09/10/2017
00:21:15
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Actualités bergrosish - Page 2

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Le problème des jours fériés en Bergrun.


Disons le tout de suite, ce n'est reconnu comme un problème que par une minorité de bergrosish et beaucoup s'offusqueront de juste le qualifier de tel. Mais il convient tout de même de remarquer que la chose impacte substantiellement la vie des habitants, positivement comme négativement : il n'y a pas moins de soixante-dix jours fériés en Bergrun, en plus des congés payés et week-end. Comment un pays peut-il avoir autant de jours fériés ? Tout simplement en agglomérant lors de sa conquête plusieurs religions païennes, shamaniques et druidiques au catholicisme Kaulthe. La conservation de ces jours fériés se faisait dans un souci d'intégration des populations conquises au dogme Kaulthe pour ne pas perturber excessivement les traditions. S'est ensuite opérée une hybridation de ces courants païens avec le catholicisme Kaulthe où se mélangeaient les fêtes religieuses. Pire encore, ces nombreuses festivités n'étaient originellement pas partagées dans toutes les populations conquises, mais l'uniformisation progressive de Bergrun à amener à l'ensemble des communes à adopter les jours fériés des autres par simplicité administrative et par impossibilité de faire accepter au moindre bergrosish de céder l'un de ses jours fériés, même pour en intégrer un autre. La chose est d'autant plus « intrigante » que nombre de ces jours fériés sont liés à des événements très localisés. On compte par exemple le jour du Pont, un jour férié célébrant la construction d'un pont stratégique selon le folklore, mais que la plupart des bergrosish sont incapables de situer. Les festivaliers sont censés se réunir au pont, raison pour laquelle le jour est férié, mais cette uniformisation a amené à appliquer ce jour férié à tous, y compris la majorité de bergrosish à ne pas se rendre sur place.

Mais si cette pléthore de jours de repos et festivités fait le bonheur des bergrosish, elle apporte aussi son lot de contrainte : soixante dix jours supplémentaires où les commerces, service et usines sont fermées, c'est un poids sur l'économie et sur la vie des habitants. C'est une sacrée contrainte organisationnelle pour les patrons qui ne s'y retrouvent pas, ou pour les investisseurs étrangers confrontés à ces particularités folkloriques. C'est particulièrement gênant pendant les saisons touristiques où les employeurs doivent se battre pour négocier à des salariés de travailler telle journée fériée pour la rattraper un autre jour. Quand ledit jour férié concerne un événement auquel le travailleur n'est pas si attaché et ne comptait pas le célébrer, ce n'est pas un problème, mais impossible de convaincre un bergrosish qui avait prévu de fêter le jour du Pont sur le pont concerné de travailler à la place ! Cela amène à deux types de jours fériés : ceux où on peut espérer trouver des services ouverts et ceux où seuls les secteurs vitaux (hôpitaux, police...) seront disponibles. Et cette distinction des jours fériés dépendra évidemment du lieu, parfois propre à une ville ou village. Cela peut confronter les touristes à de sacrés casse-tête, tellement que les agences de voyage prennent maintenant le temps de suggérer des parcours optimisant les vacances en fonction des jours fériés complets en fonction des endroits. Quand l'économie est entièrement dépendante du tourisme (pour les revenus directs ou la publicité du terroir), il est vital de trouver des alternatives pour maintenir l'attractivité sans frustrer les visiteurs étrangers.

Il faut qui plus est admettre que la forte valeur ajoutée du tourisme contribue grandement à financer ce confort de vie. Les énormes revenus des entreprises du divertissement, hôtellerie et restauration permettent des taxes locales énormes, contribuant fortement aux infrastructures publiques aux côtés de la vente du terroir. À la guerre comme à la guerre, après une période de récession suite à l'invasion ratskenoise, les bergrosish sont prêts à décaler (certains de) leurs jours de repos pour maintenir l'activité du pays, après un rebond record.
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Des Archanges se jetant sur l'Altrecht ont été vu depuis Bergrun !

Saint-Michmich
Michel, Raphaël et Gabriel s'abattent sur terre.

La quiétude quotidienne a été brisée en ce jour du Pont quand le ciel se fissura. Trois griffes le déchirant de part en part, il s'est ouvert pour déverser une fureur divine tout droit venue des cieux. Michel, Raphaël et Gabriel sont supposés comme étant les responsables de ce spectacle. L'Archimoine Ludwig les aurait vus alors qu'il discutait théologie avec ses confrères, et se serait exclamé « Ça y est ! Ça y est ! C'est la guerre des anges ! Ils viennent terrasser le diable ! Le diable est en Altrecht ! » avant de convoquer une rencontre avec les moines de Bergrun. Après plusieurs heures de discussions, la conclusion a été sans appel : c'est bien le jour du jugement dernier pour l'Altrecht qui doit périr. La déclaration a quelque peu surpris les mairies qui ont préféré nuancer en rappelant que cet imprévu ne perturbera pas la saison touristique estivale à venir.

Parallèlement, les forces bergrosish sont mises en alerte par crainte de voir des débordements, ou encore des menaces contre leur eau territoriale après ces déstabilisations. La marine sera intégralement mobiliser pour assurer la souveraineté de Bergrun sur sa ZEE.

La déclaration Churaynn par la suite exprimée apporta quelques clarifications à la situation, à la grande déception de Ludwig qui était si enthousiaste à voir les Archanges à l’œuvre. Parallèlement, d'autres moines appellent Altrecht à la riposte totale et à envoyer sur l'agresseur l'intégralité de leurs forces. Cet appel n'a pas été partagé par père Ludwig, mais n'a pas été non plus contredit. Les Augustiniens ont par contre ajouté que les Churaynn et Altrechtois n'étaient que des dégénérés comme leur nom tordu le laissait supposer, prédestinés à être d'éternels perturbateurs violents et que c'était le cours des choses qu'ils s’entre tuent comme le souhaite la volonté divine. Ce à quoi les Pélagianistes répondirent qu'ils n'étaient pas d'accords et les Paganistes qu'il ne fallait pas oublier malgré tout la célébration du jour du Pont.
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La sur-militarisation de Bergrun, un sujet de mécontentement.

