12/02/2017
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🏰 Troisième session d'inscription au Patrimoine mondial - Page 2

Pays :Troisième République du Jashuria
Catégorie : À choisir entre : Patrimoine immatériel
Nom de la proposition :Le Bharatanatyam
Vidéos :


Une version traditionnelle du Bharatanatyam dédié à Shiva



Une version contemporaine du Bharatanatyam dédié à Ganesh



Une version contemporaine avec soliste, dédiée à la création de l'espace sacré

Description :

Où va la main, va l’œil ; où va l’œil va l'esprit ;
Où va l'esprit, le sentiment s'éveille et,
lorsque le sentiment s'éveille, naît le goût.


Le Bharatanatyam est un ensemble de danses religieuses issues du Jashuria, particulièrement lié à l’Hindouisme. Selon les historiens, lorsque les Jashuriens s’installèrent dans la région qui allait devenir la Jashurie, il y a de cela des millénaires, ils n’apportèrent avec eux que les traditions orales, l’écrit étant réservé à l’élite. Afin de faire perdurer la mythologie hindoue et d’honorer leurs divinités, les Jashuriens firent de la danse et du chant un moyen de renouer la connexion avec le sacré et d’incarner leur présence dans le monde des mortels. Les techniques de danse furent par la suite ajoutées à la littérature jashurienne dans divers textes qui constituent aujourd’hui les bases de l’apprentissage de cette danse. Pour les Jashuriens plus romantiques et épris de folklore, le Bharatanatyam est bien plus qu’un ensemble de danses religieuses transmises de générations en générations : il s’agit ni plus ni moins que de reproduire le rythme de la création du monde et des mouvements infinis des divinités et de définir par le corps et la voix, l’espace du sacré.

Le Bharatanatyam est avant tout une danse sacrée, souvent constituée sous la forme d’un spectacle se tenant dans l’enceinte des temples. La danse est extrêmement ritualisée et est accompagnée d’un orchestre, qui rythme la danse et créé avec le danseur l’espace du sacré. Si dans le Jashuria contemporain, des formes modernes de Bharatanatyam se tiennent hors des temples et ne font plus références à des concepts hindous, c’est parce que cette tradition, bien vivante, s’est adaptée à l’évolution de la société jashurienne, tout en retenant ses principes fondateurs : la création d’une histoire par la danse, le chant et la musique. Le Bharatanatyam introduit une séparation nette entre les chanteurs – qui content l’épopée ou chantent les louanges à la divinité – les danseurs – qui incarnent le mouvement de la divinité – et les musiciens – qui rythment le mouvement. Un spectacle de Bharatanatyam va généralement se composer de sept à huit danses, que l’on nomme un Margam. Ces danses vont traditionnellement traduire une séquence d’offrandes aux divinités, d’invocations, de révérences et d’expressions libres qui vont construire l’espace du sacré et permettre la connexion entre les divinités et les spectateurs.

Le Bharatanatyam est généralement dansé par des femmes (les hommes sont plus rares dans la discipline), portant des saris colorés, dont les motifs accompagnent la rythmique et la chorégraphie. Si les représentations se font dans les temples, les danseurs portent sur eux des bracelets sacrés offerts par le temple. La symbolique du port des reliques est importante car aux yeux des Jashuriens, elle permet de montrer que les reliques des temples s’inscrivent dans les mouvements de l’univers et n’en sont pas séparées. L’univers symbolique du Bharatanatyam fait la part belle à des techniques de danse composées de postures, de mudras et d’expressions faciales qui enrichissent et accompagnent la narration et la musique de sorte à créer un art mêlant à la fois la danse, le chant et le théâtre.

La codification des danses dans le Bharatanatyam est le fruit d’une longue sédimentation, à la fois des pratiques jashuriennes en la matière, mais aussi d’un important travail littéraire. En effet, le Bharatanatyam n’est pas un art isolé du reste de la société jashurienne. En tant que représentation artistique des épopées hindoues, il a accompagné de manière vivante la transformation de la société jashurienne et ajourd’hui, n’est plus cantonné dans les enceintes sacrées des temples. S’il continue de raconter la cosmogonie hindoue et de chanter les louanges des divinités, le Bharatanatyam a aussi touché d’autres thèmes plus séculaires, comme l’amour, la fidélité, l’amitié, … de sorte qu’il ne s’agit plus simplement d’un art religieux, mais d’un art séculaire. Apprendre le Bharatanatyam et ses milles facettes est un travail exigeant, qui n’a rien à envier aux danses contemporaines et s’ils sont peu nombreux en-dehors du Jashuria, les danseurs de Bharatanatyam sont réputés pour leur capacité à travailler en totale coordination avec d’autres danseurs issus de formations différentes.

Etat de conservation : Le Bharata Natyam est une tradition millénaire qui perdure aujourd’hui dans les écoles de danse jashuriennes. Il n’est pas menacé en tant que tel, mais se transforme lentement au fil des siècles, incarnant un patrimoine vivant qui vise à recréer la connexion entre l’homme et les innombrables divinités du Jashuria. Aujourd’hui, les thèmes du Bharatanatyam se sont diversifiés et élargies, les auteurs prenant un plaisir certain à composer de nouvelles épopées ou louanges sur des thématiques plus contemporaines, mais qui font écho aux mutations de la société jashurienne et de son attachement à des milliers de divinités.
Pays : La fédération central démocratique d'Antegrad
Catégorie : Ville hôte

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Nom de la proposition : Ajaharân
Photo :
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Centre anterien de la culture et des traditions internationale

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L'hôtel Idi-Amar et l'hôtel Bel-Ajarân, les plus réputer de la ville

