08/07/2016
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Projet Guerre de Neuf Ans (nom provisoire) - Fiche d'inscription d'une oeuvre collective pour un conflit global pré-industriel - Page 2

GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Sérénissime République de Fortuna
Type de régime au début du conflit : République Maritime Oligarchique

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

L'entrée dans le XVIIIe siècle est un moment clé de l'Histoire de la Sérénissime Fortuna, de fait à l'aube de l'ère des lumières et des grandes révolutions, "La Plus vieille république du monde encore à ce jour" émerge d'un siècle d'Or dont les contemporains d'époque pensaient certainement qu'il serait éternel, et ce avec des fractures de plus en plus visibles sur sa vitrine. En effet, si d'un point de vue économique tout va pour le mieux, les finances sont au beau fixe, portées par des siècles de politiques mercantiles et d'initiatives d'explorations ainsi que d'expéditions commerciales à travers le monde qui ont posés successivement les bases puis la charpente de véritables empires commerciaux à l'échelle global tenus par les grandes familles patriciennes et leurs Albergos, il n'en est pas de même sur le champ purement politique. Ainsi, délétère est l'ambiance générale dans les hautes sphères républicaines où l'avidité, les vieilles querelles et les divers liens entretenus entre familles patriciennes et autres dynasties d'Eurysie et d'ailleurs ont formés un authentique sac de noeud au sein de la scène politique créant un véritable imbroglio à l'échelle nationale comme l'on n'en avait encore jamais vu à ce niveau à un tel point que rares étaient ceux qui comprenaient encore quelque au tout. Les Historiens n'ont pas d'ailleurs hésité à qualifier la chose comme le "Juste dû du serpent qui n'a cessé de se mordre la queue", les dissonances dissimulées sous le tapis pendant des décennies ayant finalement rattrapés ceux qui avaient tentés de les ignorer.

Un authentique Baril de Poudre qui finit toutefois par exploser sans crier garde lorsque le Basileus Basil III Crysionos de Lykaron soutenu secrètement par plusieurs familles patriciennes tel que les Dandelo, les Ludo et Neverini se lancent dans une nouvelle campagne de "reconquête" fulgurante sans daigner en informer le reste des Grands de la République, lançant la Tagma de l'époque dans le Quatrième Siège de Théodosine (Qui fut un nouvel échec retentissant). L'évènement donna ainsi lieu à une séance des plus houleuses au Sénat de toute l'Histoire de la République que l'on retient aujourd'hui sous le nom de "La Controverse de Lykaron" qui si elle ne permit aucune résolution ni décision concrète en tant que tel, mit en évidence non seulement l'impuissance du Doge Altarini de l'époque mais aussi et surtout rappela à beaucoup à quel point ils se détestaient. Les semaines qui suivirent virent advenir une vague d'assassinats et de règlements de comptes tel que l'on en avait plus vue depuis au moins un siècle, voir même comme l'on n'en avait jamais vue de par l'ampleur de la chose. De véritables vendettas s'enclenchèrent ou reprirent après avoir été dépoussiérées pour l'occasion, le tout culminant avec la mort du Doge dont le coeur avait lâché sous le coup d'un stress bien trop important à la vue de la catastrophe qui se jouait sous ses yeux.

Encore aujourd'hui beaucoup se demandent comment tout cela n'a pas dégénéré en guerre civile. L'explication la plus commune soutient que cela est dû à deux éléments, d'une part le fait que cette "purge" ayant impliquée la quasi-totalité des Patriciens et leurs familles de la métropole, a été si soudaine et violente que les diverses dynasties se sont retrouvées exsangues bien assez vite avec surtout des membres survivants complètement traumatisés. Ensuite, c'est certainement l'action de la Maison de Montevelli, des Philosophes et des Penseurs qui s'étaient soigneusement éloignés du coeur de Fortuna en voyant l'anarchie politique arriver, lorsque le gros des meurtres fut passé, qui permit d'éviter un naufrage complet. Usant d'une ingéniosité politique remarquable, ces derniers tirèrent les ficelles nécessaires afin dans un premier temps de "finir le travail", éliminant toutes les personnalités restantes jugés problématiques et inaptes à une réconciliation, puis négocièrent et manoeuvrèrent de tel manière à recoller les morceaux juste assez pour éviter que la violence reprenne, ce afin de gagner du temps pour créer leur "Grande oeuvre" visant à unifier tous et toutes derrière le gonfalon républicain comme ce fut le cas de nombreuse fois à travers l'Histoire. Ni plus ni moins qu'en offrant un ennemi commun aux diverses composantes de Fortuna.

Ainsi, c'est sur la mise au pilori de la Listonie que l'ère des Doges Montevelli s'ouvrit, sur fonds de réformes permises par l'auto-épuration de l'élite Fortunéenne, permettant de surfer sur les idées des Lumières naissantes dont le principe s'accordait parfaitement avec la rhétorique sociale républicaine qui se voulait depuis des siècles être une Citadelle de liberté et d'opportunité face à un océan de tyrannie sur le continent. L'universalisme portée par la République s'opposant plus d'une fois à celui voulu par l'église catholagne rhêmienne dont les états pontificaux avaient toujours été le plus grand rival idéologique de Fortuna.


Situation coloniale

Officiellement, la République Fortunéenne ne parle jamais de "Colonies" dans son jargon national quand à ce qui concerne ses possessions, mais cela ne se fait en réalité que car les processus d'expansions de cette dernière se sont fait avec des optiques différentes et des objectifs bien distincts de ceux de ses nombreux concurrents du continent Eurysien. République Maritime par Essence avec le commerce au coeur de ses préoccupations fondée par des exilés apatrides, le rapport à l'humain et aux territoires a toujours été particulier, aussi plutôt que de se lancer à la conquête de masses de territoires uniformes à travers le monde pour la gloire du Pays ou pour simplement les dépouiller et les exploiter pour leurs ressources, Fortuna a plutôt opté pour une politique d'expansion à visée mercantile.

Ainsi, plutôt que des "Colonies", ce sont des myriades de comptoirs commerciaux, des ports francs et autres points de chute pour les marchands et l'Armata, agrémentées bien souvent de divers protectorats (Lykaron étant le plus emblématique) à l'échelle locale au sein de diverses régions, principalement de l'Afarée et du Nazum qui forment "l'Empire" Fortunéen. La République ayant préférée plus souvent la coexistance et les échanges et vertu de sa doctrine de coprospérité, mêlant les échanges à une assimilation presque vorace des cultures et des individus en son sein afin de gonfler son "universalisme", n'a toutefois pas hésité lorsque la situation l'exigeait à faire parler les piques et les canons, aussi certains territoires ont été greffés de force au vaste réseau mondial fortunéen. Cependant, le succès général du maintient de l'influence et des positions de la république à travers le monde a surtout été permis grâce à des réseaux d'alliances et d'accords impliquant des puissances locales et régionales (Le Matriarcat de l'Althalj en Afarée occidentale dans le premier cas ou l'Empire Yahudharma au Nazum oriental dans le second par exemples)

Vint enfin le cas de Canossa de Paltoterra, la fille prodigue comme les élites Fortunéenne aiment à l'appeler. Un cas à part du fait que la souveraineté du territoire a été longtemps très trouble, les Historiens n'arrivant pas à se décider si le Territoire, où coexistaient des diaspora Youslèves, vasques, et Fortunéens Catolans, appartenait nominalement soit au Royaume Youslève, soit à la République Fortunéenne. Dans les faits il s'agissait plus d'une multitude de localités et de territoires entremêlés les uns aux autres avec chacun leurs allégeances, la différence étant que les cités fortunéennes locales s'amusaient parfois à "reconnaître la souveraineté" Youslève lorsque cela les arrangeait, quitte à irriter les élites de la Lagune.

(On a un accord de principe en HRP, et vu que la chose est assez trouble, je me permet de rajouter un cadre tout aussi trouble afin de laisser des options sur la table, la guerre de Sept Ans pouvant permettre de régler une fois pour toute à "qui" appartient la zone. Nonobstant, je ne met pas de cartes à disposition pour éviter les éventuels problèmes d'harmonisation de "Attendez y'avait pas quelqu'un ici déjà ?" vu que le réseau fortunéen est sensé être plus vaste qu'il ne l'est aujourd'hui.)


Situation actuelle

Une bonne part du vaste réseau commercial et territorial Fortunéen a survécu au passage du temps, notamment grâce à la concession d'une vaste autonomie s'accroissant de plus en plus à mesure de la distance de la métropole, le Triangle d'Or impliquant les archipels Afaréens et Canossa de Paltoterra en étant le centre névralgique à l'ouest, l'Empire de Lykaron s'élevant toujours comme une forme de protectorat en Leucytalée, et les diverses péninsules et îles d'extrême Orient perdurent encore au Nazum et en Halula, ce avec de multiples points de chute ci et là en Afarée.


Gains et pertes territoriales durant la période

Est laissé au maître harmonisateur le loisir de décréter de pertes ou de gains pour l'évènement en fonction de ce qui l'arrange. Toutefois, il serait je pense intéressant d'acter la "prise de possession" définitive de Canossa à l'issue du conflit avec l'effondrement de l'empire colonial Youslève.


Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités

Fortuna est l'alliée historique de Velsna qui est à bien des égards une république Soeur face à une infinité de monarchies sur le continent.

Les intérêts républicains étant toutefois dans l'hémisphère sud, la Grande Rivale reste la Listonie avec qui en fonction des décennies Fortuna a été en guerre pour diverses raisons impliquant souvent des querelles de territoires ou l'activation d'alliances locales en Afarée ou au Nazum. Toutefois, ces périodes de guerre ont vu aussi une alternance avec des alliances de circonstances face à la concurrence d'autres nations Eurysiennes essayant de s'ingérer dans leurs sphères d'influences.