Voila des décennies que s'est poursuivie l'occupation ratskenoise de territoires krésetchniens, justifiant il y a quelques années la constitution d'une armée qualitative et quantitative. La chose était justifiée à l'époque quand il fallait contrecarrer une menace contre la Confédération, mais à l'heure où est annoncée la libération des territoires occupés (bien que rien ne soit encore officiellement fait), de tels investissements commencent à interroger. Rappelons quelques chiffres : 1,2% de la population bergrosish est dans l'armée et 4% du PIB est alloué au budget militaire. Si ces chiffres peuvent sembler bas en comparaison des standards mondiaux, il ne faut pas se leurrer. Ce sont des chiffres de pays ultra-militaristes coincés dans la spirale de l'économie de guerre, et de plus en plus de bergrosish commencent à s'inquiéter de cette dynamique, encore plus quand est indiqué l'achat d'un millier de missiles à Teyla, fidèle fournisseur de la Krésetchnie en armes.

Les moines guerriers insistent : ces lance-missiles antichars sont indispensables à la complétion du dispositif militaire bergrosish spécialisé dans la lutte contre des armées de blindés. Si Ratsken a annoncé quitter les territoires occupés, rien n'est encore fait, et même lorsque ce sera fait, il faudra continuer à disposer d'une force conventionnelle dissuasive pour éviter la répétition de l'expérience ratskenoise. Mais la population se montre notablement peu réceptive à ces arguments et craint au contraire que l'approche guerrière des tensions, basée sur la loi du plus fort, ne fasse que nourrir une course à l'armement qui devient le prétexte idéal des tensions. Certains plaident qu'il faudrait plutôt adopter une approche diplomatique et désamorcer définitivement les tensions une fois restitués les territoires. D'autres, sans être aussi optimistes sur l'idée d'une baisse des tensions, maintiennent que Bergrun investie malgré tout beaucoup trop de ses moyens, d'autant plus quand ses voisins n'en feraient pas tous autant.

S'il est vrai que l'Avène et Altarie n'ont pas une telle part de leur population dans l'armée, le budget est toutes proportions gardées comparables et pèse autant si ce n'est plus sur leur PIB. Pire encore pour l'Hotsaline qui, encore une fois, assume le gros des charges avec l'armée régulière qui compte un pourcent de sa population, proportion qui monte à 2,5% si on compte l'intégralité de l'armée dont les conscrits. Ce chiffre démesuré remet en perspective les investissements humains et financiers de Bergrun et amène à un constat amer : Bergrun ne fait pas des efforts militaires démesurés comparativement. Ils sont indubitablement élevés mais dans la norme de la Confédération toujours plongée dans une certaine méfiance. Ratsken n'est pas la seule menace, il reste la Mahrénie, Kaulthie et l'Estalie qui s'installe de plus en plus dans cette dernière. Les points de tension encerclent la Krésetchnie qui doit rester prête quoiqu'il en coûte.

D'autres moines tiennent d'ailleurs à mesurer le poids de l'armée dans l'économie : Bergrun est, comparativement au reste du monde, en dessous de la moyenne. Là où l'armée représente en règle générale au moins 5% du PIB, Bergrun n'est qu'à 4%, soit 20% de moins que la moyenne. Et en parallèle, son économie est très prospère grâce au tourisme et aux exportations du terroir, qui assure un confort de vie très supérieur à ce que l'on retrouve normalement en Eurysie de l'Est. Certes, une grande part de la population est dans l'armée, mais personne n'est engagé sur le moindre théatre d'opération et la paix est revenue avec l'extermination de la Rache. Ces avancées sont dues à des efforts et ne sont pas acquises, elles pourraient à n'importe quel moment être remises en question selon d'autres.

Quoi qu'il en soit, ces contestations ne semblent pas pour le moment entrainer le moindre rétropédalage dans les décisions et la supervision du budget, surtout pas après l'explosion d'un conflit entre Churaynn et l'Altrecht. L'armée restera un élément important dans les paisibles massifs de Bergrun, pour le bien-être de ses habitants et de la Confédération.
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Faudra-t-il arrêter le racisme anti-ratskenois une fois que seront libérés les territoires krésetchniens ?


Voila une question importante à l'heure où les tensions entre la Krésetchnie et Ratsken devraient, à défaut de décroître, arrêter de monter en flèche. L'impérialiste a mené une guerre violente contre la Krésetchnie suivie d'une interminable occupation, avec son lot de déstabilisations durables. Cela a laissé une cicatrice dans la société krésetchnienne et il faudra du temps pour la résorber de son imaginaire. Mais se pose la question : est-ce que ce sera toujours mérité, et est-ce que ça l'a vraiment été un jour ? Les augustiniens répondirent avec une conviction assez habituelle en disant que les ratskenois sont prédestinés à l'impérialisme et à la violence. Ce raisonnement simpliste et confortable permet d'expliquer leur attitude et surtout justifier un racisme passé et futur : ils sont comme ça, le Bon Dieu les a faits ainsi et on ne peut pas y faire grand-chose si ce n'est attendre le jugement dernier pour que nous puissions connaître le salut et qu'eux partent juste en enfer. Nulle raison de se repentir de les avoir traités de rats, donc, ni d'arrêter de le faire. Mais les Augustiniens ne font pas l'unanimité sur la question.

Déjà sur la question de mériter le racisme pendant l'occupation, les arguments se confrontent. Certains disent qu'il faut suivre les enseignements du seigneur et aimer son prochain comme Jésus nous a aimés. Mais les ratskenois sont ils nos prochains ? Sont ils seulement vraiment humain, ou uniquement des diables sous apparence de consommateurs de pétrole et d'uranium ? Et si on ne peut pas traiter également tous les ratskenois pour les actes de leur autocrate, ne peut-on malgré tout pas se pencher sur les actes de complicité des colons volontaires ? Car oui, l'occupation violente des territoires krésetchniens n'était pas un secret, pourquoi les citoyens ratskenois n'ont ils rien dit ? N'ont ils pas profité avec joie de cet état de fait pour vivre avec un confort économique et des opportunités professionnelles se faisant au détriment d'une Confédération amputé de son peuple ? Difficile de ne pas donner une responsabilité aux citoyens ratskenois qui baignaient dans la complaisance envers ce modèle de domination. Et maintenant, où sont ils ? Ont ils rejoint les manifestants pour l'indépendance ? Ont ils encouragés à l'application du référendum ? Ils restent silencieux, placides, complices. C'est en effet difficile de ne pas les traiter comme les coupables qu'ils étaient selon certains. On oserait même dire que ce n'est pas du racisme motivé par la ra(t)ce, mais simplement une sévérité justifiée contre des coupables indirects.

