poëtoscovie s'est montrée relativement conciliante avec le régime de l'Antegrad, considérant, conformément aux lignes diplomatiques poëtoscoviennes pleinement assumées, que le dialogue ne saurait en aucun cas être rompu. Toutefois, les allégations proférées par Sylva une fois le convoi contrôlé sont fausses. L'Antegrad n'est pas un allié de la Poëtoscovie, pas davantage que ne le sont les nations chez qui la Poëtoscovie maintient des diplomates dans une volonté de privilégier la négociation au rapport de force. Il n'est pas dans le rôle d'un État tel que la Poëtoscovie de se faire juge de tel ou tel État, d'en déclarer certains bons ou certains mauvais, précisément car la voie de la paix et de la stabilité doit sans cesse être recherchée.

Nous comprenons toutefois que le blocus, dont Sylva est à l'initiative, sert ces mêmes valeurs. En effet, la paix et la stabilité semblent vraiment demeurer des préoccupations des États de l'OND présents sur place, quoique parmi eux se trouvent certains pays ayant des intérêts économiques dans l'enlisement des conflits militaires, possédant d'importantes firmes militaro-industrielles.

Il est, en outre, à noter que ce blocus intervient en dehors de tout cadre juridique international probant. Sylva semble ainsi s'approprier un territoire maritime sur lequel il n'a pas plus de souveraineté que n'en a aucun autre État. Au niveau des eaux internationales, il parait tout à fait inconcevable qu'un quelconque État puisse décider de faire appliquer sa loi, sa justice, sa morale ou ses moeurs. Or, il s'agit très précisément de ce qui est réalisé dans le cas présent. Si des États souhaitent agir pour la stabilité et la paix, la Poëtoscovie les encourage, mais les encourage à le faire dans le respect de la souveraineté de chacun ainsi que des conventions diplomatiques. Tout droit n'est pas nécessairement écrit, notamment le cadre du droit international. Les frontières sont calquées sur une réalité, non sur des textes. Le fait que la haute mer n'appartienne à tous et à personne appartient au bon sens. Décréter qu'il n'existe aucune norme qui entoure ce qui est possible ou non pour un État n'est ni plus ni moins qu'un mensonge. La Poëtoscovie recommande aux États qui se sentent concernés par les enjeux contemporains de créer, s'ils veulent pouvoir intervenir en toute légitimité, une organisation au sein de laquelle chaque État serait membre et dont la voix prévaudrait, notamment en termes de mandats internationaux. Il n'appartient qu'aux États concernés de fonder une telle organisation, laquelle bénéficiera sans aucun doute d'une légitimité autrement plus grande qu'une OND qui, symbole d'excellence, demeure également symbole de mépris pour des peuples afaréens qui se sentent écartés des décisions prises et, plus généralement, de la gouvernance mondiale.

Concernant le contrôle en lui-même, quoique Sylva n'agissant sous aucun mandat légitimement reconnu, la Poëtoscovie a accepté que le navire transportant l'aide humanitaire soit fouillé, toujours en présence du personnel de la marine poëtoscovienne. L'ordre avait pourtant été donné de ne laisser aucune puissance s'interposer entre la volonté humanitaire de la Poëtoscovie et sa réalisation. Toutefois, au dernier instant, car Sylva a menacé d'intercepter les navires militaires poëtoscoviens dans le cas où ceux-ci n'accepteraient pas de faire l'objet d'une fouille, Monsieur Ministre des Relations Internationales, Piotr Vassia, a daigné, comme symbole de bonne foi, que les Sylvois contrôlent, bien qu'illégitimement, ce qui ne s'avérait être que de l'aide humanitaire. Le fait qu'il y ait eu besoin de vérifier cela montre combien Sylva éprouve de la méfiance envers des acteurs qui, pourtant, sont plus investis dans la résolution du conflit que lui. Nous attendons alors que Sylva se montre reconnaissant que la Poëtoscovie ne se soit pas jetée tête baissée dans la trajectoire qui était initialement la sienne. Par ailleurs, nous souhaitons montrer à l'OND que la Poëtoscovie est digne de confiance et s'inscrit pleinement dans la direction politique de l'organisation au sein de laquelle elle souhaite s'investir pleinement, y ayant récemment déposé une candidature.


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L'essor des échecs en Poëtoscovie
Une discipline intergénérationnelle devenue politique éducative

Source : La Petite Plume

Tandis que la jeunesse se trouve en plein désoeuvrement générationnel et que les politiques publiques ne suivent plus, faute de stabilité, l'École a cherché des moyens d'empêcher le décrochage scolaire. En lien avec le ministère des Sports, celle-ci a opté pour l'instruction des échecs, pilier d'une stratégie pédagogique nouvelle, laquelle porte déjà ses fruits.