Au delà de ça, l'Empire de Théodosine reste l'ennemi éternel de Lykaron qui soutenu par Fortuna aura potentiellement tenté un Cinquième Siège de la Capitale de la Rhême d'Orient à l'occasion. (Peut être que ce serait l'occasion d'acter la partition infame de l'Isthme d'Afarée lors de la guerre de Sept ans d'ailleurs avec des concessions ou des conquêtes sur Théodosine)

La Galouèse, peut potentiellement être considérée comme une alliée de part le mariage entre son Duc de l'époque et une patricienne de la dynastie Mancini, je laisse ça à la discrétion du Maître harmonisateur.

Enfin dans le doute, les nations Eurysiennes qui essayent d'entrer avec leurs grands pieds d'éléphants palmés dans l'hémisphère sud du monde seraient probablement considérées d'office comme des rivaux.


Buts de guerre

- Maintenir le réseau commercial et territorial Fortunéen
- Expulser la potentielle concurrence qui essaye de s'incruster dans l'hémisphère sud, le cas Listonien étant à part et alternant entre l'amour courtois et la haine fratricide.
- Cimenter l'entente des élites de la République en offrant un ou des ennemis communs sur lesquels se concentrer.


Puissance globale

Si la "Purge" des élites Fortunéennes suite à la Controverse de Lykaron est certainement très dommageable pour la République Fortunéenne et lui causera assurément bien des soucis, la Sérénissime demeure tout de même une puissance pouvant être considérée comme Globale. De fait, les finances hérités du Siècle d'Or et la puissance de l'Armata qui n'a rien à envier aux autres grandes marines de l'époque demeurent des arguments de poids quand à la capacité de projection Fortunéenne (Quoi que celle ci sans ses alliés ne dispose pas réellement base permettant un déploiement réel en Aleucie). Pour le reste, la Légion (L'armée de terre) peut compter sur les mercenaires pour compléter ses forces si besoin, et l'abondance de partenaires et d'alliés locaux en Afarée et au Nazum offre beaucoup d'options en la matière au delà de l'Eurysie.). La Tagma Lykaronienne si elle hérite du professionnalisme des Légions de Rhême d'antan et des Croisades médiévales ainsi que du début de l'ère moderne, demeure quand à elle une vaste farce qui si elle arrive à arracher des victoires (Au moins une fois sur deux à la Pyrrhus) en rase campagne, échoue systématiquement depuis plus de deux siècles devant les murs de Théodosine sur laquelle les Souverains de Lykaron ont ce que l'on nomme dans le jargon une "Tunnel vision".


Dynamique générale du pays après la guerre

Le Bilan de la guerre est mitigé, d'un côté le réseau commercial et territorial fortunéen, si il a pu connaître des gains par ci et des pertes par là demeure encore dans son ensemble fonctionnel et plus ou moins "intact" mais cela s'est certainement fait au prix des réserves économiques du Siècle d'Or de la Sérénissime qui ont assurément été drainés par la guerre et devront être reconstitués sur le durée. L'industrialisation va sans doutes servir de vecteur afin de rechercher à nouveau cette richesse désormais en berne.

Politiquement, la situation s'est probablement améliorée, les Doges Montevelli laissant derrière eux une scène politique apaisée pour un temps avec de nouveaux acteurs s'étant élevées dans les hautes sphères en profitant de la vacance de plusieurs espaces, ouvrant lieu à de nouvelles opportunités et complots mais aussi à de nouvelles oppositions et querelles, notamment celles qui verront l'affrontement entre les vieilles familles conservatrices et les arrivistes qui culminera dans la première partie du XXe siècle sous les mandats des doges Litaris lorsque les tensions sociales et les abus de la vieille élite manquèrent devoir se disloquer l'ensemble de la République en diverses entités.

Au delà de ça, et de par son système républicain historique, et ses affinités quand à l'humain ainsi qu'à sa vocation "universelle", la République Fortunéenne sera probablement moins affectée par les grands troubles révolutionnaires secouant l'Eurysie et mettant à bas des monarchies et des empires multi-centenaires. Il est même probable que les idées des Lumières trouve un centre de diffusion depuis Fortuna afin de se disperser ci et là.

Lykaron pour sa part s'est probablement fait ENCORE une fois humilier mais va cette fois apprendre (un peu) de ses erreurs en cherchant à se doter d'une base industrielle pour distancer les Usurpateurs de Théodosine.


Liens vers du lore histo existant

Je n'ai pas encore écrit réellement en tant que tel sur l'époque, mais l'encyclopédie de Fortuna donne quelques informations sur divers territoires, et notamment sur la colonisation de Canossa. Ici
Nom du pays : Royaumes d’Antérinie et de Marcine

Type de régime au début du conflit : Monarchie constitutionnelle s’apprêtant à disparaître au profit d’une monarchie absolue.

Situation politique, économique et sociale au début du conflit* :


L'une des nombreuses chartes limitant les pouvoirs du Roi

Pour saisir les conséquences de cette guerre sur le paysage antérinien durant cette période, il est nécessaire de garder à l’esprit deux points essentiels ; le premier c’est la nature du pouvoir antérinien, c’est à dire que le Royaume est une double-monarchie (les Antrania régnant aussi sur Marcine [et ce grâce au consentement de l’aristocratie locale, amenant cette dernière à dominer de facto la politique locale, et ce pour deux raisons. D’abord car la distance géographique et l’éloignement entre le fief ‘’principal’’ du monarque, et sa possession dite « secondaire » l’oblige à déléguer le pouvoir à cette sorte d’assemblée aristocratique qui jouit de privilèges infiniment plus important que les aristocrates antériniens (même si, les deux groupes se mélangent en partie) car ils peuvent se permettre de parler au nom du Roi et d’abuser de certaines prérogatives, ce dernier n’ayant pas pu contrôler la noblesse marcinoise car l’Acte d’Union (qui unit la dynastie antérinienne à la famille royale marcinoise, formant ainsi la lignée des Antrania-Marcine) l’interdit. Ainsi elle pouvait fixer les impôts, rejeter ou accepter certaines ordonnances royales en provenance de l’Antérinie.) Par conséquent, le pouvoir central n’avait pas une domination complète, au contraire d’ailleurs, sur les affaires internes, le Roi étant souvent reléguée à des fonctions religieuses (il était tout de même le lieutenant de Dieu sur Terre et ses prérogatives religieuses étaient plus importantes de par la conception même du catholicisme marcinois, sorte de bâtarde entre le christianisme eurysien et les croyances afaréennes) mais aussi à un rôle militaire. En effet, le souverain est aussi un militaire et commande les armées marcinoises (même si là encore, ses principaux généraux sont les grands aristocrates locaux).

En Antérinie, la situation est plus complexe. Si l’aristocratie continue à jouer un rôle prédominant, elle reste néanmoins soumise de manière directe à l’État royal. En effet cette dernière a toujours été la grande rivale du Roi et ce durant une longue période (du Moyen Age durant lequel les nobles étaient liés de jure au monarque par une terre, à l’ère pré-moderne où elle affrontait au gré des réformes le Roi pour conserver son autonomie rongée par la quasi annexion de ses fiefs). Les pairs, doivent en effet leurs places au roi (qui octroie duchés et comtats à ses fidèles) et « légitiment » son pouvoir en le reconnaissant de manière symbolique durant le Sacre, les pairs accordant une sorte de caution morale au souverain et lui jurant de lui rester fidèle et de le fournir en hommes et en argent. D’ailleurs, son rôle tend à s’effacer, elle perd petit à petit son influence à cause de son instabilité qui est elle même due à sa perte d’influence. En effet, durant les conflits religieux qui opposèrent les catholiques aux protestants, cette dernière tenta de limiter le plus possible l’autorité royale en prenant parfois ouvertement position contre le Roi, seule une intervention papale permit d’éviter que l’intégralité de la noblesse ne se soulève contre le monarque (pourtant meneur du camps catholique, et donc le chef de l’aristocratie catholique) en excommuniant les principales têtes du complot. Ainsi, c’est à partir de ce siècle (XVe) là où elle perdit son quasi monopole sur les armées et son influence sur les monarques, devenant de plus en plus méfiants vis à vis de cette dernière. La menant à se soulever tout au long du siècle suivant (donc le XVIe) et à se faire écraser par les troupes royales, amenant les souverains à briser durablement son influence, la destruction des places fortes, la saisie des régions agitées et parfois-même l’exécution des pairs !

Mais l’affaiblissement des nobles a permis de faire émerger une bourgeoisie marchande (pourtant affaiblie à la fin du Moyen Age [une guerre dynastique ayant discréditée cette dernière pour les siècles à venir avait joué un rôle majeur] et devant rester en disgrâce à cause de ses tendances à la cupidité leur donnant mauvaise presse auprès des monarques). Mais de par son rôle central dans la colonisation, elle put s’enrichir rapidement et forma une nouvelle noblesse, qui s’enrichit notamment grâce à l’exportation des produits coloniaux qui inondèrent les marchés antériniens. Pourtant, les révoltes régulières de l’aristocratie et le généreux financement des campagnes royales pour réprimer les soulèvements nobiliaires. Lui permettant de remonter petit à petit en Cour, surtout quand elle finance de manière détournée l’aristocratie antérinienne l’amenant à se faire ainsi accepter à la fois par les grands aristocrates mais aussi par le monarque. Elle put donc jouer un double-jeu avec un relatif sucés tout au long du siècle précédent. Avec le renforcement progressif du pouvoir royal, les grands bourgeois purent soutenir plus ouvertement le pouvoir central lui permettant de regagner sa place dans la haute administration politique et économique. C’est elle aussi qui domine les colonies, l’administration locale se faisant au nom du roi, mais étant orientée en fonction des intérêts de la haute bourgeoisie, qui est reconnue par le monarque comme la « Nouvelle noblesse coloniale ». Bien sûr, en étant le principal soutien du monarque, elle doit fournir l’argent de manière régulier et éponger les faramineuses dettes de la Monarchie et fournir de quoi entretenir de grandes armées. La masse paysanne, étant quant à elle méprisée à la fois par les aristocrates, mais aussi par la bourgeoisie, et n’ayant que deux rôles principaux ; travailler et fournir des soldats. Bien sûr, la paysannerie se soulève régulièrement, contre la fiscalité, les levées trop récurrentes, les abus à l’encontre des Parlements locaux et les atteintes à l’encontre de l’autonomie des provinces.