Mais désormais, une fois que l'occupation prendra fin, seront ils toujours coupable ? Oui, des coupables qui n'auront purgé aucune peine et cherché aucun pardon. Comment accorder miséricorde à quelqu'un qui ne cherche pas la repentance ? La question est plutôt de savoir comment aborder cette culpabilité : avec un rejet systématique ou avec une distance raisonnable et une certaine ouverture à un geste d'excuse des citoyens ratskenois ? Quoi qu'il en soit, la rancœur risque de persister tant que ne seront pas morts de vieillesse tous les ratskenois et krésetchniens ayant connu l'occupation.
Mais les adeptes du libre arbitre restent confiants : les ratskenois seront capables de saisir leur salut, d'accepter la grâce de Dieu. Il faut simplement rester lucide, mais ouvert, être conscient de leurs crimes, mais ne pas leur montrer un visage revanchard.
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Le cinéma achosien s'invite à Bergrun !

papefilm
Séance de visionnage au monastère.

Extrait de La vengeance du chevalet de pompage maudit a écrit :"Barbare achosien, attention ! Ils arrivent !", s'écria Gwendoline alors qu'apparaissaient depuis la porte des cowboys en pickups surdimensionnés. Sans attendre, ils ouvrirent le feu sur elle. In extremis, le Barbare s'interpose dans une tension insoutenable et, contractant ses abdos, fait ricocher les balles de colt et winchester qui sont renvoyées à l'envoyer. Les cowboys tombent par dizaines alors que leurs pickups explosent dans des gerbes de flammes (on voie un technicien s'enfuir en feu en arrière-plan, il semble bien mieux jouer la douleur que les cowboys en pickup).

"Arrière, ville raskenois ! Jamais vous ne pourrez boire tout le pétrole de cette dimension !", cria le Barbare. Là, il souleva de son bras gauche Gwendoline, une solide germaine avec des pare-chocs aussi gros que ceux des pickups raskenois, et du bras droit son épée en tungstène trempé allié à de l'osmium. Il poussa un cri d'une virilité qui figea les cowboys remplis de microplastiques avant de les charger et forcer le passage à travers la porte éventrée, cassant un rétroviseur au passage. Mais les cowboys raskenois ne se laissent pas faire et le prennent en chasse dans une intense course poursuite à l'intérieur d'un complexe industriel. Mais dotés de mollets d'aciers au vanadium, le Barbare parvient à garder ses distances avant de sauter sur la charpente métallique. De là, il lance son épée qui découpe trois pickups en deux avant de revenir comme un boomerang, toujours en tenant Gwendoline de son bras gauche.

"Oh Soldat Barbare Achosien Immortel, mon héros, tu m'as sauvé de ces vils raskenois !"

Mais à peine a-t-elle fini sa phrase, que le bâtiment s'effondre et que des blocs de décors en mousse leur tombent dessus. D'une concentration inégalée, le Soldat Barbare les évite et saute même dessus, un à un, pour arriver au sommet de la toiture avant d'atterrir sur une tôle et de dévaler avec comme un surf le flot de débris. Mais là, dehors, c'est avec effrois qu'il voit la cause de cet effondrement : un gigantesque pickup plus gros encore que les précédents avec un énorme canon à l'arrière.

"Oh Non ! Soldat Barbare, c'est le terrible Günther !"

En effet, un homme en cuir-moustache avec un chapeau de cowboy est au volant du mastodonte, trois cigares dans la bouche.

"Soldat Barbaaaaaare ! Tu vas payer pour avoir détruit ma raffinerie !"

Là, le pickup charge le soldat barbare en crachant des flammes par le pot d'échappement alors qu'un second cowboy sur la place du mort commence à tirer à la gatling sur eux. Mais d'une dextérité sans égale, le Soldat Barbare donne un coup de pieds dans la tôle et l'envoie contre le pare-brise, décapitant l'artilleur dans une gerbe de ketchup.

"Ta place est avec les morts !", chuchote d'une voix virile le barbare achosien. Mais Günther lui fonce à pleine vitesse dessus. Toujours en gardant Gwendoline dans ses bras, le Soldat Barbare charge et fait au dernier moment une glissade sous le pickup, coupant de son épée les freins. Le véhicule fonce à pleine vitesse en plein dans un puits et provoque une explosion gigantesque où on voit fondre le plastique de la maquette utilisée.

"Vite Soldat Achosien ! Le portail va se refermer ! Attends ! Je ne peux pas te suivre, ma place est ici avec mon peuple, je dois les guider maintenant que Günther est mort..." mais alors qu'elle dit ça, Günther surgit et essaye de lui mettre un coup de grande clé anglaise. Doté de réflexes surhumains, le Soldat Barbare pare de son épée la clé et met une patate de forain de sa main gauche dans la mâchoire de Günther (avec un bruitage démesuré), qui bondit en arrière et tombe dans les flammes où il explose définitivement.

Sorti d'un peu nulle part, le cinéma achosien s'est imposé dans les télévisions bergrosish à partir du sixième volet du Soldat Barbare Achosien Immortel. Depuis, la saga connait un succès retentissant et les précédents volets sont régulièrement rediffusés. Mais celui qui connait définitivement le plus de succès est définitivement le sixième. "C'est un documentaire particulièrement intéressant.", avait dit l'Archimoine Ludwig lui-même après une séance de visionnage commune dans le monastère. C'était d'abord par hasard que l'un de leurs films était passé un mercredi matin à une heure de faible audimat. C'était un énième téléfilm étranger comme on en enchainait constamment sur les chaines de télévision bergrosish entre deux émissions religieuses et, considérant l'échec des cinq précédents volets, il avait été diffusé à une heure de faible fréquentation. Mais voilà que pour les quelques retraités disponibles à ce moment, ce fut le coup de foudre. Ils en parlèrent à leurs enfants et petits enfants, et le film fit soudainement carton plein. L'engouement fut tel qu'on le rediffusa même au cinéma tout en repassant à la télévision les précédents épisodes. Si ceux-là, avec leur petit succès, ils étaient loin d'égaler celui contre les raskenois.

