26/05/2017
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Actualités bergrosish - Page 2

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Le problème des jours fériés en Bergrun.


Disons le tout de suite, ce n'est reconnu comme un problème que par une minorité de bergrosish et beaucoup s'offusqueront de juste le qualifier de tel. Mais il convient tout de même de remarquer que la chose impacte substantiellement la vie des habitants, positivement comme négativement : il n'y a pas moins de soixante-dix jours fériés en Bergrun, en plus des congés payés et week-end. Comment un pays peut-il avoir autant de jours fériés ? Tout simplement en agglomérant lors de sa conquête plusieurs religions païennes, shamaniques et druidiques au catholicisme Kaulthe. La conservation de ces jours fériés se faisait dans un souci d'intégration des populations conquises au dogme Kaulthe pour ne pas perturber excessivement les traditions. S'est ensuite opérée une hybridation de ces courants païens avec le catholicisme Kaulthe où se mélangeaient les fêtes religieuses. Pire encore, ces nombreuses festivités n'étaient originellement pas partagées dans toutes les populations conquises, mais l'uniformisation progressive de Bergrun à amener à l'ensemble des communes à adopter les jours fériés des autres par simplicité administrative et par impossibilité de faire accepter au moindre bergrosish de céder l'un de ses jours fériés, même pour en intégrer un autre. La chose est d'autant plus « intrigante » que nombre de ces jours fériés sont liés à des événements très localisés. On compte par exemple le jour du Pont, un jour férié célébrant la construction d'un pont stratégique selon le folklore, mais que la plupart des bergrosish sont incapables de situer. Les festivaliers sont censés se réunir au pont, raison pour laquelle le jour est férié, mais cette uniformisation a amené à appliquer ce jour férié à tous, y compris la majorité de bergrosish à ne pas se rendre sur place.

Mais si cette pléthore de jours de repos et festivités fait le bonheur des bergrosish, elle apporte aussi son lot de contrainte : soixante dix jours supplémentaires où les commerces, service et usines sont fermées, c'est un poids sur l'économie et sur la vie des habitants. C'est une sacrée contrainte organisationnelle pour les patrons qui ne s'y retrouvent pas, ou pour les investisseurs étrangers confrontés à ces particularités folkloriques. C'est particulièrement gênant pendant les saisons touristiques où les employeurs doivent se battre pour négocier à des salariés de travailler telle journée fériée pour la rattraper un autre jour. Quand ledit jour férié concerne un événement auquel le travailleur n'est pas si attaché et ne comptait pas le célébrer, ce n'est pas un problème, mais impossible de convaincre un bergrosish qui avait prévu de fêter le jour du Pont sur le pont concerné de travailler à la place ! Cela amène à deux types de jours fériés : ceux où on peut espérer trouver des services ouverts et ceux où seuls les secteurs vitaux (hôpitaux, police...) seront disponibles. Et cette distinction des jours fériés dépendra évidemment du lieu, parfois propre à une ville ou village. Cela peut confronter les touristes à de sacrés casse-tête, tellement que les agences de voyage prennent maintenant le temps de suggérer des parcours optimisant les vacances en fonction des jours fériés complets en fonction des endroits. Quand l'économie est entièrement dépendante du tourisme (pour les revenus directs ou la publicité du terroir), il est vital de trouver des alternatives pour maintenir l'attractivité sans frustrer les visiteurs étrangers.

Il faut qui plus est admettre que la forte valeur ajoutée du tourisme contribue grandement à financer ce confort de vie. Les énormes revenus des entreprises du divertissement, hôtellerie et restauration permettent des taxes locales énormes, contribuant fortement aux infrastructures publiques aux côtés de la vente du terroir. À la guerre comme à la guerre, après une période de récession suite à l'invasion ratskenoise, les bergrosish sont prêts à décaler (certains de) leurs jours de repos pour maintenir l'activité du pays, après un rebond record.
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Des Archanges se jetant sur l'Altrecht ont été vu depuis Bergrun !

Saint-Michmich
Michel, Raphaël et Gabriel s'abattent sur terre.

La quiétude quotidienne a été brisée en ce jour du Pont quand le ciel se fissura. Trois griffes le déchirant de part en part, il s'est ouvert pour déverser une fureur divine tout droit venue des cieux. Michel, Raphaël et Gabriel sont supposés comme étant les responsables de ce spectacle. L'Archimoine Ludwig les aurait vus alors qu'il discutait théologie avec ses confrères, et se serait exclamé « Ça y est ! Ça y est ! C'est la guerre des anges ! Ils viennent terrasser le diable ! Le diable est en Altrecht ! » avant de convoquer une rencontre avec les moines de Bergrun. Après plusieurs heures de discussions, la conclusion a été sans appel : c'est bien le jour du jugement dernier pour l'Altrecht qui doit périr. La déclaration a quelque peu surpris les mairies qui ont préféré nuancer en rappelant que cet imprévu ne perturbera pas la saison touristique estivale à venir.

Parallèlement, les forces bergrosish sont mises en alerte par crainte de voir des débordements, ou encore des menaces contre leur eau territoriale après ces déstabilisations. La marine sera intégralement mobiliser pour assurer la souveraineté de Bergrun sur sa ZEE.