Les échecs, bien sûr, inclinent tout d'abord à la rigueur. Il s'agit d'une discipline aux règles intellectuelles strictes qui est intégralement tournée vers les valeurs du sport, telles que le respect de l'autre, l'humilité, l'apprentissage de la faiblesse, etc. Or, cette transmission de valeurs a également des objectifs politiques, puisqu'elle répond aux attentes d'un électorat très large. En effet, cela convient aux conservateurs, qui y voient un retour vers des éléments plus traditionnels, tout en parlant également aux progressistes, qui eux y trouvent une innovation pédagogique à mettre en avant.

Cela répond également à un problème sérieux que commence à se poser la société poëtoscovienne : comment faire face aux addictions numériques ? Tandis que les jeunes populations sont de plus en plus soumises à des flux continus d'informations, notamment provenant de médias et supports étrangers, tels que Meep, une entreprise jashurienne, la scène politique s'émeut de cette situation et semble souhaiter trouver une réponse. L'instauration d'une valorisation liée à une discipline purement matérielle participe de cette stratégie, qui semble fonctionner. En effet, d'après un sondage réalisé par nos services, deux jeunes sur trois déclareraient moins utiliser leurs téléphones au moins une heure par jour, remplaçant leurs habitudes digitales par un jeu entre camarades qui, bien souvent, s'étend même en dehors des cours.

Propulsée considérablement par les partis de gauche, et sans opposition du Parti Lovecraftien, une décision populaire a été rendue décrétant que tout écolier bénéficierait, dès son entrée au collège, d'un jeu d'échecs offert par l'État. Cela contribue à rendre cette discipline accessible à tous, sans considération socio-économique. Par ailleurs, les bibliothèques scolaires se sont vu attribuer des sommes spécialement dédiées à l'achat de manuels d'échecs, valorisant un apprentissage papier et auprès d'enseignants formés afin de dispenser des cours de qualité.

Le premier constat après l'instauration de cette campagne de sensibilisation aux jeux d'échecs est plutôt très optimiste, et promet de grandes avancées éducatives dans tout le pays. En effet, les récents sondages indiquent que les jeunes eux-mêmes sont favorables à une politique pédagogique allant en ce sens, puis faisant la promotion de valeurs d'égalité et de respect tout en sortant d'un cadre plus académique jugé par beaucoup comme "peu pertinent".

Il est à noter un élément inattendu : les professeurs documentalistes ont, à la suite de l'instauration de ces mesures, constaté un essor de prise d'information papier. Beaucoup expliquent ce revirement dans l'éducation aux médias et à l'information par une prise de conscience globale des élèves quant aux vertus de la patience. En effet, ce phénomène qui n'avait pas été anticipé est pourtant bien réel : avec les échecs, les adolescents cessent de scroller sur des vidéos de quelques secondes pour focaliser toute leur attention autour d'une partie généralement de plusieurs dizaines de minutes. Ce réel apprentissage de la patience tend alors à redonner espoir face aux fléaux que sont les réseaux sociaux, notamment en Poëtoscovie où leur usage a explosé sur toutes les générations. Le chef du gouvernement, Sébastien Tesson, a dans cet esprit annoncé qu'il poursuivrait sur la voie des efforts contre les excès d'usages numériques, et a fait savoir qu'il "concoct[ait] en ce moment même un projet de loi allant en ce sens".

Dans un esprit de cohérence interministérielle, les autorités en charge des pratiques sportives ont lancé, en parallèle de ces expérimentations éducatives, le premier championnat international d'échecs à Hernani-centre. Championnat ayant fait son effet sur la scène internationale, puisqu'ayant été immédiatement pris d'assaut par les différents pays du globe qui y ont vu un moyen de renforcer leur soft power. De manière fort inattendue, certaines grandes puissances ont participé lorsque d'autres se sont abstenues, laissant place à des États d'influence plus modérée. Cet événement, renforçant la cohésion internationale, a notamment été retransmis en direct par des chaînes d'information poëtoscoviennes émettant au Nazum et en Afarée.

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Les investissements à l'étranger par la Poëtoscovie
Une volonté de nouer de solides relations avec le Wanmiri

Source : P-News

Tandis que le ministre des Relations Internationales a évoqué publiquement sa volonté de voir le Wanmiri et la Nation Littéraire nouer de solides liens, faisant référence évidemment, du moins dans un premier temps, à l'installation réciproque de délégations diplomatiques permanentes entre les deux puissances, la Poëtoscovie investit massivement dans le pays, et ce au sein de plusieurs domaines distincts. Si les autorités du Wanmiri n'ont pas encore répondu de manière officielle aux propositions que la Poëtoscovie lui semble avoir adressées, il est à noter que ce pays a tout de même participé à des événements initiés par la Nation Littéraire, et de manière très récente, comme lors du Championnat international d'échecs d'Hernani-centre.