Mais pourtant, le roi n’avait pas un pouvoir absolu total, au contraire d’ailleurs, il avait une influence certaine dans les affaires du Royaume, mais devait néanmoins prendre en compte plusieurs points essentiels ; les chartes médiévales octroyées aux grandes villes antériniennes (Antrania, Saint Jean de Luz et les Marches) limitaient les impôts que devait lever le monarque, il doit aussi fixer les ordonnances (à l’échelle nationale, c’est à dire au niveau de l’Antérinie continentale) en accord avec les parlements locaux. Il est nécessaire de rappeler que ces derniers peuvent jouer le rôle d’organe décisionnaire à l’échelle locale, tout en contrecarrant certaines mesures prises par le pouvoir royal, le chambres parlementaires étant aussi l’organe exécutif. Néanmoins, le rôle et l’influence des parlements est assez variable ; dans les provinces rattachées par la force au Royaume (le Cinat, par exemple) les Parlements sont souvent de simples potiches et les parlementaires dépendent souvent du souverain pour leurs postes. Pourtant, le reste du Royaume est avant tout un mille feuille historique, les provinces étant souvent rattachées par des accords, les parlements locaux ont pu ainsi conserver leur influence et parfois même renforcer leur position, en premier lieu car l’affaiblissement du pouvoir central durant les guerres de religion a permis à ces derniers de marchander leur soutien, et ensuite car les parlementaires eux-mêmes ne devaient pas leur situation à la Couronne, mais à un solide réseau familial et une assise populaire forte, les rendant indispensable pour régner sur les territoires. La coutume joue aussi un rôle déterminant dans la politique antérinienne, c’est d’ailleurs cela qui nous permet de présenter la monarchie antérinienne de cette époque comme « constitutionnelle », la Couronne étant limité par la tradition et le droit coutumier des provinces, d’ailleurs, les sujets sont farouchement attachés à leurs droits ; la gabelle est limitée (dans les provinces jouissant d’un parlement influent), les levées sont rarement lourdes et les abus royaux et des intendants (qui sont donc forcés de sillonner les régions soumises et conquises par le roi).

Mais il faut aussi rappeler que les guerres de religion (du XVe) ont eu un impact considérable sur la politique intérieure ; c’est comme cela que la noblesse a perdu son prestige, que la bourgeoisie a retrouvé son influence et que les parlements aient pu négocier une autonomie accrue, pourtant, lentement mais sûrement les monarques se sont évertués à centraliser le pouvoir ; les uns en achetant une partie de la noblesse coloniale (en lui offrant titres et terres), les autres en renforçant la noblesse traditionnelle en amnistiant les grands noms de certaines révoltes et en rendant les fiefs historiques de certaines familles… Ainsi les monarques divisent pour mieux régner, et c’est de cette manière que petit à petit la bourgeoisie dut céder certaines de ses prérogatives et prendre le contrôle d’une partie des affaires d’États, le soutien tacite des deux grandes forces du pays (l’économie de la haute bourgeoisie et l’armée de la noblesse) lui permet ainsi de pouvoir mieux soumettre une partie des parlements à sa volonté ; amenant régulièrement des révoltes dans les « pays d’état » (les territoires jouissant d’une relative autonomie due à la force et à l’influence du parlement et des accords signés il y a quelques siècles entre le duc local et le monarque). Tandis que la répression se renforce et s’accentue dans les pays d’élections. Ainsi on peut considérer cette période comme la fin de la monarchie constitutionnelle et le début de la monarchie absolue ; la guerre permettra justement d’imposer le monarque comme le soleil qui éclaire le pays.

Au niveau économique la situation est relativement bonne ; le commerce bat son plein, les récoltes restent plutôt bonnes et les disettes sont rares. La force du commerce colonial (l’échange de denrées aleuciennes comme par exemple le tabac ou le café) n’est pas à négliger. En effet, les conquistadors antériniens se sont certes accaparés les mines d’or locales, l’agriculture continue de croître et ce malgré la perte de la main d’œuvre indigène initialement réduite en esclavage par les premiers colons, puis libérées par ordonnances royales après de violentes controverses entre le clergé et la bourgeoisie. Ainsi le commerce entre la métropole (qui fournit les premiers produits manufacturés comme des miroirs et ses colonies qui fournissent des biens rares en Eurysie et très appréciés par les élites bourgeoises et aristocratiques. De plus, la force (quoique déclinante) de la marine marchande antérinienne permet à cette dernière de dominer plus aisément les nœuds commerciaux afaréens ; comme Mpanga (qui commence à devenir plus attractif du fait de la pérennisation des installations marchandes et coloniales dans les Jashuries orientales) [il est d’ailleurs intéressant de rappeler que la proximité du royaume de Marcine permet de contrôler plus aisément]. D’ailleurs, la volonté de préserver la prédominance antérinienne dans les nœuds commerciaux orientaux pour endiguer la montée en puissance de la S.O.T.C. Ainsi, la relative bonne santé économique permit au Royaume d’envisager sereinement son entrée en guerre.

Ainsi, si l’on devait résumer tout cela nous pourrions rappeler que l’Antérinie de cette période est une sorte de monarchie bicéphale ; d’un côté le monarque règne sur deux états aux aspirations divergentes : Marcine étant relativement pacifique même si elle ne tremble pas devant la perspective de s’étendre en Afarée, notamment avec la possibilité de s’emparer de quelques comptoirs sur la route des Jashuries… Et le roi, est lui-même soumis à l’influence de l’aristocratie locale, son pouvoir est donc limité. En Antérinie, l’autre tête de ce que l’on pourrait comparer à l’aigle bicéphale, le pouvoir central, même s’il est plus fort, reste limité par une bourgeoisie influente, une noblesse en perdition malgré le soutien changeant de la Couronne (qui joue ainsi double-jeu en soutenant au gré des évènements telle ou telle faction). La Coutume et son droit joue aussi le rôle de garde-fou efficace, le monarque ne pouvant s’y attaquer sous peine de voir ses droits sur certaines provinces remis en question… Autre barrage à un potentiel absolutisme ; les parlements régionaux (qui jouisse d’une influence variable en fonction de la région) peuvent s’opposer directement au pouvoir central en rejetant les ordonnances royales… Mais les monarques se succédant depuis la fin des guerres de religion réussirent à mettre à bas la puissance des ordres et à rogner sur les prérogatives des Parlements ; amenant petit à petit le monarque à dominer complètement la vie politique antérinienne.

*La situation sociale des colonies, vaguement évoquée ici (au travers de la noblesse coloniale et des populations autochtones) sera présentée plus tard, c’est à dire dans la partie dédiée à la situation coloniale.

Situation coloniale :




Avant de commencer, nous tenons à rappeler que cette partie-ci englobera de manière la plus large possible le fonctionnement colonial de l’Antérinie royale, des enjeux politiques qui en découlent et du traitement des populations locales (qui n’a jamais été un sujet politique jusqu’à la fin du XIXe siècle…)… Mais afin de clarifier la situation, Marcine sera aussi comprise dans cette partie (même bien si bien entendu, le Royaume n’est pas une colonie, cela nous permettrait simplement d’alléger la partie précédente) et pouvoir ainsi présenter les intérêts marcinois et ses relations avec le « royaume frère » antérinien. Naturellement, nous présenterons les intérêts de chacune des colonies en parallèle et les tendances indépendantistes de chacune. Afin d’éviter au lecteur de confondre les noms, les trois principales colonies antériniennes seront présentées ici, cela inclut aussi leur position géographique et les personnages clés (qui seront, comme vous le verrez tous issus de la noblesse coloniale). Ainsi le duché de Saint Florent d’Antérinie est la colonie eurysienne de l’Antérinie, enfin le statut n’est certes pas colonial, mais les populations locales sont très mal considérées et souvent associées à des « sauvages » tandis qu’un régime répressif existe pour maintenir la domination antérinienne sur ce petit caillou qui aide à verrouiller la Manche Blanche. La colonie étant dirigée de jure par Louis d’Esdan (le duc qui ploie le genou devant les princes antériniens) mais administrée de facto par Armand des Marches, le représentant antérinien qui dirige les armées locales et fixe lui même (au nom du Roi) les impôts locaux. Le second grand ensemble est la Nouvelle Antérinie, située en Aleucie et ayant le statut de colonie (à proprement parler) et étant dirigée par l’un des descendants d’Hernandez ; Paul de Hernandez. Les Jashuries orientales sont quant à elles dominées par un puissant conglomérat composées par de riches marchands, de puissants maharadjas convertis qui forment ensemble l’Union des Compagnies Commerciales Nazuméennes et cette dernière est dirigée par trois personnalités ; le comte de Saint Jean de Luz (lui aussi est un bourgeois anobli) dirige les troupes, le duc de Saint Arnaud des Pics est chargé des relations avec les vassaux/alliés des Antériniens au Bahama et le maharadja Louis-Amrit Chekwat qui représente les seigneurs locaux.