La déclaration Churaynn par la suite exprimée apporta quelques clarifications à la situation, à la grande déception de Ludwig qui était si enthousiaste à voir les Archanges à l’œuvre. Parallèlement, d'autres moines appellent Altrecht à la riposte totale et à envoyer sur l'agresseur l'intégralité de leurs forces. Cet appel n'a pas été partagé par père Ludwig, mais n'a pas été non plus contredit. Les Augustiniens ont par contre ajouté que les Churaynn et Altrechtois n'étaient que des dégénérés comme leur nom tordu le laissait supposer, prédestinés à être d'éternels perturbateurs violents et que c'était le cours des choses qu'ils s’entre tuent comme le souhaite la volonté divine. Ce à quoi les Pélagianistes répondirent qu'ils n'étaient pas d'accords et les Paganistes qu'il ne fallait pas oublier malgré tout la célébration du jour du Pont.
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La sur-militarisation de Bergrun, un sujet de mécontentement.

Voila des décennies que s'est poursuivie l'occupation ratskenoise de territoires krésetchniens, justifiant il y a quelques années la constitution d'une armée qualitative et quantitative. La chose était justifiée à l'époque quand il fallait contrecarrer une menace contre la Confédération, mais à l'heure où est annoncée la libération des territoires occupés (bien que rien ne soit encore officiellement fait), de tels investissements commencent à interroger. Rappelons quelques chiffres : 1,2% de la population bergrosish est dans l'armée et 4% du PIB est alloué au budget militaire. Si ces chiffres peuvent sembler bas en comparaison des standards mondiaux, il ne faut pas se leurrer. Ce sont des chiffres de pays ultra-militaristes coincés dans la spirale de l'économie de guerre, et de plus en plus de bergrosish commencent à s'inquiéter de cette dynamique, encore plus quand est indiqué l'achat d'un millier de missiles à Teyla, fidèle fournisseur de la Krésetchnie en armes.

Les moines guerriers insistent : ces lance-missiles antichars sont indispensables à la complétion du dispositif militaire bergrosish spécialisé dans la lutte contre des armées de blindés. Si Ratsken a annoncé quitter les territoires occupés, rien n'est encore fait, et même lorsque ce sera fait, il faudra continuer à disposer d'une force conventionnelle dissuasive pour éviter la répétition de l'expérience ratskenoise. Mais la population se montre notablement peu réceptive à ces arguments et craint au contraire que l'approche guerrière des tensions, basée sur la loi du plus fort, ne fasse que nourrir une course à l'armement qui devient le prétexte idéal des tensions. Certains plaident qu'il faudrait plutôt adopter une approche diplomatique et désamorcer définitivement les tensions une fois restitués les territoires. D'autres, sans être aussi optimistes sur l'idée d'une baisse des tensions, maintiennent que Bergrun investie malgré tout beaucoup trop de ses moyens, d'autant plus quand ses voisins n'en feraient pas tous autant.

S'il est vrai que l'Avène et Altarie n'ont pas une telle part de leur population dans l'armée, le budget est toutes proportions gardées comparables et pèse autant si ce n'est plus sur leur PIB. Pire encore pour l'Hotsaline qui, encore une fois, assume le gros des charges avec l'armée régulière qui compte un pourcent de sa population, proportion qui monte à 2,5% si on compte l'intégralité de l'armée dont les conscrits. Ce chiffre démesuré remet en perspective les investissements humains et financiers de Bergrun et amène à un constat amer : Bergrun ne fait pas des efforts militaires démesurés comparativement. Ils sont indubitablement élevés mais dans la norme de la Confédération toujours plongée dans une certaine méfiance. Ratsken n'est pas la seule menace, il reste la Mahrénie, Kaulthie et l'Estalie qui s'installe de plus en plus dans cette dernière. Les points de tension encerclent la Krésetchnie qui doit rester prête quoiqu'il en coûte.

D'autres moines tiennent d'ailleurs à mesurer le poids de l'armée dans l'économie : Bergrun est, comparativement au reste du monde, en dessous de la moyenne. Là où l'armée représente en règle générale au moins 5% du PIB, Bergrun n'est qu'à 4%, soit 20% de moins que la moyenne. Et en parallèle, son économie est très prospère grâce au tourisme et aux exportations du terroir, qui assure un confort de vie très supérieur à ce que l'on retrouve normalement en Eurysie de l'Est. Certes, une grande part de la population est dans l'armée, mais personne n'est engagé sur le moindre théatre d'opération et la paix est revenue avec l'extermination de la Rache. Ces avancées sont dues à des efforts et ne sont pas acquises, elles pourraient à n'importe quel moment être remises en question selon d'autres.

Quoi qu'il en soit, ces contestations ne semblent pas pour le moment entrainer le moindre rétropédalage dans les décisions et la supervision du budget, surtout pas après l'explosion d'un conflit entre Churaynn et l'Altrecht. L'armée restera un élément important dans les paisibles massifs de Bergrun, pour le bien-être de ses habitants et de la Confédération.
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