Description : Ajaharân est une ville très récente, située dans le Grand Désert Anterien. Elle est peuplée de quelque 300 000 habitants et a été la capitale de la Fédération pendant un mois lors de son inauguration. Construite dans le style anterien moderne caractérisé par des bâtiments en marbre finement détaillés et espacés, la ville se prête particulièrement bien à l’organisation d’événements internationaux. En effet, ses nombreux complexes hôteliers et ses larges routes permettent d’accueillir pendant plusieurs jours des représentants de nations du monde entier, ainsi que des acteurs du milieu culturel et patrimonial. Le Centre Anterien de la Culture et des Traditions Internationales dispose d'une salle pouvant faire office de lieu de vote et de débat.
Le réseau de métro, bien que encore en construction et relativement modeste, comprend déjà trois lignes qui desservent les hôtels et un emplacement proche du Centre de la Culture. L’armée, ainsi que la milice, seront présentes afin d’assurer la sécurité de l’ensemble des invités et un large système de surveillance est déjà présent. Le gouvernement anterien a annoncé, si elle est accepté, que toutes les nations seront autorisées à pénétrer dans la ville, y compris celles actuellement en froid avec la Fédération.

Atout de la ville : Centre de congrès (le Centre anterien de la culture et des tradition internationale), nombreux hôtels, infrastructures de transport, haute sécurité, aéroport et train reliant Ajaharân au autre grande ville du pays.
Pays : Union des Républiques Natives Etznabistes
Catégorie : Patrimoine naturel

Nom de la proposition : Parc National Yana
Photo :
Parc National Yana

Description :
Le Parc National Yana est l'un des premiers parcs naturels mis en place par les Républiques Etznabistes depuis leur fondation l'an passé. Il fait suite à un parc régional qui existait déjà durant l'époque antérinienne, sans pour autant que sa dénomination n'ait de grande incidence sur sa protection physique ou son entretien. Son état de conservation satisfaisant n'est dû qu'à son isolement de toute grande ville.

Niché entre deux petits massifs montagneux, il abrite plusieurs colonies de séquoias, des arbres pouvant atteindre une centaine de mètres de hauteur. Selon les gardes forestiers, c'est d'ailleurs dans le parc que le plus grand arbre du monde se trouve. Son emplacement n'est cependant révélé qu'à quelques initiés et fonctionnaires haut placés pour l'instant, de peur que trop de visiteurs soient attirés par cet être vivant hors normes et ne risquent de l'abîmer, ainsi que la forêt avoisinante. Surnommé K!una'māriemi ("vieille femme" en langue yana), il mesure 116 mètres de hauteur, toujours selon les forestiers.

Les plantes ne sont pas les seuls point d'intérêt, et les falaises rocheuses et leurs plusieurs centaines de cascades réparties sur tout le pourtour de la vallée du parc national offrent un spectacle magnifique à tous ceux qui ont la chance de les voir.

La zone n'est pour l'instant pas libre d'accès aux visiteurs, mais des circuits balisés sont mis en place en vue d'une ouverture prochaine. Le but est de ne pas causer des dérangement pour la faune locale ni de danger pour les promeneurs. Des grizzlys et quelques bisons vivent dans le parc, ainsi que des carnivores de moindres tailles. Les touristes de l'URNE et des pays voisins sont néanmoins déjà très intéressés par ce site naturel exceptionnel, et les réservations de logements dans la région affluent depuis l'annonce de la future ouverture.

État de conservation :
Grâce à la faible population de la région, la nature est pratiquement vierge de toute installation humaine qui pourrait troubler la zone par du bruit ou de la pollution. Cependant, les espèces animales n'ont pendant longtemps pas fait l'objet de la moindre protection, et plusieurs ont pratiquement disparu du parc. Un programme de réintroduction est donc nécessaire pour restaurer complètement la biodiversité locale.

Les écologistes au gouvernement tentent de donner une place dans le budget pour ces préoccupations, mais la désorganisation ambiante n'aide pas Misálamag à trouver les fonds pour ceci. Classer le parc au patrimoine mondial permettrait justement d'attirer des associations et mécènes de l'étranger afin qu'ils aident à la conservation du parc tel qu'il était avant l'arrivée de l'humain sur ses terres.
Pays : Baïshan
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : 绿龙寺 - Lǜlóng sì - Le Temple du Dragon Vert de Haijing

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Description : Le Temple du Dragon Vert de Haijing est le monument incontournable de la capitale Baïshanaise. Elle se situe au nord de la ville, et fait face à la mer d'Azur.
Il s'agit d'un temple posé sur la falaise selon les principes du fengshui ancien : dos à la montagne et face à la mer. Ses toits sont dans l'architecture typique du Baïshan, dite en ailes d'oiseau. Les tuiles sont dorées. Mais ce qui fait de ce temple un monument remarquable, c'est l'immense dragon vert qui l'encercle et se dresse sur le toit le plus haut. Il a une longueur de 42 mètres. Les Baïshanais l'appellent 青霄 (Qingxiao), ce qui veut dire "ciel azur". Il est devenu le symbole du pays, et on le retrouve même sur le drapeau national. Il arbore un regard menaçant vers l'océan.
Le Temple du Dragon Vert a été construit sous la dynastie Fang, en l'an 982, alors que le Baïshan est à son apogée territoriale. Il a été dressé pour symboliser la force du pays, et dans l'espoir que l'aura de la statue protège la ville des invasions venues de la mer. Depuis plus de mille ans, il abrite les moines bouddhistes de Haijing et constitue leur lieu de prière. Mais le monument est aussi un atout touristique pour la ville : il accueille de nombreux visiteurs.

