Mais si cette pléthore de jours de repos et festivités fait le bonheur des bergrosish, elle apporte aussi son lot de contrainte : soixante dix jours supplémentaires où les commerces, service et usines sont fermées, c'est un poids sur l'économie et sur la vie des habitants. C'est une sacrée contrainte organisationnelle pour les patrons qui ne s'y retrouvent pas, ou pour les investisseurs étrangers confrontés à ces particularités folkloriques. C'est particulièrement gênant pendant les saisons touristiques où les employeurs doivent se battre pour négocier à des salariés de travailler telle journée fériée pour la rattraper un autre jour. Quand ledit jour férié concerne un événement auquel le travailleur n'est pas si attaché et ne comptait pas le célébrer, ce n'est pas un problème, mais impossible de convaincre un bergrosish qui avait prévu de fêter le jour du Pont sur le pont concerné de travailler à la place ! Cela amène à deux types de jours fériés : ceux où on peut espérer trouver des services ouverts et ceux où seuls les secteurs vitaux (hôpitaux, police...) seront disponibles. Et cette distinction des jours fériés dépendra évidemment du lieu, parfois propre à une ville ou village. Cela peut confronter les touristes à de sacrés casse-tête, tellement que les agences de voyage prennent maintenant le temps de suggérer des parcours optimisant les vacances en fonction des jours fériés complets en fonction des endroits. Quand l'économie est entièrement dépendante du tourisme (pour les revenus directs ou la publicité du terroir), il est vital de trouver des alternatives pour maintenir l'attractivité sans frustrer les visiteurs étrangers.
Il faut qui plus est admettre que la forte valeur ajoutée du tourisme contribue grandement à financer ce confort de vie. Les énormes revenus des entreprises du divertissement, hôtellerie et restauration permettent des taxes locales énormes, contribuant fortement aux infrastructures publiques aux côtés de la vente du terroir. À la guerre comme à la guerre, après une période de récession suite à l'invasion ratskenoise, les bergrosish sont prêts à décaler (certains de) leurs jours de repos pour maintenir l'activité du pays, après un rebond record.