Il faut dire qu'un film dépeignant un héros tapant sur eux partait sur une recette gagnante en Krésetchnie, permettant aux téléspectateurs de s'identifier au personnage et de s'attacher à l'intrigue. La destruction du complexe pétrolier interdimensionnel en ajoutant à cette symbolique qui plaisait tant ici. Le succès était tel que l'on commençait à envisager des parcs touristiques sur le thème du film, mais on craignait que seuls les bergrosish finiraient par régulièrement y aller. Il y avait parallèlement un sujet bien plus prometteur : une collaboration entre les studios bergrosish et achosien pour faire un spin off de la saga, toujours sur les mêmes thématiques. Il y avait là une véritable opportunité de développer cet univers, d'autant plus quand les sources d'inspiration voisines se multipliaient : Altrecht, Kaulthie, Mahrénie, tant d'origine story potentielles pour les prochains méchants !
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"Le Soldat Barbare Achosien Immortel contre les acrobates aériens churaynn et leurs missiles au vaudou 8 : La guerre contre l'Empereur des Ténèbres Altrechtois et son lieutenant aux yeux laser !", annoncé au cinéma pour juillet 2018

papefilm
Bientôt sur vos écrans !

C'est officiel, les studios bergrosish et achosiens se sont entendus pour une coproduction d'une suite du Soldat Barbare Achosien, dans un volet sur les thématiques Est-eurysienne ! Après une discussion devant des plats traditionnels bergrosish, les scénaristes des deux studios nationaux se seraient entendus sur un script très prometteur. "L'Eurysie de l'Est c'te vraiment un cadre très inspirant boudiou. Nous on a déjà l'idée de plusieurs scènes d'action très audacieuse hips. Vraiment après un bon repas ici, j'plein d'idée là, faut qu'j'les écrives.", avait annoncé l'un des coscénaristes achosien. L'armée de l'air bergrosish a même indiqué donner son concours pour aider avec les effets spéciaux et scènes d'action. Les producteurs de Pflanzenlikor et les centres du tourisme se sont qui plus est engagé à sponsoriser le film !
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Bergrun développe son premier avion furtif !


Alors que le pays est confronté au risque croissant de guerre et que l'armée bergrosish s'articule comme une force d'infanterie mobile en soutiens des brigades lourdes de l'Hotsaline, il convient malgré tout de rendre plus autonome les forces monastiques. Alors que l'armée bergrosish se spécialise pour la lutte contre les contingents blindés ratskenois, ses lacunes contre l'aviation et l'artillerie persistent. Cela demanderait des moyens considérables de développer un dispositif d'exclusion aérienne et contrebatterie apte à contrebalancer les forces adverses. C'est pourquoi les moines ont trouvé la solution : un avion furtif apte à traquer aussi bien l'aviation que les chasseurs.

Sa faible signature thermique et radar le permet d'opérer même dans des environnements contestés pour traquer les appareils et batteries d'artilleries adverses. Mais alors que les bergrorish fêtent déjà cette avancée technique, plusieurs critiques sévères se manifestent. Déjà, l'appareil ne serait même pas de facture bergrosish mais hotsalienne, pour commencer, contredisant un peu la posture chauvine souveraine. Si on peut toujours parler de souveraineté krésetchniennes, se posent bien d'autres questions.

Déjà la furtivité. L'appareil ressemble davantage à une tentative d'assembler les différents tropes associés à la furtivité dans un avion, tel que les entrées d'air caractéristiques sans trop en comprendre le rôle. La forme générale semble clairement favoriser les retours radars latéraux plutôt que de les rediriger vers le haut et bas. Cela permet donc d'améliorer la détection de l'appareil lorsque l'on est éloigné, plutôt que lorsqu'on est précisément au-dessus ou en dessous. Ajoutons à cela la multiplication des ailerons et surfaces réfléchissantes qui n'arrangent pas l'atténuation de la signature radar, la finition catastrophique avec les vis apparentes à faire passer l'appareil pour loduarien, ou encore l'absence de dispositif pour limiter la signature thermique du moteur. D'ailleurs, rien sur les vidéos n'indique une hélice particulière et, un objet aussi complexe avec des surfaces courbées dans toutes les directions et en rotation, c'est simplement un gigantesque multiplicateur d'informations pour un radar, augmentant sa portée de détection.

Et au-delà des propriétés furtives de l'appareil, on se questionne sur ses performances au combat. Ne parlons pas de l'absence de soutes qui obligerait à monter des munitions sur des pods externes, ennemis de la furtivité radar. Non, là, il faut parler de l'absence de radar. L'appareil ne peut pas faire de combat par-delà la portée visuelle, ce qui le contraint à se rapprocher à des distances où les moindres radar ou optronique infrarouge détecteraient le plus furtif des appareils tout en étant, lui aussi, visible à l'œil. Autrement dit, cette publicité sur un prétendu avion furtif semble selon les détracteurs n'être rien d'autre qu'un brasseur d'air, à peine utile pour la reconnaissance. Mais les moines sont confiants et l'affirment : l'appareil sera un guaime channedjeur à l'avenir et recèle de nombreux secrets technologiques pour assurer leurs performances. Par exemple, le prototype a été béni pour que le Bon Dieu le rende invisible au radar, une grâce que ne possèdent pas les autres appareils ratskenois.

Point intéressant, l'avion tourne entièrement au schnaps, ce qui facilitera grandement les questions logistiques et souveraines, d'autant plus en cas de guerre et blocus.
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Révolution communaliste en Altrecht : le Petit Moineau ne comprend rien !

wtfareyahdoing
Mais que se passe-t-il en Altrecht ?