Etat de conservation : Très bien conservé. La ville de Haijing met tout en œuvre pour le maintenir en état. Le monument est gardé et surveillé par des membres de la garde républicaine.
Pays : Baïshan
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : 离山巨像·狂像 - Líshān jùxiàng · Kuángxiàng - La Statue Colossale de Lishan ou Statue de la Démesure

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Description : La Statue Colossale de Lishan est une énorme statue située à proximité de la ville de Lishan, perdue entre les montagnes. Elle représente le roi Li Fang, les bras croisés et le regard impérieux, tourné vers l’horizon comme pour défier les montagnes elles-mêmes. Elle est faite en pierre taillée et d'une hauteur de 110 mètres.
La statue de la démesure a été érigée à la même période que le temple du Dragon Vert de Haijing, entre 976 et 996. Il aura fallu vingt ans pour l'achever. L'érection de la statue a été commandée par le roi Li Fang, connu pour son égo surdimensionné et sa folie des grandeurs. Il aurait demandé aux architectes que sa statue soit plus grande que les montagnes qui l'entourent. Après des années compliquées de travail, la statue d'une hauteur exceptionnelle ne dépassait pas les montagnes autour. Malgré l'impossibilité de la tâche, le roi Li Fang ne leur pardonna pas et fit exécuter les architectes.
Aujourd'hui, la statue est un symbole de la démesure des rois du passé (d'où le nom populaire "statue de la démesure"). Le parti s'en sert beaucoup pour critiquer l'individualisme de la royauté et légitimer sa Révolution.

Etat de conservation : Bien conservée. La statue est correctement entretenue, et des agents gardent le site propre malgré l'afflux de touristes.[/quote]
Pays : Baïshan
Catégorie : Ville hôte

Nom de la proposition : 海京 - Haijing
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Photo_Haijing
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Description : Haijing est la capitale du Baïshan. Située au nord est du pays, sur le littoral de la mer d'Azur, elle abrite 10 millions de Baïshanais et est le centre politique et économique du pays.
Ville culturelle et ancienne, elle a été pour la première fois capitale du pays il y a 2000 ans, sous le nom de Houshi. La vieille ville de Haijing est connue dans le pays pour son dynamisme, ses parfums et sa gastronomie épicée et savoureuse. C'est une ville attractive pour les touristes : elle accueille de nombreux festivals et évènements nationaux, et aussi pour les travailleurs : elle centralise les plus grandes entreprises du Baïshan, et notamment celles qui se tournent vers l'international.
Haijing bénéficie d'une plage de sable fin au nord du port, qui accueille les habitants l'été. Le Temple du Dragon Vert est le symbole national, et se situe au nord de la plage, visible depuis la digue.

Atouts de la ville : Le Pavillon de la Mer, ou HCC (Haijing Culture Center), est à la fois un musée vitrine de la culture du Baïshan et un centre culturel national. Le bâtiment permet d'accueillir des conférences grâce à un amphithéâtre d'un millier de places.
La ville de Haijing est une ville qui a subi une grande modernisation. Les transports sont développés dans la ville grâce à un réseau de métro très emprunté. Haijing possède une grande flotte de taxis également. Au nord-ouest de Haijing, on retrouve l'aéroport international, relié à la capitale par une ligne de train.
Haijing présente de nombreux hôtels. C'est aussi une ville sécurisée grâce à une politique de réaménagement urbain ambitieuse (expulsion des habitants des bidonvilles). La sécurité passe par une grande surveillance de la population.
Pays : Velsna
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : La pratique des masques équestres à visage de l'aristocratie velsnienne
Photo :

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Masque equestre à l'éffigie de San Stefano

Description : Du IXème siècle à nos jours, la culture fortunéenne a laissé une empreinte profonde dans les pratiques culturelles et cultuelles des élites politiques et sénatoriales de la Grande République de Velsna, qui est à l’origine l'une de ses nombreuses fondations. Bien entendu, lorsqu'on évoque la culture fortuénnes, on ne peut s'empêcher de penser de nos jours aux masques et aux arlequins présents à chaque année dans les divers carnavals des villes. Pourtant, alors qu'aujourd'hui l'usage des masques et déguisements carnavalesques, apparaît comme relevant du folklore et de l'usage festif a pendant très longtemps eu une toute autre fonction dans trois domaines que sont la guerre, la mort et la représentation du pouvoir.

En effet, deux siècles d'archéologie, d'étude de sources primaires et secondaires et d'enquête, ont progressivement affiné l'étude de ces objets, que l'on a découvert par dizaines dans les tombes de l'aristocratie sénatoriale velsnienne de la fondation de la ville jusqu'au XIXème siècle, ainsi que sur les champs de bataille et les sites archéologiques d'anciens postes frontières d'Achosie. Représentations anthropomorphiques, ces "visages de fer" sont de toutes les formes: représentations d'hommes comme de femmes, de tous types d'humeur, souriante ou triste... A quoi servaient-ils, et quelle était la signification culturelle de ces protections de casque, dans un premier temps liées à la guerre, mais qui se sont insinuées dans le domaine de la politique et des rites funéraires avec le temps ?

Les premières traces attestées de ces masques par l'archéologie et les sources primaires remontent au IXème siècle, dont l'usage apparaît dans un premier temps associée spécifiquement à des détachements de cavalerie, rassemblés dans des camps frontaliers à la frontière méridionale et occidentale de la plaine velsnienne actuelle, et dont une dizaine ont été fouillés depuis le début du XXème siècle, le tout sur une période séquencée de six siècles. Plus spécifiquement, on pense dés le début que l'usage de ces masque, outre leur fonction de protection de casque, est réservé à une élite citoyenne proche du pouvoir sénatorial, et qui est seule apte à entretenir un cheval et l'équipement qui y est associé. Ces masques sont donc autant le reflet d'une marque de distinction sociale que de valeur martiale. Il s'agit donc, sur le champ de bataille de distinguer le citoyen ordinaire à celui qui est capable de s'offrir ce type de protection. Cet objet dédié à la guerre se confond donc avec la fonction de reconnaissance sociale. Dans son usage pratique, outre la guerre, diverses sources mentionnent également un usage de ces masques de cavaliers dans le cadre de compétitions sportives, et de parade, dans une fonction qui rejoint l'évocation que nous avons fait du masque comme expression d'une représentation sociale d'une élite dirigeante. On parle également de ces masques comme d'une arme psychologique dans un contexte militaire: par exemple, l'auteur du XIIIème siècle Philinius de Velcal, nous mentionne, durant les Guerres celtiques, le fait que les cavaliers velsniens les arboraient en groupe dans le but de terroriser les achosiens.