Selon les régions (et la brutalité des représentants de la Couronne) les désirs d’indépendance sont variables ; à Saint Florent d’Antérinie des mouvements républicains existaient ; ils étaient pour la plupart dus à la profonde proximité culturelles entre les zélandiens et les florentins. En effet la cité appartenait à la ligue Zélandienne avant que son prince, Louis d’Esdan, ne se soulève contre la tutelle zélandienne en obtenant le soutien de la Cour antérinienne en échange de sa fidélité et de son serment affirmant le nouveau lien (c’est à dire celui de vassal [au sens médiéval du terme]) vis à vis du Roi. Pourtant, il ne faut pas considérer cette action comme la « soumission » du souverain locale comme une mauvaise décision. En effet, nous sommes encore en 1390, l’Antérinie s’affirme sur la scène internationale mais reste encore balbutiante ; elle doit donc souvent marchander sa protection contre une soumission purement formelle, et les vassaux régionaux continuent donc à s’auto-gérer et se sans trop s’inquiéter des tentatives d’ingérences antériniennes, d’ailleurs les monarques se montrent peu autoritaires vis à vis de Saint Florent tant que l’impôt était versé (il faut se rappeler que la ville évoluait dans une mer riche et commerçante, l’amenant à s’enrichir plus vite que le reste des vassaux situés plus au sud). Mais après les Grandes découvertes et le temporaire renforcement de l’autorité centrale (le début du XVe siècle est une période de prospérité pour le Royaume), les monarques purent se montrer plus intrusifs dans la gestion de la cité marchande et réussirent à négocier la présence d’un représentant royal qui petit à petit pris de plus en plus d’importance dans l’administration locale, d’ailleurs le duc des Marches appartient lui même à cette nouvelle noblesse dotée de racine bourgeoise, et son prédécesseur ; Louis-Antoine des Rans a lui même entériné la soumission de la cité marchande après le traité de Saint Jacques, la ville s’étant révolté durant les guerres de religion, la répression féroce put directement soumettre le prince local à la Couronne.

La situation était moins catastrophique à la Nouvelle Antrania ; certes l’ensemble administratif que constituait la Nouvelle Antérinie était tout simplement immense ; pour ne pas dire gigantesque et il était difficile de relier la capitale de la colonie à Saint Jacques des mers. Ainsi il fut décidé par la noblesse coloniale locale de diviser le morceau en trois ; l’Occidalie est l’entité la plus au sud, au centre il y a la Compagnie Impériale de la Jashurie Occidentale, tandis que le nord est administré par la Nouvelle Antrania au nom de la Nouvelle Antérinie. Il est nécessaire de rappeler que la politique locale est dominée par la bourgeoisie anoblie, et donc elle suit ses intérêts qui sont avant tout commerciaux, et possède donc une fascinante capacité à changer de camps en fonction des propositions de chacun, c’est de cette manière que le Roi s’est assuré de manière définitive son soutien en promettant un monopole des routes commerciales menant vers l’Antérinie et Marcine en échange de la perpétuelle fidélité des bourgeois locaux. Les populations primitives ne représentaient que très peu de chose en comparaison des colons ; la maladie a fait des ravages et la réduction en esclavage (commise par cette noblesse coloniale) des peuples natifs a décimé les populations et le millions de morts parmi les autochtones a probablement été atteint. Ainsi ces derniers ne représentent (encore aujourd’hui) qu’une infime minorité qui n’a qu’un rôle purement nominal et qui n’existe plus comme force politique locale. Et ce malgré les tentatives du pouvoir royal qui souhaitait établir un barrage complètement dévoué à la cause centrale contre les bourgeois en défendant les droits des natifs (l’affranchissement en cas de conversion, les mêmes droits que les bourgeois en cas de brevets royaux [délivrés en quantités quasi-industrielles]…) et pourtant, rien n’y fait puisque qu’elle conserve son rôle hégémonique. Cela s’explique probablement par sa complète maîtrise des sources de revenus ; et elle n’hésite pas à le faire sentir au gouvernement royal en réduisant subitement les produits exportés, ce qui force ce dernier à offrir titres et fonctions à la noblesse coloniale pour tenter de l’acheter et asseoir ainsi son pouvoir sur les colonies. Qui sont d’ailleurs de plus en plus peuplées, l’afflux massifs de certains groupes ethniques comme les hispanophones de Saint Jean de Luz fuyant une énième famine…

Pourtant, du coté oriental (l’U.C.C.N) la situation est bien meilleure pour les populations locales. Les Antériniens débarquent en sous-nombre avec pour seul avantage une certaine avance technologique, et pourtant les marchands antériniens ne tentèrent pas l’aventure aleucienne comme le fit Mathias Hernandez, au contraire ils appliquèrent des méthodes visant à intégrer par les échanges les populations locales et c’est de cette manière que naquit l’U.C.C.N qui n’avait au départ aucune volonté expansionniste propre. Les Antériniens conclurent d’ailleurs plusieurs accords commerciaux avec les princes locaux et purent obtenir entre autres des comptoirs, le droit de christianiser les populations locales et finalement des coopérations sécuritaires poussées. Et tout au long du siècle suivant l’établissement des premiers comptoirs, la Compagnie acheta Saint Arnaud des Pics et se développa dans les états alentours. C’est à ce moment là où les premiers états clients d’une société s’enrichissant sur le commerce d’épices et de produits exotiques débuta. La plupart des soumissions était souvent voulues par les princes locaux, qui devenaient ainsi propriétaires d’une partie de l’entreprise (car malgré la rivalité entre Antériniens et Zélandiens, l’invention de l’actionnariat fut repris assez tôt par les Antériniens qui y voyaient déjà un moyen de s’enrichir rapidement…) et c’est de cette manière qu’est née la classe dirigeante du Nazum Antérinien, qui est elle même issue des princes bahamanites et des bourgeois antériniens. Pourtant, il faut l’avouer, les relations restaient tendues entre certains princes locaux et les Antériniens étaient souvent appelés à arbitrer les conflits entre les uns et les autres, il est clair que des rivalités (pour certaines séculaires) ne pouvaient se finir grâce à des accords communs… Ainsi l’U.C.C.N dut se doter d’une force armée relativement légère pour tenter de résoudre les conflits quitte à intervenir militairement et à s’allier aux maharadjas puissants pour conserver un semblant d’ordre en ce qui s’apparentait à une ligue ayant pour seul et unique objectif d’être capable de concurrencer la S.O.T.C zélandienne.

Pourtant chacune de ces possessions avait des intérêts et aspirations propres ; les uns souhaitaient s’émanciper de la tutelle antérinienne, les autres s’enrichir encore plus en poussant le commerce avec l’Antérinie ou encore en couchant définitivement le rival séculaire. En effet, les florentins souhaitaient avant tout se débarrasser d’un maitre bien trop coûteux et autoritaire, et les émeutes étaient monnaie courante dans la capitale. Des comités se formaient et se déformaient au gré des descentes de la maréchaussée antérinienne et des mouchards royaux, le Duc lui même conspirait avec les républicains pour tenter de se débarrasser de l’encombrant maitre d’Antrania. Et tout au long de la guerre, les tensions s’exacerberont pour mener à l’indépendance (très brève) du Duché. A contrario, les Aleuciens et les Nazuméens (entendez par là les colons) souhaitaient accroître leurs mains mises sur les routes commerciales locales. Ainsi les bourgeois de la Nouvelle Antrania avait des désirs indépendantistes qui variaient en fonction des tarifs douaniers que le Royaume imposait à ses rivaux, et c’est d’ailleurs à cette époque que commencèrent à apparaître les grands concepts libéraux, tels que le libre-échange ou encore un pouvoir accru aux bourgeois, cela a probablement précipité certaines colonies dans les velléités indépendantistes (notamment pour l’Hernandie) et le conflit entre l’Antérinie et Zélandia à cette période nous laisse supposer que les colons aleuciens aient probablement pu se montrer moins agressifs à l’encontre des troupes des communes bataves. En revanche ; les coloniaux du Nazum sont moins sujets à ces revirements, d’abord car ils sont eux aussi en pleine rivalité avec les colonies zélandiennes de la région, une rivalité aussi bien économique que militaire, les deux puissances tentant de soumettre par la diplomatie le plus de principautés indiennes et de dominer le commerce des épices qui est une source de richesse majeure… Ainsi cette rivalité séculaire arrangeait aussi les princes locaux qui peuvent renégocier leurs soumissions (et leurs troupes) avec des termes plus avantageux auprès des deux puissances eurysiennes. Ils jouent donc une politique de bascule qui sert leurs intérêts propres poussant l’Antérinie a dépêcher des maharadjas fidèles au Royaume (généralement les descendants des premiers princes locaux qui se soumirent aux Antériniens) et à payer plus chères la fidélité des monarques les moins scrupuleux…

Quant au Royaume de Marcine ses intérêts convergeaient avec l’Antérinie ; les aristocrates marcinois savaient que si l’Antérinie se renforçaient, elle pourrait chercher à se montrer plus intrusive dans la gestion des affaires internes de l’autre Couronne antérinienne, ainsi ils cherchaient eux aussi à pouvoir renforcer Marcine et ce en passant par les voies coloniales. Et peu avant le début de la guerre, les représentants antériniens et marcinois signèrent les accords de Kalindi qui étaient en quelques sortes le partage du monde entre le royaume afaréen et eurysien ; le premier obtenait le droit de coloniser et de conquérir les états afaréens (c’est à partir de ce moment là que débute l’histoire coloniale marcinoise) et c’est ainsi que les possessions afaréennes appartenant à l’Antérinie furent transférées à Marcine qui devenait ainsi le centre d’un vaste réseau de comptoirs commerciaux qui reliaient plus ou moins Marcine aux grandes routes commerciales qui desservaient Saint Arnaud des Pics et qui enrichirent grandement le royaume afaréen. Si l’Antérinie accepta ses accords ; c’est avant tout pour s’assurer de l’indéfectible soutien du Marcine (les relations entre les deux états était complexes et chacun essayait de ne pas devenir la « colonie » de l’autre, ce qui explique la dualité qui mène actuellement la Confédération, même si les relations entre l’Antérinie et Marcine restaient (et restent) cordiales) et éviter ainsi de se retrouver seule face à des rivaux régionaux. Ainsi les intérêts commerciaux passaient en second plan pour Marcine, qui chercha durant le conflit à pouvoir conserver son autonomie et à ne pas tomber dans la sphère d’influence antérinienne.