La fondation Poëtky Mir, dans un premier temps, a annoncé s'être fait l'heureuse possesseuse d'un site qu'elle compte se faire muer en un centre culturel, participant alors à un réseau mondial faisant la promotion de la culture poëtoscovienne. Cette ambition de réseau, notamment en Afarée (avec une présence en Antegrad, en UCS ou dans la Cité du Désert) se combine avec la volonté de renouer avec le Nazum, choix diplomatique récent que fait la Poëtoscovie alors qu'elle semblait avoir abandonné ce qui s'apparentait à une course contre le Jashuria. Ce centre culturel, donc, devra offrir aux jeunes populations les diplômes poëtoscoviens qu'elles souhaitent, en dispensant des cours de manière gratuite, suivant les programmes scolaires de la Nation Littéraire. Mais plus que cela, le centre culturel de la fondation Poëtky Mir devra également proposer des activités extrascolaires comme l'apprentissage d'un instrument, des échecs, et est prévu avec une salle de spectacle. Cette salle en question permettra la venue d'artistes de différents univers, comme la danse, le théâtre, l'opéra ou la musique, mais pourra également être la scène de projections. Projet fondamental afin de redorer le blason de la Poëtoscovie après des gestes diplomatiques très tactiques et souvent mal compris, le centre culturel devrait voir le jour d'ici avril 2017, période vers laquelle la restauration du bâtiment acquis devrait être achevée.

Les travaux de ce centre culturel, au-delà d'avoir pour finalité l'accès à la culture pour les populations jeunes, mais aussi plus âgées, donneront du travail à quelques Poëtoscoviens (architectes par exemple), mais surtout à de nombreux Wanmiriens qui serviront de main-d'œuvre. Véritable coup de pouce dans la lutte contre le chômage, avec un emploi bien rémunéré au cœur de la capitale, la fondation place la Poëtoscovie comme un pays tourné vers le monde et saisissant les enjeux socio-économiques wanmiriens.

L'État de Poëtoscovie a, en parallèle, annoncé qu'il allait diminuer les taxes douanières dans le commerce avec les pays du Nazum et de l'Afarée. Le Wanmiri étant un véritable carrefour commercial, il ne fait à ne pas douter que ce pays sera poussé à devenir un partenaire commercial de poids pour la Poëtoscovie, laquelle semble en quête d'alliés nouveaux dans ses politiques internationales innovantes. Le Wanmiri, qui traitait déjà avec la Poëtoscovie notamment concernant l'export de tomates - car la population poëtoscovienne est une grande consommatrice de gaspachos -, pourrait donc, à l'avenir, être sollicité par des sociétés poëtoscoviennes afin de répondre aux besoins émergeants d'une communauté en reconstruction.

Enfin, le Wanmiri serait, pour la Poëtoscovie, un partenaire de choix à tous les niveaux. Diplomatiquement, celui-ci s'entend bien avec de nombreux pays qui n'ont guère de lien avec la Poëtoscovie. Un rapprochement indirect serait alors le bienvenu et permettrait d'asseoir la présence poëtoscovienne dans la géopolitique mondiale. En outre, le Wanmiri entretient des rapports tout à fait cordiaux avec le Jashuria, lequel n'a jamais véritablement parlé à la Poëtoscovie dans un esprit de coopération internationale, ni même de solidarité. Le fait que la Poëtoscovie s'accroche au Wanmiri lui permettrait ainsi de ne pas être systématiquement mise en dehors des initiatives communes à tout le continent. Au contraire, cela donnerait à la diplomatie poëtoscovienne un point d'ancrage dans le Nazum prenant part au Sud Global, concept vers lequel semble s'ouvrir le ministère des Relations Internationales de Poëtoscovie.

Du côté du Wanmiri maintenant, il est indéniable que le soutien d'un État tel que la Poëtoscovie offrirait une couverture de défense significative en termes de lutte contre les ingérences étrangères. Hernani-Centre, à de multiples reprises, notamment en aidant l'Empire de Karty, a montré à quel point l'estime portée à ses alliés leur valait une protection totale contre les puissances adverses en termes de renseignement. Jouissant des meilleurs services à ce sujet, la Poëtoscovie serait fière de servir de rempart au Wanmiri si jamais celui-ci venait à en éprouver le besoin, dans un esprit, toujours, d'entraide internationale.

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La fin des inégalités en Poëtoscovie
Une abolition de l'héritage votée par le peuple

Source : La Petite Plume

Tandis que le gouvernement d'extrême droite enchaîne les volontés de réformes impopulaires, une proposition de loi venue des bancs de la gauche vient d'être votée par le peuple, témoignant d'un souhait de changement de cap par la population.