Après que Saint-Michel, Raphaël et Gabriel se soient abattus sur l'Altrecht, plus rien ne va pour le pays ! Il aurait désespérément tenté une riposte avant qu'un groupe communaliste étranger ne mette en évidence une terrible machination ! Tout l'organe religieux du pays maintenant dans l'obscurantisme et le mensonge pour contrôler les habitants avec une fausse dynastie de droit divin montée de toute pièce ! Du jamais vu, c'est la première fois que l'on voit un ordre religieux servir à de tels desseins ! Utiliser la religion pour dompter les foules et les diriger, c'est infamant, atroce ! Heureusement que nous ne sommes pas comme ça en Bergrun et que suite au départ de la Kaulthie, la religion est pratiquée de manière saine pour atteindre la grâce du Bon Dieu sans arrière-pensée des monastères pour s'approprier des prérogatives illégitimes !

Quoi qu'il en soit, l'Altrecht est présentement à feu et à sang avec déjà les gens qui se suicident par million et une soudaine révolution communaliste (la population semble aisément faire la transition) ! Les purges autonomes des suicidaires les plus radicaux ont surement permis de faciliter un tel renversement politique. Les gens commencent déjà à défiler dans les rues avec des drapeaux "made in Grand Kah" distribués par des partisans.

Du côté de Bergrun, on ne sait définitivement pas comment réagir. L'Altrecht était un pays dirigé par un système décadent et les dernières révélations mettent en évidence à quel point c'était pire qu'on ne le pensait. Mais la présence déjà bien établie de communalistes et anarchistes en Eurysie de l'Est fait penser que ce renversement vers un régime de gauche, véritable bouleversement qui s'appuie sur on ne sait quelle fondation, laisse craindre à une intervention étrangère active. Ce qui serait une révolution "saine" s'intègrerait dès lors dans une dynamique plus large d'ingérence et d'extension de sphère d'influence, un mécanisme profondément impérialiste que la Krésetchnie ne saurait ignorer, pas après avoir tout juste récupérer la souveraineté de ses territoires jusque-là occupés par Rasken. Les monastères auraient initié une rencontre pour se concerter sur le sujet et établir le meilleur positionnement géostratégique sur le moyen et long terme.

Pire encore, certains craignent que tout cela ne soit depuis le début qu'une opération Churaynn : déstabiliser le pays via des tirs de missiles mettant en évidence son impuissance et isolement diplomatique, avant d'appliquer des menaces et coercition sur la colonie du Gland pour faire diversion, et ainsi achever un renversement du gouvernement. Le Churaynn, que nous prenions pour des comédiens enchainant les échecs, seraient ils des maitres d'échecs ? Des génies impérialistes en avance sur tout ? Est-ce un plan fomenté par le Sadr pour avoir sa vengeance ? Difficile à dire, mais les moines ne savent pas qu'est ce qui sera le pire entre un État fantoche churaynn, estalien ou kah-tanais à notre frontière.
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Bergrun complète son dispositif anti-aérien !

BarrageDeBallon
Exemple du dispositif

Face aux évolutions géostratégiques et à l'augmentation des risques envers la Krésetchnie, Bergrun accélère son programme national de sécurité aérienne. L'objectif est d'interdire l'accès au ciel bergrosish via un système étendu qui devait jusque-là compter uniquement des avions furtifs, sera bientôt complété de ballons de barrage. Ce sont simplement des dirigeables avec des câbles accrochés dessus pour créer des rideaux infranchissables et contraindre les trajectoires des appareils adverses, permettant aux avions furtifs bergrosish de mieux les intercepter. Au-delà des doutes concernant l'aviation bergrosish tellement furtive qu'on ne l'a jamais vu, nombreux sont ceux qui disent que les ballons de barrage sont dignes d'un autre temps et n'appliquent aucune contrainte aux appareils modernes. Face aux critiques, l'Archimoine Ludwig a dit que Bergrun fera un rempart de ballons de barrage allant jusqu'à vingt kilomètres d'altitude tout autour de Bergrun pour bloquer les avions des détracteurs.
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Jour de liesse à Bergrun !

ça célèbre fort !

C'est officiel, terminé, enfin arrivé. Après avoir vu la lumière au bout du tunnel, nous en sommes enfin sortis. Les Gradenbourgeois, avourgeois et hotsaliens sous l'infâme occupation s'en sont sortis. La Krésetchnie va maintenant connaitre une période de prospérité et de paix d'un siècle au moins, selon les experts monastiques ! Les raskenois ont entièrement quitté le terrain, laissant place aux forces hotsaliennes. Ce 07 juin 2017, les bergrosish ont quitté plus tôt le travail pour se regrouper et célébrer (on déplore d'ailleurs que trop d'infirmiers et personnels importants aient quitté leurs postes) dans de gigantesques festivités avec tout le bon terroir du pays. Il a d'ailleurs été décidé de compter un 71ᵉ jour férié en mémoire de cet évènement. Il est également discuté pour que le 04 juin en soit aussi un, la date du départ des contingents ratskenois du territoire, montant potentiellement à soixante-douze le nombre de jours fériés à Bergrun. Comme quoi, le départ des ratskenois n'a que du positif !

Et ce jour-ci ? La paix ! Enfin ! Comme dit précédemment et même si la menace n'est pas complètement dissipée (la Krésetchnie est décidément mal entourée), l'occupation et le conflit larvé avec le Gradenbourg s'achèvent ! Les tensions persisteront inévitablement pendant un temps (potentiellement très long) mais devraient connaitre un degré moindre, ou du moins, une urgence moindre.
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Birslach, village Gradenbourgeois sous occupation Bergrosish.

CBô

Birslach est un petit village de trois centaines d'habitants en territoire originellement gradenbourgeois prêt de la frontière commune de Bergrun. Lors de la guerre d'agression menée par Rasken contre la Krésetchnie, diverses péripéties ont amené les forces krésetchniennes à sécuriser la zone et établir un réseau de fortification léger, contre lequel les forces impériales ont établi en parallèle un dispositif défensif semblable. La zone n'étant sur le moment pas d'un intérêt stratégique suffisant pour justifier une offensive à travers les fortification, la ligne de front s'y est stabilisée jusqu'à la fin du conflit. Là, avec l'occupation presque totale du Gradenbourg et l'exile de son gouvernement, ce village est resté sous occupation bergrosish pour en assurer la sécurité et administration. Mais présentement, l'occupation raskenoise s'achève et les territoires sont libres d'être restitués à leurs propriétaires respectifs. Cela amène à plusieurs questionnements, notamment avec les monastères qui ont émis quelques réticences que l'on pourrait qualifier de passif-agressif.