L'usage des masques à visage comme perception que l'élite sénatoriale velsnienne du moyen âge se fait d'elle même vient jusqu'à "contaminer" les rites funéraires, puisque ce n'est pas sur les sites archéologiques à fonction militaire mais au sein des tombes de l'aristocratie, dont on retrouve trace de cette pratique de recouvrir le visage des morts avec un masque à visage jusqu'au XIXème siècle, et qui confirme bien la dimension de distinction sociale d'une élite dirigeante par le biais de ces objets. Mais au delà de cette signification terre à terre, avaient-ils également une vocation religieuse ? Si certains de ces masques arborent des représentations religieuses, en particulier celle du saint Patron de Velsna San Stefano, beaucoup de ces masques sont des moulages des visages de leurs porteurs, ce qui ne permet pas de les associer à une forme de culte. Toutefois, des motifs sont davantage répandus que d'autres, et on a émis l'hypothèse que ceux ci pourraient représenter les saints patrons protecteurs de la famille du porteur du masque. En effet, sur les 300 masques à visage que l'on a recensé, 60 représentent San Stefano, protecteur de Velsna et saint patron des escrocs, une vingtaine prennent pour motif Santa Lucia, patronne des malades et des blessés, ou encore de manière plus curieuse et singulière, nous avons retrouvé un masque représentant une figure chrétienne originaire d'Achosie (ce qui donnerait un indice sur l'identité du porteur).

Aujourd'hui, nous disposons donc plusieurs centaines de ces masques, dans des états de conservation variables, et sur plusieurs périodes. Bien que de nos jours, son usage original ait presque complètement disparu, les masques équestres à visage restent une image vivace que l'on associe à Velsna et à son élite dirigeante, qui a depuis longtemps délaissé ce mode de représentation du pouvoir. Il n'est pas rare de croiser certaines de ces effigies à l'occasion du Grand Carnaval de Velsna, qui a lieu tous les ans au mois d'avril.


Etat de conservation : Environs 300 exemplaires originaux conservés dans des états variables, mais chacun d'entre eux est unique et est associé à l'identité de son porteur.


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Masque équestre (XIIIème siècle, mis au jour sur le site archéologique de Velcal-San Marco, conservé au Musée de l'Arsenal de Velsna)

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Reconstitution de masque equestre

Pays : Double Fédération des États de l'Empire de la Morakhan et des Peuples de la Morakhan.
Catégorie : Ville hôte.

Nom de la proposition : Voyvograd | Войвоградъ | Voĭvogradъ (Voyvograd")
Logo :
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Photos :
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Palais d'Automne

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Palais du Printemps

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Palais Bizanovskiy

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Perspective Nyevskiy

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(Aussi) perspective Nyevskiy

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Grand Hôtel d'Eurysie
Description : Voyvograd est la capitale de la Morakhan. Elle compte cinq millions de personnes, et presque sept avec son agglomération comprise. Elle est la deuxième plus peuplé ville de la Morakhan.

Construite au xvıııe siècle, plus précisément en 1 703 par Pierre Ier, elle devient capitale de 1 712 à aujourd'hui. Son architecture, fruit de travail de nombreux architectes mors, dont Iossif Ivanovitch Vaninkine et Ivan Igorevitch Goereyemke, est dans un style d'Eurysie de l'Ouest, avec des touches slaves - c'est d'ailleurs sur ce modèle que vont être construits les prochains châteaux et palais. Cela peut se remarquer assez facilement, notamment avec le Palais d'Automne, qui aura inspiré celui d'Hivers chez nos frères septentrionaux slavis, le canal Griboïev, la cathédrale Saint-Nicolas-et-Martin, le quai des Turkiys, La Kunstkamera, la Statue de Pierre, ou encore la cathédrale Saint-Joseph-et-Ivan. Toutes des plus belles bâtisses de la ville. La Morakhan est certainement le pays avec les plus beaux palais de style eurysiens du monde.

Ses métros reflètent également la continuité de cette beauté : chacune des gares décorée et ornée dans son style. Chose qui se retrouve dans à peu près toutes les gares du pays. Ses gares de bus, ou encore ses maisons où l'or dépasse des côtés. Sa nature, Ô parc du Pelrinage. Que des plus beaux. Un des plus sublimes palais : le Palais d'automne. Son architecture et sa beauté en font rougir de jalousie plus d'un. Il a été reproduit quasiment à l'identique en Slaviensk. Il y a également le Palais du Printemps, toujours à Voyvograd, siège du BS, la troisième chambre du Parlement. Il y a également le Palais Bizanovsky, d'une flagrante beauté, également l'un des plus grands congrès de la ville, en souterrain.

La ville compte de nombreuses voies de transport, dont la Perspective Nyevskiy, l'artère principale de la ville. Il s'y trouve également de nombreux hôtels, tous des plus beaux d'Eurysie de l'Est.