Bien sur les possessions coloniales antériniennes amenaient une nouvelle dynamique politique qui perdura jusqu’au XXIe siècle ; le degré d’autonomie des colonies. En effet, les tendances centralisatrices et absolutistes des monarques antériniens concernent aussi les colonies ; si les pays d’état voyaient apparaître les premiers intendants (qui jouissent encore de pouvoir limités) tandis que les pays d’élection sont souvent soumis à une loi martiale en cas de révoltes, les colonies deviennent des cibles privilégiées pour les souverains qui tentent de mettre directement la main sur les richesses locales, parfois en tentant d’annexer purement et simplement certains états (comme ce sera le cas pour la Nouvelle Antérinie et l’U.C.C.N au XXe siècle). Ainsi la rivalité (exposée plus haut entre la noblesse traditionnelle et la noblesse coloniale) dont abuse les souverains permet ainsi de mieux contrôler les deux groupes. D’ailleurs, la domination de la métropole antérinienne sur ses colonies sera un sujet politique majeur tout au long de son histoire moderne (de la révolution jusqu’à la confédéralisation progressive de l’Empire).

la Noblesse coloniale qui est la bourgeoisie s'étant enrichie dans les colonies

Situation actuelle :


Dire que l’Antérinie possède des colonies aujourd’hui serait faux, on pourrait tout au plus considérer certains territoires comme des « possessions » d’Outre-Mer, même si là encore il est nécessaire nuancer. En effet, chacune des ex-colonies antériniennes (à savoir l’ex-U.C.C.N et la Nouvelle Antérinie) et son union personnelle (à savoir Marcine) sont des territoires semi-indépendants jouissants des mêmes prérogatives des états indépendants ; mis à part sur l’économie et l’armée. En effet, ces ministères sont gérés de manière collégiales par les états confédérés qui possèdent chacun un nombre égal de voix lorsqu’il s’agit de fixer les taux d’intérêts nationaux, le nombre de soldats qui seront enrôlés chaque année et enfin la question de la répartition des budgets confédéraux. Pourtant, chacun de ces états possède des intérêts et des aspirations qui lui sont propres ; la Nouvelle Antérinie cherche avant tout à devenir une plaque majeure du commerce internationale au niveau de l’Occidalie (ce qui marche plus ou moins grâce à son statut de paradis fiscal qui attire toutes les grandes fortunes du monde antérinophone (comme les magnats hernandiens). Marcine tente quant à elle de devenir un centre du pan afaréisme et de s’imposer comme un acteur majeur du sud de l’Afarée en se rapprochant d’états étant parfois aux antipodes idéologiques de l’Antérinie (comme le Grand Kah) pour mener à bien ses projets. Quant à l’U.C.C.N la situation reste… vague et embrouillée. L’Antérinie tente elle de devenir une nouvelle puissance commerciale en se rapprochant des grandes puissances et en établissant un réseau de relations qui couvre ses frontières tout en séduisant les grandes puissances (tant bien que mal) l’objectif principal étant, bien entendu, de pouvoir compter sur un réseau d’alliés important.

Gains et pertes territoriales :



On peut supposer que les pertes coloniales en Aleucie, notamment avec la perte de comptoirs en Icamie (pourtant stratégique car ils servent de relais et de bases navales à la marine impériale pour pouvoir défendre et protéger les vaisseaux commerciaux antériniens dans la région) peuvent être considérées comme minimes, notamment car dans le laure initial, l’Empire est proclamé quelques années plus tard par Jean XV dit le Grand. Pourtant, cette guerre peut largement marquer le début de la fin pour les possessions coloniales antériniennes en Aleucie tout en renforcant à terme les territoires antériniens au Nazum et qui aurait pu accélérer les politiques diplomatiques du duc de Saint Arnaud des Pics et par extension renforcer la présence antérinienne locale. En Afarée, Marcine aurait pu prendre possession d’une partie des comptoirs commerciaux de certaines puissances locales (notamment à Zélandia ou à la Youslévie) même si là encore les politiques coloniales du Royaume n’en sont qu’à leurs balbutiements.

En Aleucie, la guerre aurait pu avoir des conséquences terribles, surtout sur le plan économique ; la noblesse coloniale locale a probablement dû payer de lourdes taxes et autres droits de douane durant cette guerre pour permettre au Royaume de limiter les dégâts au niveau des finances de l’État. Cela a naturellement conduit les locaux à envisager une société sans métropole oppressante et surtout sans taxes, amenant la plupart des aristocrates coloniaux à soutenir les idées libérales de certaines figures des Lumières. Mais néanmoins, ce sentiment d’indépendance latent se développera durant les quelques décennies qui suivront la guerre de Neuf Ans. Au niveau territorial on peut considérer la Nouvelle Antérinie comme étant vaguement affaiblie par l’amputation de plusieurs comptoirs commerciaux notamment en Icamie, rattachés aux colonies listoniennes et/ou burujoise, qui représentaient pourtant non seulement une source de débouchées pour les populations natives (peu nombreuses) évoluant à proximité des possessions antériniennes, mais ces comptoirs avaient aussi un objectif clair ; protéger les routes commerciales reliant la Nouvelle Antérinie à sa métropole, ainsi Saint Jean des Bois était aussi une base navale accueillant presque deux milles antériniens (plus ou moins cinq cents marins et leurs familles) où étaient amarrés trois navires légers (c’est la plus grosse installation militaire des possessions coloniales antériniennes de l’Icamie). Ainsi la perte de ces comptoirs (au profit des Zélandiens ou de leurs alliés) a eut un impact majeur car il rendait la protection des navires marchands antériniens moins sûre. Ce qui aurait probablement pu jouer un rôle majeur, car justement la Métropole ne pouvait plus assumer la première de ses obligations vis à vis de sa colonie ; à savoir la défendre et protéger ses intérêts.

Quant à Saint Florent ou encore l’U.C.C.N, le résultat est probablement plus contrasté ; si la cité marchande de Manche Blanche a réussi à obtenir une quasi-indépendance et a pu se rapprocher du royaume de Briarre (je m’arrangerai avec le joueur de Saint Alban et Kami) et voir s’alléger la charge fiscale grâce à d’habiles tractations qu’il menèrent en secret en jouant sur la position de force des cités bataves et la faiblesse de l’Antérinie pour renégocier les termes de sa soumission à la Couronne. La mort du duc des Marches ayant largement désorganisé les troupes antériniennes tandis que le prince d’Esdan put ainsi participer lui même au soulèvement en rameutant la bourgeoisie et en donnant des ordres contradictoires aux troupes locales. C’est grâce à cette situation kafkaïenne que les Zélandiens purent prendre la ville tandis que les locaux réussirent à se défaire assez rapidement de la tutelle antérinienne en devenant un état tributaire de l’Empire, mais qui se voyait octroyé une autonomie accrue dans différents domaines, notamment intérieur avec l’apparition d’une « milice » locale (plus proche d’une petite armée de métier très bien organisée et particulièrement bien adaptée aux combats de rue) et la naissance d’une flotte commerciale (légère) qui rivalise ainsi les vaisseaux antériniens. Finalement cette situation mènera quelques décennies plus tard à l’indépendance de la cité marchande (qui put se proclamer libre grâce aux troubles intérieurs qui agitèrent l’Antérinie en 1766). Ainsi cette guerre marque le début de la fin pour les colonies eurysiennes appartenant à l’Antérinie.

Au Nazum, Saint Arnaud des Pics et sa compagnie commerciale réussirent à soumettre plus de princes ; que ce soit par la guerre en poussant certains chefs d’État à céder des privilèges commerciaux à la Compagnie (parfois même la collecte de revenus fiscaux dans des zones très peuplés [et donc particulièrement riches] ou encore en inondant les marchés locaux de produits antériniens bons marchés et rares) ou en poussant les autres états princiers à se soumettre plus rapidement et à revoir à la baisse leur autonomie. Les batailles contre les zélandiens furent certes rudes, les forces étant relativement équitables des deux côtés (l’Antérinie étant elle aussi une puissance commerciale, elle avait une armée de terre assez faible [environ 60 milles hommes dont trente milles chargés d’assurer la paix intérieure en Métropole et dix milles autre chargés de combattre en Eurysie en tant que corps expéditionnaire], a contrario elle avait une marine relativement imposante qui ou seconder les Velsniens dans le nouveau monde…). Ainsi on assiste à un renforcement de la puissance de l’U.C.C.N et de ses directeurs qui viennent en quelques sortes concurrencer les colonies aleuciennes et à devenir un partenaire commercial privilégié pour le royaume des Antranias.