En effet, la Poëtoscovie étant une démocratie directe, ces lois sont votées par décision populaire, soit à la majorité des citoyens majeurs. Or, les citoyens viennent de rendre pour verdict l'abolition de l'héritage, mesure figurant parmi les plus absolues possibles dans la lutte contre les inégalités et leur reproduction. Tandis que la proposition de loi a été déposée par les Anarchistes au Sénat, ne recevant qu'un soutien partiel de la part des autres parties de gauche, notamment les partis Zolien et Beauvoirien, la population a accepté l'abolition de l'héritage à 100 %. C'est la sortie dans un contexte particulier pour une part de la population, laquelle se voit dépossédée de ses biens, la majorité de la population se trouvant sous une dette impossible à rembourser. Effectivement, depuis le début du mandat d'extrême droite du président de la République, celui-ci a accepté une augmentation du prix de l'eau et de l'électricité, lesquels ont vu leur prix augmenter considérablement. Par ailleurs, de nombreux Poëtoscoviens avaient été incités à souscrire à des prêts à taux variable, la politique publique connaissant une stabilité financière depuis de nombreuses années. Cela était sans compter l'arrivée au pouvoir d'un parti fasciste qui a fait augmenter les taux d'une manière démesurée. En continuant sur cette voie, les taux ne faisant que grimper, beaucoup ont peur de se retrouver endettés sans pouvoir rembourser à la mort. Or, précisément, la proposition de loi déposée au Sénat prévoyait que les dettes seraient effacées à la mort du client.

D'autre part, cela est la concrétisation d'un mouvement observé depuis le début du mandat présidentiel en cours, à savoir un nouvel essor de l'anarchisme parmi la population, manière de rentrer en résistance avec le régime actuel. Cela fait notamment écho à la phrase qu'aurait lancée Tesson à l'un de ses conseillers : "Si la proposition passe, je démissionne". Depuis, il a écarté l'idée, prétextant qu'il s'agissait avant tout d'une phrase humoristique dite dans un cadre privé. En réaction à une telle loi, les partisans de l'Église de Maldoror ont entammé une grève de la faim partout sur le territoire, surchargant des hôpitaux déjà mal dotés par le système actuel.

Premier pays à abolir l'héritage, la Poëtoscovie empêche ainsi toute reproduction sociale en son sein. Toutefois, afin d'empêcher que certains s'accaparent les richesses de la nation sans pour autant être soumis à cette législation qui ne s'impose qu'aux citoyens de nationalité poëtoscovienne, il a été décidé que ne pourront faire des achats immobiliers sur le territoire poëtoscovien que les Poëtoscoviens eux-mêmes. Enfin, toutes les flux de capitaux partant à l'extérieur de la Nation vont être taxés de 75%, et les pouvoirs publics ont annoncé davantage doter la brigade de répression des fraudes. Dans le même, comme conséquence directe, cela fait une semaine que l'art se voit au coeur d'un intérêt : une manière de blanchir son argent pour le faire circuler en dehors du pays. Cependant, afin de ne pas organiser une "fuite des oeuvres" vers d'autres pays, la douane a reçu pour consigner d'arrêter le déplacement de tout bien dont l'estimation se révèlerait supérieure à 10 000 €.

En réponse à cela, le secteur bancaire a annoncé sa mise en grève pour une durée indéfinie, créant un mouvement soutenu par l'extrême droite du nom de "La Révolution des Créanciers". Cependant, quand bien même les grands patrons des grandes industries nationales auraient répondu à l'appel, l'immense majorité des salariés continuera de se rendre à son travail, comme nous l'indiquent les sondages récemment parus.

L'argent ainsi récupéré dans les héritages sera rédivisé chaque année et rendu à chaque citoyen lors de ses 20 ans de manière égalitaire, afin que chacun puisse commencer en ayant de quoi payer ses études ainsi que, de manière générale, répondre aux besoins auxquels il fera face. Cela s'inscrit plus généralement dans une volonté de "détruire la misère", comme annoncé par Roxane Rostand, figure de proue de la Poëtoscovie Démocrate qui se "félicite d'une telle victoire démocratique". Pour de nombreux experts sociaux cependant, un tel vote est inquiétant à l'heure ou émergent de nouvelles puissances d'un socialisme poussé au paroxysme à proimité de la Poëtoscovie. "S'il t'il d'une opération de drague ?" se sont demandés certains. Peu probable en réalité, car ce n'est autre que le peuple en a décidé ainsi. Un peu par provocation et esprit de contradiction, certes, mais le peuple tout de même, libre et souverain.

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