Etat de conservation : Voyvograd est une des seules villes en Morakhan construite au xvıııe siècle. De fait elle parvient mieux à gérer les problèmes modernes, les transports publics, tels que les bus, les métros, tramways, ou encore les VT (Véhicules de Tourisme) sont utilisé par presque la moitié de la population, ce qui réduit presque de moitié le risque d'embouteillage. Couplé aux énormes voies et autres avenues, très larges, car le tsar Pierre voulait y faire rouler des bateaux, cela permet une circulation fluide des véhicules. De plus, les grandes voies, les grosses artères, peuvent être fermées, mais cela n'impactera pas le trafic global de la ville, grâce aux nombreuses et tout aussi larges voies secondaires. Ainsi, Voyvograd a tout pour accueillir un évènement international : de nombreux hôtels, vraiment magnifiques, ainsi que de multiples hémicycles, symbole de la folie des grandeurs folle de Pierre. Tout cela, à l'inverse des vielles villes telles que Miroumy ou Sarkopol, où les routes n'étaient conçues que pour les chevaux.

L'un des grands avantages de Voyvograd est également la sûreté de la ville. En effet, seuls trois incidents ont été répertoriés depuis le début de l'an de grâce deux mille seize.
Pays : Double Fédération des États de l'Empire de la Morakhan et des Peuples de la Morakhan.
Catégorie : Patrimoine naturel.

Nom de la proposition : Grand-marais de Morakhan, lieu d'habitat des Dragons, Parc Nationale d'Iovolsk | Болкелiзеристепъ | Bolkélįzéristépъ (Balkyelizyeristyep").
Photo :
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Marais

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Marais proche

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Marais central (rare photo)

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Marais externe

Description : Le marais se dispose en trois temps :

  • Le marais proche, c'est la façade la plus alimentée en eau douce et proche du Grand-lac, et elle pourrai être considéré comme une mangrove ;
  • Puis, le marais central, c'est le point le moins lumineux du marais, le plus terrifiant aussi, très boueux et très dangereux ;
  • Et enfin, le marais externe, c'est la partie qui se joint aux plaines et aux steppes, très ouvert. C'est à cet endroit que les Dragons passent la majorité de leurs temps.
Les Dragons passent généralement leur journée dans le marais externe, cherchant et emmagasinant de la chaleur. Puis, ils se rendent la nuit dans le marais central afin de chasser. Jamais dans le marais proche, car le trajet aller-retour y est long. Ce n'est pas pour autant qu'il est plus sûr, d'autres varans et lézard dangereux s'y trouvent. Le Marais est extrêmement dense à son point le plus au centre, l'expédition y es donc difficile, et d'autres créatures encore inconnues pourraient s'y trouver.

Etat de conservation : Le site est en bon état, et est même en essor grâce aux politiques de préservations écologiques employés par le gouvernement blanc. De nombreuses espèces de lézards y vivent, mais le plus connu est sans doute le Dragon de Morakhan.
Pays : Velsna
Catégorie : Patrimoine immatériel (ouvrage historique)

Nom de la proposition : La Grande Histoires des guerres celtiques, par Lazziano Bertoldi di Canossa
Photo :

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Probablement l'un des ouvrages les plus importants de la littérature velsnienne classique

Description :

" Ce fut dans la plus grande de toutes les guerres, que l'on vit les deux peuples accumuler leurs biens pour mettre fin à la lutte et s'anéantir l'un ou l'autre. Quelle fut la cause de ces gigantesques fureurs, de cette haine éternelle couvant dans nos âmes, de ces armements, dont les pères confièrent l'héritage à leurs enfants. C'est à moi de le raconter, à moi de pénétrer les secrets des temps anciens : je vais te dire l'origine de ces grands errements entre les nations de Velsna et d'Achos. "

C'est ainsi que débute l'histoire narrée par l'auteur antique di Canossa, par des mots qui sont devenus parmi les plus célèbres de tout un pan de la littérature eurysienne et mondiale. L'ouvrage de di Canossa a marqué profondément la société velsnienne, non seulement en étant le plus emblématique représentant de tout un genre littéraire qu'est celui de la dramaturgie historique velsnienne. A l'origine conçu pour se le déclamer devant une audience, puis en pièce de théâtre, avant d'être adapté en opéras somptueux à partir du XIXème siècle, la Grande Histoire des guerres celtiques nous livre le récit, à mi chemin entre le drame époque et l'Histoire, de l'opposition que se sont livrées Achos et Velsna à l'aube du XIIIème siècle, dans le cadre d'une lutte à mort en deux actes s'étalant sur près de cinq décennies.

Bien que partial, l'auteur, témoin des évènements, nous livre un récit fascinant où dans le cadre d'évènements réels, la totalité des personnages sont traités comme relevant d'une narration théâtrale, dans un contexte historique où le temps a contribué à faire perdre aux lecteurs le sens du vrai et du faux. Les personnages, entre deux grands affrontements nous partagent leurs pensées les plus profondes, leurs peurs les plus intimes, sur toile du conflit le plus sanglant et fondateur d'une identité nationale velsnienne. L'ouvrage, d'une taille titanesque, se décompose en dix-huit volumes, désormais accessibles gratuitement en ligne et relevant à Velsna du domaine public.

Non content de nous faire le récit d'un récit aux accents épiques mettant aux prises deux parties irréconciliables, cette œuvre, qui est une source de première main, permet de nous projeter dans l'idée que la société dont il est issu se fait d'elle même, celle de la Velsna du XIIIème sècle, ainsi que d'un grand nombre de sujets. La guerre et les formations militaires sont traitées, mais pas seulement. Di Canossa nous ouvre les portes des croyances et des convictions de toute un époque dans un éventail de sujets: la politique intérieure de la cité, la guerre, la religion, la place du citoyen dans la société d'alors, le fonctionnement des institutions... Di Canossa s'efforce de s'attarder sur des sujets qu'il estime importants dans le cadre de sa narration, allant pour cela dans le détail des mœurs et des coutumes des gens de son époque.