Détails sur le réseau d’alliance et les rivalités ;


Troupe coloniale antérinienne en Nouvelle Antérinie

A vrai dire l’Antérinie n’avait que très peu d’alliés sur le continent, si elle entretenait des relations plutôt cordiales avec les états frontaliers (comme la Sérénissime Fortuna ou encore l’empire youslève). Même si on peut difficilement considérer les relations entre le royaume et le voisin comme des alliances. Car il faut voir l’Antérinie comme une puissance coloniale, ainsi son objectif premier n’est pas tant de nouer des alliances au niveau local, mais plutôt de s’assurer la paix et la stabilité auprès des frontières… Ainsi les Antrania (qui conservent tout de même la gestion des affaires diplomatiques et militaires) ont dû signer des pactes de non agression avec les états frontaliers quelques décennies (voire des siècles) plus tôt. En effet, l’objectif est de pleinement se concentrer sur l’expansion coloniale et de reléguer au second plan la gestion des affaires eurysiennes. Ainsi, le peu d’états frontaliers permit aux antériniens d’avoir une diplomatie pour le moins paresseuse. En revanche, les activités diplomatiques battaient leur plein dans les colonies, nombreux furent les princes indiens à être invité à Antrania, les peuplades aleuciennes recevaient généralement des cadeaux afin d’entretenir la bonne entente (notamment en Icamie où les peuples primitifs étaient bien plus développés que ceux de Nouvelle Antérinie [ayant connu une baisse drastique des effectifs suite aux maladies]). Mais l’allié le plus important de l’Antérinie était bien entendu Marcine, situé à des centaines de kilomètres d’Antrania et ayant une puissance militaire moindre certes, mais une capacité de projection importante grâce à son réseau de comptoirs disséminés à travers l’Afarée. Au niveau de la Manche Blanche, on peut difficilement cités de grands alliés à l’Antérinie, ses relations avec la Grande République velsnienne étaient bonnes (la rivalité multiséculaire entre l’Antérinie et Zélandia ayant probablement aidé à entretenir de bonnes relations en suivant l’adage « l’ennemi de mon ennemi est mon ami ») même si il existait quelques dissensions entre les deux puissances à la fois au niveau commercial, mais aussi à cause de Saint Florent…

Mais en revanche, l’Antérinie avait un rival séculaire ; Zélandia, et ce depuis la fin du moyen âge avec la soumission du rocher en Manche Blanche. L’Antérinie devient ainsi un rival commercial majeur pour la République tout au long des siècles suivants. En effet, durant la découverte de l’Aleucie et la course aux colonies ; la rivalité entre la république et le Royaume était farouche, et l’on peut aisément imaginer que cette animosité profonde, qui s’était rarement manifesté sous des guerres ouvertes mais plutot grâce à des escarmouches et affrontements navals sans grandes conséquences à l’échelle internationale, dut aussi avoir des conséquences certaines sur la diplomatie antérinienne et celles des peuples subissant les rivalités entre les deux états. Au Bahama, tous les princes savaient que jurer allégeance à l’Antérinie signifiait s’aliéner de manière durable la république batave, et inversement ; soutenir Zélandia voulait dire que l’Antérinie était prête à considérer ce dernier comme un ennemi. Et c’est tout naturellement que mis à part dans les régions proches des principales villes coloniales (Saint Arnaud des Pics et Suryaghar) les alliances étaient rarement définitives et variaient souvent, au gré des dons et de l’évolution des rapports de force entre les deux puissances. D’ailleurs les batailles navales étaient régulières, nombreux étaient les marins qui savaient se tenir prêts à affronter les zélandiens au détour d’une tempête sur une route commerciale. Car il faut le remarquer, mais tout oppose le Royaume à la république, le régime, la religion (ou plutot l’absence de religion) et même la conception des choses. Les relations entre les deux états étaient donc orageuses, particulièrement tendues et les deux rivaux ne reculaient devant rien pour affaiblir leur ennemi ; révolte, corruption, parfois même piraterie…

Ainsi lorsque la guerre se déclara entre Velsna et Zélandia, l’Antérinie n’a pas attendu longtemps pour soutenir la puissante république et à aller affronter Zélandia. L’opportunité était belle, de puissants alliés et les moyens de pouvoir se débarrasser d’un rival et la décision d’entrer en guerre auprès de la Grande République fit vite consensus au sein de l’élite antérinienne. La levée des troupes fut même financée en partie grâce aux bourgeois qui firent un don qui signifiait clairement que les négociations de paix devaient permettre de renforcer leur position coloniale notamment au Bahama et en Nouvelle Antérinie et ce afin de définitivement surclassé le rival zélandien. Et le petit peuple ne fut pas des plus réticents à s’engager lors des levées de troupe que mena le roi. A Marcine, l’ambiance était tout autre, les élites locales étaient plus modérées, si elles bloquèrent le cap de Mpanga en envoyant des vaisseaux sur place, elles ne s’investirent que très peu dans les combats et ne prirent que Baâistaid. Ce manque d’investissement est avant tout dû au caractère revanchard de cette guerre que mène l’Antérinie, tandis que les intérêts marcinois étaient portés à la maîtrise de l’Ouwalinda velsnienne, qui pouvait devenir une épée de Damoclès si les relations entre les deux puissances venaient à se tendre, même si la maîtrise des carrefours zélandiens a probablement permis à Marcine de relativiser le coût des combats. Cette enthousiasme guerrier s’est donc propager à l’intégralité des strates et couches sociales de l’Antérinie, car rappelons-le, Zélandia est l’éternel rival à abattre notamment pour préserver la puissance antérinienne.

Buts de guerre ;


Noeuds commerciaux stratégiques pour l'Antérinie

Vous l’aurez compris ; les raisons de cette entrée en guerre sont multiples, elles sont à la fois, économique, diplomatique, géopolitique et « sentimentale ». Et le cocktail explosif qu’est l’appât du gain et la possibilité d’affaiblir pendant au moins plusieurs décennies le rival historique a fait effet. Ils faut donc considérer les origines de l’intervention antérinienne comme liées à deux points majeurs : la course aux colonies, et la possibilité d’établir des liens cordiaux avec d’autres puissances sur les ruines de la république batave et bien entendu la domination ou la sécurisation de routes économiques vitales au commerce antérinien. Il est bien entendu inutile de présenter la rivalité entre les deux états (qui a été présenté ci-dessus) mais au plutôt d’évoquer ses conséquences sur le jeu diplomatique antérinien de cette rivalité. Il convient aussi de rappeler que des raisons économiques jouent sur la décision d’entrer en guerre, notamment pour la domination des routes commerciales et de la possession de points stratégiques dans le commerce mondial.

Pour les antériniens, la possession des routes commerciales se traduit de deux manières différentes ; l’exclusion des navires ennemis ou rivaux, ce qui implique donc une domination directe des océans, et une marine omniprésente pour assurer ces contrôles. Mais aussi un contrôle des points stratégiques ou des carrefours commerciaux majeurs, comme c’est le cas pour les types de commerces qui impliquent plusieurs continents en même temps, les navires devant être entretenu et réhabilités entre chaque étapes majeures. Cela permets de rendre la traversée moins dangereuse pour les vaisseaux et leurs équipages, tout en préservant les marchandises des intempéries… Par extension, cette prise de ces carrefours commerciaux implique donc une armée de Terre un minimum capable. Ainsi, en constatant que seule une marine semi invincible et une armée de terre très (voire trop) imposante, on remarque que la puissance antérinienne était tout sauf compatible avec ces objectifs, ainsi le Roi (et surtout la noblesse coloniale) souhaitait surtout dominer une seule route ; celle reliant l’Eurysie au Nazum et qui passe par l’Afarée, ici tout y transitait, épices et soieries pour les Jashuries Orientales, Esclaves et ivoire pour l’Afarée (même si l’esclavage est interdit en Antérinie et dans ses possessions coloniales) et des fusils ou des teintures pour l’Eurysie, et ce commerce florissant ne passe que par deux voies navigables ; le détroit de Mpanga (qui est donc bloqué par une escadre antérino-marcinoise) mais aussi le détroit de Jadida puis celui de Théodosine (qui ne sera bloqué que par intermittence par la marine antérinienne même si finalement, ce sera à la sortie de la mer de Leucytalée où les navires zélandiens risquent d’être arraisonnés par les flottes alliées à la Grande République au niveau du Casablanca fortunéen). C’est donc le contrôle total du détroit de Mpanga et l’espoir d’asphyxier le commerce Zélandien. L’objectif est donc en premier lieu commercial.

Il y a aussi des arrières pensées diplomatiques, nous l’avons précédemment ; Zélandia est un rival dangereux pour l’Antérinie et si les deux puissances ne cohabitent pas, c’est avant tout car les gains sont trop importants. Et le Bahama est l’une des régions avec le plus d’opportunités pour les nations coloniales ; car il est riche en ressources naturelles. Et pour exploiter ces dernières à peu de frais, les Antériniens et les Zélandiens adoptèrent la même idée ; les compagnies commerciales. La S.O.T.C pour la république et l’U.C.C.N pour l’Antérinie. Les deux entités étaient elles mêmes ennemies, et sont pourtant assez similaires (malgré l’engagement profond de la S.O.T.C pour la liberté…), toutes deux utilisent les mêmes méthodes, évoluent sur des terrains géographiques similaires et adoptent des stratégies semblables, seulement les arrières pensées se bousculaient… Ainsi, l’U.C.C.N avait les mêmes ambitions que l’Antérinie, à la différence près que l’objectif n’est pas d’écraser et d’humilier, mais d’évincer, et mettre ainsi la main sur les princes bahamanites pour un contrôle quasi-total (même si les ambitions initiales se verront bousculer par l’arrivée des cartaradais). Ainsi aux intérêts économiques et commerciaux, s’ajoutent des intérêts coloniaux pour les Jashuries orientales. Même si bien entendu, cela s’inscrit parfaitement dans les objectifs d’ordre économiques. Finalement, le cocktail revendications coloniales et rivalité séculaire est certainement celui qui jouera le rôle de déclencheur dans les affrontements entre Antériniens, Zélandiens et princes bahamanites, les raisons de l’entrée en guerre de l’Antérinie au coté de Velsna seront certes similaires, à la différence près que des raisons diplomatiques s’ajoutent à l’équation.