La première problématique relevée par Bergrun est l'intégration de Birslach dans son administration : services publics, impôts, politique, tout était compris dans le dispositif bergrosish plutôt que d'établir un système propre au village. La chose était estimée ainsi plus pratique à l'époque, mais les moines plaident l'exclusion totale de cette agglomération des administrations gradenbourgeoises depuis des années. On craint conséquemment pour la transition inverse qui risquerait d'être tout aussi douloureuse pour les birslachen à l'époque. A-t-on réellement intérêt à déraciner de Bergrun les habitants après qu'ils se sont enfin implanté sur place suite à de complexes procédures lors de leur exclusion du Gradenbourg ?

Les moines ajoutent la forte intégration culturelle de Birslach au Klosterbund. On note par exemple l'appartenance linguistique avec une population germanophone dominante comme en Bergrun. Sauf que là, ce sont aussi des moines qui trouvent cette excuse, pour les citer, débile comme du beurre doux. Le Gradenbourg était déjà germanophone comme Bergrun, c'est donc sans surprise qu'on y retrouve des locuteurs germaniques. Avec ce raisonnement, les ratskenois pourraient revendiquer Birslach ou Bergrun. Et là, un petit débat interne a suivi pour savoir si ce n'était pas mauvais signe d'avoir la même langue que les ratskenois, certains se demandant s'il ne faudrait pas leur demander de changer.

Il y a par contre UN point où les Birslachen sont plutôt contents d'avoir été à Bergrun et craignent le retour au Gradenbourg, c'est pour les joueurs fériés. Passer de soixante-dix (soixante-douze depuis le retrait de Rasken et l'arrivée des forces hotsaliennes) à seulement quelques-uns par an à de quoi en refroidir plus d'un. Le confort économique de Bergrun est aussi à prendre en compte, mais les retombés touristiques devraient à la rigueur continuer de se faire sentir. Quoi qu'il en soit, ce sont là des points dont il va falloir discuter prochainement durant la phase transitoire de réintégration.

Dernier détail : les mines. De sérieux travaux vont devoir être faits pour démanteler le réseau de fortifications. Si les tranchées antichars et dents de dragon sont un problème gérable, les mines réparties dans le dispositif en sont un autre. Il y a heureusement un bon côté : les moines n'ont pas perdu leurs cartes de placement ni les comptes des quantités employées, ce qui devrait aider les choses.

Pour le reste et quoiqu'en disent les bergrosish, les birslachen ont l'air malgré tout enchantés à l'idée de réintégrer le Gradenbourg après tant d'années de séparation. Bien que le village restait un territoire périphérique, il était pleinement intégré culturellement au Gradenbourg et a perçu ce changement comme un véritablement déracinement qu'il conviendrait de réparer.
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Ouverture d'un parc sur le thème du Soldat Barbare Achosien Immortel !

MontagneRusse

Après l'unanime succès du Soldat Barbare Achosien Immortel la Vengeance du Chevalet de Pompage Maudit, la franchise s'est solidement implantée en Bergrun et renforce son activité via des partenariats avec les services touristiques locaux, parmi lesquels figurent les Montagnes loduariennes. Activité riche en adrénaline, elle est très adaptée à la thématique orientée action et sensation du SBAI et s'intègre aisément. Pour être honnête, les offres sont exactement les mêmes, si ce n'est qu'on a des affiches à l'effigie du SBAI et de ses redoutables ennemis le long du parcours (essentiellement les ennemis raskenois pour en fait). À peine ouvert au public, le parc connait déjà un gigantesque succès auprès des bergrosish et touristes (principalement hotsaliens en réalité). La rumeur dit d'ailleurs que Mariya Dovhan, présidente de l'Hotsaline, serait un jour passé au parc pour un congé présidentiel.

Cette attraction a été développée conjointement avec les studios achosiens ayant réalisé le SBAI après négociation de droits d'exploitation de la licence, de manière à mener des publicités conjointes en faisant la promotion du film tout en profitant de l'attractivité de la licence pour attirer des visiteurs dans le parc. Pour le moment, achosiens et bergrosish semblent parfaitement s'entendre puisqu'il parle le même langage (celui de l'alcool fort et des insultes contre la ripoublique de Velsna qui soutient L'impérialiste Rastkenois). Une proximité culturelle assez surprenante qui ira même jusqu'à proposer quelques spécialités gastronomiques achosiennes dans les restaurants du parc. Plus précisément, une seule spécialité sera en réalité proposée : le hareng. Il est d'ailleurs recommandé d'en prendre après et pas avant le tour en montagne loduarien, pour le confort intestinale et par compassion pour les autres usagers.

Notons que la sécurité a été améliorée par rapport aux parcs du genre, pour éviter les déraillements ou carambolages bien trop communs dans ce genre d'attraction. Et puisque ce genre de chocs est généralement provoqué par une confrontation entre des utilisateurs "lents" et "rapides", des pistes distinctes sont maintenant proposées pour ceux qui veulent faire un tour "d'observation" à vitesse moindre et ceux qui souhaitent surtout aller vite, pour éviter de gâcher le plaisir de l'un ou l'autre. Un suivi amélioré des utilisateurs en cours et une règlementation stricte est intégrée en plus, mais certains font remarquer que ces règles-ci permettent au mieux de sanctionner à posteriori un visiteur dangereux plutôt que de réellement assurer la sécurité.