Bien que l'ouvrage s'attache à dresser des achosiens un portrait peu flatteur, lire entre les lignes permet de constater une indéniable admiration pour le personnage d'Erwys Gwyndel, instigateur de la seconde guerre celtique, véritable personnage central de l’œuvre sur lequel l'auteur s'attarde longuement, de sa naissance à sa défaite finale dans les plaines d'Achosie. La chute d'Achos, qui est perçue comme relevant d'une volonté quasi divine, constitue l’élément central d'une véritable tragédie antique, où l'on sait le sort scellé à l'avance de son personnage principal.

Au delà de son récit, la présence de cet ouvrage dans la liste du patrimoine mondial est justifiée par la portée et l'influence capitale que son existence a suscité pour la société velsnienne dans son ensemble, servant de base de toute une littérature, à la fois époque et tragique, et depuis sa publication jusqu'à nos jours. Encore aujourd'hui, les différents personnages qui composent l’œuvre: Pietro Balbo, Erwys Gwyndel... sont encore considérés dans leurs pays respectifs comme des héros nationaux.

Les circonstances de l'écriture de cet ouvrage ont laissé éclater des controverses. De nos jours, si on s'accorde à dire qu'il a bien été composé quelques années après la fin de la seconde guerre celtique, il faut noter que huit siècles séparent l'auteur de notre époque, et que les interrogations portent sur le nombre de réécritures et les remaniements possibles dont cette histoire a pu faire l'objet, qui a été passée de génération à génération de copistes au fil du temps.


Etat de conservation : Aujourd'hui, si l'ouvrage a été publié dans un nombre incroyablement grand de rééditions, des copies plus ou moins anciennes existent, la plus précoce remontant au XIVème siècle (en effet, l'édition originale du XIIIème siècle a disparue, ce qui implique au moins une réécriture)

Pays : Saint-Empire Menkelt
Catégorie : Patrimoine matériel culturel

Nom de la proposition : La tombe du premier Empereur, le tombeau de Kavazdhûm :

Photo :
La salle principale où se situe le tombeau, celui-ci est entouré de sept statues de dragons Menkiens purement inspiré de la mythologie celtique :


Description :
DATE DE CONSTRUCTION : 349 après J.-C.
LIEU : BRITONNIE, dans le Mont d'Arrée à moins de 24 km de la ville d'ANZHON.
Construit sous l'impulsion de l'impératrice Guenièvre, selon les archives impériales, pour rendre hommage à son défunt époux, suite à sa mort un an plus tôt. Le tombeau a été creusé à l'intérieur même de la montagne. L'endroit est gigantesque, c'est une merveille architecturale pour le patrimoine historique Menkien. Le corps de l'empereur Arthur Ier Pendragon, fondateur du Saint-Empire Menkelt y réside toujours dans un tombeau luxueux. Deux tours immenses gardent le tombeau, ces dernières sont gravées avec des motifs purement Celtes. À la base, deux étranges visages se situent en haut des tours. Depuis 1327, le tombeau est gardé fidèlement par la garde Blanche, la garde protectrice de l'Empereur.
En 1658, le visage de la tour de gauche a mystérieusement disparu. Cette disparition du visage a étrangement eu lieu durant les révolutions bourgeoises du XVIIe siècle. On ne sait toujours pas comment et pourquoi de nos jours, même si les historiens tentent chaque jour que le seigneur fait de percer le secret de la disparition du visage.

Certaines parties, à l'intérieur du tombeau, sont totalement interdits d'accès pour le public et gardé par la Bezimpa, la police secrète de l'Empire. Ce qui fait que beaucoup de théories du complots circulent sur ce qui pourrait y avoir dans ces zones gardées par les miliciens impériaux.
De nos jours, le gigantesque tombeau à l'intérieur de la montagne est un lieu non seulement pour le tourisme de masse, mais aussi de pèlerinage pour les croyants qui considèrent l'Empereur momifié comme un Saint. Pleins de villages autour vivent du tourisme autour de ce tombeau.
C'est un des lieux les plus visités du Saint-Empire Menkelt.


Etat de conservation : Si le tombeau a pu être menacé au cours de l'histoire de Menkelt, notamment au XVI-XVIIe et XVIIIe siècle, de nos jours il est l'un des lieux de Menkelt les plus entretenus. Effectivement, le site n'est plus menacé, car entretenue par le gouvernement impérial. Certaines parties du tombeau sont gardés par le Bezimpa sous prétexte de préservation du site du tourisme de masse.
Pays : Sérénissime République d'Achos
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : le Christianisme Achosien
Photo :
croix celte

Description :

Religion d'État de la République d'Achos, le Christianisme achosien, parfois également appelé Chrétienté achosienne, est une branche primitive du Christianisme. Fondé au Xème siècle par Saint Andrew le Bon, qui évangélisa l'Achosie, le Christianisme Achosien se différencie des autres branches du christianisme par son caractère très monachisme. Marqués par un rythme de vie très sévère, les moines achosiens vivent dans de gigantesques abbayes, véritables cathédrales du christianisme achosien, où ils perpétuent leur vœu millénaire de pauvreté, chasteté, de solitude et de silence. La règle de Saint Andrew n'a d'ailleurs pas qu'une influence locale en Achosie, puisque des abbayes achosiennes se retrouvent un peu partout en Eurysie, mais également en Aleucie.

Hormis les abbayes, le christianisme achosien est également pratiqué par la population dans des églises paroissiales, dont le service est assuré par les ermites, des moines indépendants allant de paroisses en paroisses.

L'une des particularités les plus importantes du christianisme achosien est le statut de chef de l'Église des consuls d'Achos. Ce statut, assez récent dans l'histoire de l'Église puisqu'apparu suite à l'occupation velsnienne vers le milieu du XIIème siècle, les consuls d'Achos ont obtenu ce statut afin de préserver coûte que coûte la religion achosienne sous l'occupation velsnienne. Cela permettait également aux Consuls Clandestins de conserver plus d'influence, dans une période compliquée pour l'identité nationale achosienne. Aujourd'hui, ce statut est plus un statut de tradition qu'un véritable pouvoir, bien que les consuls participent activement aux festivités religieuses.