En effet, il faut comprendre que l’Antérinie évolue avec des voisins plus ou moins proches de Velsna ; la Sérénissime de Fortuna, la Grande République elle même au travers de Saint Florent d’Antérinie et les compagnies coloniales gallèsannes comme (l’Organisation Gallèsanne des Comptoirs maritimes) grâce au commerce entre Marcine et les comptoirs de l’O.G.C [j’harmoniserai avec Patate S s’il n’y voit pas de problèmes] notamment car cette dernière diversifiait ses débouchés pour vendre sa production intérieure. Ainsi, soutenir Velsna, permettait non seulement de pousser encore plus loin ses pions en Eurysie et en Outre Mer. Mais aussi, grâce à cette alliance, garantir pour une longue période encore, la paix entre les possessions antériniennes et velsniennes, que ce soit en Afarée (entre l’Ouwalinda et Marcine) ou en Eurysie avec le comptoir de Saint Florent. L’entrée en guerre de l’Antérinie auprès de la Grande République qui a été suivie par la Gallouèse ou encore Fortuna peut aussi signifier que le monarque souhaitait se rapprocher de ces puissances. En effet, les bonnes relations qu’entretiennent Marcine et l’O.G.C (notamment au niveau commercial) ont probablement pu pousser le roi à soutenir financièrement la Gallouèse au début du conflit (avant que l’argent ne se fasse lui aussi rare en Antérinie) afin de se rapprocher plus facilement du pays à la sortie du conflit (les puissances régionales ont toujours tout intérêts à rester proches des puissances globales même légèrement affaiblies et saignées par les combats.

Puissance globale ;


Dragons antériniens patrouillant aux alentours de Saint Jean de Luz

Il faut considérer l’Antérinie comme une puissance coloniale en expansion, si en Eurysie elle a atteint son extension maximale (notamment grâce à la prise de la république des Trois nations quelques siècles plus tôt et la domination du duché de Kronie (qui date de la fin de la période médiévale). Ses possessions coloniales et la Couronne Marcinoise lui offre une position stratégique dans la domination du commerce passant par le détroit de Mpanga et dans celui de Jadida, même si le contrôle de ce dernier est souvent remis en question du fait de la quasi-permanente présence de la flotte zélandienne (d’une partie de cette dernière, bien entendu). Quant à l’Aleucie, l’Antérinie conserve un vaste empire (qui s’étend sur presque la moitié sud de l’Occidalie [à l’exception de la Yukunslavie et du sud de l’Overseyard] ainsi que quelques comptoirs presque vitaux au commerce antérinien en Icamie). Au niveau militaire, la puissance de l’armée antérinienne est avant tout navale (ce qui est bien entendu logique pour une puissance coloniale et commerciale) et ses effectifs atteignent tout au plus les soixante milles soldats, dont le tiers sont chargés de la protection des colonies, tandis que trente milles autres permettent de surveiller les populations vivants dans les pays d’élection (ces dernières sont en effet plus enclin à se soulever) et dix milles autres sont l’équivalent d’un corps expéditionnaire… Au niveau économique, la situation est plutôt bonne, ce qui permit à l’Antérinie de soutenir (en partie) l’effort de guerre des autres puissances.

Dynamiques générale du pays après la guerre :


Les conséquences de cette guerres furent assez nombreuses ; conséquences politiques, conséquences économiques et conséquences coloniales se chevauchent. En effet, si le traité de paix n’est pas si défavorable à l’Antérinie (c’est plus ou moins l’équivalent d’un statut quo) la gestion de la guerre, notamment au niveau économique a creusé le déficit, et la première pierre qui fera tombé la monarchie absolue antérinienne qui ressort de cette guerre sera justement la dette. En effet, l’entretien d’une armée mais aussi et surtout d’une marine de guerre est coûteux, les navires bloquant des nœuds commerciaux ne rapportent pas d’argent, tandis que les brigantins eux aussi étant bloqués par les flottes zélandiennes dans certains points stratégiques ; notamment au sud de l’Aleucie et au nord des îles alguarenos. Rendant les échanges entre l’Antérinie et la Nouvelle Antérinie moins sûrs, et asphyxiant lentement l’une de premières sources commerciale de revenus, marquant le début du cercle vicieux pendant environ huit ans. Car justement, cette perte prématurée de revenus poussa le Royaume à accroître la pression fiscale sur les paysans antériniens, et ce en permettant au monarque de s’affranchir des limites imposées par les Chartes signées au Moyen Age (nous y reviendrons plus tard) et les impôts furent multipliés par deux puis par quatre durant la guerre. Après le conflit, il fallut bien entendu éponger la dette ; les droits de douane furent donc augmentés de manière significatives tandis que les investissements coloniaux furent drastiquement réduit. Et comme tout le monde le sait, les politiques fiscales trop lourdes pour les ménages et de dépenses publiques inefficaces ou ne satisfaisant personne et plus largement une situation économique déplorables sont souvent à l’origine de troubles sociaux et politiques importants, et l’Antérinie devra subir la révolution quelques décennies seulement après la guerre de Neuf ans.

Ainsi, la création de nouvelles taxes, l’augmentation des impôts (notamment la gabelle) et ce en brisant les chartes médiévales… Et c’est de cette manière que le pouvoir monarchique put s’imposer durant la guerre ; « la survie de l’Antérinie est en jeu, et un pouvoir fort doit permettre à la Couronne de sauver ses possessions ! » aura dit le roi Jean XV, et ainsi il put obtenir (en jouant sur le texte peu clair d’une vieille loi médiévale et sur la prise des pleins pouvoirs de l’un de ses prédécesseurs durant les guerres de religion. Ainsi durant cette guerre, le monarque put réclamer aux parlements les pleins pouvoirs, amenant avec le droit d’user et d’abuser des lettres de cachets qui purent enfermer les parlementaires s’étant opposés de manière trop virulente à cette prise de pouvoir en règle. Mais pourtant, les levées d’impôts trop régulières et les violation répétées des droits des pays d’État menèrent à des révoltes et durent pousser le pouvoir central à conserver des troupes en Métropole. Puis, peu avant la fin du conflit (Jean XV sentant la paix imminente , le monarque promulgua plusieurs ordonnances pour pouvoir rallonger la durée de sa prise de pouvoir en limitant les pouvoirs des parlements locaux, et ainsi ils devinrent petit à petit des fantômes de la monarchie « constitutionnelle » antérinienne tandis que jusqu’à la fin de son règne Jean XV tenta de soumettre les Parlements, mécontents d’être réduits à de simples chambres d’enregistrement en Proclamant l’Empire, et il est probable que le roi eut l’idée de se comparer ainsi aux empereurs rhémiens en portant ce titre si prestigieux. On peut aussi y voir la volonté d’intégrer (de manière assez distantes) les populations indigènes en leur reconnaissant des droits. Tandis que les tensions entre les représentants royaux et les élites locales dans les provinces. Et c’est d’ailleurs à ce moment là que les Lumières (en provenance d’on ne sait où) prirent réellement leur essor et s’enracinèrent au niveau des élites, avant de finalement connaître leurs heures de gloire durant la révolution antérinienne.

Au niveau colonial ; c’est le début de la fin pour l’Antérinie et ses possessions en Aleucie, en effet la perte des comptoirs commerciaux en Icamie rends les routes maritimes moins sûres pour les navires, et entament durablement la confiance des négociants et de la noblesse coloniale locale à l’égard de l’Antérinie. Et l’augmentation des taxes et la hausse des droits de douane tandis que les investissements locaux furent réduits par le pouvoir central. A partir de ce moment là l’idée de se séparer de l’Antérinie vint petit à petit à s’imposer chez les élites locales. Et l’incapacité présumé du Royaume à défendre les intérêts commerciaux des colonies, a permis de propager plus rapidement les volontés indépendantistes des élites locales. Et finalement, le conflit permis aux autorités coloniales de se doter d’une armée relativement efficace et surtout, les motifs indépendantistes purent se justifier à cause des politiques commerciales abusives menées par la Métropole. Ainsi, les conséquences économiques du conflit menèrent indirectement à l’indépendance des territoires aleuciens. Et les objectifs de cette indépendance étaient multiples ; se libérer de la tutelle d’un état situé à des milliers de kilomètres de la Nouvelle Antrania, devenir une puissance mercantile et donc devenir l’un des portes étendards du libre-échange. Et les déclaration d’indépendance des nouveaux états (comme l’Hernandie) ne tardèrent pas et finalement, seule la Nouvelle Antrania et ses environs furent conservés par l’Empire. Tandis que la situation est assez similaire à Saint Florent. Seule l’U.C.C.N réussit à s’agrandir et à accroître son influence sur ses vassaux.

Révolution antérinienne
GÉNÉRALITÉS

Nom du pays : Empire Kaulthe
Type de régime au début du conflit : Monarchie absolue à tendance fédérale ( avec le rétablissement des états kaulthes sous Arius III ) et théocratique ( de part l'instauration du culte impérial sous Elric Ier )

Drapeau

Situation politique, économique et sociale au début du conflit

La Kaulthie, au début du XVIIIe siècle, est fortement déstabilisée politiquement après le règne féminin de Maria Ière ( 1680 - 1682 ), qui avait été la première femme a dominer le pouvoir, non sans avoir provoqué un véritable scandale dans l'Empire. A sa mort en 1682, c'est tout de même son fils Arius III qui hérite du trône. Celui-ci va alors devoir confronter les puissants états de l'Empire qui revendiquent toujours plus d'autonomies, tout en assurant un pouvoir fort sur le pays ( ces derniers réapparaissant vers le début du règne d'Arius III dans le but de donner plus de libertés aux peuples de l'empire ).

C'est à cette époque que naissent les idéaux d'indépendances chez les peuples soumis ( en Eurysie en premier lieu, puis dans les colonies ) ainsi que des courants de pensées questionnant sur la nécessité d'un pouvoir absolu et total sur un aussi vaste empire. Cela rejoint notamment aux envies des seigneurs kaulthes et occupés qui souhaitent toujours plus d'autonomies, voir presque l'indépendance.