En plus des attractions, une boutique de souvenir est également intégrée avec des gadgets conçus rien que pour le parc en mêlant des références bergrosish et achosiennes. On a par exemple les porte-clés hareng qui goutte de la pflanzenlikor, les cartes postales Barbare Achosien à Bergrun, les pulls, vestes et manteaux à l'effigie du héros, ou encore des cuvées de pflanzenlikor spéciale Barbare. Et évidemment, puisqu'on ne peut pas parler d'un parc en l'honneur du Barbare Achosien, sera intégré un cinéma pour regarder le film avant ou après les activités en extérieur !
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La marine bergrosish se met à niveau !
Par le Petit Moineau

Vedette bergrosish tout terrain antiaérien

Suite à l'impérialiste opération Pale Tempest menée par Axis Mundi pour initier l'invasion de l'Hotsaline et consolider l'empire de son empire en Eurysie centrale, les bergrosish ne sont pas restés les bras croisés et ont déjà initié une analyse des RETEX pour opérer une mise à niveau de la flotte nationale ! Considérant que notre grande faiblesse fut de manquer de moyens antiaériens, quantitativement comme technologiquement, il a été décidé que sera mis à profit la vedette qui dispose déjà d'un radar, une radio pour centraliser les informations acquises avec les batteries de DCA hotsaliennes, et un fidèle canon automatique apte à descendre les avions communistes ! Un léger problème technique se manifestait toutefois : si la flotte peut théoriquement ralier l'Hotsaline par le fleuve pour aider à la défense, son positionnement reste assez restreint et prévisible par l'aviation adverse qui peut alors détaler en la voyant. La solution est donc de rendre tout terrain la vedette en la montant sur une remorque pour permettre de circuler partout, y compris à flanc de montagne pour surprendre les aéronefs adverses. Mais là encore, et fort de l'expérience hotsalienne particulièrement éprouvée par un triple doctorant, c'est une adaptation tout-tout-terrain de la vedette qui est faite en intégrant le milieu marin, terrestre, mais aussi aérien ! En remplaçant l'hélice par une pale d'avion et en intégrant des ailes de parapente, avec juste un peu d'élan depuis le flanc de montagne, il est possible de faire décoller la vedette et la transformer en véritable avion pour assurer une bulle d'exclusion aérienne en Krésetchnie !

Les tests sont prévus la semaine prochaine, on prévoit déjà de construire un second port pour le vendre contre une vedette de remplacement.
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Velsna et Rasken envahissent l'espace aérien krésetchnien !
Par le petit moineau

Drigrossi & Stanislache
Digrossi à bord du Mirage, synonyme de Velcal !

Suite à l'invasion de l'espace aérien opéré par Velsna et Rasken, l'Archimoine Ludwig Hauschka a immédiatement tenu un discours particulièrement accusateur :

"Alors que la Krésetchnie est déjà en proie aux incessants assauts assenés par les impérialistes du LiberalIntern selon le fallacieux prétexte des frappes hotsaliennes, Velsna a pris pour décision, selon ses engagements défensifs par l'intermédiaire de la Ligue de Velcal, de violer l'espace aérien de la Krésetchnie et de nous interdire l'accès à notre propre ciel ! En effet, considérant que l'Hotsaline est qualifié d'agresseur pour s'être opposé à l'expansion agressive d'Axis Mundi à coup de révolution et coups d'État, Velcal ne pourrait prétendument être convoqué, Quelle que soit la réponse des consorts du Grand Kah ! Une réponse équivalente sera ainsi traitée avec la même absence de sévérité qu'une guerre totale avec la destruction intégrale du dispositif militaire de la Krésetchnie, l'exposant à l'avidité des prédateurs alentours comme la Mährénie ou encore Rasken. Rasken qui s'est d'ailleurs précipité pour opérer la première étape de l'invasion (à nouveau) du Gradenbourg ! En effet, l'impérialiste connu pour avoir envahi, fracturé et occupé des années des territoires de la Krésetchnie se permet de faire des leçons à l'Hotsaline sur nos procédés pour contenir l'emprise kah-tanaise à Axis Mundi ! Et pour illustrer sa critique de la violence hotsalienne... il a initié l'invasion de l'espace aérien du Gradenbourg avec la constitution d'une zone d'exclusion aérienne s'appliquant à tous, y compris au peuple krésetchnien et à ses alliés !

Non, la frappe hotsalienne n'est pas une agression, mais une réponse à l'ingérence explicite du Grand Kah en Altrecht ! Il ne peut y avoir aucune autre explication à ce que coïncide avec un tel hasard le passage d'un groupe aéronaval aussi massif avec une révolution dans un régime aussi fanatique que l'Altrecht, qui demande immédiatement son intégration dans le LiberalIntern, pour être accepté dans la foulée ! Jamais il n'y avait eu auparavant de traces de mouvements communalistes ni des méthodes militantes ayant permis l'accession au pouvoir d'une telle mouvance dans un improbable revirement politique après un scandale médiatique !

Non, l'invasion actuellement menée par le LiberalIntern n'est pas une réponse légitime à la frappe préventive, mais une invasion pure et simple de la Krésetchnie visant à la priver des moyens d'assurer sa sécurité en toute autonomie, prochaine étape du plan kah-tanais pour envahir et occuper l'ensemble de l'Eurysie centrale ! Qui peut défendre que la mobilisation de trois centaines d'avions moins de vingt-quatre après la frappe chirurgicale visant à la neutralisation totale de nos forces ne peut pas être une action planifiée depuis longtemps, usant du moindre prétexte pour s'accomplir ?!

Non, la création d'une zone d'exclusion aérienne ne va pas contribuer à protéger les civils ! C'est une violation de la souveraineté de la Krésetchnie et une agression qui justifierait l'intervention de la Ligue de Velcal ! Si Velsna et Rasken souhaitaient protéger la vie des gradenbourgeois, ils auraient proposé leur aide pour chasser les forces communalistes de la Krésetchnie toute entière plutôt que de nous imposer de ne même pas pouvoir défendre notre ciel depuis notre propre territoire ! La Ligue de Velcal, pourtant annoncé comme une solution contre l'impérialisme du LiberalIntern, soutien ledit impérialisme en limitant les moyens d'y riposter !

Non seulement Rat-sken ne protège pas les civils et n'a aucune légitimité d'agir de la sorte, mais il est en plus évident que cette manœuvre n'est que la prochaine étape pour relancer les hostilités contre la Krésetchnie ! Ayant déjà envahi notre si belle fédération qu'il ne peut qu'envier depuis ses paysages désolés, il n'y a aucun doute à ce qu'il puisse recommencer par vengeance d'avoir "perdu" le Gradenbourg suite à la volonté populaire ! Tout cela n'est qu'un décalage de la norme recherché avant l'invasion de nos territoires sous prétexte d'assurer la protection des civils, une fois que nous n'aurons plus aucun moyen de nous défendre contre le LiberalIntern qui nous attaque depuis l'est !