Les festivité religieuses au sein du christianismes achosiens sont quasiment les même que le reste de la chrétienté, bien que le 14 avril , jour de la Saint Andrew, donne lui a de grande festivité dans l'ensemble du pays.

Etat de conservation : De par son statut de religion d'État, la chrétienté achosienne est particulièrement bien conservée à l'échelle nationale, mais également internationale car des minorités existent dans bon nombre de pays Eurysien et Aleucien.
Pays :
Catégorie : Patrimoine immatériel (Œuvre d'art)

Nom de la proposition : ''L'Âge d'or''
Photo :

Description : Auteur : Cadfael Bardon
Date de l'oeuvre : 1480 - 1492
Cadfael Bardon disait à ses proches que ce tableau lui était apparu en rêve, qu'un esprit lui aurait alors ordonné de le peindre, ce qu'il fit dès le lendemain de ce rêve. Le peintre se mit alors au travail immédiatement. Bardon disait souvent que cette peinture représentait l'avenir de Menkelt. Pendant 12 ans ainsi, le jeune artiste peignit frénétiquement ce tableau, tout en jeûnant et priant régulièrement. Ce qui inquiéta pendant un temps ses proches, voyant sa santé s'affaiblissant petit à petit. Cependant, au fur et à mesure du temps, son entourage ne put que constater qu'il était en train de peindre une merveille qui allait marquer la culture du Saint-Empire Menkelt. À la fin de son oeuvre, Cadfael Bardon alla voir l'Empereur de l'époque pour lui présenter son tableau et lui annonça :
''Voici une représentation de l'âme provenant de notre race, ô grand empereur !''
L'Empereur d'abord sceptique regarda alors le tableau. Il fut complètement subjugué par celui-ci, à tel point qu'on raconte que ce dernier resta pendant 4 heures devant l'œuvre, l'admirant avec une joie particulière.
Le tableau offre une vue absolument grandiose, faisant 9 mètres de hauteurs sur 7 mètres de largeurs. On ne sait pas vraiment ce que le peintre a voulu démontrer avec l'énorme cercle noir au centre avec l'étoile extrêmement brillante au milieu.
Certaines théories du complots voudraient faire croire que les formes rectangulaires autour du cercle noir serait des immeubles de notre époque, prouvant le fait que Cadfael Bardon aurait en fait vu le futur du Saint-Empire Menkelt. Cette théorie complotiste est renforcé par les nombreuses réactions plutôt anormale qu'on eu certaines grandes personnalités menkiennes devant cette oeuvre.
Par exemple, il est raconté que l'Empereur Griffith II qui a régné au XIXe siècle s'évanouit à la vue de la peinture. En se réveillant avec ses sujets autour qui essayaient de l'aider, Griffith II cria alors :
''J'ai enfin compris ! Merci seigneur !''

Etat de conservation : Extrêmement bien conservé, le tableau est de nos jours conservé au musée des arts et des lettres à Ker'Ys. Chaque année, des centaines de milliers de personnes viennent voir ce tableau. Il est en conséquence sous bonne garde.
Pays : Velsna
Catégorie : Patrimoine immatériel

Nom de la proposition : La danza del ladro
Photo :

a
Tableau du XIXème siècle représentant la danza del ladro

Version contemporaine de la danza del ladro (variante locale d'Umbra)


Description : La danza del ladro est un type de danse traditionnelle dont les origines sont à chercher dans l'intérieur de la plaine velsnienne, dans des régions proches des montagnes du Zagros. Caractéristique des cités d'Hippo Reggia et d'Aula, celle-ci semble s'être propagée à toute la plaine velsnienne à parti du XVIème siècle. S'agissant d'une forme de ronde où le contact physique est rare, se fondant avant tout sur une bonne coordination entre les deux danseurs, cette pratique est devenue part intégrante de l'image que les étrangers se font de Velsna, presque un cliché caricaturant une "danse velsnienne", telle qu'elle est nommée par delà les frontières.

Origines du terme et diffusion: "Danza del ladro", littéralement "danse du voleur", sonne une appellation relativement curieuse, obscure et sujette à interprétation. On pense que sous ses formes les plus anciennes, la danse pouvait revêtir comme étant une forme d'exercice d'agilité au cours duquel l'un des buts était de détrousser son partenaire de ronde sans que celui-ci ne s'en rende compte, et en limitant au possible tout contact physique. Après sa diffusion, il est à noter qu'il a existé et existe toujours un grand nombre de formes à cette danse, et que cette appellation regroupe en réalité un grand nombre de variantes et de traditions locales qui peuvent être en réalité fort éloignées. On pense ainsi que cette dénomination de "danza del ladro" et cette forme particulière de danse qui en découle ne s'applique qu'à la variante pratiquée à Hippo Reggia et à l'intérieur de la plaine velsnienne.

D'autres traditions sur l'origine du terme sont également discutées, mais moins répandues et plus ou moins fantasques. Ainsi, à Umbra, on dit que la danse aurait été apportée d'Hippo Reggia par un de ses citoyens à l'occasion des festivités annuelles de la cité, et il aurait enseigné cette danse aux habitants d'Umbra que comme un moyen de les détrousser facilement. Une autre tradition nous vient cette fois de Saliera, où les habitants auraient ainsi nommé cette danse en raison du fait que celle ci leur paraissait originaire d'Umbra, ville avec laquelle Saliera entretient une rivalité historique. De manière générale, on peut conclure que la danza del ladro tire son nom des rivalités intenses entretenues par les différentes communautés citoyennes de la plaine velsnienne. Il est à noter que cette danse est absente en Achosie du Nord et dans un certain nombre de territoires outre mer, sauf à Cerveteri et à Nowa Velsna qui possèdent leur propres variantes.