Malgré ses défauts, l'Empire Kaulthe reste tout de même une puissance militaire importante, notamment du point de vue terrestre, ce qui lui a permit de s'emparer de la grande majorité de l'Eurysie Centrale. On pourrait facilement désigner l'armée de terre Kaulthe comme l'une des plus puissantes et importantes ( les chiffres devant tourner autour de 100 000 - 60 000 hommes environ pouvant être appelés à se battre ) de son époque.
Du côté naval, l'Empire Kaulthe est nettement moins avancé que les grands empires coloniaux de l'époque, à cause du récent investissement des empereurs de kaulthie dans ce secteur de l'armée. Ainsi, on pourrait décrire la flotte de l'Empire comme respectable, mais pouvant être facilement défaite lors de coalitions, car peu développée et surtout, peu innovante dans ses doctrines et ses stratégies de guerre.

Armée Kaulthe
Armée Kaulthe sous Arius III ( 1682-1720 )

Situation coloniale

Empire Colonial probablement aux alentours de 1700 - 1800

  • Pays Eurysiens sous domination Kaulthe :
  • Rasken
    Kresetchnie
    Marhënie
    Grammarnasistein
    Trangoskovir
    Arovaquie
    Ouest de Karty

  • Colonies Aleuciennes :
  • Marianopolis ( Icamie )
    Nouveau-Saptär ( Yukanaslavie )
    Nouvelle-Warenburg ( Yukanaslavie )

  • Colonies Afaréennes :
  • Transveld

    Dans le cas des territoires Aleuciens, les contacts avec les natifs ont souvent été brutaux. En nouvelle-Warenburg, de nombreux affrontements ont eu lieu pour défendre les implantations kaulthes dans la région, notamment contre le Royaume de Taqui. Au Nouveau-Saptär, il s'agit plus d'affrontements face à l'ethnie locale des Hamajaks ( peuplade originaire de Westalia ) qui perdurera pendant toute l'ère coloniale kaulthe et la suivante.

    Situation actuelle L'empire Kaulthe ayant disparu vers les années 1800 - 1900 ( pour laisser place à la confédération kaulthe),
    chaque territoires conquis par la Kaulthie ont revendiqué leur indépendance, provoquant donc la disparition totale de l'empire colonial kaulthe.

    Il est a noter cependant que l'ethnie kaulthe est encore présente un peu partout sur la planète, notamment dans le territoire de la Nouvelle-Warenburg en Yukanaslavie, ou la population descend en grand majorité des colons kaulthes s'étant installés là.

    Avec les guerres civiles fréquentes durant le XIXe siècle puis celle du XXIe siècle, la Kaulthie a perdu toute son influence et sa grandeur d'antan. Aujourd'hui, elle n'est plus qu'un reliquat d'un grand empire qui tente de se reformer et d'avancer avec les changements planétaires en cours.


    Gains et pertes territoriales durant la période

    Dans la première moitié du XVIIIe siècle, l'Empire Kaulthe entame une période de déclin progressif, qui est souvent marqué de tentatives d'indépendances ratées. Les seigneurs kaulthes tendent de plus en plus vers l'indépendance ce qui provoque parfois des conflits internes dévastateurs pour certaines régions.
    Ce n'est seulement que dans la seconde moitié du XVIIIe siècle que tout s'accélère. A ce moment précis de l'histoire ( certainement peu de temps après la fin du conflit ), l'Empire Kaulthe ressort affaiblit de ses nombreuses crises et défaites, ce qui amène inévitablement à des révolutions sur tous ces territoires. Les premières éclatent en Aleucie avec la déclaration d'indépendance de la Nouvelle-Warenburg, suivie de la colonie voisine. En afarée, il faudra néanmoins attendre plusieurs dizaines d'années plus tard pour voir ce territoire comme indépendant de la Kaulthie. Cependant, le plus dramatique survient en Eurysie, où la grande majorité des territoires conquis au fil des siècles sont perdus ( certains se révoltant cependant plus tardivement, vers le XIXe siècle ).

    Je pensais utiliser ce conflit pour justifier de manière plus importante le déclin progressif de l'empire et la chute de celui-ci.

    Détail sur le réseau d’alliances et les rivalités

    Il n'y a pas d'alliances déjà préexistantes dans le lore kaulthe. Cependant, je suis ouvert à toutes propositions.
    C'est également la même chose concernant les rivalités, même si j'imagine plutôt bien des tensions avec Teyla pour la domination maritime du golfe Alguarenos ( notamment concernant les territoires en Yukanaslavie et à Samiens ) ou encore avec l'Empire Listonien ( je suis là aussi ouvert à d'autres propositions par d'autres joueurs ).


    Buts de guerre

  • Renforcer sa présence sur la planète entière ( même si principalement en Afarée et en Aleucie )
  • Eventuellement stopper des alliances coloniales qui menaceraient les intérêts kaulthes ( à harmoniser )
  • Permettre de légitimer le pouvoir de l'Empereur sur ses vassaux, et donc de retrouver du prestige après une victoire face à d'autres états.
  • Montrer la puissance militaire de la Kaulthie aux yeux du monde afin de montrer la supériorité kaulthe.


  • Puissance globale

    Durant le règne d'Arius III ( 1682 - 1720 ), l'armée terrestre kaulthe peut être considérée comme l'une des plus imposantes et puissantes d'Eurysie ( si ce n'est la plus puissante d'Eurysie Centrale ), pouvant lever entre 60 000 et 100 000 hommes, bien que ce genre de levées soient exceptionnelles et surtout lentes, de part la logistique à mettre en place et la formation des divers régiments ( parfois composés de peuples soumis à la Kaulthie comme à Rasken ou en Kresetchnie ). Leurs stratégies s'adaptent très facilement en fonction du terrain, des conditions météo, etc... ( héritage des premières années de la conquête kaulthe des Belkariem sous Franz Ier ( probablement autour du XVIe et XVIIe siècle ), qui obligeait les kaulthes à murement changer de plans lorsqu'ils envahissaient un autre pays).
    Seulement, sur le plan naval, la Kaulthie avait des retards non-négligeables, que ce soit en artillerie pour les navires ou en vitesse de déplacement pour les bâtiments marins. L'Empire compense ces lacunes par des stratégies d'abordages sur les bateaux ennemis, profitant alors d'une expertise bien plus importante dans le secteur terrestre de la guerre et du combat rapproché.
    Durant le règne d'Aldaric V ( 1720 - 1784 ), l'armée terrestre kaulthe reste toujours autant impressionnante, bien que des problèmes peuvent être constatés, notamment dans le développement des armes et fusils, qui n'ont pas été modifiés depuis le règne d'Arius III, mais également avec l'apparition d'un état-major moins compétant à cause de la corruption de certains seigneurs d'états kaulthes qui voulaient placer des membres de leurs familles à des postes importants dans l'armée.
    Dans le secteur naval, la situation alarmante sous Arius III s'est empirée. Les commandants des flottes kaulthes, malgré l'amélioration de la marine sur certains points ( comme la rapidité des navires et l'artillerie présent à leurs bords ), n'innovent pas dans les stratégies à adopter et continue d'utiliser les tactiques utilisées sous le précédant empereur, sans prendre en compte les avancées technologiques et militaires.

    L'Empire, durant le XVIIIe siècle, dispose d'un commerce florissant en Eurysie centrale, de part les richesses qu'apportent les états occupés par la Kaulthie mais également grâce aux réseaux de routes qu'ont construit les empereurs au fil des siècles. Cependant, les colonies, trop dépendantes de la métropole à ce moment ( notamment pour la Nouvelle-Warenburg et le Nouveau-Saptär ), seraient facilement mise en difficultés si des blocus sont mis en place par des puissances belligérantes et opposées à la Kaulthie. L'état de la flotte kaulthe ne pourraient permettre des victoires importantes pouvant amener à la fin d'un tel blocus.

    Soldats Kaulthes
    Soldats Kaulthes durant le règne d'Aldaric V ( successeur d'Arius III, régnant de 1720 à 1784 )


    Dynamique générale du pays après la guerre

    J'avais pensé utiliser ce conflit pour justifier de la chute de l'Empire Kaulthe ( ce qui placerait de facto le pays dans les puissances vaincues ). De plus, la fin du conflit serait marquée par le passage de l'Empire Kaulthe à la Confédération Impériale Kaulthique ( qui laissera bien plus de pouvoirs aux états kaulthes ), ce qui pourrait être justifié par une condition des vainqueurs lors du traité final de paix.
    Donc, pour faire simple, la fin de ce conflit marquerait inévitablement la perte de la grande majorité des colonies kaulthes ( toutes celles de l'Aleucie et les territoires occupés en Eurysie Centrale hormis ses territoires actuels et la Marhënie et ses colonies en Afarée ), et la perte progressive du pouvoir des empereurs au profit des petites états locaux ( qui amèneront au XXIe siècle à la chute de la Confédération Kaulthique ).


    Liens vers du lore histo existant
    Chronologie de l'histoire kaulthe ( rédigée par Esfair, premier joueur du pays, certains détails manquent donc depuis les derniers ajouts que j'ai réalisé )
    Histoire de la Kaulthie ( Idem que précédemment )
    Fiche pays de la Yukanaslavie ( voir partie histoire )
    Fiche pays du Transveld ( voir partie histoire )


    Post-Scriptum : Je suis très ouvert à harmoniser avec d'autres joueurs sur le XVIIIe siècle et la guerre en elle-même ( logique c'est le sujet ), de part l'absence d'histoire concrète de la kaulthie sur cette période ( et donc de nombreuses pages vierges où on pourrait construire quelque chose de sympa ).
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