Bergrun condamne fermement cette violation de notre souveraineté qui pourrait être considéré comme une agression, dénonce l'inutilité et hypocrisie de la Ligue de Velcal qui va à l'encontre de ses promesses, et exige le départ tant des forces du LiberalIntern que de Velsna et Rasken ! Cette invasion ne pourra qu'alimenter l'escalade et régionalisation de ce conflit, tout en décrédibilisant le rôle de médiateur de Velsna dans cette affaire !"
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Bergrun en quête de croissance économique !
Par le petit moineau

Cimenterie montagne

L'actualité est chaque jour un peu plus impitoyable pour la Krésetchnie. Après avoir subi l'éprouvante invasion et occupation raskenoise, il faut maintenant supporter la campagne du LiberalIntern qui cherche à anéantir les forces de la Confédération. Dans ce monde d'ultraviolence et de prédation géopolitiques, les alliés fiables se comptent sur les doigts d'une... non, juste sur un doigt. Seul Teyla a aidé, et Teyla ne sera pas toujours pas là pour la Krésetchnie qui ne peut se complaire à cette dépendance. Il faut que ses membres s'affirment de manière souveraine contre les menaces avoisinantes toujours plus agressives, et cela passe par la construction d'une économie développée et résiliente. C'est pourquoi les monastères se sont concertés pour établir un ensemble de réflexion et déboucher sur des décisions adaptées.

Le premier point à définir concerne les secteurs économiques à développer en répondant à deux critères : une importante valeur ajoutée pour garantir les retombés qui financeront à terme les développement militaire, et une résilience qui garantira un fonctionnement optimal même dans un climat de tension. Le tourisme a jusque-là été la solution magique pour apporter des revenus relativement stable, mais l'occupation raskenoise a mis en évidence la fragilité d'une telle économie, les touristes étant étrangement peu attirés par les pays au bord de la guerre. Non, il faut une industrie solide et autonome qui ne perde pas en activité juste parce que trois ou quatre divisions aériennes violent notre espace aérien. L'économie de service, si elle offre un bon supplétif financier et profite du patrimoine bergrosish, ne permettra pas de renflouer les caisses quand devront être financés des milliers de missiles sol-air à la prochaine offensive rouge.
Trois grands axes de solution sont alors proposés pour répondre à cette contrainte.

Le premier est sans surprise le développement d'un secteur secondaire locale fort en partenariat avec le reste de la Confédération pour faire valoir les atouts spécifiques de chaque État membre. La métallurgie et l'énergie en particulier devront être massivement soutenue et les villes industrialisées. C'est tout un programme qui s'annonce à ce niveau avec la construction d'usines dédiées et le développement d'un savoir-faire de zéro, mais aussi en intégrant tout un parc énergétique pour alimenter cette industrie énergivore. Si constituer un secteur secondaire fort sera une solution à une économie solide apte à assurer dans une moindre mesure l'autonomie même en période de guerre, cela nécessitera du temps et des moyens importants. Ce développement serait encouragé via la combinaison d'une défiscalisation des secteurs à encourager, l'apport de subventions (possiblement financés par les collectivités ou des endettements) et d'éventuelles mesures douanières progressives sur les secteurs à développer pour favoriser la production nationale.

Le second grand axe cherche à tirer profit des acquis du tertiaire et de la mondialisation pour marchander l'image de Bergrun. Que ce soit son patrimoine culturel, ses paysages ou son terroir, les produits du Klosterbund sont connus mondialement et contribue de manière symbiotique au tourisme qui alimente également cette imagerie. L'idée est d'alors étendre la commercialisation de cette image en créant un catalogue de produits dérivés reprenant cette "marque", mais dont la production pourrait être sous-traité à l'étranger auprès de pays à l'industrie solide, mais aux prix malgré tout avantageux. Cela permettrait à Bergrun de développer une économie de rente, délocalisé du pays et garantissant un revenu régulier sans impliquer une industrialisation directe du pays. En contrepartie, les retours sont uniquement financiers et serviront éventuellement à assurer des importations, un modèle somme toute plus accessible mais moins résilient en cas de crise.

Le troisième grand axe, enfin, serait un modèle économique de "pays riche" basé sur l'endettement pérennisé par le patrimoine de Bergrun. Ce serait un jeu particulièrement risqué qui nécessiterait de développer une confiance auprès du pays (qui tout aussi consolidé par notre capital culturel, restera fragilisé par les tensions inhérentes à la région et à l'expansion agressive du communisme) tout en s'exposant à des intérêts incertains et potentiellement étouffants. Ce système de financement permettrait d'assurer dans un premier temps l'industrialisation du pays et le développement de son complexe militaro-industriel pour répondre aux objectifs sur le court, moyen et long terme.

La décision finale pour développer cette économie sera naturellement une combinaison de l'ensemble de ces solutions pour répondre aux objectifs sur le moyen et long terme tout en assurant un accord stable de fonds et le renforcement de la résilience économique. Bergrun continuera de s'appuyer sur une économie de service et de tourisme à haute valeur ajoutée pour financer son économie et compter sur des emprunts à l'étranger, dans le but de développer un secteur secondaire autonome pour garantir un effort de guerre intérieur en cas de blocus étranger. Cette autarcie industrielle doit toutefois être nuancée et remise dans le contexte : on parlera d'une autonomie à hauteur des moyens disponibles, ce qui signifie qu'elle se fera non pas à l'échelle bergrosish mais krésetchnienne, pour offrir un résultat assez modéré qualitativement. Ce qu'il faut comprendre par là est que, faute d'une surface et d'une population suffisante pour assurer l'apport nécessaire en matières premières, savoirs faire et secteurs industriels très diversifiés, il faudra se contenter d'un tissu industriel minimaliste se focalisant sur le nécessaire quitte à conserver une doctrine "low cost". Pas d'industrie de pointe de l'électronique avec des micropuces de qualité ou de turboréacteurs de pointe pour les avions, non, Bergrun va devoir adopter une doctrine industrielle basée sur l'accessibilité atteignable par le potentiel confédéré. Cela signifie qu'en cas de blocus et d'économie de guerre, le confort et niveau de vie de la population sera évidemment impossible à maintenir au même degré qu'en temps de paix, mais que l'économie pourra dans une moindre mesure continuer de tourner et assurer la fourniture en matériel militaire.
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