Fonction sociale:

Cette danse a revêtu de plusieurs fonctions au delà de la simple distraction au cours du temps. En effet, comme nous l'avons précédemment dit, on suppose qu'elle sert, entre autre, au travail des reflexes et des bonnes postures. C'est pour cela qu'elle est pratiquée à partir d'un âge relativement jeune, jusqu'à la vieillesse. Un autre aspecte de cette danse, beaucoup plus curieusement, est supposée revêtir de fonctions thérapeutiques. En effet, elle est censée guérir les morsures, notamment de serpents, particulièrement présents en plaine velsnienne. Cette dans est supposée tout aussi efficace contre les morsures d'araignée. En effet, la plaine velsnienne possède une espèce endémique et particulièrement répandue nommée "la veuve d'Erwys", dont la morsure peut provoquer des lésions, perturbations psychologiques et physiques importantes. La thérapie par la "danza del ladro" aurait donc également cette origine. Là encore, difficile de l'affirmer de manière certaine.

Il s’agit d’une danse qui, au fil du temps, a atteint une dimension iconique, passée probablement d’un usage thérapeutique initial à des formes ludiques, par la suite. Les formes plus connues et pratiquées sont la version umbrienne et salierane, cette dernière étant devenue un standard international auquel se raccrochent les étrangers lorsqu'ils désignent la danza del ladro.


Usage: La danza del ladro est le plus souvent accompagnée par des instruments: la guitare, la cornemuse (seulement à Nowa Velsna, dont on pense qu'il s'agit d'une influence achosienne), la lyra ou l’accordéon, mais elle peut également être accompagnée par un tambourin. De plus, elle peut être chantée, mais cela est plus rare.

En général, une paire est formée par un couple (un homme et une femme), mais c'est aujourd'hui loin d'être systématique, et la libéralisation des mœurs à partir des années 1960-70 à Velsna a rendu cette règle caduque dans les faits. La plupart des concours et compétitions ont toutefois encore recours à cette règle. La danse est en usage dans diverses occasions: fêtes locales, mariages et processions religieuses (durant la San Stefano, considéré comme le saint patron des voleurs et des escrocs, toujours très révéré dans certaines parties du pays malgré la déchristianisation progressive de ces dernières décennies). C'est avant tout l'expression d'un instant à la fois de divertissement ludique, et de manifestation de cohésion sociale et collective. La plupart des concours ont lieu entre différentes villes, qui rivalisent entre elles afin de produire les plus belles "danses du voleur" possible. A plusieurs occasions, le résultat de certaines de ces compétitions a revêtu une dimension importante dans de le cadre de véritables tensions politiques, dont Velsna a parfois dû se porter pour partie arbitre. Il existe également un concours international, la danse s'étant répandue à l'étranger depuis, en particulier par le biais des diasporas velsniennes.

Etat de conservation : Aujourd'hui, cette pratique est encore très répandue et populaire, et n'est donc pas en voie d'extinction ou en danger quelconque. Elle est répandue à l'international et fait désormais partie des stéréotypes associés à Velsna, en particulier dans le domaine musical. Il existe notamment un institut chargé de la standardisation de ses règles et de l'organisation des concours.

Pays : Double Fédération des États de l'Empire de la Morakhan et des Peuples de la Morakhan.
Catégorie : Patrimoine immatériel.

Nom de la proposition : Chant de gorge/guttural yourte (khoomei, khorekteer, sygyt et kargyraa) | Йүрт думчук ырлап турар (хөөмей, хоректээр, сыгыт, и каргыраа) (Yürt doumtchouk ırlap tourar (khöömey, khorektèèr, sıgıt, i kargıraa).
Photo :
https://i.ibb.co/QvG7pGsb/Alash-5x5-300dpi.jpg

Description : Le chant de gorge yourte est un chant guttural pratiqué en Yourtia. Il constitue une branche du chant de gorge mongol, la différence entre les deux étant minime. Les chants de gorge mongols et yourtes sont pratiqués dans une grande partie des pays turcs et mongols. Il existe aussi des chants gutturaux tatars, iakoutes, inuits, etc. Les yourtes possèdent une large gamme de vocalisations de chant guttural et ont été les pionniers des harmoniques à six hauteurs. Il existe plusieurs systèmes de classification différents pour le chant guttural yourte. Dans l’un, les trois styles de base sont khoomei, kargyraa et sygyt, tandis que les sous-styles incluent borbangnadyr, chylandyk, dumchuktaa, ezengileer et kanzyp. Dans un autre, il existe cinq styles de base : khoomei, sygyt, kargyraa, borbangnadyr et ezengileer. Les sous-styles incluent chylandyk, despeng borbang, opei khoomei, buga khoomei, kanzyp, khovu kargyraazy, kozhagar kargyraazy, dag kargyraazy, Oidupaa kargyraazy, uyangylaar, damyraktaar, kishteer, serlennedyr et byrlannadyr.

Le chant sert à communiquer, même s’il est généralement utilisé comme chant de guerre. Il a perdu cet usage au fil du temps avec la colonisation de la Yourtia par la Morakhan. Aujourd’hui, il sert à renouer avec le passé, avec sa culture.

Etat de conservation : Le patrimoine immatériel est menacé par l’arrivée de nombreux peuples de la Morakhan en direction de Kazhan (chose qui s’est estompée depuis le quatre janvier). Du côté du gouvernement, aucun effort n’est fait, notamment à cause de la disparition de l’ancien Gourkhan, ce qui empêche la représentation des Yourtes dans le Conseil culturel.
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